• NOVEMBRE 2006
        
    Je crois que je viens de comprendre le sens du silence de Jésus devant Caïphe…
    Sur les divers forums de discussions auxquels nous participons, sur internet, nous rencontrons très souvent des personnes qui sont très opposées à Medjugorje.
    En lisant leurs arguments, il nous arrive de leur poster de longues réponses très détaillées et très précises afin de leur montrer qu'il faut être attentif à ce que dit l'Eglise et qu'on ne doit pas affirmer trop vite que son jugement final sera négatif.
    En dépit de cela, il peut arriver que ces personnes restent sourdes à nos propos et qu'elles continuent de nous "provoquer" en disant des choses fausses qui ne tiennent absolument aucun compte des précisions ou des rectifications que nous avons pu apporter.
    Le problème de ces personnes, nous le sentons bien, n'est pas qu'elles n'ont rencontré aucun internaute pour les ramener sur la voie de la sagesse… mais qu'elles ne veulent pas entendre ce qu'on leur dit ! Là est le nœud du problème !
    Alors que faire, dans ces cas-là ? Redire ou reposter inlassablement les mêmes réponses ? Cela n'est pas très utile dans la mesure où nos messages précédents figurent toujours sur les forums et qu'il suffit de les relire pour connaître notre pensée ! Réagir sans cesse ? Cela peut donner l'impression, au bout d'un moment, que nous cherchons à "forcer" la liberté de l'autre; surtout quand on a le sentiment qu'il a décidé de se fermer à la vérité ! Prier pour lui ? Oui, sûrement ! Il est certain qu'il faut prier pour lui, pour que Dieu intervienne en sa faveur et lui envoie la lumière de l'Esprit Saint !
    Entre nous, je suis certain que c'est ce que Jésus faisait au moment où il était devant Caïphe. En effet, que peut-on faire d'autre que se taire et prier quand l'autre refuse de sortir de la prison dans laquelle il s'est lui-même enfermé ?
        
    AOÛT 2006
        
    Le 21 : Le petit papillon blanc et le train lancé à pleine vitesse. Un jour d'été, lors d'une promenade en vélo dans la campagne, je décide de m'arrêter un instant au bord d'une voie ferrée, près d'un petit passage à niveau. Il fait chaud et la végétation est très belle en cette saison. Les couleurs sont merveilleuses !
    Au milieu de la voie, il y a un petit papillon blanc qui vole à une hauteur d'environ 1 mètre 50, tout en restant sur place, comme s'il était prisonnier d'une "cage invisible".
    Je l'observe pendant un moment et, intérieurement, j'envie sa tranquillité. Ah, comme cela doit être agréable de n'avoir aucune autre vocation que celle de voler dans la nature et d'embellir le paysage pour le plus grand bonheur des promeneurs ! Oui, comme cela doit être beau !
    Au bout de quelques minutes, le bruit d'une sonnette retentit fortement, juste à côté de moi, et me fait sursauter. Les deux montants du passage à niveau commencent à se baisser. Je comprends alors que la sonnette est celle qui annonce l'arrivée d'un train.
    Je me recule un peu de la voie pour éviter d'éventuelles projections de gravier.
    Le petit papillon blanc, par contre, ne semble pas faire grand cas du signal. La tête tournée du côté opposé au train, il reste au beau milieu de la voie ferrée comme si rien ne se passait.
    Puis, peu à peu, le bruit de la locomotive se fait entendre. En la regardant de loin, je devine qu'il s'agit d'un train régional.
    Comme cette partie de la voie est très longue et toute droite, le train est lancé à pleine vitesse.
    -"Mon Dieu !" me dis-je. "Le pauvre papillon va le prendre en plein dedans ! Il va finir ses jours collé à la vitre avant !!"
    Pour lui sauver la vie (si je puis dire), je décide de l'éloigner en lui lançant de petits cailloux. Visiblement, l'animal n'y prête pas attention et il ne bouge pas d'un centimètre.
    Le bruit de la locomotive devient de plus en plus fort au fur et à mesure qu'elle se rapproche. Très vite, c'est un véritable tonnerre d'acier qui me rentre dans les tympans. Je me bouche alors les oreilles et me mets de dos pour éviter le bruit assourdissant de ces tonnes de ferraille qui défilent maintenant à côté de moi. Les oiseaux qui étaient installés sur une ligne électrique passant au dessus des rails se posent dans un champ, plus loin. Les fleurs, écartées violemment par le puissant souffle d'air, semblent vouloir s'arracher du bord de la voie pour laisser passer la locomotive, les longs épis de blé, eux, sont couchés face contre terre...
    Quand le dernier wagon est passé, quelques secondes plus tard, un gigantesque nuage de poussière s'élève autour de moi : brins de paille, grains de sable, pétales, petits morceaux de papier abandonnés par des promeneurs lors d'un pique-nique… le tout est emporté dans une espèce d'énorme tourbillon qui semble s'élever vers le ciel pour retomber très lentement vers le sol.
    Je regarde ce spectacle en toussant un peu, et, à un moment donné, mon attention se porte sur l'un des petits papiers qui retombe en tourbillonnant. Juste avant de toucher le sol, étonnamment, il semble "s'ouvrir en deux". Je me frotte les yeux, croyant que ma vision me joue des tours, et là, je constate que les deux parties du papier se mettent à battre comme des ailes. Je m'approche un peu… mais oui ! C'est bien lui ! C'est le petit papillon qui est là !! Oui, c'est lui !! Je le reconnais !! Il est vivant !!! Sans doute a-t-il été aspiré par le souffle d'air, puis projeté au-dessus du train avant de rejoindre le tourbillon. Je ne sais pas… En tous les cas, c'est bien lui. Il n'y a aucun doute. Il volette, reprend un peu d'altitude et, après quelques secondes de "récupération", rejoint la place exacte qu'il occupait avant la collision. C'est incroyable !! Je n'en reviens pas et mon cœur en bat d'émotion !!!
    En le regardant, admiratif, une prière jaillit du plus profond de moi : "Mon Dieu, fais que je sois comme ce petit papillon blanc qui est là au milieu de la voie. Oui, quand les problèmes de la vie sont lancés à pleine vitesse et qu'ils me percutent pour me faire tomber et me laisser seul et inconscient au bord du chemin, fais que je sois capable d'avoir la légèreté de ce papillon et que je puisse retrouver moi aussi la place que tu m'as donnée, ici-bas, de telle sorte que rien ne vienne entraver ma vocation et qu'aucun malheur ne puisse interrompre le travail de louange que tu m'as confié".
        
    JUILLET 2006
        
    Le 14 : Il n'est pas nécessaire d'être connu pour collaborer au plan de salut de Dieu !
    Il y a quelques semaines, en constatant toutes les déviances qu'il y a dans la société d'aujourd'hui (notamment au niveau spirituel), je me suis demandé pourquoi les enfants de Medjugorje n'avaient pas une voix plus forte dans le monde.
    A Medjugorje, en effet, Marie nous a donné les réponses à toutes les questions que se posent les gens actuellement : sur le mal, la souffrance, la vocation, la vie après la vie, la prière, la conversion, les phénomènes surnaturels…
    Oui, pourquoi Marie ne fait-elle pas un miracle "grandiose" pour stopper l'indifférence que suscite bien souvent ce sanctuaire dans les paroisses ? Pourquoi ne permet-elle pas que les enfants de Medjugorje soient plus connus, à travers la planète, et qu'ils fassent connaître leur spiritualité de manière "forte" ?
    J'ai passé plusieurs jours devant ce problème qui me paraissait insoluble. Puis, un soir, deux éléments de réponse me sont venus.
    1)-Le premier, c'est que l'anonymat n'empêche pas une personne de collaborer très étroitement au plan de salut de Dieu. Après tout, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus n'a-t-elle pas obtenu la conversion d'un grand criminel (Pranzini) simplement en offrant des sacrifices pour le salut de son âme, et ceci sans que personne ne soit tenu au courant ? Les jeunes voyants de Fatima, pour leur part, n'ont-ils pas obtenu la fin de la première guerre mondiale (ce n'est quand même pas rien !) exactement de la même manière ? Non, c'est certain, le fait de ne pas être connu n'empêche pas une personne d'obtenir de très grandes grâces pour les hommes du monde entier.
    Dans le cas des sites sur Medjugorje, par exemple, je suis intimement persuadé que chaque article écrit avec le cœur peut attirer une multitude de bénédictions pour toute la terre, et ceci même si un site est visité par un nombre très faible d'internautes. Un article, en effet, est un peu comme un sacrifice que l'on offre à Dieu (ne serait-ce que parce qu'il faut du temps et des efforts pour l'écrire).
    Or, si Dieu n'est pas insensible au fait que nous nous privions d'une émission de télévision, par exemple, alors pourquoi demeurerait-il insensible à un message que nous écrivons pour faire connaître Sa Mère ?
    2)-Le deuxième élément de réponse qui m'est venu, c'est que le fait d'être connu n'implique pas forcément que l'on va hâter le triomphe du Coeur Immaculé de Marie. Et non !
    Prenons, si vous le voulez bien, l'exemple des Papes : tout le monde les connaît, ils ont les réponses aux questions essentielles que le monde se pose, ils sont dépositaires de trésors spirituels infiniment plus précieux que tous les autres (la doctrine, les sacrements…)…
    Or, malgré cela, force est de constater que le monde ne les écoute pas toujours. Et non ! Malgré leurs discours fantastiques, les gens continuent de désobéir, de bafouer les commandements de Dieu, de se tourner vers des mouvements déviants ou sataniques…
    Cela nous montre bien que la clef du changement n'est pas dans le fait d'être connu (même s'il est indispensable qu'il y ait des chrétiens qui soient connus, bien évidemment)… mais bel et bien dans la prière et le sacrifice.
    En ce sens, on peut dire que chaque chrétien a une énorme responsabilité devant Dieu. Chacun tient dans sa main l'avenir du monde. Alors, qu'aucun de nous ne se sente inutile !
        
    JUIN 2006
        
    Le 2 : Un merci spécial à la Vierge.
    Merci, Marie, d'avoir permis que "Chère Gospa" soit inscrit dans les "liens français" du site de Medjugorje. Merci pour ce cadeau immense. Merci du fond du cœur. Fais que notre joie agisse comme une stimulation pour que nous marchions toujours plus dans tes pas. Oui, fais que nous te soyons de plus en plus fidèles et dévoués. Aide-nous à progresser et à avancer chaque jour un peu plus vers Dieu, sûrs que tu nous accompagnes.
        
    MAI 2006
        
    Le 25 : Il y a certaines pensées un peu "folles" qui nous font du bien, au fond de nous !
    Nous avons souvent eu l'occasion de voir, dans cette rubrique, qu'il n'était pas toujours facile de défendre Medjugorje.
    Sur internet, par exemple, il arrive très fréquemment que les sites qui parlent de ces apparitions soient refusés par les annuaires chrétiens. Parfois, cette situation peut décourager un peu. En effet, face à l'adversité, il est très tentant de se dire, au fond de soi : "Je ne parviens pas à faire entendre le message de Medjugorje. Je ne suis pas digne de la Vierge. Je ne sais pas m'y prendre. Je ne sais pas attirer les gens. Je ne sais pas leur parler. Je ne rencontre que des refus. Je ne sais pas faire des miracles. Je suis nul".
    Récemment, j'ai eu une petite pensée que vous allez peut-être trouver un peu "folle", mais qui, je pense, peut aider à échapper à tout sentiment de culpabilité lorsqu'on a le sentiment qu'on ne parvient pas à faire entendre la voix de la Gospa. Il faut alors se dire la chose suivante : La Vierge est puissante. Très puissante. Si elle le souhaitait, elle pourrait parfaitement attirer des milliers – voire même des centaines de milliers - d'internautes sur les sites "Medjugorje", et ceci sans passer par les annuaires chrétiens. Pour cela, il lui suffirait tout simplement de faire elle-même de la publicité pour ces sites, et ceci à l'intérieur même de ses messages mensuels ou annuels. Par exemple, elle pourrait dire : "Chers enfants, aujourd'hui je vous appelle à transmettre mes messages par les moyens les plus modernes. Je vous appelle notamment à faire connaître les sites suivants : Mary Queen of Peace, la Communion Marie Reine de la Paix, Marie Source de Vie, les Trois Blancheurs… Ainsi mon message se propagera encore plus vite. Merci d'avoir répondu à mon appel".
    Oui, la Vierge pourrait tout à fait faire cela, si elle le souhaitait ! Qu'est-ce qui pourrait l'en empêcher ? Si elle ne le fait pas, et bien c'est tout simplement parce qu'elle juge que ce n'est pas utile, et, donc, que les choses doivent suivre leur cours. Et si la Vierge juge que ce n'est pas utile, alors il nous faut avoir confiance en elle et se dire que ce que nous faisons lui convient pour l'instant.
    Même si rien n'est simple, Marie nous aime tels que nous sommes. Elle ne nous demande pas d'accomplir des prouesses. Voilà, je pense, une manière de penser – un peu "folle", c'est vrai - qui peut nous aider à échapper à tout sentiment de culpabilité dans les moments de découragement.
    (à suivre)
        
    AVRIL 2006
        
    Le 22 : Faut-il obligatoirement parler le même langage que son époque pour se faire comprendre ?
    Jésus, nous avons tous des moments où nous sommes tentés par le découragement. Oui, nous passons tous par des moments difficiles où l'espérance brille de manière moins forte, en nous, et où nous nous demandons si nous sommes bien sur le bon chemin.
    Personnellement, dans ces moments-là, il arrive que la question suivante résonne dans mon esprit : plutôt que de faire un groupe de prière et un site internet, pour faire connaître Medjugorje, n'aurais-je pas dû créer une sorte de "groupe clandestin" destiné à lancer des actions ponctuelles et médiatiques ? En effet, Jésus, quand on voit de quoi le monde actuel est friand (de sensationnel, de choses provocantes…) on en arrive parfois à se demander s'il ne faudrait pas lui parler ce langage pour qu'il nous comprenne.
    C'est ainsi qu'il m'arrive parfois d'imaginer (je te rassure, Jésus, ça ne dure jamais bien longtemps !) que j'organise :
    -des enlèvements de personnes célèbres (pour les faire jeûner au pain et à l'eau, avec obligation de témoigner des bienfaits de la privation de nourriture à leur libération).
    -des détournements d'avions (avec atterrissage dans le pré de Gummo, à Medjugorje, et méditation des derniers messages de la Vierge avant de rendre l'appareil aux pilotes).
    -des blocages d'autoroutes et de carrefours (avec cet appel lancé à tous les automobilistes : "La voie ne sera pas dégagée tant que vous n'aurez pas récité votre chapelet").
    -des irruptions dans des émissions de télévision célèbres (en chantant "Gospa Maïka Moïa", le chant phare de Medjugorje, avec un haut parleur).
    -des blocages de dépôts postaux (avec obligation qu'un timbre à l'effigie de la Gospa soit créé, pour que le courrier puisse circuler à nouveau).
    -des largages massifs de tracts au-dessus de l'Assemblée Nationale et du Sénat (avec ces mots, inscrits sur les feuilles : "Pour vos problèmes de foi, pensez à Chère Gospa !").
    -des brouillages d'émissions de radio (grâce à du matériel très sophistiqué – genre "Mission Impossible" – j'essayerais d'interrompre les émissions de RTL pendant 3 minutes et je lancerais l'appel suivant : "Ici la France… RV parle aux français… la Vierge de Medjugorje nous appelle à la prière et à la conversion… je répète… la Vierge de Medjugorje nous appelle à la prière et à la conversion…").
    Oui, je sais, Jésus, tout cela ne te plairait pas. Non, ces méthodes "loufoques" qui sont le propre de notre époque ne sont pas les tiennes. Et tant mieux, d'ailleurs ! En effet, quelle mauvaise image de la foi nous donnerions si nous les mettions en pratique !
    Simplement, Jésus, ça m'a fait du bien de faire sortir ces idées stupides qui, parfois, surgissent au fond de moi. Il y a des soirs, comme ça, où on a envie de dire n'importe quoi. Merci de m'avoir écouté.
    (à suivre)
        
    Le 13 : Action de grâce pour les six ans de "Chère Gospa".
    Mon Dieu, en ces jours où nous nous apprêtons à faire mémoire de la résurrection de ton Fils Jésus, je voudrais te remercier pour les six ans d'existence du journal "Chère Gospa", qui est né en avril 2000. Quand on m'a fait connaître Medjugorje, en 1990, je ne savais pas que ce sanctuaire deviendrait aussi important, pour moi. Je n'aurais jamais imaginé, alors, que les apparitions de la Gospa deviendraient toute ma vie.
    Puis, peu à peu, avec le temps, j'ai compris que j'avais trouvé, à travers ces venues de la Vierge, ce que je cherchais : une spiritualité à la fois proche de moi (car maternelle) et proche de tous (car universelle). Pour cette rencontre qui a bouleversé ma vie : MERCI. Merci également, mon Dieu, pour toutes ces heures, toutes ces semaines, tous ces mois et toutes ces années passés à lire et à relire les messages de Marie, afin d'essayer d'en comprendre le sens, d'en saisir la signification profonde et de rapporter par écrit ce que je pensais avoir compris. Grâce à ce travail, j'ai pu trouver des réponses à de très nombreuses questions que je me posais : sur la foi, le mal, la souffrance, la vocation, la prière et la conversion…
    Tout cela m'a permis, jour après jour, de voir un peu plus clair en moi et autour de moi. Et peut-être que d'autres personnes ont senti elles aussi que cela les aidait à progresser. En tous les cas, mon Dieu, je ne pourrai jamais oublier ce temps d'étude et de réflexion. Ces années sont les plus belles de ma vie.
    Pour tout le chemin parcouru (et nous sommes loin d'être parvenus au bout !) et pour toutes les personnes qui ont lu "Chère Gospa" à l'époque où j'envoyais encore ce journal par courrier : MERCI.
    Je voudrais aussi te remercier, Mon Dieu, pour toutes les croix que Medjugorje m'a "attirées" au cours de ces années : toutes les incompréhensions, toutes les suspicions, les moqueries, les médisances, les rejets…
    Oui, je te suis extrêmement reconnaissant pour ces fardeaux car, quand j'y pense, je me dis qu'ils m'ont permis de me rapprocher encore plus de toi et de me détacher du monde. Et cela s'est finalement révélé très salutaire pour moi. J'ai appris, par exemple, à attacher moins d'importance à ce qui se disait ici ou là, sur Medjugorje, et à prêter moins d'attention à ce que l'on pouvait penser de moi. Pour toutes ces croix, Seigneur : MERCI infiniment.
    Enfin, mon Dieu, je voudrais également te dire un très grand merci pour tous les internautes qui sont venus visiter ce blog depuis bientôt un an, ainsi que pour ceux qui viendront à l'avenir. Moi qui - au début de mon petit "apostolat" au service de la Gospa - photocopiais, reliais et distribuais chaque numéro un par un, je mesure aujourd'hui à quel point chaque internaute est une grâce inestimable. Oui, chaque visiteur est un don qui vient de Toi. Chaque être humain est tellement précieux que même s'il n'en restait plus qu'un seul qui se connectait chaque jour, voire même chaque semaine, cela vaudrait très largement la peine de continuer à écrire des articles rien que pour lui. Et même s'il ne devait y avoir plus personne, il faudrait poursuivre les efforts quand même en priant pour que des gens reviennent un jour. Alors, pour tous les internautes qui viennent sur ce blog, mon Dieu : MERCI.
    Maintenant, Seigneur, si tu me le permets, je voudrais remettre entre tes mains l'avenir de ce petit journal. Fais qu'il se perfectionne (il y a tellement de choses qui doivent évoluer !), qu'il s'enrichisse (nous avons compris si peu de choses sur Medjugorje, finalement !), et qu'il puisse aider chacun de nous à grandir dans la foi.
    Fais surtout – c'est là mon plus grand souhait – qu'il puisse nous permettre à tous de ressentir plus fortement la présence de l'Esprit Saint, au fond de nous.
    Ah, si seulement ce blog pouvait nous aider à être un peu plus riches de l'Esprit Saint, alors je crois que nous aurions réussi quelque chose de bien. Pour tout ce qui se passera à l'avenir, mon Dieu, pour tout le temps pendant lequel l'aventure pourra encore continuer, pour tout ce que tu feras et pour toutes les croix qui nous attendent : MERCI. Amen.
        
    Le 1er : Une méthode d'évangélisation qui ne manque pas d'air !
    Ce qui est bien avec la Vierge Marie, c'est qu'elle sait toujours mettre sur notre route des gens avec lesquels nous allons pouvoir travailler pour Medjugorje. Et par son intercession, il nous arrive parfois des choses très très très inattendues. Je pense que beaucoup d'entre nous pourraient en témoigner !
    Si vous le voulez bien, je vous prends un exemple parmi les derniers en date. A quelques kilomètres de chez moi, il y a un petit aérodrome pour les gens qui veulent faire du pilotage en amateur.
    Récemment, j'ai fait la connaissance de l'un des responsables et il se trouve qu'il connaît très bien Medjugorje (il y a fait de nombreux pèlerinages entre 85 et 90). C'est quelqu'un de très "inventif" et plein de ferveur apostolique (il fait partie de la commission diocésaine pour les mouvements de jeunes).
    En discutant, il m'a proposé de faire quelque chose de complètement fou qui a failli me faire mourir de rire tellement c'est incroyable : survoler la ville où j'habite un samedi matin (jour de marché) et lâcher des tracts pour faire connaître Medjugorje et "Chère Gospa". C'est dingue !
    Etant donné que son père est responsable d'une petite imprimerie de la région (vous voyez que la Vierge était vraiment derrière tout ça !), nous n'avons eu aucun mal à faire tirer 12 000 petits tracts avec simplement deux phrases. Au recto : "La Vierge de Medjugorje nous lance à tous un appel à la prière et à la conversion", et, au verso : "Pour plus de renseignements, cliquez sur le site internet suivant : http://chere-gospa.over-blog.com". Le "largage" (il faut dire comme ça !) est prévu pour le samedi 8 avril, à 10h30. Vous voyez, on est parfois amenés à faire des trucs complètement fous pour la Gospa ! A celles et ceux qui se disent : "J'espère au moins que RV publiera les photos sur son blog !", je voudrais dire qu'il ne faut pas trop s'y attendre car tout ceci n'est en fait qu'un petit poisson d'avril. Oh ! Ne m'en voulez pas ! Que voulez-vous… Il fallait bien marquer ce jour ! Ceci dit, qui sait si, prochainement, ce rêve ne deviendra pas réalité… (à suivre)
        
    MARS 2006
        
    Le 20 : Travail de gravure.
    Nous vivons à une époque où nous insistons beaucoup sur la connaissance. Il n'y a qu'à voir l'engouement que suscitent certaines émissions comme "Questions pour un champion" pour s'en laisser convaincre. Nous voulons savoir, et, aussi, nous voulons montrer que nous savons. En matière de foi, par contre, il semblerait que les choses ne s'arrêtent pas là. Connaître les messages de la Vierge de Medjugorje, c'est bien. Savoir ce que la Gospa nous a dit sur le mal, la souffrance, la vocation… c'est également très bien. Mais n'est-ce pas là qu'un début ? N'en va-t-il pas de la connaissance comme de la charpente d'une maison qui permet d'avoir les bases de l'édifice, mais qui implique aussi (et surtout !) que l'on meuble l'intérieur, que l'on ajoute de la décoration… ?
    En fait, j'ai le sentiment que je comprends mieux, en ce moment, que la foi doit surtout ETRE VIE, pour nous. Autrement dit, elle doit être "vibration", "tressail-lement", "JOIE"… et non pas simplement une "connaissance intellectuelle". Nous connaissons les messages ? Parfait ! Mais il nous faut maintenant les graver au fond de nous, et ceci afin qu'ils s'impriment dans ce "disque dur" de l'être humain qu'est le CŒUR et qu'ils finissent par "devenir nous-mêmes". Et pour les graver, il nous faut les connaître et les lire, certes, mais aussi les relire, et les relire encore et toujours, de telle sorte que chaque lecture nous permette de "creuser" encore plus profondément en nous.
    Ainsi, très progressivement, avec la grâce de Dieu, nous pourrons espérer passer de la connaissance au "tressaillement", à "l'amour", au "parfum". Nul doute qu'il s'agit là d'un long travail de gravure !
    Dans l'enseignement, on parle souvent de "fossilisation du savoir". On considère en effet qu'un élève a acquis un savoir lorsque ce dernier est comme "fossilisé" en lui; c'est-à-dire lorsqu'il a laissé une empreinte indélébile.
    Puisse Dieu nous aider à progresser sans cesse, nous aussi, spirituellement, et à ne pas nous satisfaire de la simple connaissance. Dieu, c'est certain, veut nous entraîner beaucoup plus loin !
    (à suivre) 
        
    Le 9 : Que cherchons-nous en défendant Medjugorje ?
    Il y a tellement de mouvement dans le monde actuel (y compris dans l'Eglise !) qu'il peut parfois nous arriver de nous laisser "happer" par ce tourbillon et de perdre de vue la finalité de notre "apostolat" en faveur de Medjugorje.
    Pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi souhaitons-nous que les gens connaissent ce sanctuaire ?
    En fait, je crois que ce qui doit nous guider, c'est surtout le désir que les autres découvrent les recommandations de la Vierge (la messe, la confession, le rosaire, le jeûne, la Bible) et qu'ils aient envie de les mettre en pratique. Et le but ultime de la pratique, c'est de voir un jour apparaître dans nos paroisses les mêmes fruits que ceux qui poussent à Medjugorje, c'est à dire : piété, présence très forte de l'Esprit Saint, joie dans les regards, paix dans les cœurs et dans les âmes, amour entre les hommes, pardon, œuvres de charité au service des plus démunis…
    Oui, voilà ce qu'il y a au cœur de notre démarche.
    Défendre Medjugorje, ce n'est pas chercher à mettre une spiritualité ou un sanctuaire "au-dessus" des autres, c'est d'abord et avant tout désirer que des beaux fruits poussent autour de nous, et faire connaître aux autres la méthode sans laquelle ces fruits ne peuvent pas apparaître. En un mot, je dirais que se mettre au service de la Gospa, c'est rêver que les chrétiens se mettent en mouvement vers Jésus (par la prière et la conversion), que l'Esprit Saint les remplisse, qu'Il se répande autour d'eux et embrase le monde entier.
    (à suivre)
        
    Le 6 : Comment je suis tombé dans la marmite de l'évangélisation par internet.
    Ceux qui ont l'habitude de lire les articles postés dans cette rubrique ont dû être surpris de constater qu'il y avait beaucoup de messages concernant l'évangélisation, cette semaine.
    En effet, j'ai souvent dit que je n'étais pas très "prosélyte" et que je ne parlais pas trop de Medjugorje autour de moi (si ce n'est de manière très discrète).
    En fait, une sorte de "déclic" s'est fait en fin de semaine dernière. Après avoir envoyé une cinquantaine de mails (tout à fait par hasard) pour inviter des gens à visiter "Chère Gospa", je me suis rendu compte que ce petit "travail missionnaire" me procurait une joie immense. Je ne m'attendais pas à réagir comme cela !
    Je ne sais pas comment vous dire… Le fait d'envoyer des mails, de voir que des gens viennent sur le blog et qu'ils lisent les messages, le fait de savoir que la spiritualité de Medjugorje se diffuse… tout cela me donne une énergie vraiment incroyable !
    Il faut en faire l'expérience pour le comprendre.
    Alors, ne vous étonnez pas si, désormais, je parle aussi d'évangélisation dans les messages. Vous saurez que je suis tombé dans la marmite !
        
    Le 2 : Tous les hommes sont les enfants de Marie, et pas seulement les chrétiens.
    Récemment, en recevant un courrier publicitaire dans ma messagerie, j'ai pu avoir les adresses internet d'une cinquantaine de personnes qui ont des responsabilités importantes dans ma ville (des gens qui travaillent à la mairie, des chefs d'entreprises, des responsables d'associations…).
    J'en ai profité pour faire un petit "copier-coller" et pour envoyer une "pub" pour "Chère Gospa" à toutes ces personnes.
    Habituellement, je ne suis pas très "prosélyte", mais, quand une occasion facile se présente, il m'arrive de ne pas hésiter à l'être un peu.
    En envoyant tous les e-mails, je me suis dit : "Ca ne les intéressera sûrement pas, mais peu importe. Peut-être qu'une personne seulement sera touchée et, rien que pour elle, cela aura valu la peine".
    Et bien figurez-vous qu'à ma grande surprise, "Chère Gospa" a beaucoup intéressé ces gens. En effet, le lendemain, en regardant les statistiques, j'ai constaté qu'il y avait eu environ 50 internautes supplémentaires qui avaient visités le blog. De plus, le nombre de pages consultées était très important, ce qui montre que les gens ne sont pas simplement "entrés et sortis", mais, au contraire, qu'ils ont pris le temps de lire les messages. Cela m'a vraiment beaucoup étonné.
    En y pensant par la suite, j'ai pris conscience que tous les hommes étaient en fait les enfants de Marie, et pas seulement les catholiques. Souvent, nous commettons l'erreur de vouloir faire connaître Medjugorje exclusivement à nos prêtres, à nos paroisses, à nos diocèses… et nous oublions l'immense majorité des gens (les non-croyants, les gens issus de milieux éloignés de l'Eglise..) qui, eux aussi, sont compris dans l'expression "Chers enfants" que la Vierge utilise en début de chaque message.
    Oui, vraiment, tout le monde est appelé à connaître Medjugorje : les hommes politiques, les artistes, les musulmans, les protestants, les jeunes, les vieux, les commerçants, les américains, les chinois, les étudiants, les enfants des écoles primaires, les militaires, les maçons, les riches, les pauvres… Tous sont appelés à s'intéresser à ces apparitions de la Vierge. Il n'y a pas un seul homme qui soit exclu quand Marie nous dit : "Chers enfants".
    Alors, peut-être pourrions-nous en profiter pour "élargir" un peu notre "terrain d'évangélisation"...
    (à suivre)
        
    FEVRIER 2006
        
    Le 24 : Rêve de ballons.
    Récemment, l'idée m'est venue de faire un "lâcher de ballons" pour faire connaître Medjugorje.
    Il suffit simplement d'acheter des ballons, de les gonfler à l'hydrogène (on trouve tout l'équipement nécessaire chez Bricomarché), d'attacher un message de la Vierge à chacun d'entre eux, et, sans être vu (tôt le matin, par exemple), de les lâcher à proximité de la ville, de telle sorte que le vent les rabatte vers les habitations et les commerces.
    Après le "Jéricho" que nous avons fait en 2003 (et qui a consisté à prier en tournant autour de la ville pendant une semaine), je trouve que ce serait-là une suite logique.
    En effet, les ballons permettraient de "faire rentrer Medjugorje" à l'intérieur de la ville. J'y réfléchis. Je vous tiens au courant.
    (à suivre)
        
    Le 21 : Expérience bouleversante de l'universalité de l'Eglise, au cœur de la vie cachée.
    Ce blog n'est référencé dans aucun annuaire du web. Le nombre de visiteurs quotidiens n'est pas quelque chose qui me préoccupe car, dès le début, j'ai confié cela à la Vierge Marie. Je lui ai dit : "A Medjugorje, les voyants n'ont pas eu à faire de "publicité" pour les apparitions. Les gens sont venus tout seuls. Alors, si tu veux envoyer des internautes, débrouille-toi. S'il y en a beaucoup, merci. S'il y en a peu, merci aussi". Toutefois, il me semble qu'il est quand même bon de garder un petit côté "missionnaire" et, de temps en temps, d'interpeller directement les gens.
    C'est ainsi que, parfois, il m'arrive d'aller sur le site de Medjugorje et de relever les adresses des sites consacrés à ce sanctuaire dans la rubrique "liens". Ils sont classés par pays. Entre nous, c'est fabuleux de voir à quel point la Gospa est présente aux quatre coins du monde ! Récemment, j'ai laissé quelques messages à des webmasters pour signaler l'existence de "Chère Gospa" (au cas où ils connaîtraient des gens qui parlent français dans leur pays).
    J'ai reçu plusieurs réponses, notamment des Etats-Unis et du Canada. En lisant ces réponses – c'est absolument incroyable ! – j'ai été littéralement envahi, intérieurement, par le parfum de chaque pays. Oui - je vous assure que je n'exagère pas - c'est comme si, tout à coup, il m'était devenu possible de sentir l'histoire, la géographie, le climat, la culture, les rues, les villes, les problèmes, les particularités, la sensibilité… de chaque pays. Ca a été une expérience extrêmement forte, pour moi. J'y repense souvent et, à chaque fois, je remercie Dieu de nous avoir donné internet. Je pense que c'est là un moyen dont il veut se servir pour que les hommes puissent faire connaître son Fils et qu'ils puissent également tisser entre eux des liens très forts. Vraiment, ce que ne cesse de nous répéter la Vierge de Medjugorje est vrai : nous vivons actuellement un temps de grâce ! Nous avons tous les outils en main pour rendre le monde meilleur !
        
    Le 16 : Il est possible de faire un "Jéricho" pour la ville où l'on habite.
    Un jour, alors que nous parlions de la difficulté de diffuser la spiritualité mariale dans nos paroisses, un prêtre m'a dit : "L'Eglise traverse actuellement une crise très profonde. Il y a beaucoup d'influences matérialistes. Quand il s'agit d'enfants, on peut toujours les remettre sur le bon chemin car leur âme est encore malléable. Mais quand on a à faire à des adultes, les discussions ne servent à rien. Il ne reste alors qu'une seule solution : supplier Dieu pour qu'Il touche le cœur de nos frères".
    L'expérience montre que ce prêtre a tout à fait raison car il n'est effectivement pas très utile de parler sans cesse de Medjugorje autour de soi. Cela, au contraire, peut fermer les gens.
    Un jour, en pensant à ce prêtre, je me suis demandé quelle grande prière je pourrais faire pour que ma ville et ma paroisse retrouvent le chemin de la prière et de la spiritualité mariale.
    M'est alors revenu en mémoire un conseil qu'avait donné un célèbre prédicateur des Foyers de Charité : "Quand vous voulez demander à Dieu quelque chose d'important, essayez de faire un Jéricho. Comme dans l'Ancien Testament".
    C'est ainsi qu'en octobre 2003 (mois de la Béatification de mère Thérèsa), j'ai décidé de faire un Jéricho pour ma ville et ma paroisse. Un Jéricho est une prière qui dure 7 jours.
    Du lundi au samedi (inclus), on fait chaque jour un tour complet de la ville en priant pour l'intention que l'on a choisie. Puis, le dimanche, on tourne 7 fois de suite autour de la ville (c'est ce qu'ont fait les juifs pour que les murailles de Jéricho s'effondrent, dans le livre de Josué, aux chapitres 5 et 6).
    Ayant à l'époque une amie qui connaissait très bien Medjugorje, nous avons fait ce Jéricho à deux. Bien évidemment, nous n'avons pas "sonné de la trompette" sur notre passage, comme Josué et ses hommes à leur époque !
    Simplement, chaque soir, en voiture, nous avons fait notre tour complet de la ville en priant des "Je vous salue Marie" pour que Dieu ouvre les gens à la spiritualité mariale. Le dimanche, nous avons fait 7 tours entiers.
    Alors, allez-vous me demander, que s'est-il passé ensuite ? Y a-t-il eu des miracles ? Les murailles se sont-elles effondrées dans les âmes et dans les cœurs ?
    A cette question, je répondrais qu'il est bien difficile d'évaluer l'impact que peut avoir une prière sur les autres. Cela, Dieu seul le sait !
    Pour ma part, je n'ai pas constaté de changement majeur.
    Par contre, ce que je puis vous dire, c'est que le dimanche, alors que nous entamions notre troisième ou quatrième tour du boulevard, nous avons eu un énorme fou rire. Oui, énorme ! En fait, je crois que nous avons soudainement pris conscience qu'il fallait vraiment être fou pour faire ce que nous faisions.
    Personnellement, j'ai tellement ri que j'en ai pleuré ! Et mon amie aussi ! Je ne voyais plus les feux rouges ! Je crois même que j'en ai grillés quelques uns ! Heureusement, c'était un dimanche et il n'y avait presque personne sur le boulevard !
    Tout cela pour vous dire que si vous êtes en panne d'idées pour servir la cause de Medjugorje, vous avez toujours la possibilité de faire un Jéricho pour votre ville. Je suis certain que cela peut vous attirer une pluie de grâces. Et même si ce ne sont pas des grâces de conversion, il y aura au moins des grâces de joie ! C'est déjà énorme !
        
    Le 10 : La Vierge n'a pas choisi la facilité en apparaissant à Medjugorje !
    Etre engagé en faveur de Medjugorje n'est jamais une chose facile. C'est une très grande joie, certes, mais à la joie vient aussi se mêler la croix. Je pense que cela est inévitable; quel que soit l'engagement, d'ailleurs.
    Dans les moments de découragement, il peut être bon de se rappeler que la Vierge est elle aussi dans une position qui n'est pas évidente, à Medjugorje. Après tout, elle aurait très bien pu apparaître à des membres des Foyers de Charité, de la communauté de l'Emmanuel ou des Béatitudes… et nous délivrer les mêmes messages. Cela ne lui aurait pas du tout été impossible !
    Mais non. Au lieu de cela, elle a préféré se manifester dans un pays musulman, politiquement instable et antichrétien jusqu'en 1995, économiquement affaibli par des années de guerre…
    De plus, dans le village qu'elle a choisi, il y a des tensions (parfois très vives) entre les franciscains et les évêques successifs (ce qui, bien sûr, ne facilite pas les choses !).
    Un jour, en parlant de tout cela avec une personne qui connaît bien ce sanctuaire, nous nous sommes dit que Medjugorje réunissait en fait toutes les divisions de la terre : politiques, religieuses, internes à l'Eglise… Oui, toute la complexité du monde actuel est présente à Medjugorje; un peu comme si la Vierge était allée nous chercher au fond de notre misère.
    Et pourtant cela ne l'empêche pas, depuis bientôt 25 ans, de nous donner des messages avec la même patience, la même douceur, la même tendresse… comme si les difficultés (parfois énormes) n'avaient pas entamé sa foi en l'homme.
    Si je dis cela, c'est parce qu'il me semble que c'est là une chose qui peut nous aider à toujours garder du recul par rapport aux situations auxquelles nous pouvons être confrontées, et à ne jamais perdre la foi, l'espérance et la charité.
    Oui, la Vierge est vraiment un exemple pour nous.
    Puissions-nous ne pas oublier qu'elle et son Fils portent une lourde croix, eux aussi, et qu'ils nous demandent d'aimer comme eux !
    (à suivre)
        
    Le 9 : A la base de tout apostolat en faveur de Medjugorje, il y a une prise de conscience de l'importance des messages de la Vierge.
    Notre Eglise a connu de multiples crises, au cours de son histoire, mais elle est toujours parvenue à se sortir des pires situations. Grâce à l'action de grands papes (qui, dans les périodes difficiles, ont fait souffler un courant réformateur du "haut vers le bas") et grâce à la création régulière d'ordres nouveaux (qui, eux, ont fait souffler un courant réformateur du "bas vers le haut"), l'Eglise tout entière a toujours réussi à se régénérer et à triompher de tout.
    C'est ainsi qu'elle est parvenue à s'imposer dans l'Empire Romain (malgré les persécutions), à gagner son indépendance (malgré l'emprise du système féodal qui l'étouffait), à rester un corps organisé (malgré quelques querelles internes dues au péché des hommes), à revenir sans cesse au message du Christ et à le transmettre fidèlement (malgré les dérives propres à chaque époque), à se positionner par rapport au monde moderne (malgré la complexité des idées actuelles), à devenir universelle (malgré des oppositions parfois farouches)…
    Quand on regarde cette histoire dans son ensemble, on peut se dire que ce qu'il fallait faire, maintenant, c'était peut-être mettre en place une sorte de "charte spirituelle" (ou une "méthode de travail intérieur", si vous préférez) valable pour tous les chrétiens.
    Oui, il me semble qu'après avoir réussi à grandir, à se fortifier et à s'étendre aux quatre coins du monde, l'Eglise devait maintenant inviter chaque fidèle à se construire lui-même, à se purifier, à se fortifier… de telle sorte que les progrès du passé puisse se reproduire aussi dans la vie de chaque baptisé.
    Cette "charte spirituelle", et bien c'est la Vierge qui nous l'a donnée, à Medjugorje. Chacun d'entre nous peut l'adopter – et ceci quelle que soit sa spiritualité - car elle tient en 5 points seulement : la messe, le Rosaire, la lecture de la Bible, la confession et le jeûne alimentaire.
    Les apparitions de Medjugorje, pour moi, c'est donc la merveilleuse histoire du salut qui se poursuit.
    Dieu a commencé par se manifester à travers un peuple (les juifs) pour cheminer avec nous, après quoi Il s'est lui-même fait chair en Jésus Christ pour devenir l'un de nous. Ensuite, il nous a envoyé son Esprit Saint et nous a fait don des sacrements pour se rendre présent en nous. Aujourd'hui, Il nous envoie sa Mère pour qu'elle nous rappelle toute l'importance du message du Christ et qu'elle nous apprenne aussi et surtout à nous préparer à accueillir son Fils dans nos coeurs.
    Tout cela est parfaitement logique. La Vierge nous parle donc de l'essentiel, en Bosnie Herzégovine : elle nous dit comment rentrer dans le mouvement intérieur vers Jésus. C'est pour cela que ces apparitions revêtent un caractère très important et qu'il est nécessaire d'en parler.
    (à suivre)


  • ADORATION / AMOUR / AVORTEMENT / BALAVOINE / BENOIT XVI / BERLUSCONI / CLAIRE / DICTATURE / EGLISE / ESPRIT SAINT / FOOTBALL /  HOMOSEXUALITE / HOSTIE / INTEGRISME / JAMBON / JEAN-PAUL II / JUDAS / LOBBY / MER ROUGE / NEPOTISME / OBEISSANCE / OPUS DEI / ORGUEIL / PARENTS / PASSION / PAUVRETE / PRESERVATIF / PRESIDENTIELLES / PROMESSE / REINCARNATION / REPUBLIQUE / TELECHARGEMENT / TF1 / TRAVAIL
        
    ADORATION
        
    De nos jours, on entend beaucoup de chrétiens dire la chose suivante : "Je n'ai rien contre l'adoration eucharistique mais, personnellement, cette forme de prière ne me convient pas du tout. En effet, je ne pourrais jamais rester très longtemps immobile, silencieux, concentré… même devant le Saint Sacrement exposé. J'ai trop besoin de bouger, de parler et de penser à mille choses !"
    En fait, les chrétiens qui disent cela ne portent pas sur eux-mêmes un regard objectif. En effet, ils parviennent tout à fait à rester immobiles, silencieux et concentrés (parfois même pendant des heures entières !) quand il s'agit de regarder… la télévision ! Et oui ! Leur problème n'est donc pas qu'ils ne peuvent pas adorer, mais qu'ils doivent changer l'objet de leur "adoration".
        
    AMOUR
        
    Il y a des chrétiens qui ont une conception très "hiérarchique" de l'amour. D'après eux, il y aurait un amour "très grand" qui serait réservé à Dieu seul, un amour "moins grand" à la Vierge, un autre "encore moins grand" à celles et ceux qui nous entourent…
    Cela ne me paraît pas aller dans le sens de ce commandement que Jésus nous a laissé dans l'Evangile : "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés" (Jn 15, 9-17). En effet, ces paroles nous laissent très fortement penser que l'intensité de l'amour qui est dans notre cœur ne doit pas faiblir, et ceci quelle que soit la personne que nous avons en face de nous (même s'il est vrai que Dieu seul est la source de l'Amour).
    "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés" signifie, me semble-t-il, que nous devons aimer comme si nous étions le Christ en personne, et comme si les autres étaient nous-mêmes. L'amour doit donc rester intense pour tous. Il doit être divin toujours et partout.
        
    AVORTEMENT
        
    Quand une personne décède (je parle ici de quelqu'un qui meurt de vieillesse, par exemple), nous prenons toujours soin de son corps : nous le lavons, l'habillons, le parfumons… avant de le déposer dans un cercueil. Ce n'est pas parce que l'âme n'est plus dans ce corps (la mort, en effet, est une séparation de l'âme et du corps) qu'il nous viendrait à l'idée de le "jeter" comme s'il s'agissait d'un vulgaire "étui usagé". Non ! Nous ne ferions jamais une chose pareille !
    Or, comment est-il possible que nous traitions un corps qui va entrer dans une phase "de décomposition" (c'est-à-dire le corps d'un défunt) avec infiniment plus de respect et de délicatesse qu'un corps qui est entré dans une phase "de formation" (c'est-à-dire le corps d'un embryon) ? Pourquoi nous montrons-nous plus attentionnés envers "ce qui est mort" qu'envers "ce qui va naître".
    Il y a là une énorme contradiction qui, à elle seule, devrait nous faire comprendre que l'avortement est une très grave erreur.
        
    BALAVOINE Daniel
        
    Nous ne connaîtrons le bonheur parfait que lorsque nous serons au ciel avec Dieu. "Mon Royaume n'est pas de ce monde", a dit Jésus a Pilate (Jn 18, 36). Et saint Paul de préciser, dans sa lettre aux Romains : "La création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l'enfantement. Elle n'est pas la seule; nous aussi, qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l'adoption, la délivrance pour notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance".
    Oui, c'est un fait, le monde dans lequel nous vivons n'est pas le Paradis. Il y a du bon, bien sûr (du très bon, même !), mais il y a aussi tellement de souffrance que la vie ici-bas nous laisse toujours plus ou moins insatisfaits. Au pire, le monde nous apprend l'existence de la haine et de la violence; au mieux, il nous apprend qu'il est imparfait.
    Je me demande parfois si ce n'était pas cela que Daniel Balavoine ressentait au fond de lui quand il chantait : "La vie ne m'apprend rien"…
        
    BENOIT XVI
        
    Dans certains journaux chrétiens, on peut parfois lire des choses dans le style : "Benoît XVI n'a pas devant lui autant de temps qu'en avait Jean Paul II au moment de son élection. Il ne sera qu'un Pape de transition".
    De tels propos me font bondir, et ceci pour au moins deux raisons.
    Premièrement, la durée de la vie d'un homme, ici-bas, est le fruit de la volonté de Dieu et non pas une question de statistiques.
    En 1978, quand il a accédé au trône de Saint Pierre, Jean Paul II ne savait pas qu'il entamait l'un des pontificats les plus longs de l'histoire. C'est Dieu qui a permis cela.
    De même, aujourd'hui, personne ne peut dire combien d'années Benoît XVI va passer à la tête de l'Eglise. Si c'est la volonté de Dieu qu'il devienne le doyen de l'humanité (après tout, Moïse n'est-il pas mort aux alentours de 120 ans ?), et bien il peut rester Pape encore très longtemps !
    Deuxièmement, il me semble que l'empreinte qu'un Souverain Pontife laisse dans l'histoire ne dépend pas tant de la durée de son règne que de son union intime à Dieu à travers la prière. Jésus lui-même n'a-t-il pas bouleversé l'histoire de l'humanité en seulement trois ans de vie publique ? Nous viendrait-il à l'idée, pour autant, de dire qu'il est un personnage "de transition" dans l'histoire du salut ?
    Alors, de grâce, cessons de chercher à mettre des limites au Pontificat de Benoît XVI. Nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve. Efforçons-nous plutôt de reconnaître dans ses pensées, ses paroles, ses actes… le parfum d'éternité.
        
    BERLUSCONI Sylvio
        
    Une fortune personnelle estimée à plusieurs milliards d'euros, un pouvoir qui n'a jamais cessé de croître depuis ses débuts comme entrepreneur à Milan jusqu'à son accession au poste de premier ministre, un caveau familial digne des plus grands pharaons d'Egypte… Sylvio Berlusconi nous offre une certaine image de l'Italie (je précise bien que je dis cela sans le juger).
    A quelques siècles de lui, pourtant, un certain Francesco nous en offre une autre. Né de parents très riches (son père était drapier à Assise), promu à un avenir facile, meneur de bande et amuseur publique de premier plan… François d'Assise quitte tout pour épouser "la Dame Pauvreté" et, ainsi, suivre les traces de celui qui deviendra son seul et unique modèle : Jésus Christ.
    Aujourd'hui, son exemple inspire un nombre considérable de gens à travers le monde. Comme quoi, vous voyez, on peut très bien ne pas avoir un seul sou devant soi… et devenir malgré tout "spirituellement riche" et célèbre !
        
    CLAIRE D'ASSISE
        
    Les contes de fée que nous lisons à nos enfants racontent à peu près tous la même histoire : une jeune fille pauvre vit dans un endroit sordide, entourée de personnes méchantes.
    Puis, un jour, elle rencontre un jeune homme riche, beau et promu à un brillant avenir. Il l'emmène avec lui, ils s'aiment, se marient… et ont beaucoup d'enfants.
    Voilà, c'est là le genre de conte auquel nous sommes habitués. Pour nous, l'histoire est belle. Elle va dans le bon sens. Elle se déroule "à l'endroit". Mais sommes-nous bien certains qu'elle ne se déroule pas "à l'envers" pour Dieu ?
    Laissez-moi vous en raconter rapidement une autre : un jour, une jeune fille riche décide de tout quitter pour suivre la voie de la Pauvreté tracée par un homme humble qu'elle n'épousera jamais (François d'Assise). Pour cela, elle renonce au luxe qui l'entoure et, avec quelques sœurs, elle part habiter dans un endroit misérable dont personne ne veut. Et là, au fil des années, au cœur même de la désolation, elle trouve le plus grand bonheur et la plus grande richesse qui soient : le Christ. A tel point que l'une de ses dernières paroles, avant de mourir, est : "Merci mon Dieu de m'avoir créée".
    C'est là, reconnaissons-le, un genre de conte auquel nous sommes beaucoup moins habitués, et que nous aimons moins.
    Pour nous, en effet, l'histoire va dans le mauvais sens. Elle se déroule "à l'envers". Mais sommes-nous bien certains qu'elle ne se déroule pas "à l'endroit" pour Dieu ?
        
    DICTATURE
        
    Il arrive assez régulièrement que de grandes instances internationales décident d'exercer des pressions (sanctions économiques, menaces d'interventions armées, résolutions de l'ONU…) pour faire plier des dictatures, dans le monde.
    Souvent, dans ces cas-là, les tyrans ne cèdent pas et ce sont les populations qui, malheureuse-ment, font les frais des sanctions infligées.
    Sachant que le bon berger est celui qui n'hésite pas à se sacrifier lui-même pour sauver son peuple (comme Jésus nous l'a dit dans l'Evangile), on peut se dire que le mauvais berger (c'est-à-dire le dictateur) est celui qui n'hésite pas à sacrifier son peuple pour sauver sa place.
        
    EGLISE
        
    Par amour pour les hommes, Jésus a accepté que les pauvres pécheurs que nous sommes soient intégrés à son Eglise. Ainsi, s'est-il dit, ceux qui se sentent "trop imparfaits pour moi" ne se décourageront pas et, en voyant les défauts des baptisés, ils ne se détourneront pas de la grande famille des chrétiens.
    Par amour pour Jésus, les pauvres pécheurs que nous sommes ne devraient-ils pas maintenant s'efforcer de progresser dans la sainteté plutôt que de rester dans leur péché, comme ils le font trop souvent ? En effet, notre croissance dans la perfection n'est-elle pas la condition nécessaire pour que ceux qui sont le plus éloignés de Dieu (notamment les non-croyants) aient envie de nous rejoindre un jour et qu'ils ne pensent pas, en nous voyant : "Les chrétiens sont pires que nous. Ne les suivons pas" ?
        
    ESPRIT SAINT
        
    Souvent, quand un chanteur connu donne un concert, seuls les gens qui sont proches de la scène dansent et chantent. Plus on s'éloigne du lieu où se trouve l'artiste, en effet, plus le public est calme. Un peu comme si le "rayonnement" de la vedette ne dépassait pas un certain périmètre.
    Quand le Pape rassemble les jeunes du monde entier pour les JMJ, par contre, tout le monde danse et chante. Même les personnes qui sont les plus éloignées du Saint Père. Un peu comme si la joie chrétienne traversait l'espace.
    Voilà le genre de miracle qui s'accomplit quand une fête ne dépend pas uniquement du charisme d'un seul homme, mais quand elle est aussi l'œuvre de l'Esprit Saint qui pénètre dans le cœur des participants et vient Lui-même danser et chanter à l'intérieur de chacun d'eux… indépendamment de la place qu'ils occupent dans l'assemblée.
        
    FOOTBALL
        
    Deux équipes s'affrontent lors d'un match important de la Coupe du Monde de Football. A la fin de la rencontre, un pays bascule dans l'euphorie, et l'autre dans la tristesse.
    Pourtant, chaque jour (à chaque minute et à chaque seconde), Dieu ne cesse de proposer Son Amour incommensurable à tous les hommes afin que ceux-ci soient remplis d'une joie immense. Oui, à chaque instant, Il porte sur Ses enfants un regard plein de bienveillance et, quel que soit l'endroit du monde où nous habitons, Il "préfère" chacun d'entre nous à tous les autres, espérant que nous ne fermerons pas notre cœur à l'Esprit de fête qu'Il veut nous envoyer.
    Les perdants vont-ils comprendre qu'il existe une joie plus forte que la défaite ? Les gagnants vont-ils découvrir qu'il existe un bonheur plus grand que la victoire ?
        
    HOMOSEXUALITE (1)
        
    Il arrive assez souvent que des personnes homosexuelles disent que les gens qui n'approuvent pas leur comportement sont "fermés à la différence". Un peu comme si ces derniers étaient prisonniers de leur conservatisme et avaient du mal à sortir de leurs raisonnements rigides (nous nous souvenons tous de la célèbre chanson de Lara Fabian : "La différence").
    En entendant cela, il m'arrive parfois de me poser la question suivante : de part le fait qu'elle est une relation entre deux individus du même sexe, l'homosexualité elle-même n'est-elle pas, d'une certaine façon, une fermeture à la différence ? Autrement dit, n'y aurait-il pas, à l'origine de cette tendance amoureuse, une "blessure affective" qui ferait qu'un être humain préfèrerait se tourner vers quelqu'un qui est comme lui, pour exprimer son amour, plutôt que vers quelqu'un qui se différencie de lui au niveau sexuel ?
    C'est là une question très compliquée, nous en avons tous conscience. Puisse l'Esprit Saint nous aider à l'approfondir tous ensemble (hétérosexuels et homosexuels), et ceci sans que personne ne se sente blessé.
        
    HOMOSEXUALITE (2) (pensée humoristique)
        
    Un jour, lors d'une discussion avec des chrétiens, je me souviens qu'un jeune militant homosexuel a dit la chose suivante : "Vous, les catholiques, vous montrerez au monde que vous avez réellement évolué le jour où vous élirez Pape une femme noire homosexuelle". Cette petite phrase très "percutante", qui a au moins le mérite de nous faire réfléchir sur divers sujets actuels (notamment la place des femmes dans l'Eglise et la position du magistère sur l'homosexualité), m'a inspiré une autre question.
    Cette question, si c'était possible, j'aimerais la poser aux associations homosexuelles qui partagent l'avis de ce jeune militant. La voici : "Seriez-vous capables, de votre côté, de renoncer aux valeurs fondamentales en lesquelles vous croyez ? Autrement dit, pourriez-vous élire, à la tête de vos mouvements, un prêtre ultra-conservateur qui serait en parfaite harmonie avec le Magistère sur la question de l'homosexualité, qui serait également très attaché à la notion de chasteté avant le mariage, et dont la mission serait de vous enseigner la doctrine de l'Eglise sur la sexualité afin que vous la mettiez en pratique ?"
        
    HOSTIE
        
    Tout au long de la vie publique de Jésus, des gens sont venus des quatre coins d'Israël pour le voir et le toucher : des pauvres, des malades, des grands pécheurs, des possédés, même.
    Et à aucun moment Jésus n'a dit : "Ne posez pas les mains sur moi car je suis trop grand pour vous". Au contraire, il a montré à chacun que s'il était vrai Dieu, il était également vrai homme : humble, abordable, proche de tous, accessible.
    A partir de là, comment certaines personnes peuvent-elles dire que c'est un péché grave de communier dans la main ? Sous l'aspect de l'hostie, en effet, n'est-ce pas Jésus tout entier qui est présent (article 1374 du CEC) ?
    Autrement dit, n'est-ce pas sa divinité mais, également, son humanité, que nous accueillons ? Et si les pécheurs de son époque n'ont pas été condamnés après l'avoir touché, pourquoi le serions-nous aujourd'hui ?
    Vierge Marie, si d'aventure Dieu voyait les choses différemment, fais que l'Esprit Saint nous le fasse comprendre. Oui, aide-nous à progresser sur ce point, si cela est nécessaire.
        
    INTEGRISME
        
    Les catholiques que l'on appelle "intégristes" sont la plupart du temps des gens qui ressentent très cruellement certaines dérives de l'Eglise actuelle (manque de prière, influence du matérialisme, messes ayant parfois des allures de "spectacles"…). Ils souffrent très profondément de cela et préfèrent aller trouver refuge dans des lieux où ils ont le sentiment que l'on est resté "fidèle" à l'Evangile.
    Toutefois, en se tournant vers des communautés séparées de Rome, ils vivent à leur tour une autre forme de dérive; et cette dernière est plus grave que les précédentes car ils se coupent alorsde la communion avec le Pape.
    Or, Jésus Lui-même ayant voulu que Son Eglise soit un corps organisé, le lien avec le Saint Père est quelque chose d'absolument fondamental pour chaque baptisé.
    L'attitude de ces personnes peut donc nous faire penser à cette expression : "Filtrer le moucheron et avaler le chameau".
        
    JAMBON
        
    Jambon de campagne, jambon de pays, jambon à l'os, jambon blanc… on ne compte plus les diverses variétés de jambon que l'on peut trouver dans nos charcuteries.
    Dans la ville où j'habite, les gens ont l'habitude de manger "du jambon supérieur". Chaque fois que j'entends un client en demander à une vendeuse, je me rappelle que l'homme est fait pour la perfection… y compris en ce qui concerne les aliments qu'il ingurgite.
    La seule chose qui me pose question c’est : "Avons-nous le même souci de qualité lorsqu'il s'agit de ce que nous regardons (notamment à la télévision) et de ce que nous disons ?" Autrement dit, sommes-nous attirés également par les programmes "supérieurs" et les sujets de conversation "supérieurs" ?
    Ah, Seigneur, si seulement nous pouvions être aussi exigeants pour notre vie spirituelle que pour nos jambons… je crois que nous finirions tous par être canonisés un jour !
        
    JEAN PAUL II
        
    Lorsque le Pape Jean Paul II est mort et que, le lendemain de son décès, des gens ont commencé à envahir la place Saint Pierre pour lui rendre un dernier hommage, certaines personnes ont été choquées par ce mouvement de foule et ont dit : "Un homme ne mérite pas qu'on l'adule ainsi ! Les choses dérapent !! On en fait trop !!!"
    En repensant à ces paroles, il m'arrive parfois de me poser une petite question relative à la communion des saints.
    Cette question, la voici : glorifier la tête de l'Eglise (c'est-à-dire le Pape), n'est-ce pas, finalement, glorifier aussi le corps (c'est-à-dire l'ensemble des baptisés), puisque la tête et le corps sont inséparables l'un de l'autre ? Autrement dit, la gloire qui a été rendue à Jean Paul II, après sa mort, n'est-elle pas appelée à "rejaillir" un jour (quand nous serons au ciel) sur chaque baptisé, et ceci en ajoutant un "reflet particulier" à la sainteté dont chacun sera auréolé pour l'éternité ?
    Et à partir de là, plutôt que de dire "On en fait trop pour Jean Paul II !!!", n'aurait-il pas été dans notre propre intérêt de dire : "On n'en fait pas assez !!!", puisque, dans l'Eglise, les mérites des uns enrichissent également les autres ?
        
    JUDAS
        
    Lors de l'épisode de l'onction de Béthanie (Jean, 12, 1-11), Marie Madeleine donne un flacon de parfum d'une valeur de 300 pièces d'argent pour gagner le Christ.
    La veille du jeudi saint, Judas Iscariote, lui, donne le Christ pour gagner 30 pièces d'argent.
    Nul doute que les deux (Marie Madeleine et Judas) n'écoutaient pas tout à fait de la même façon quand Jésus parlait de la différence entre les biens "de ce monde" et les biens "du ciel" !
        
    LOBBY
        
    Régulièrement, des journaux catholiques connus lancent des offensives à peine voilées contre le Pape pour que certaines idées "actuelles" soient admises dans l'Eglise : l'ordination des femmes et des hommes mariés, la communion des personnes divorcées-remariées, la liberté sexuelle…
    Ces grands journaux touchent à eux tous des millions de personnes à travers le monde. Leur influence est donc considérable.
    Pourtant, Dieu n'accède pas à leurs requêtes; et leurs grandes "campagnes" ne font pas bouger Rome d'un iota.
    Dans le même temps, dans nos paroisses, il y a de petits groupes de prière très fervents qui se réunissent dans la discrétion la plus totale et font monter vers le Ciel des prières pour que l'Eglise garde le cap que Jésus lui a fixé.
    Ces petits groupes ne rassemblent parfois que quelques personnes. On n'entend pratiquement jamais parler d'eux.
    Pourtant, ce sont eux que Dieu écoute; et Il leur envoie ce qu'ils Lui demandent (notamment de saints Papes qui respectent la Sainte Tradition).
    Tout cela pour faire remarquer que, dans la grande famille de Dieu, la raison du plus fort est rarement la meilleure !
        
    MER ROUGE
        
    Il y a quelque chose d'illogique dans l'interprétation de l'Ancien Testament que nous donnent les théologiens "modernes".
    Beaucoup d'entre eux affirment de manière très claire que l'épisode de la traversée de la Mer Rouge (Exode 14) est purement métaphorique (ce serait les juifs qui auraient "romancé" l'histoire en y ajoutant des phénomènes surnaturels sortis tout droit de leur imagination), et, dans le même temps, ils disent qu'il faut croire à l'enseignement de ce récit biblique : à savoir que Dieu peut réaliser l'impossible pour nous sortir de nos impasses.
    Or, si Dieu peut faire l'impossible, pourquoi ne pourrait-Il pas ordonner qu'une Mer s'ouvre pour que Son peuple puisse la traverser à pieds secs ? Après tout, n'est-ce pas Lui qui a "assemblé" les atomes d'eau pour qu'ils forment des Mers et des Océans ? Pourquoi ne pourrait-Il pas les "séparer", aujourd'hui ?
    Et puis, Jésus n'a-t-il pas marché sur l'eau, dans l'Evangile ? N'a-t-il pas également commandé à la tempête de s'arrêter ?
    Non, franchement, quand on connaît Dieu et Sa puissance, on se dit qu'il est plus raisonnable de croire aux miracles que d'en douter !
        
    NEPOTISME
        
    Le mot "népotisme" (qui vient de l'italien nepotismo et du latin nepos, le neveu) désigne l'attitude de certains papes qui accordaient des faveurs particulières à leurs parents (définition du dictionnaire Larousse).
    Je pense qu'il y aurait des risques de népotisme, dans l'Eglise, si on ordonnait des hommes mariés. En effet, comment ceux-ci pourraient-ils ne pas être tentés de favoriser leurs propres enfants (et ceci en leurs confiant les meilleurs services d'Eglise, les meilleurs emplois d'animateurs pastoraux, les meilleures paroisses, les meilleurs diocèses… surtout si ces prêtres mariés devenaient un jour des évêques ou bien des papes) ?
    Le risque serait d'autant plus grand, à mon sens, que l'on sait très bien que les parents veulent toujours donner ce qu'il y a de mieux à leurs enfants !
    Oui, le fait d'ordonner des hommes mariés ferait sûrement qu'il se passerait dans l'Eglise la même chose que dans le monde de l'entreprise : c'est-à-dire une attribution des postes clef aux enfants (ou aux amis) des responsables.
        
    OBEISSANCE
        
    Il y a quelque chose de profondément contradictoire dans la manière dont nous, les chrétiens, concevons l'obéissance au Pape.
    Quand on fait remarquer à certains que le Saint Père nous dit que la messe dominicale est une obligation (et qu'elle ne doit pas être remplacée par une autre célébration), que les confessions doivent être individuelles (et non pas communautaires), que l'adoration eucharistique est une chose essentielle dans la vie d'un baptisé (et non pas "optionnelle" ou, comme on l'entend souvent, "surannée")… on s'entend généralement répondre ce genre de choses : "Oh, vous savez, il ne faut pas prendre tout ce que dit le Vatican à la lettre. Le Pape fixe les "grandes orientations", mais les diocèses et les paroisses peuvent parfaitement faire différemment s'ils le souhaitent. Le tout est de rester en accord avec sa conscience".
    Dans le même temps, quand on fait remarquer à ces mêmes personnes que Rome permet tout à fait aux chrétiens de s'intéresser aux apparitions de Medjugorje, on s'entend généralement répondre : "Medjugorje ? Mais Rome n'a pas encore reconnu ces apparitions ! Comment voulez-vous que nous y allions ?? Nous, nous suivons ce que nous dit le Pape !! Tant qu'il ne nous a pas donné son feu vert officiel, nous n'en parlons pas !! Nous ne voulons surtout pas prendre le risque de faire quelque chose qui aille contre l'Eglise !!"
    En constatant cela, je me dis parfois (avec humour) que nous, les chrétiens, nous aimons obéir au Pape… surtout quand ça nous arrange (et à condition que cela ne nous fasse pas sortir de notre indolence et de nos mauvaises habitudes) !
        
    OPUS DEI
        
    Il y a aujourd'hui de très nombreux mouvements, dans le monde, qui se présentent sous une "forme" attrayante (en mettant en avant un certain "humanisme", par exemple) mais qui cachent en réalité un "fond" très repoussant (comme l'exploitation financière de ses membres).
    L'Opus Dei est un mouvement d'Eglise qui a réussi le tour de force (peut-être involontairement) de faire exactement l'inverse : sa "forme" repousse parfois certaines personnes (certaines disent - à tort - que c'est un mouvement "louche", "obscur"…) mais son "fond" est en fait extrêmement positif (il y a notamment une forte insistance sur la conversion et la pénitence).
    En notant cela, il m'est apparu que l'Opus Dei était très certainement une invention de Dieu destinée à contrer le phénomène des sectes.
        
    ORGUEIL
        
    Il y a des chrétiens qui disent : "Je ne ressemblerai jamais aux grands saints. Je suis trop petit, trop peu capable".
    En les entendant parler, on serait tenté de penser qu'ils sont humbles. Mais, en réalité, ne sont-ils pas orgueilleux ? En effet, l'orgueil ne consiste-t-il pas à se fermer à la grandeur que Dieu a déposée en nous et à préférer, à la place, notre propre néant ?
    Il y a d'autres chrétiens, par contre, qui disent : "Je veux ressembler aux grands saints. Je veux faire de grandes choses, aller loin". En les entendant parler, on serait tenté de penser qu'ils sont orgueilleux. Mais, en réalité, ne sont-ils pas humbles ? En effet, l'humilité ne consiste-t-elle pas à reconnaître honnêtement que Dieu a déposé une grandeur en nous, à accepter cette dernière, et à la préférer à notre propre néant ?
        
    PARENTS
        
    Les animaux deviennent toujours très agressifs quand ils sentent que quelqu'un cherche à leur ravir leur progéniture.
    Si vous essayez de vous en prendre à ses petits, une oie vous donnera des coups de bec, une brebis vous foncera dessus, une chatte vous montrera ses griffes et une chienne se mettra à aboyer de plus en plus fort… jusqu'à ce que vous lâchiez prise.
    Ce que je trouve profondément désolant, c'est que nous, les êtres humains, nous ne disons strictement rien quand il arrive la même chose à nos enfants.
    Ces derniers courent dans les rues à deux heures du matin alors qu'ils n'ont que 10 ou 11 ans (parfois moins) et qu'il y a de l'école le lendemain. Ils incendient les voitures, cassent les vitrines des magasins, défient les forces de l'ordre… et personne ne vient les chercher pour les arracher à cette violence et les ramener à la maison.
        
    PASSION
        
    Certains chrétiens disent : "Jésus étant Dieu, ça a sûrement été plus facile pour lui de porter sa croix. Nous, nous ne sommes que des hommes. Lui, par contre, il était de nature divine. Sa force était donc plus grande que la notre".
    En fait, je me demande parfois si les choses n'ont pas été beaucoup plus difficiles pour Jésus. En effet, nous, les hommes, nous avons l'habitude de vivre dans le péché. Les incivilités, l'immoralité, les tricheries, les trahisons, les insultes, les crimes, les massacres… tout cela, c'est notre lot quotidien. Il y a même tellement de mal, autour de nous, que nous finissons par ne plus nous en étonner !
    Or, le péché est totalement étranger à Jésus. Le Christ, en effet, est parfaitement pur, parfaitement droit, parfaitement immaculé. Sa sensibilité est donc infiniment plus fine et plus raffinée que la notre.
    De ce fait, il est certain qu'il est aussi beaucoup plus profondément blessé par le péché des hommes.
        
    PAUVRETE
        
    On entend souvent des gens dire : "Il suffit de peu de chose pour se retrouver à la rue, à notre époque".
    ls oublient malheureusement toujours de préciser que l'inverse est encore plus vrai : "Il suffit d'un rien pour que Dieu sorte une brebis perdue de l'abîme et la ramène à la pleine lumière".
    N'oublions surtout pas cette parole de la Vierge à Medjugorje : "Un simple rosaire peut faire des miracles dans le monde et dans vos vies" !
        
    PRESERVATIF
        
    L'Eglise est opposée au préservatif et aux moyens de contraception autres que naturels car elle veut que le bonheur entre l'homme et la femme soit total et complet. Et pour cela, pense-t-elle, il faut que la relation amoureuse soit à la fois physique et spirituelle (l'être humain, en effet, est constitué d'un corps et d'une âme; ce sont donc les deux qui doivent aimer).
    Or, pour être spirituelle, une relation doit être ouverte à Dieu et, de ce fait, au don de la vie.
    En effet, Dieu a toujours le désir de créer un être nouveau en même temps que les parents procréent.
    Par conséquent, se fermer à la vie, c'est se fermer à Sa volonté. C'est aussi, d'une certaine manière, fermer son âme pour aimer uniquement avec son corps.
    A cela, certains rétorquent souvent que le préservatif ne change absolument rien à la qualité d'une relation entre un homme et une femme. "Le plaisir est tout aussi intense", affirment-ils.
    Si cela est vrai, alors j'aimerais que l'on m'explique pourquoi les clients de la prostitution sont de plus en plus nombreux à demander des rapports sexuels non protégés (cela a été montré dans un reportage diffusé récemment sur France 2). Oui, pourquoi ces grands pécheurs agissent-ils ainsi, s'il n'y a aucune différence ? Leur attitude montre bien que ce n'est pas pareil !
    Dommage que les gens qui disent s'aimer vraiment ne l'entendent pas toujours ainsi !
        
    PRESIDENTIELLES
        
    Lentement mais sûrement, la France rentre en campagne présidentielle. Parfois, je me demande ce qui se passerait si les candidats à cette élection importante (Nicolas Sarkozy, Dominique Strauss-Kahn, François Bayrou, Jack Lang…) étaient des cardinaux. Et plus précisément, je me demande comment réagiraient les chrétiens si ces candidats manifestaient au peuple de Dieu leur désir de devenir Pape aussi ouvertement qu'ils manifestent au peuple français celui de devenir président.
    Il est clair que, dans un tel cas, les baptisés seraient profondément choqués. En effet, tout le monde sent bien que, dans l'Eglise, les postes à responsabilité sont des "dons" plus que des "dûs". Ils sont des grâces que l'on reçoit et non pas des droits que l'on revendique; des cadeaux que l'on accueille et non pas des privilèges dont on cherche à s'emparer.
    A tel point que le Saint Père actuel, Benoît XVI, ne voulait même pas devenir Pape ! C'est bien là la preuve éclatante que, dans la grande famille de Dieu, l'accession à la Fonction Suprême n'est pas une question d'ambition personnelle… mais d'abord et avant tout l'affaire de l'Esprit Saint.
    Cela m'amène à poser une petite question à nos chers candidats à la présidence : cet authentique miracle qu'est l'élection d'un Pontife – fruit de la puissance de Dieu et de l'humilité des hommes – pourrait-il se produire dans le monde de la politique ?
        
    PROMESSE
        
    Il nous arrive, au cours de notre existence, de faire des choix décisifs qui nous engagent devant Dieu et les hommes pour toute la durée de notre vie. Le mariage religieux en fait partie. En effet, c'est Dieu Lui-même qui scelle une union entre deux époux et qui se porte garant de l'indissolubilité de celle-ci.
    Toutefois, avec les années, face aux difficultés, il peut nous arriver d'être tentés de regretter le choix que nous avons fait et de vouloir prendre une autre voie.
    Souvent, dans ces cas-là, nous nous étonnons que l'Eglise nous dise que Dieu continue à soutenir notre couple malgré les épreuves qu'il traverse, et qu'Il ne peut pas "se renier Lui-même" en cautionnant une nouvelle union. Cela nous paraît totalement incompréhensible. Nous voudrions que Dieu, tout comme nous, puisse "revenir sur ses décisions".
    Pourtant, quand on y réfléchit bien, c'est là une chose absolument merveilleuse que Dieu demeure fidèle à ses engagements jusqu'au bout. Un Dieu "changeant" ne causerait en réalité que le malheur de l'humanité. En effet, si Dieu trahissait ses promesses, alors il faudrait nous attendre à ce qu'Il trahisse aussi celle qu'Il a faite à Noé après le déluge (et qu'il a scellée par le signe de l'arc en ciel) : la promesse de ne plus jamais envoyer de déluge pour détruire la terre.
    Très franchement, l'idée d'un Dieu "qui se désengage" est-elle aussi enchanteresse que cela ?
        
    REINCARNATION (pensée humoristique)
        
    Bien que je sois absolument convaincu qu'elle est une invention humaine, il y a des moments où j'aimerais que la théorie de la réincarnation soit vraie.
    En effet, quand on entend toutes les bêtises qui sont dites sur la religion et tous les faux procès qui sont faits à l'Eglise, on se dit que ce serait une bonne chose si certaines personnes pouvaient se réincarner… en carpe !
        
    REPUBLIQUE (pensée humoristique)
        
    Cela ne choque plus personne, aujourd'hui, d'entendre parler de "Républiques Islamiques". Je me demande parfois quelle tête feraient nos frères musulmans si les français revenaient un jour en masse à la foi chrétienne et qu'ils décidaient de créer… une "République Catholique" !
        
    SALUT
        
    Il y a des moments où j'ai du mal à comprendre les personnes (et notamment les chrétiens) qui ont peur de ne pas parvenir au salut, après leur mort, et qui redoutent de se retrouver en enfer. Pourquoi une telle crainte puisque le Ciel est beaucoup plus à notre portée que ce lieu de perdition ?
    En effet, celui qui choisit le paradis n'a qu'à se laisser mouvoir par la grâce de Dieu pour arriver à ses fins. Il n'a qu'à se laisser convaincre et guider par l'évidence et le bon sens mêmes !
    Par contre, celui qui opte pour la damnation doit lutter contre la gratuité de la grâce qui lui est offerte. Il doit se battre farouchement contre l'amour fou de Dieu, contre la tendresse débordante de Son Cœur, contre la logique, contre l'évidence, contre tout ce qui est beau et merveilleux, contre son propre intérêt… et cela doit demander un sérieux effort avant de venir "à bout de Dieu" !
    Oui, il faut vraiment avoir une mauvaise volonté incroyable, pour cela ! Il faut qu'aucun avertissement (même le plus clair), qu'aucune sagesse (même la plus grande), qu'aucune preuve d'amour (même la plus incommensurable), qu'aucune promesse de bonheur (même éternel)… ne puisse jamais nous ramener à la raison !
    Non, vraiment, que personne n'ait de doute là-dessus : il est beaucoup plus facile de se sauver que de se perdre !
        
    TELECHARGEMENT
        
    Lorsqu'on souhaite doter un ordinateur de nouvelles fonctionnalités, on télécharge des programmes à partir de sites internet, puis, ensuite, on procède à leur installation.
    Le téléchargement permet que les programmes soient conservés dans la "mémoire" de l'ordinateur, et l'installation, quant à elle, permet qu'ils soient ajouter à la liste des programmes déjà en place et, qu'ainsi, ils deviennent opérationnels.
    En matière de spiritualité, il me semble qu'il se passe à peu près la même chose : la prière nous permet de faire entrer dans notre esprit les pensées de Dieu (ses commandements, sa manière de voir les choses, ses conseils…), et la conversion, quant à elle, permet de faire passer ces pensées dans nos actes. Ainsi, elles deviennent tangibles et sont comme "incarnées" dans nos vies.
    Oui, vraiment, je crois qu'on peut le dire : le "téléchargement" est à "l'installation" ce que la "prière" est à la "conversion".
        
    TF1
        
    En 2002 et 2006, TF1 a déboursé des sommes colossales pour obtenir l'exclusivité des matchs de la Coupe du monde de football.
    Malgré des records d'audience historiques, les comptes ont été déficitaires à la fin de la compétition (ce qui n'aurait pas été le cas si les retransmissions avaient été assurées en alternance avec France 2 et France 3, comme cela était le cas avant 2002).
    Interrogé sur cette question, un haut responsable de TF1 a dit qu'une chaîne leader se devait de couvrir l'intégralité d'un événement sportif comme le Mondial de football, même si elle devait y perdre de l'argent. Pour lui, c'était là une question d'image et de crédibilité.
    Cette attitude pour le moins choquante m'interroge : en voulant à tout prix accaparer les meilleurs programmes pour être "numéro 1", TF1 ne prend-elle pas en réalité le risque de passer pour la chaîne "qui ne veut pas partager" ?
        
    TRAVAIL (1)
        
    Il y a des demandeurs d'emploi qui font de très gros efforts pour retrouver un travail (ils se lèvent tôt, ils consultent les offres, ils se tiennent informés des nouveaux contrats, ils envoient de nombreuses candidatures spontanées…), et pourtant, on les considère comme des paresseux simplement parce qu'ils n'ont pas d'activité professionnelle.
    Il y a également des gens qui ont un emploi et qui ne font pas beaucoup d'efforts dans leur travail (ils arrivent en retard, ils ne regardent personne, ils ne font que critiquer les autres, ils ne pensent qu'aux vacances…), et pourtant, on les considère comme des travailleurs simplement parce qu'ils ont une activité professionnelle.
    Décidément, les vrais actifs ne sont pas toujours ceux que l'on croit !
        
    TRAVAIL (2) (pensée humoristique)
        
    Il y a des gens qui mettent le travail au-dessus de tout le reste. Ils ne pensent qu'à ça et ils ne parlent que de ça. Le fait de se donner entièrement à une activité professionnelle est leur grande fierté et, généralement, ils ne comprennent pas que certaines personnes puissent se retrouver au chômage.
    Il n'y a pas si longtemps, un ministre français se targuait de consacrer à son ministère 120 heures par semaine ! Oui, c'est un fait, il y a des gens qui travaillent énormément. A tel point qu'ils n'ont même plus le temps d'effectuer cet autre travail (pourtant beaucoup plus important que tous les autres !) auquel la Vierge de Medjugorje nous appelle avec insistance : le travail sur soi-même.
    Tout pressés qu'ils sont de se rendre chaque matin dans leur entreprise et de gravir des échelons pour pouvoir s'envoler un jour dans les hautes sphères de la société, ils négligent l'essentiel et oublient la messe, la confession, le Rosaire, le jeûne et la Bible.
    J'imagine que ça va leur faire drôle quand, au moment du jugement dernier, Jésus va leur dire devant tous les hommes : "Vous êtes des paresseux !"


  • Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (24/06/09)
    Je me suis souvent demandé pourquoi Jésus était toujours comparé à un agneau plutôt qu'à un cheval, un cerf, un aigle ou un lion.
    En observant attentivement des moutons, j'ai trouvé un élément de réponse.
    En fait, les moutons ont ceci de particulier qui les distingue de beaucoup d'autres animaux (les chats, les chiens...) : ils n'attaquent jamais. Non, ils n'attaquent ni les autres animaux ni les autres moutons. On ne les voit jamais se battre entre eux.
    Le mouton est un animal extrêmement doux et paisible. Il ne provoque pas. Il ne cherche pas à s'imposer et à conquérir des territoires. Il passe son temps à brouter de l'herbe.
    Il faut dire qu'étant dépourvu de griffes et de crocs, il ne possède rien pour attaquer. C'est un animal que je qualifierais même de fuyant.
    En effet, le moindre bruit le met en alerte et le fait partir brouter plus loin.
    A partir du moment où il ne cherche le conflit avec personne, il est clair qu'il ne peut causer de tort à personne. Et à partir du moment où il ne cause de tort à personne, on ne peut l'accuser de quoi que ce soit. Il n'est coupable de rien.
    A ce sujet, j'ajoute qu'il se dégage de lui - notamment dans son regard - une très grande innocence.
    Je pense que c'est là, surtout, que se situe le lien avec le Christ.
        
    Le moustique et le virus du SIDA (10/03/08)
    Il y a quelques semaines, j'ai assisté à une conférence passionnante du professeur Réthoré (qui est membre de l'Académie Nationale de Médecine ainsi que de l'Institut Jérôme Lejeune).
    Au cours de la conférence, le professeur a attiré notre attention sur le fait que le moustique a une particularité très étonnante que l'homme ne possède pas. Cette particularité est la suivante : quand un moustique pique une personne qui est atteinte du SIDA, il ne contracte pas la maladie. C'est étonnant, non ?
    De plus, quand il pique ensuite une personne qui n'a pas le SIDA, il ne lui transmet pas la maladie. Quelle chose incroyable, vous ne trouvez pas ?
    Chers amis internautes, si vous le voulez bien, prenons quelques secondes pour imaginer les ravages considérables que le moustique pourrait faire, à travers le monde, s'il transmettait le virus du SIDA en piquant les gens.
    Combien y aurait-il de morts, alors ? Des dizaines de millions ? Des centaines de millions ? Des milliards ? Pensons à cela pendant quelques instants, et remercions Dieu d'avoir créé le moustique tel qu'il est.
        
    La Mère de Dieu et les dauphins (11/02/08)
    Dans le superbe film de Niels Tavernier "L'Odyssée de la vie" (2005), il est dit que les dauphins, grâce à leur sonar, sont capables de détecter la présence d'un enfant dans le ventre d'une femme enceinte.
    Je trouve que c'est là quelque chose de tout à fait extraordinaire !
    Cela va peut-être vous sembler un peu bête, mais il y a des moments où je me demande si ces mêmes dauphins seraient en mesure de détecter la présence de la Vierge Marie lors d'une apparition.
    Si, par exemple, la voyante Marija recevait l'une de ses apparitions mensuelles sur le bord de la piscine d'un parc aquatique, quelle serait alors la réaction des dauphins ? Deviendraient-ils plus "agités", plus "excités", ou bien plus "calmes" ? Chercheraient-ils à s'approcher de la voyante ? Voudraient-ils jouer ? Emettraient-ils des sons particuliers ?
    J'avoue qu'il y a des jours où je serais vraiment très curieux de connaître la réponse à cette question.
    En effet, une telle expérience pourrait peut-être aider l'Eglise à avancer vers une reconnaissance de Medjugorje ! Qui sait...
        
    Frère escargot, au moins 25 fois plus rapide que l'homme !  
    La pointe sud-est de la France (qui correspond en gros à la ville de Menton) et le petit village de Medjugorje sont distants d'environ 800 kilomètres (ce qui équivaut à 80 millions de centimètres).
    Sachant qu'un escargot en pleine forme peut parcourir jusqu'à 100 mètres par heure - soit 10 000 centimètres – (sa vitesse étant alors de 2,78 centimètres par seconde), il faudrait au mollusque un peu plus de 333 jours pour rejoindre le sanctuaire de la Gospa (et ceci sans prendre de repos et sans faiblir), soit presque un an !
    Ah, Seigneur ! Et dire qu'en 25 années d'apparitions, certains êtres humains ne se sont pas rapprochés de Medjugorje d'un millimètre ! Pas même en pensée !!
         
    Sœur abeille évoque la douceur et la douleur
    Sœur abeille, pendant longtemps je me suis demandé comment il était possible qu'une créature de Dieu évoque autant la douceur (je fais ici allusion au miel) et, en même temps, la douleur (je fais ici allusion au dard et aux piqûres).
    Oui, pourquoi ces deux sentiments apparemment opposés que sont la douceur et la douleur s'expriment-ils tous les deux à travers toi ?
    Un jour, en réfléchissant à cette question, j'ai repensé à la terre que Dieu avait promis de donner aux Pères de l'Ancien Testament ("Un pays ruisselant de lait et de miel"), et je me suis également souvenu des souffrances que Jésus avait dû subir pour ouvrir aux hommes les portes du Paradis (les épines, la Croix, les échardes, les clous…).
    Alors, peu à peu, j'ai réalisé que la joie et la croix étaient intimement liées, ici-bas, et qu'il n'existait pas de bonheur qui ne coûte à l'homme quelques efforts et ne le fasse passer par des tribulations.
    En incarnant à la fois la douceur et la douleur, sœur abeille, c'est un peu cela - me semble-t-il - que tu nous remets en mémoire.
    Oui, je crois que ta mission, sur cette Terre, est de rappeler aux hommes que l'on ne récolte jamais le meilleur sans passer par des difficultés, de la même façon que l'on ne peut pas cueillir une rose sans rencontrer aussi ses épines.

        
    Incroyable revanche du végétal sur l'animal au jardin botanique de Lyon !
    On nous enseigne toujours que l'ordre de la perfection, dans la Création, est le suivant : le minéral, le végétal, l'animal, l'homme et l'ange.
    C'est ainsi que l'herbe recouvre la terre, que les vaches broutent l'herbe, que les hommes mangent les vaches, et que les anges veillent sur les hommes.
    A aucun moment on imaginerait, par exemple, que les hommes puissent être mangés par les vaches, ou bien que les vaches puissent être "ligotées" (si l'on peut dire) puis "avalées" par l'herbe !
    Et bien figurez-vous que ce jour n'est peut-être pas loin ! Surtout si l'on croit - comme beaucoup de scientifiques aujourd'hui - que l'évolution des êtres vivants se fait indépendamment d'une sagesse divine !
    En effet, récemment, au jardin botanique de Lyon, un membre du personnel a remarqué qu'une très mauvaise odeur se dégageait d'une plante carnivore.
    Après avoir écarté les feuilles, il s'est aperçu qu'à l'intérieur de l'une d'entre elle il y avait... une souris !
    Oui, une vraie souris qui se trouvait en état de décomposition !!
    La plante carnivore avait donc réussi à attraper l'animal (Dieu seul sait comment !) et elle était en train de le "digérer" lentement depuis plusieurs jours.
    Il s'agit là, d'après le directeur du jardin, d'un cas unique dans l'histoire.
    D'ailleurs, des scientifiques du monde entier sont immédiatement venus sur place pour observer comment fonctionnait le processus de "digestion".
    L'information a été donnée récemment par France 2.
    Comme quoi, vous voyez, la Nature nous réserve toujours d'énormes surprises !
    Maintenant, on attend plus que de découvrir une variété de terre qui détruirait elle-même les mauvaises herbes de nos jardins (Ô, victoire du minéral sur le végétal !), une poule avec des dents qui aimerait la chair humaine (Ô, victoire de l'animal sur l'homme !), ou, beaucoup plus rare (surtout par les temps qui courent !), un homme complètement détaché des choses matérielles qui vivrait déjà la joie du Ciel et entraînerait dans la louange tous les hommes de la terre et tous les anges du Paradis (Ô, mystère insondable de l'action et de l'amour incommensurable de Dieu qui peut élever l'homme au-dessus des séraphins depuis qu'Il s'est fait chair dans le sein de la Vierge Marie !) !! 

            
    Le rôle très important du moustique dans le plan de salut de Dieu !
    Dieu ne fait jamais rien par hasard, dit-on souvent. Tous les êtres vivants, ici-bas, ont leur raison d'être. Même les plus petits.
    Pendant longtemps, je me suis demandé quel pouvait bien être le rôle spécifique du moustique dans le grand plan de salut de Dieu. Cela n'a pas été facile d'y voir clair.
    En effet, quelle peut bien être l'utilité d'un insecte qui passe ses nuits à piquer l'homme et à l'empêcher de dormir (et notamment dans les périodes les plus chaudes de l'année où le corps de l'homme - étant forcément découvert pendant son sommeil - n'est même plus en mesure de se protéger contre les attaques extérieures) ?
    Oui, quelle "noblesse", quelle "grandeur divine", quel "sens spirituel", peuvent bien se cacher derrière tout cela ?
    Une réponse amusante m'est venue une nuit d'été où, piqué de partout, j'ai fini par allumer ma lampe de chevet pour voir mon agresseur en face et lui déclarer la guerre.
    Ce faisant, j'ai constaté une chose étonnante : attiré par la lumière de l'ampoule, l'insecte a immédiatement cessé de m'attaquer et s'est mis à tourner sans arrêt à l'intérieur de l'abat-jour.
    Sachant que le combat reprendrait immanquablement si j'éteignais la lampe, j'ai compris que Dieu m'appelait à veiller, cette nuit-là. C'est d'ailleurs ce qui nous est demandé dans l'Evangile : "Tenez-vous prêt, car c'est à l'heure que vous ignorez que le Fils de l'homme va venir" (Mt 24, 44), "Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure" (Mt 25, 13)… Jésus lui-même passait des nuits entières à converser avec son Père.
    Je me suis donc mis à prier, devant la croix, et ceci en présentant à Dieu des intentions très diverses : pour qu'Il chasse ce moustique de ma chambre, pour qu'Il me donne la force de surmonter la fatigue du lendemain, pour qu'il y ait la paix dans les familles divisées et les pays en guerre…
    Cet épisode apparemment anodin m'aura donc été très utile.
    Il m'aura notamment permis de comprendre une chose importante : le moustique est un insecte que Dieu a créé pour qu'à la nuit tombée, l'homme "garde sa lampe allumée" ! 

         
    Aquariophilie et spiritualité. Lorsque j'étais étudiant, je m'étais acheté un petit aquarium et trois petits poissons d'ornement pour me tenir compagnie.
    Afin qu'ils ne meurent pas d'asphyxie, j'avais installé une pompe à air et un diffuseur.
    Je me souviens que, le soir, je restais parfois des heures entières en contemplation devant ce merveilleux spectacle sous-marin.
    Comme c'était beau !
    Ce que j'aimais, surtout, c'était les bulles d'air qui sortaient du diffuseur et qui répandaient une douce clarté, dans l'eau.
    Il y avait là quelque chose que je qualifierais volontiers de "surnaturel", et qui me fascinait.
    Cette clarté (ou cette "nuée", si vous préférez), je l'ai revue plusieurs fois, par la suite, et ceci dans des endroits très divers qui n'ont absolument rien à voir avec l'aquariophilie : dans la crypte de Lourdes, dans l'assemblée des fidèles à Medjugorje, dans certains groupes de prière, sur le visage de jeunes qui venaient de recevoir le sacrement de la confirmation ou du mariage, ainsi que sur celui du Pape et de certains saints…
    Oui, à plusieurs reprises il m'est arrivé de retrouver la trace de cette ineffable lumière, et, à chaque fois, ça a été une très grande joie.
    Un jour, en essayant de découvrir quel lien il pouvait bien y avoir entre tous ces endroits et l'aquarium que j'avais quand j'étais étudiant, j'ai finalement compris que le point commun était en réalité l'oxygène.
    Oui : l'oxygène (celui qui est envoyé dans l'eau d'un aquarium par une pompe à air, et celui qui est envoyé dans les âmes par l'Esprit Saint).
    Oui, c'est là une chose absolument merveilleuse : l'Esprit Saint est l'oxygène de l'âme ! Quand Il descend sur la terre, tout s'éclaire !! 

          
    L'incroyable histoire de la religieuse et du petit chat !
    Une amie religieuse de passage dans ma région vient de me raconter une histoire tout à fait extraordinaire.
    Quelques mois après son entrée au couvent, il y a de cela de très nombreuses années, un petit chat tigré a pris l'habitude de venir s'allonger régulièrement sur le rebord de la fenêtre de sa cellule.
    Après l'avoir signalé à la Mère Abbesse, cette dernière lui a donné l'autorisation de s'occuper de lui et de lui apporter quelques restes des repas, le soir.
    Peu à peu, au fil du temps, un lien d'amitié très fort s'est tissé entre la religieuse et l'animal.
    -"Le chat est très contemplatif", affirme-t-elle. "Ce n'est pas comme le chien qui est beaucoup plus extraverti. Le chat, lui, peut rester pendant des heures dans la même position et regarder ce qui se passe autour de lui; un peu comme nous, quand nous sommes devant le Saint Sacrement.
    Aujourd'hui encore, quand je me rends dans le jardin du couvent pour prier devant la statue de la Vierge, le matin, il vient avec moi. C'est incroyable !"
    Environ une dizaine d'années après la première rencontre, la religieuse a dû être opérée d'une hanche.
    Ce qui est vraiment étonnant, c'est que - le même jour - le chat a dû être emmené lui aussi chez le vétérinaire pour un problème de vessie. Une opération très urgente a dû être pratiquée car il ne pouvait absolument plus uriner et il se tordait de douleur.
    C'est ainsi que, chaque soir, depuis sa chambre d'hôpital, notre chère sœur s'est fait un devoir de téléphoner au vétérinaire pour prendre des nouvelles de son petit compagnon à quatre pattes.
    Quelle surprise ce fut, pour elle, d'apprendre que l'animal serait rétabli et qu'il pourrait regagner le monastère… le même jour qu'elle !
    A sa sortie, la sœur se rendit donc chez le vétérinaire pour récupérer "Minou" (tel est, en effet, le nom peu original qu'elle lui avait donné).
    En lui remettant l'animal en pleine santé, il lui dit :
    -"Surtout n'oubliez pas de me le ramener dans huit jours pour que je lui enlève ses points de suture.
    -"Dans huit jours ?" demanda la sœur. C'était là encore le délai que lui avait fixé son chirurgien pour qu'elle revienne à l'hôpital et qu'il lui enlève ses propres points !
    Incroyable, non ?
    Comme quoi, vous voyez, les liens affectifs entre les hommes et les animaux (qui sont des dons que Dieu nous fait pour nous aider à cheminer, ici-bas) peuvent être parfois beaucoup plus étroits que tout ce que l'on peut imaginer !