• LE POINT SUR L'OPUS DEI (article d'Emma Deverny paru dans le journal "Il est vivant" en mai 2006)
        
    La thèse de Dan Brown "L'Opus Dei est une œuvre catholique fortement controversée, qui a fait l'objet d'enquêtes judiciaires à la suite de plaintes de certains membres pour endoctrinement, coercition et pratiques de mortifications corporelles dangereuses", affirme Dan Brown dans l'introduction de son livre "Da Vinci Code".
        
    "Bénie soit la douleur", "la souffrance est salutaire", assène Silas, le géant Albinos et moine de l'Opus Dei.
    Tout au long du roman, il se révèle être un assassin sanguinaire, particulièrement porté sur le cilice (un objet de pénitence).
    Au regard de l'obéissance qu'il voue à son maître, nous ne sommes pas loin de l'endoctrinement. Ce que confirme Dan Brown en qualifiant l'organisation de "secte qui pratique le lavage de cerveau".
        
    Une certitude : l'Opus Dei excite la curiosité.
    On la surnomme parfois la "sainte mafia", et certains n'hésitent pas à s'adresser à l'œuvre comme à un réseau franc-maçon d'amitié et d'influences.
    Une réputation acquise à la fin de la période franquiste, quand l'Opus Dei fut accusée à tort de vouloir infiltrer le pouvoir, lorsque certains de ses membres furent nommés ministres.
    On peut comprendre que depuis cette mésaventure, ils cherchent à rester discrets.
    Au premier abord, rares sont les membres de l'Opus Dei à se présenter comme tels.
    C'est un engagement "privé" qu'ils prennent : celui de prier, d'aller à la messe, de se former.
        
    En France, l'œuvre dispose de peu d'effectifs et de moyens.
    Implantée depuis 1947, elle ne compte aujourd'hui que 1600 fidèles et coopérateurs, dont 26 prêtres.
    Une petite moyenne quand on sait que l'Opus à travers le monde, ce sont 85 000 fidèles dont 1900 prêtres.
    Le message de l'Oeuvre s'adresse particulièrement à des laïcs à qui il propose une "sanctification par le travail".
    "L'Opus Dei cherche à aider les gens à prier, à rencontrer Dieu dans leur quotidien", explique Arnaud Gency, directeur de la communication. Leur objectif : vivre la sainteté au quotidien et particulièrement dans leur travail.
    Une mission simple au cœur du monde, qui les incite à témoigner du Christ dans leur entourage par un "apostolat de rayonnement".
        
    Ce désir de suivre le Christ les pousse parfois à l'imiter jusque dans sa Passion.
    La mortification ? Oui, ça existe à l'Opus Dei. Mais "on respecte son corps. L'objet n'est pas de se faire mal mais d'apprendre à maîtriser son corps et son caractère et d'apprendre à aimer, en sortant de son égoïsme". Et par amour, de communier aux souffrances du Christ : "Une personne qui a un idéal élevé fait forcément des sacrifices".
    Mais tous vous le diront : la vraie mortification, c'est de vivre au quotidien la fidélité dans les petites choses !"
        
    L'Opus Dei adopte une attitude sereine face à l'image qu'on donne d'elle : "Nous n'avons aucun désir de polémiquer, déclare-t-elle. Nous continuons à gérer cette situation dans la transparence et avec un esprit constructif".
        
    NOTES
    1)-L'Opus Dei ("œuvre de Dieu", en latin) a été fondée le 2 octobre 1928 par Josémaria Escriva de Balaguer (canonisé en 2002), prêtre né en Espagne au début du XXe siècle. Reconnue par le Saint Siège en 1947, elle propose une formation chrétienne et un accompagnement spirituel, les invitant à l'apostolat et à la sanctification par le travail.
        
    2)-Numéraire : Laïcs, hommes ou femmes, qui s'engagent au célibat apostolique (18% des membres de l'Opus Dei). Parmi eux, certains sont ordonnés prêtres (2% des membres) et incardinés dans la prélature.
        
    3)-Surnuméraire : Laïcs mariés ou non, ils représentent 80% des membres de l'Opus Dei.
        
    4)-Prélature personnelle : L'Opus Dei a été érigée prélature personnelle (statut créé par le Concile Vatican II) en 1982. Sa structure est semblable à celle d'un diocèse avec un évêque (nommé à vie) à sa tête. L'Opus Dei dispose ainsi de son propre clergé et de la certitude que le message et l'esprit du fondateur seront partout les mêmes.


  • INTRODUCTION
        
    La parution du livre "L'évangile de Judas" (un texte du 2ème siècle, édité par la National Geographic Society) et la prochaine sortie en salles du film "Da Vinci Code" (tiré du best-seller de Dan Brown) m'ont inspiré quelques réflexions sur l'action de satan dans le monde actuel.
    Ce n'est jamais un plaisir d'écrire sur un tel sujet, croyez-le bien, mais, parfois, il me semble que cela n'est pas tout à fait inutile.
    Si vous le voulez bien, pour essayer d'exprimer ma pensée le plus clairement possible, je procéderai en deux points :
        
    I-SATAN ESSAYE DE DISCREDITER L'EGLISE AUX YEUX DES HOMMES DE NOTRE TEMPS
        
    L'Eglise est au monde ce qu'un phare est à la mer : une lumière, un repère solide dans les périodes troublées que traverse l'humanité.
    Satan - que l'on appelle aussi parfois le "prince des ténèbres" - ne supporte pas la voix de l'Eglise. Non, il ne supporte pas de l'entendre répéter aux quatre coins de la planète qu'il existe une espérance, ici-bas, et que cette espérance repose sur Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, qui est mort et ressuscité pour nous il y a 2000 ans.
    Il ne supporte pas non plus de la voir dénoncer ouvertement les abus de notre époque; un peu comme le faisaient les prophètes en Israël, dans l'Ancien Testament.
    Les discours clairs et limpides des Papes, les sermons percutants des prêtres, la catéchèse solide des laïcs…lui sont insupportables.
    Alors, pour que l'on écoute moins la voix de l'Eglise (voire même plus du tout), il tente de la discréditer aux yeux des hommes.
    Et pour cela, il essaye de leur faire croire qu'elle leur "dissimule" certaines choses, qu'elle leur "cache" des faits importants, qu'elle "arrange" la doctrine à sa manière, qu'elle "manipule" les informations…
    En un mot, satan s'efforce de persuader les enfants de Dieu que l'Eglise ne leur dit pas toute la vérité.
    Et en agissant ainsi, il veut tout simplement les inciter à douter de ses enseignements, et, finalement, à se détourner de la Parole qu'elle proclame.
    En ce sens, on peut dire que des livres tels que "Da Vinci Code" ou "L'évangile de Judas" (qui colportent tous les deux des mensonges sur Jésus) sont des instruments de choix dont satan se sert pour arriver à ses fins.
        
    II-SATAN ESSAYE DE BROUILLER LES NOTIONS DE BIEN ET DE MAL DANS L'ESPRIT DES HOMMES DE NOTRE TEMPS
        
    Une fois qu'il est parvenu à faire douter les gens de l'enseignement de l'Eglise (fort heureusement, il n'y arrive pas toujours !), satan voudrait tout naturellement essayer de faire passer "son enseignement à lui" en premier. Quoi de plus "normal" quand on cherche à tromper les autres ?!
    En d'autres termes, il voudrait faire croire aux hommes qu'il va maintenant rétablir La Vérité; celle que personne n'a jamais voulu dire, celle que l'Eglise a toujours cherché à "cacher" au monde, celle qui est la Vérité vraie. La seule et l'unique.
    Et son "enseignement", qui se situe aux antipodes de celui du Magistère, tient, selon moi, en deux points principaux :
        
    A)-SATAN VOUDRAIT NOUS FAIRE CROIRE QU'IL Y A DU BIEN DANS LE MAL
        
    La première chose qu'il voudrait faire, c'est nous amener à croire que tout n'est pas aussi "clair" et aussi "limpide" que ce que nous dit l'Eglise.
    Il voudrait essayer, par exemple, de faire passer l'idée que les maux que dénoncent les Papes ne sont pas aussi "mauvais" que cela et qu'il peut parfaitement y avoir du "positif" au cœur même des actes les plus négatifs.
    C'est ainsi que dans le livre "L'évangile de Judas", on peut lire la phrase suivante (dans l'extrait, c'est Jésus qui parle à Judas) : "Tu surpasseras tous les autres. Car tu sacrifieras l'homme qui me sert d'habit" (source : Pèlerin magazine du 20 avril 2006).
    Cette phrase, vous en conviendrez, est une invitation à croire que la trahison de Judas serait, en elle-même, un acte positif, voire même utile puisqu'elle aurait permis à Jésus de "se séparer de son enveloppe charnelle" (ce qui, soit dit en passant, est une mystification des gnostiques).
    Cela, bien sûr, est tout à fait contraire au véritable enseignement du Christ tel qu'il nous a été transmis par les évangélistes et par l'Eglise.
    Mais pour peu que des gens y croient et se laissent séduire par cette idée, alors on finira un jour par admettre aussi que trahir un ami est une bonne chose, que tromper sa femme est une bonne chose, que ne pas respecter un engagement et se montrer infidèle sont de bonnes choses…
    Tout le danger de ces pseudo-vérités, nous le sentons bien, réside dans le fait qu'elles habituent peu à peu l'esprit à penser de travers.
    Là est le gros problème.
    lles veulent faire croire aux gens qu'il y a du bien à faire le mal.
        
    B)-SATAN VOUDRAIT NOUS FAIRE CROIRE QU'IL Y A DU MAL DANS LE BIEN
        
    Une seconde chose que satan voudrait faire, par le biais de ces livres dont nous sommes abreuvés actuellement, c'est nous amener à croire que le Christ (qui est la pierre d'achoppement sur laquelle repose toute l'Eglise) n'est pas aussi "bon", ni aussi "parfait", ni aussi "saint", qu'on voudrait bien le penser, et qu'il y a, dans sa personne même, du "négatif".
    'est ainsi que l'extrait que nous venons de lire ("Tu surpasseras tous les autres. Car tu sacrifieras l'homme qui me sert d'habit") est également une invitation à penser, vous en conviendrez, que Jésus Lui-même (c'est-à-dire que Dieu en personne) possède en lui une part de méchanceté (puisqu'il valorise la trahison de Judas et lui demande même personnellement de le trahir).
    Cela, une fois de plus, est tout à fait contraire à la Vérité et à l'enseignement que l'Eglise nous a transmis au cours des siècles.
    Mais pour peu que des gens y croient, là encore, et pour peu qu'ils se laissent séduire par cette idée, alors on finira un jour par admettre que la trahison est une volonté de Dieu, que la tricherie est une volonté de Dieu, que la violence et la guerre sont des volontés de Dieu…
    Et le but final de tout cela, bien évidemment, ce n'est rien d'autre que faire croire aux hommes que le mal, venant du bien lui-même (c'est-à-dire de Dieu), est légitime.
    Voilà où est le problème.
    Autrement dit, les pseudo-vérités cherchent à nous faire croire que les mauvaises actions sont voulues et cautionnées par Dieu, et ceci afin de nous pousser à les commettre.
        
    CONCLUSION
        
    Alors, que pourrions-nous dire pour conclure cet article ?
    Et bien nous pourrions attirer l'attention, par exemple, sur le fait que le travail de satan est l'inverse de celui de l'Esprit Saint : il souille ce qui est propre, il blesse ce qui est guéri, il refroidit ce qui est chaud, il fausse ce qui est droit…
    En d'autres termes, il essaye de casser l'enseignement du Christ dont l'Eglise est la gardienne pour lui substituer un autre enseignement qui, lui, va complètement à l'encontre de la vérité : faire croire que c'est le mal qui régit l'univers (c'est-à-dire qu'il est la valeur suprême) et que l'on doit se plier devant lui.
    Attention à une chose, toutefois : ce n'est pas le fait d'être conscient de l'action de satan qui nous met à l'abri de son action malfaisante.
    Ce qui nous unit à Dieu et nous maintient dans la bonne direction, c'est d'abord et avant tout la pratique religieuse. Là est le plus important, pour nous.
    Alors, continuons bien à mettre en pratique ce que la Vierge Marie nous demande à Medjugorje : l'Eucharistie, la Confession, le Rosaire, le jeûne alimentaire, la Bible…
    Seulement ainsi pourrons-nous avoir la certitude d'être sur le bon chemin… et d'y rester !


  • Première émission :
    "VICKA : JE VOIS LA VIERGE TOUS LES JOURS"
    (le mercredi 12 avril 2006)

    Une amie m'a fait parvenir un résumé de la première émission :
        
    1)-Le début des apparitions. 
    Le premier jour des apparitions, Vicka se promène avec ses amis, puis ils voient la Vierge sans savoir que c’était elle, mais en étant en même temps persuadés que c’était elle. La Vierge Marie leur fait signe de la main, mais ils prennent peur, et s’enfuient. Ils décident aussi d’y retourner le lendemain, et que s’ils voyaient la même chose, ils décideraient d’en parler.
        
    Le deuxième jour des apparitions, ils retournent au même endroit que la veille, et revoient la Vierge Marie. La vierge Marie leur dit : "Je suis la bien heureuse Vierge Marie, n’ayez pas peur". Ensuite, ils ont prié avec elle, elle a permis des questions. C’est ensuite installé un dialogue. Les questions que Vicka lui posait étaient essentiellement pour des guérisons de personnes.
        
    2)-Les conseils de la Vierge. 
    Depuis toutes ces années, la Vierge Marie lui a donné beaucoup de conseils : Avoir une foi ferme / Dire chaque jour, le "Je crois en Dieu", sept "Notre Père", sept "Je vous salue Marie" et un "Gloire au Père" / Surtout avoir la foi ferme / On peut toujours faire mieux et plus / Marie est la Mère de tous les hommes sur terre, ses messages sont pour tous / Lorsque nous prions pour la Paix, nous devons en premier la paix dans notre cœur / Il faut mettre à la première place sa spiritualité et non les biens matériels.
        
    3)-Les sentiments de Vicka. 
    Vicka nous donne aussi ses émotions depuis qu’elle voit la Vierge Marie : 
    -plus rien ne compte que la Vierge Marie. 
    -on ne peut décrire sa beauté, il n’y a pas de mots pour la décrire. 
    -la beauté intérieure est importante. 
    -la Vierge Marie cache sa douleur. Elle sourit mais elle porte la souffrance. Elle m’a dit d’aller de l’avant comme une maman. 
    -pour les visions la Vierge Marie m’a dit que c’était Dieu qui m’a choisi, pas elle. C’était la volonté de Dieu, pas la sienne. 
    -j’aimerai tant qu’elle apparaisse à tout le monde. Je ressens la paix, la joie… j’aimerai le transmettre.
        
    4)-Le déroulement des apparitions. 
    Ensuite, Vicka nous a expliqué comment se passaient les apparitions. Il y a trois éclairs de lumière. Pour les fêtes, Marie est toute en or. A Noël, elle vient avec Jésus bébé. Un vendredi Saint, elle est venue avec Jésus adulte, recouvert de blessures et une couronne d’épines. Elle est venue avec Lui, pour nous faire voir à quel point il avait souffert pour nous.
        
    Pour Vicka, ces visions ne sont pas une charge, elle ne le ressent pas comme ça. Elle veut tout faire par amour, en dévouement total à Marie. Ses péchés, confie-t-elle, ne sont pas des péchés graves. Ils sont petits. Ils ne sont pas durs à porter. Elle ne sent pas le poids de ses péchés, car ils sont légers. Beaucoup de tests ont été faits. Des tests médicaux, psychologiques et toutes sortes de tests pensés par différentes personnes du monde entier. Aucun n’ont montré de problème.
        
    5)-Le Vatican.
    En ce qui concerne le Vatican, plusieurs personnes sont venues à Medjugorje. Lorsque les voyants sont invités, ils se rendent à l’invitation avec le cœur ouvert. Benoît XVI : la Vierge Marie a dit : "Ne vous faites pas de soucis, je vais m’en occuper".
           
    6)-Conclusion. 
    Vicka a précisé le sens de ses prières. Elle prie beaucoup et en premier pour les malades venant à Medjugorje, mais aussi pour ceux qui ne peuvent pas y aller. Elle demande qu’ils aient la force et la patience pour le don de la Croix.

    Deuxième émission :
    "MEDJUGORJE : L'ANALYSE D'UN PHENOMENE"
    (le mercredi 19 avril 2006)

    Grâce à une personne qui a TPS et qui m'a gentiment proposé de venir chez elle, j'ai pu regarder l'émission : "Medjugorje : l'analyse d'un phénomène".
    Ce programme, très simple et sans aucune prétention, a donné une image très positive du sanctuaire. Pendant environ 45 minutes, divers témoins ont parlé de leur expérience de Medjugorje. Parmi eux, j'ai noté :
        
    1)-Le cardinal Schönborn (de Vienne, en Autriche).
    Il a rappelé d'une manière très claire la position officielle de l'Eglise sur Medjugorje; à savoir que l'Eglise n'a pas dit non à ces apparitions mais que, pour l'instant, on ne peut pas organiser de pèlerinages diocésains (il n'y aura pas de reconnaissance officielle avant la fin des apparitions; sinon, cela équivaudrait à "donner un chèque en blanc"). Par contre, les pèlerinages privés sont autorisés et les prêtres doivent les accompagner. Le cardinal Schönborn a aussi souligné que de très nombreuses vocations naissaient à Medjugorje depuis 25 ans. Le cardinal Lustiger, qui se tenait à ses côtés, est allé dans le même sens.
        
    2)-Le père Jozo Zovko (responsable de la paroisse de Medjugorje en 1981).
    Ce qui m'a une nouvelle fois frappé, en entendant le père Jozo, c'est qu'au fil des années, il n'a cessé de grandir dans la paix et dans la douceur. Pas de plainte, dans ses propos. Pas de paroles désobligeantes vis-à-vis de l'évêque de Mostar. Pas de lassitude. Pas de violence. Pas de crainte. Rien que de la paix et de la douceur. J'ai également noté cette question du journaliste : "Pourquoi ne parvenons-nous pas encore à avoir une position claire et nette sur Medjugorje ? Pourquoi autant d'avis différents ?". A cela, il a répondu : "Nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord parce que nous n'avons pas encore commencé notre conversion". Père Jozo : bravo ! Merci !
        
    3)-Sœur Anna Katarina (responsable de la communauté des Béatitudes à Medjugorje).
    Ce témoignage est celui qui m'a le plus profondément touché car sœur Anna Katarina a expliqué que sa vocation était née lors d'une apparition du voyant Ivan sur le mont Krizevac (là où l'on fait habituellement le chemin de croix). Au moment même où la Vierge est apparue, a-t-elle dit, elle a soudainement compris l'amour immense de Dieu pour elle. Si ces paroles m'ont touché, c'est tout simplement parce qu'elles m'ont rappelé ma propre expérience; celle dont j'ai parlé dans le message intitulé "L'apparition de Mirjana du 2 novembre 2000 comme si vous y étiez !" (dans la rubrique "Apparitions"). Etre à côté de la Vierge pendant une apparition, en effet, est la chose la plus grandiose qui me soit arrivée dans ma vie. Je ne pourrai jamais l'oublier.
        
    4)-Gérard Batard (responsable de l'association "Les 3 blancheurs" / voir dans "l'annuaire" de Chère Gospa).
    Gérard Batard est l'intervenant qui a le plus parlé de l'essentiel dans le sens où il a rappelé que c'était la pratique religieuse qui était au centre de la spiritualité de Medjugorje. Il a dit, notamment, cette très belle phrase : "On ne va pas à Medjugorje pour prier. On va à Medjugorje pour apprendre à prier". A lui : bravo ! Et un immense merci à Dieu de nous envoyer des gens qui aiment autant sa Mère !
        
    Voilà, je pense, ce que l'on pouvait dire sur ces deux émissions. Terminons par un grand merci à l'équipe de KTO qui a fait preuve d'un bon discernement en adoptant une attitude d'écoute et d'ouverture vis-à-vis de Medjugorje. Je pense que cela aura aidé à faire tomber quelques barrières.
    Maintenant, si vous êtes d'accord, prions la Vierge de Medjugorje pour qu'elle remercie cette chaîne de télévision en lui envoyant les moyens financiers dont elle a besoin pour subsister.
    >Je vous salue Marie...


  • INTRODUCTION
        
    Les émissions dites de "télé-réalité" ne se comptent plus.
    Le Paysage Audio-visuel Français en regorge !
        
    S'il est vrai que les "lots" à gagner sont très différents d'un programme à l'autre (une maison, un contrat avec un producteur, un beau voyage ou... une "compagne"), le principe reste grosso-modo le même : une douzaine de jeunes n'ayant absolument rien à faire pendant 3 mois sont enfermés dans un espace restreint avec des caméras dissimulées de partout, et, chaque semaine, les téléspectateurs téléphonent à la chaîne pour que l'un d'entre eux (celui qu'ils aiment le moins) soit éliminé de l'aventure... et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il ne reste plus que le vainqueur.
        
    1-LA TELE-REALITE D'AUJOURD'HUI
        
    Ce genre d'émission peut parfois sembler choquante, pour les chrétiens (surtout à cause de leur côté très "voyeur"), pourtant, force est de constater qu'elles rencontrent un très grand succès populaire.
    Surtout auprès des jeunes.
    Il suffit, pour s'en laisser convaincre, d'écouter ce qui se dit sur les cours de récréation aux alentours du mois de mai, chaque année.
    Parle-t-on du passage en classe supérieure ? Non. Du brevet des collèges ? Non. Des épreuves du bac ? Non.
    Le principal sujet de conversation est généralement celui-ci : qui va gagner la nouvelle édition de la "Nouvelle Star".
    Vérifiez par vous-mêmes... et vous verrez qu'il en va bien ainsi !
        
    Alors, que faut-il penser de cela ?
    Les chrétiens doivent-ils s'attrister qu'autant de jeunes passent ainsi leurs soirées à regarder vivre les concurrents de ces émissions comme si ces derniers étaient "des animaux en cage"... plutôt que de penser à construire leur propre vie professionnelle et spirituelle ?
        
    Mon esprit chrétien - qui ne manque ni d'imagination ni d'un certain sens de la "récupération" - en arrive parfois à se demander si ce ne serait pas une bonne chose que l'Eglise se mette elle aussi à "surfer" sur cette vague de succès que connaît aujourd'hui la télé-réalité, et ceci afin de s'en servir comme d'un "tremplin" pour guider les jeunes vers la foi !
        
    Cela est-il possible ? Bien sûr !
    Comment faire ? C'est très simple !
        
    2-LA TELE-EVANGELISATION DE DEMAIN
        
    Il suffirait, pour que la "télé-réalité" d'aujourd'hui devienne demain de la "télé-évangélisation", qu'une chaîne loue un vieux monastère déserté par des moines (ou des moniales) et qu'elle y envoie des jeunes (garçons et filles) pendant un temps donné pour qu'ils y vivent ensemble une expérience télévisuelle (sachant qu'il n'y aurait de caméras ni dans la salle de bain, ni dans les chambres, ni dans certains endroits précis du lieu; et ceci afin que les jeunes puissent garder leur intimité).
        
    Pour le déroulement des journées, je propose le programme suivant : - 6h : Lever et prière personnelle, suivis de l'office des Laudes récité ensemble à l'oratoire du monastère.
    7h : Messe.
    7h 45 : Petit déjeuner pris en commun au réfectoire.
    8h 30 : Enseignement dispensé par des professeurs de religion : philosophie, théologie, liturgie, histoire de l'Eglise, écrits patristiques, vie morale (avec une grande insistance sur l'importance de la chasteté)...
    11h 30 : Office du Milieu du Jour.
    12h : Repas pris en silence.
    14h : Travaux en groupes avec l'élaboration de projets caritatifs et humanitaires.
    17h: Récitation du Rosaire.
    18h : Office des Vêpres et adoration du Saint Sacrement.
    19h : Repas
    20h : Office des Complies.
    21h : Montée dans les chambres (ou vidéo sur la vie des saints), et temps de prière personnelle.
        
    Pour ce qui est de la "sélection" et de "l'élimination" hebdomadaire des jeunes, cela pourrait se faire de manière très amicale et très ludique (et, pourquoi pas, par groupe de 2 ou 3 pour éviter une concurrence trop "directe" entre les gens), et ceci en se basant sur des critères très simples (comme quand nous étions à l'école) :
    A-les notes obtenues aux interrogations écrites et orales.
    B-l'attitude (c'est à dire : la capacité des candidats à éviter les disputes et à être des "signes de réconciliation" dans le groupe).
    C-l'investissement personnel dans les projets et la qualité des projets mis en place.
        
    Puis, à la fin des 10 ou 12 semaines d'aventure, le gagnant - ou le groupe de gagnants - se verrait remettre un chèque pour réaliser son propre projet humanitaire, avec, en prime, un voyage à Rome !!
    Evangélique, non ?
        
    CONCLUSION
        
    Oh mais... mince ! Comme je suis bête ! Je viens de m'apercevoir à l'instant que mon idée est en fait beaucoup moins facilement réalisable que je ne le pensais au départ !
    En effet, dans ma jubilation, j'ai complètement oublié de prendre en compte LA chose essentielle de toute cette histoire : L'AUDIMAT.
        
    Ah, quelle erreur de ma part !
    Oui, quelle bourde... car comment une émission où il n'y a ni sexe, ni dispute, ni bagarre, ni insulte, ni rivalité, ni bataille de nourriture (mais, au contraire : de la chasteté, de la morale, de l'amitié, du pardon, du respect et de la piété) pourrait-elle attirer les téléspectateurs ??
        
    C'est là un gros problème, vous ne croyez pas ?


  • Un jour, un prêtre fatigué par les soucis de la vie paroissiale décide d'aller faire une retraite d'une semaine dans un monastère situé en haute montagne.
        
    Au moment où il arrive, les moines sont en train de couper de grosses branches à l'aide de scies et de tronçonneuses, et ils les empilent soigneusement dans un hangar.
    Tous s'activent à la tâche.
    Il faut dire que l'hiver est proche.
    Aussi est-il nécessaire se dépêcher de faire des provisions de bois pour alimenter la cheminée de la salle à manger des hôtes (bien que ceux-ci ne soient jamais très nombreux, dans cet endroit très retiré du monde).
        
    Après l'avoir accueilli chaleureusement, le frère hôtelier conduit le prêtre-retraitant dans sa chambre et, peu de temps après s'être allongé sur le lit, ce dernier s'endort profondément malgré le bruit des scies et des tronçonneuses.
    Il faut dire qu'il est très fatigué.
        
    Le lendemain matin, environ une heure avant le début de la messe quotidienne, le prieur du monastère (c'est à dire le père abbé) vient trouver le prêtre et lui demande s'il accepte de célébrer l'eucharistie pour la communauté.
    -"Ca nous permet de voir de nouvelles têtes", lui dit-il. "Ici, vous savez, ce sont toujours les mêmes moines qui célèbrent".
    Le prêtre accepte et se fait conduire vers la sacristie.
        
    En chemin, le prieur lui parle longuement (peut-être un peu trop !) des problèmes de la communauté : la vie en montagne, la difficulté (parfois) à vivre retiré du monde, le petit nombre de retraitants qui viennent chaque année, le vieillissement des frères, le manque cruel de vocations...
    ...tant et si bien que notre cher prêtre a l'impression qu'il retrouve les mêmes problèmes que dans sa paroisse !
    Et cela l'agace profondément.
        
    On ne sait pas si c'est cet agacement (ou bien si c'est "le bruit des scies et des tronçonneuses" de la veille, ou encore "la fatigue") qui est à l'origine du "lapsus linguae" suivant... peut-être est-ce un peu les trois...
    Toujours est-il que pendant la messe, après la demande de pardon, au moment de lire l'oraison et de dire : "Prions le Seigneur", notre cher prêtre dit la chose suivante :
    "Scions le prieur !"


  • Cette histoire vraie m'a été racontée il y a longtemps par une amie catéchiste.
    Comme vous allez le voir, elle nous montre que DIEU LUI-MEME sait avoir de l'humour... et ceci même au coeur des situations les plus difficiles.
    Voici donc cette histoire...
        
    Après de nombreuses années de mariage, mon amie ne s'entend plus avec son mari.
    Le problème, c'est surtout que ce dernier ne lui parle plus. C'est comme s'il avait progressivement perdu l'usage de la parole.
    Il ne parle ni à table, ni dehors, ni chez les autres... nulle part ! Pratiquement aucun son ne sort de sa bouche !
    Mon amie souffre énormément de cette situation car elle a un très grand besoin d'échanger, justement.
    Peu à peu, la vie étant devenue intenable pour elle, elle forme dans son coeur le projet de demander le divorce.
    De son côté, sentant très bien que l'ambiance au foyer se dégrade de jour en jour, son mari lui propose gentiment de l'accompagner pour un voyage de trois jours à Paris; voyage offert par l'entreprise dans laquelle il travaille.
    Sa femme lui répond qu'elle accepte volontiers de s'y rendre, à la seule condition de ne pas voyager à côté de lui.
    -"On ne voyage pas à côté d'une statue !" lui lance-t-elle.
        
    Le jour du départ, ils montent tous les deux dans le car.
    Lui s'assied devant, et elle, elle s'empresse de rejoindre les dernières places situées dans le fond du car.
    Progressivement, d'autres personnes arrivent à leur tour.
    Puis, au fur et à mesure que le car se remplit, arrive un couple.
    De manière assez étrange, il se passe pour ce couple exactement la même chose que pour le couple de mon amie : la femme, avec un visage très triste, s'assoie devant (juste à côté du mari de mon amie) et l'homme, lui, va s'asseoir derrière (juste à côté de mon amie).
    Rapidement, celui-ci engage la conversation avec mon amie et cette dernière se réjouit que Dieu lui ait fait la grâce de se trouver enfin à côté de quelqu'un qui ait de la conversation !
    Elle y voit une réponse du Ciel à ses prières.
        
    Mais peu à peu, tandis que le car fait route vers la capitale, elle se rend compte d'une chose très gênante.
    Cette chose, c'est que ce compagnon de voyage qui, de prime abord, lui avait paru extrêmement sympathique, parle tout le temps.
    Oui : il parle tout le temps ! Autrement dit : il ne s'arrête jamais !
    Il parle, parle, parle... de manière continuelle !! Tant et si bien que mon amie ne peut pas placer un mot.
        
    Au bout de quelques centaines de kilomètres, elle commence même à se sentir très gênée.
    Cet étrange personnage, en effet, se révèle être un authentique bout-en-train : il parle fort, il raconte des blagues osées, il interpelle les autres... et tout cela n'est pas du tout du goût de mon amie qui, elle, a un caractère très pudique.
        
    A un moment donné, il demande même au chauffeur de pouvoir chanter au micro, et, du bout du car, il invite mon amie à venir faire un duo avec lui, devant tout le monde.
    Et les choses ne s'arrêtent pas là ! Et non !
    Une fois arrivés à l'hôtel, l'homme trouve toujours (TOUJOURS) un moyen, pendant les repas, de s'installer en face de mon amie qu'il a vraiment pris en amitié.
    Et très vite, il commence à plaisanter sur sa manière de s'habiller et sur sa coiffure... faisant rire tous les gens autour de lui.
    Mon amie commence alors à vivre un véritable cauchemar.
    Pour tout dire, ce séjour à Paris devient un enfer : flots de paroles incessantes, plaisanteries grivoises, taquineries, valses jusqu'au bout de la nuit, ... l'homme ne lui épargne rien !
    Le mari de mon amie, lui, ne dit rien.
    Souvent assis à côté de la femme de cet homme (étonnamment, cette dernière a retrouvé le sourire !), il semble méditer, comme à son habitude.
        
    Pendant le voyage du retour, mon amie est au bord de la crise de nerf.
    Elle n'en peut plus.
    Malgré la fatigue, l'homme n'a pas baissé d'un ton : il chante, rit et plaisante de plus belle !! Entraînant quasiment tout le car avec lui !!
    Il en est devenu le leader !!
        
    Arrivée chez elle, après avoir eu à subir les adieux interminables de son "compagnon" de voyage, mon amie laisse tomber lourdement les bagages au pied de la porte.
    Elle se jette soudainement dans les bras de son époux en pleurant : "Oh chéri, je suis à bout".
    -"A bout ? C'est drôle, je croyais que tu t'amusais avec cet homme ! Toi qui dit toujours que tu as besoin de parler et de bouger ! A propos, sa femme est extrêmement sympathique. C'est une personne très discrète. En descendant du car, elle m'a remercié car ma présence silencieuse l'a complètement régénérée".
    Mon amie poursuit en disant ceci à son époux :
    -"Oh, chéri. Oui, c'est elle qui a raison. C'est toi le meilleur ! Oh chéri ! Pardon ! Mille fois pardon d'avoir songé à te quitter !! Si tu savais à quel point je remercie le Seigneur de m'avoir donné un mari comme toi !! Pour rien au monde je n'en voudrais un autre, maintenant !! Pour rien au monde !!!"
        
    Et le couple coule des jours heureux aujourd'hui encore.


  • Dans l'Eglise, comme dans toute famille humaine, il y a toujours des sujets plus "sensibles" que d'autres.
    La fameuse question de la communion "dans la bouche" ou "dans la main" en fait partie.
    C'est d'ailleurs très étrange qu'elle en fasse partie, car les évêques français, en lien avec le Pape, ont officiellement autorisé les deux méthodes le 19 juin 1969 (avant cette date, seule la communion "dans la bouche" était autorisée).
    L'utilisation de l'une ou de l'autre méthode ne devrait donc normalement pas poser de problème à qui que ce soit, aujourd'hui.
    Pourtant, force est de constater qu'il y a parfois des "camps", dans l'Eglise. Et dans chaque camp, il y a parfois des gens qui pensent que leur propre manière de voir les choses est la seule qui vaille.
    Un jour, j'ai assisté à une conversation absolument dé-li-cieuse entre un prêtre très conciliant et une dame d'un certain âge qui n'admettait pas que l'on puisse communier "dans la main".
    Je vous rapporte ici cette conversation telle que je m'en rappelle.
        
    (La scène se passe un samedi matin, à la cure)
        
    LA DAME (s'approchant du prêtre responsable de la paroisse tandis qu'il fait des photocopies) : "Oh, père, comme je suis heureuse de vous voir ici. Figurez-vous que je suis scandalisée. Oui : scan-da-li-sée. De plus en plus, je m'aperçois qu'il y a des gens qui n'ont aucun respect pour la présence réelle de Jésus dans l'eucharistie, quand ils sont à la messe. Ils prennent l'hostie et la mangent comme si c'était un bonbon. Surtout des jeunes. Et même des vieux, parfois. Oh, père, il faudrait absolument revenir à la communion "dans la bouche". Au moins, de cette façon, on était sûr qu'il n'y avait pas d'abus !"
        
    LE PRETRE : "Il est vrai que certaines personnes manquent de respect, quand elles communient. Vous avez parfaitement raison de le remarquer. Et il est exact que nos jeunes n'ont pas toujours suffisamment conscience de l'importance de cet acte qu'est la communion. Mais vous savez que les évêques ont autorisé la communion dans la main il y a longtemps. Il est donc tout à fait possible de faire ainsi, si on le souhaite. Chacun de nous peut choisir l'une ou l'autre méthode selon son goût, et le plus grand respect est dû à chacun. Mais, pour ma part, je vous dirais une chose : le fait de communier "dans la bouche" ne prouve pas de manière certaine que l'on a de bonnes dispositions intérieure. Pas plus que le fait de communier "dans la main", d'ailleurs ! Une personne peut très bien communier "dans la bouche", ou "dans la main", tout en pensant à autre chose qu'à Jésus. Ce n'est pas le geste qui fait la profondeur de l'acte !"
        
    LA DAME : "Oh si, père ! C'était tellement mieux avant ! Les chrétiens étaient beaucoup plus respectueux que ceux d'aujourd'hui ! De plus, je trouve que l'on ne devrait pas toucher l'hostie avec les mains !"
        
    LE PRETRE : "Et pourquoi donc ?"
        
    LA DAME : "Mais parce que c'est le corps de Notre Seigneur, père !!"
        
    LE PRETRE : "Oui, certes. Et pourtant, vous noterez aussi que Jésus lui-même s'est laissé toucher, quand il était parmi nous... et ceci même par des pécheurs !"
        
    LA DAME : "Oui père... mais... l'hostie est un sacrement".
        
    LE PRETRE : "Un sacrement qui n'est ni plus "sacré" ni moins "sacré" que Jésus lui-même, vous en conviendrez. Simplement, l'hostie EST Jésus".
        
    LA DAME : "Père, permettez moi de vous dire que votre vision des choses me peine. Il n'y a que les aliments vulgaires que l'on mange avec les mains : les frites, les... je ne sais pas comment on les appelle... ces choses que l'on mange dans la restauration rapide".
        
    LE PRETRE : "Et il y a aussi les fruits et le pain ! Et ce dernier a une connotation symbolique très forte, dans notre religion !!"
        
    LA DAME : "Oh ! Là, franchement, père, vous me peinez ! Comment pouvez-vous dire que le corps de Notre Seigneur peut être mangé comme un aliment quelconque ? Ce n'est pas digne !"
        
    LE PRETRE (commençant à en avoir un peu assez) : "Mais enfin, madame, puisque je vous dis que nos évêques ont permis les deux méthodes. Ils ne l'auraient jamais fait si cela avait été mal... et le Pape, de son côté, ne leur aurait jamais accordé le droit d'autoriser cela. Et encore une fois, ce n'est pas le geste qui fait que l'on a les bonnes dispositions intérieures ! Si les fidèles ne souhaitent pas communier "dans la bouche", c'est leur droit le plus strict. Vous ne voudriez tout de même pas qu'ils viennent à l'Eglise avec une assiette, un couteau et une fourchette, le dimanche, pour manger l'hostie plus "proprement" ???"


  • Et voici maintenant une nouvelle petite histoire qui était souvent racontée par le père Emiliano Tardif, un prêtre canadien mondialement connu pour ses charismes de guérison, et aujourd'hui décédé.
    Personnellement, je l'ai entendue lors d'une conférence qu'il a donnée il y a quelques années à la communauté des Béatitudes.
    La voici...
        
    Un jour, un prêtre diocésain qui était très dur d'oreille et avait une très mauvaise mémoire va trouver son évêque et lui dit :
    -"Père évêque, je suis à bout. Je n'en peux plus. Je viens vous demander l'autorisation de partir en retraite anticipée".
    -"Et pourquoi cela ? Que vous arrive-t-il après tant d'années de bons et loyaux services ? Que se passe-t-il donc ?" demande l'évêque.
    -"Et bien je crois que je suis un très mauvais berger. Après toutes ces années de sacerdoce, je m'aperçois que je ne parviens pas à intéresser les gens à la foi. Chaque dimanche, au moment où je commence à prêcher, les gens s'endorment tous. Il y en a même que j'entends ronfler ! Et cela dure depuis des années ! C'est terrible ! Je n'en peux plus !!"
        
    L'évêque, qui est un homme qui connaît TRES BIEN les chrétiens, lui donne un petit conseil pratique :
    -"Ecoutez, dimanche prochain, quand vous prêcherez, essayez de dire la chose suivante à vos paroissiens : "Frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer : je suis amoureux". Là, vous verrez, poursuit l'évêque, les gens devraient normalement vous écouter avec beaucoup d'attention. Ensuite, continuez de la manière suivante : "Oui, frères et soeurs, je suis amoureux. Et en plus de cela, je suis amoureux d'une femme mariée". Vous verrez, à ce moment là, il devrait y avoir un silence très très très profond dans l'église. Ensuite, dites aux fidèles que la femme dont vous êtes amoureux est la Vierge Marie, et terminez en leur parlant d'elle. Vous verrez, ils vous écouteront sûrement !".
    L'évêque et le prêtre se quittent, le second retourne à la cure de sa paroisse, et, le dimanche suivant, il célèbre la messe comme d'habitude.
        
    Au moment du sermon, après la lecture de l'évangile, le prêtre (qui, rappelons-le, était très dur d'oreille et avait une très mauvaise mémoire) commence à prêcher ainsi :
    -"Frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer".
    Comme l'évêque l'avait prévu, un silence total se fait dans l'assemblée.
    Il poursuit en disant :
    -"Oui, frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle. Figurez-vous que notre évêque est amoureux !"
    A ce moment précis, on commence à entendre les mouches voler dans l'église et les cous se tendent pour mieux écouter les paroles du prédicateur.
    -"Oui, notre évêque est amoureux, et il est amoureux d'une femme mariée. Le seul petit problème... c'est que... j'ai complètement oublié le nom de cette femme !".
        
    On ne sait pas exactement comment s'est terminée la messe, ce jour-là, mais, d'après le père Emiliano Tardif, l'évêque du lieu aurait accepté que ce prêtre parte finalement en retraite anticipée !


  • LES BALLONS BLANCS
        
    Un samedi soir de juillet, dans ma paroisse, la femme du sacristain vient trouver le prêtre pour lui signaler la chose suivante :
    -"Père ! C'est terrible ! Vous venez de célébrer un mariage, cet après-midi, et les gens ont lâché des ballons gonflés à l'hydrogène à l'intérieur même de la collégiale, en s'en allant. Trois d'entre eux, de couleur blanche, sont restés coincés sous les voûtes situées derrière l'autel. Or, lundi matin, il se trouve que vous avez des funérailles... et. je crains que ces ballons ne soient du plus mauvais effet".
        
    Le prêtre se rend dans l'église avec la femme du sacristain, très tranquillement, et constate qu'effectivement, trois gros ballons blancs sont coincés sous les voûtes situées derrière l'autel.
    Ils sont assez hauts, mais on les voit malheureusement très bien dès qu'on lève les yeux pour regarder les vitraux.
    -"Comment pourrions-nous faire pour les enlever ?" demande la femme du sacristain qui est une personne qui a le défaut de paniquer assez facilement. "Il nous faudrait l'échelle des pompiers, pour cela !"
    -"Ne vous inquiétez pas", répond le prêtre très calmement. "Je crois que j'ai ce qu'il faut pour solutionner ce problème".
    Le prêtre sort de l'église et revient quelques secondes plus tard.
        
    En le voyant revenir, la brave femme blêmit et s'assied sur un banc en disant :
    -"Mais... père... vous... vous... vous ne pensez tout de même pas vous servir de ça ??"
    -"Pourquoi vous affolez-vous comme ça ?" demande le prêtre. "Ce n'est qu'une carabine à plomb dont je me sers pour éloigner les oiseaux de mes cerisiers !"
    -"Mais père !" continue la femme complètement médusée, "Et les vitraux ? Vous ne pensez pas aux vitraux !! Nos beaux vitraux que nous venons tout juste de faire restaurer !!!"
    -"Oh, les vitraux ! Ce n'est rien ! N'y pensez donc pas !"
        
    Au moment où le prêtre arme son tir, la femme du sacristain (à laquelle se sont joints quelques paroissiens qui passaient dans le coin) détourne son regard en disant :
    -"Je préfère ne pas voir ça !"
    Puis, presque livide, elle fait passer les grains de son chapelet entre ses doigts en murmurant des "Je vous salue Marie".
    Le prêtre, lui, vise très calmement entre le vitrail de Saint Jean Baptiste et celui du Christ Roi, puis entre celui du Christ Roi et celui de Sainte Cécile, et, enfin, entre celui de Sainte Cécile et celui de la Vierge Marie.
    Après que les trois coups de carabine aient retenti et que tous les vitraux aient été évité (un authentique miracle pour la femme du sacristain !), il dit simplement ceci :
    -"Et voilà l'travail ! Pan ! Pan ! Pan ! Plus de ballons blancs !"
        
    Cette histoire fit très vite le tour de la paroisse et fit rire toute la ville. Elle devint même très célèbre, dans notre région. Aujourd'hui encore, beaucoup de gens la connaissent car elle est très souvent racontée à la fin de réunions paroissiales, ou au cours des fêtes de fin d'année.
        
    LES MOINEAUX
        
    Un dimanche matin, quelques minutes à peine avant que la messe commence, une personne appartenant à l'équipe d'animation liturgique fait remarquer au prêtre célébrant que des moineaux ont pour habitude de nicher dans l'église.
    -"Ils font des saletés partout et on n'arrive jamais à les chasser définitivement", dit-elle sur un ton découragé. "On essaye bien de les faire partir, quand on fait le ménage... mais ils finissent toujours par rentrer à nouveau par un endroit ou par un autre".
    Tout en l'écoutant, le prêtre constate avec une certaine tristesse que l'église dans laquelle il va célébrer la messe est loin d'être remplie, et que ce sont toujours les mêmes personnes âgées qui occupent les premiers rangs.
    Puis il se tourne à nouveau vers la personne qui lui parlait et lui dit :
    -"Oh, moi je sais très bien ce qu'il faudrait faire pour éloigner ces moineaux d'ici pour longtemps".
    -"Et quoi donc ?" demande la femme.
    -"Et bien il faudrait leur faire la même chose que l'on fait aux chrétiens : les baptiser et les confirmer. Ensuite, je vous garantis que vous ne seriez pas près de les revoir à l'église !"
      


  • En juin 2000, c'est l'euro de football.
    Un jeune qui aime beaucoup suivre les exploits des bleus fait rire tout le monde lors d'une rencontre d'un groupe de prière auquel il est allé avec ses parents.
        
    En effet, quand arrive son tour de guider la dizaine de chapelet, il dit la chose suivante (pour le premier "Je vous salue Marie") :
    -
    "Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et "Zizou", le fruit de vos entrailles, est béni..."
        
    PS1 : A l'intention des internautes qui ne connaissent absolument rien au foot, je signale que "Zizou" était le surnom du meneur de jeu de l'équipe de France de l'époque.