• Il n'est pas toujours facile de comprendre et d'expliquer le mystère de la présence réelle de Jésus dans l'eucharistie.
    Voici un fait authentifié par l'Eglise qui peut nous y aider.
     
    Au début du VIIe siècle, à Lanciano (Italie), pendant la célébration de la messe, un prêtre voit l'hostie devenir un morceau de chair vivante et le vin consacré devenir du sang qui se coagule en cinq caillots.
    Le tout est conservé dans un Ostensoir-Reliquaire.
     
        
    Le 17 février 1574, l'archevêque du lieu s'aperçoit que chacun des caillots de sang (qui sont de grosseurs différentes) pèse exactement le même poids que les autres; un peu comme si Jésus voulait nous montrer qu'il était totalement présent dans la plus petite partie de l'hostie et du vin consacré. 
        
    En 1970 et 1971, un groupe d'experts fait des analyses très poussées sur ce phénomène.
    Voici les conclusions :
      
    a)-les matières en question sont vraiment de la chair et du sang. 
    b)-cette chair et ce sang sont d'origine humaine. 
    c)-la chair est constituée de tissu musculaire du coeur (myocarde). 
    d)-la chair et le sang sont du même groupe sanguin : AB. 
    e)-aucune trace de corruption n'a été observée sur les matières, alors qu'elles ont été exposées pendant des siècles à l'action d'agents physiques, atmosphériques et biologiques. 
    f)-on ne trouve nulle part de trace d'une substance destinée à conserver ces matières par momification.


  • Dans le tome 2 de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé", au chapitre 32, Maria Valtorta nous raconte une vision au cours de laquelle elle a vu Jésus et Judas qui parlaient du suicide. A un moment donné, Jésus dit à son disciple que le suicide est un péché d'orgueil. Celui-ci lui répond alors que ce serait plutôt du désespoir, mais Jésus lui rétorque que le désespoir n'est rien d'autre que de l'orgueil.
        
    Sur le moment, vous en conviendrez, cette remarque peut nous choquer un peu. Pourtant, si nous prenons le temps d'y réfléchir profondément, nous pouvons assez facilement comprendre que les propos de Jésus tels que M. Valtorta nous les rapporte dans son livre sont en fait emprunts d'une profonde sagesse et d'une profonde claire voyance. En effet, il semblerait qu'il y ait deux sortes d'orgueil.
        
    Tout d'abord, il y a ce que l'on pourrait appeler l'orgueil "de supériorité" : "Je suis le plus beau", "Je suis le plus fort", "Je suis le plus grand", "Les autres ne sont rien à côté de moi"… Cela est vrai chaque fois qu'un être se préfère à tout le reste et qu'il refuse de voir qu'il a aussi des défauts. Cette attitude peut alors le conduire à la mégalomanie.
        
    Ensuite, il y a un second type d'orgueil auquel on ne pense pas toujours mais qui existe pourtant bel et bien. Il s'agit d'un orgueil que l'on pourrait qualifier "d'infériorité" : "Je suis le plus laid", "Je suis le plus faible", "Je suis le plus petit", "Je ne suis rien à côté des autres"… Cela est vrai chaque fois qu'un être se déteste par-dessus tout et qu'il refuse de voir qu'il a aussi des qualités (aucun être humain, en effet, n'a été créé sans talent, ici-bas). Cette attitude peut alors tout à fait le conduire au suicide.
        
    Dans les deux cas, nous sentons bien que le problème est le même dans la mesure où la personne est centrée sur elle-même, ne voit qu'une partie d'elle-même, est aveugle et sourde à tout le reste et n'a pas l'humilité nécessaire pour porter un regard parfaitement objectif sur ce qu'elle est. Elle se trouve alors dans un état de "violence intérieure" envers elle-même. Frère Ephraïm - le fondateur de la communauté des Béatitudes - a dit que l'orgueil était "la forme spirituelle de la violence" (se reporter ici à ses cassettes audio sur la guérison intérieure).
        
    Cela étant, il est bien évident qu'il ne nous appartient pas de juger les gens. DIEU SEUL peut connaître les causes qui font que telle ou telle personne a agi de telle ou telle manière, et LUI SEUL peut dire jusqu'à quel point sa responsabilité peut être diminuée (car la personne peut tout à fait avoir eu de mauvaises influences). D'ailleurs, le Catéchisme de l'Eglise Catholique est très clair sur ce point : "On ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont donné la mort. Dieu peut leur ménager, par les voies que Lui seul connaît, l'occasion d'une salutaire repentance. L'Eglise prie pour les personnes qui ont attenté à leur vie" (article 2283).