• Maladie
    Les "Travailleurs Silencieux de la Croix" et le "Centre des Volontaires Souffrants"
    (article paru dans "L'Echo" d'avril 2009. Le numéro étant indisponible en français, j'ai traduit l'article suivant à partir de la version anglaise).

    Les "Travailleurs Silencieux de la Croix" vivent leur consécration à travers une forte spiritualité mariale, en étant totalement dévoués au service des souffrants, afin de collaborer à leur élévation tout entière, avec comme objectif de mettre la valeur de la personne au centre, en stimulant et en soutenant tout le potentiel de la personne dans la recherche du sens du mystère de la souffrance humaine.

    En parallèle de cette communauté, le fondateur, Monseigneur Luigi Novarese, a aussi créé d'autres communautés, parmi lesquelles le "Centre des Volontaires Souffrants", qui a été mis en place à l'origine pour être une réponse solide à la tragédie de la souffrance humaine qui conduit souvent l'homme à errer loin de son Créateur.

    Le Centre voit en la souffrance offerte par la personne malade une forme de participation au mystère Pascal du Christ, ce qui fait d'elle un apôtre et, de ce fait, le primat et le prophète pour donner de la valeur à toutes les formes de souffrances présentes dans la vie humaine.

    Tout cela est vécu dans un esprit de profonde adhésion aux demandes de prière et de pénitence qui font partie de la spiritualité mariale de Lourdes et de Fatima.

    Au pied de la Croix, l'apôtre du "Centre des Volontaires Souffrants" reconnaît alors son identité, regardant le monde de la souffrance comme étant sa "terre de mission" et donnant à chaque homme un choix de vie qui s'ouvre sur le salut.

       
    Veuvage

    Les "Frères de la Résurrection", une communauté de veufs (article paru dans "Panorama")

    Depuis plus de trente ans, les Frères de la Résurrection rassemblent des veufs. Ces derniers mènent une vie monastiques selon la règle de Saint Benoît. Comme ils sont souvent pères et grands-pères, on les autorise à rejoindre leur famille pendant les vacances d'été.

    L'histoire a commencé en 1971. Michel Crosson, alors inspecteur de l'Education nationale en poste en Afrique, perd sa femme à l'âge de 39 ans. Il raconte : "J'étais comme un automate. Porté sans doute par mon épouse, je me suis dit que je ne me remarierai pas et m'accrocherai à quelque chose de l'ordre d'une vie religieuse".

    L'aventure a pris tournure peu à peu.

    En 1981, le Vatican a approuvé le statut particulier des Frères de la Résurrection. Aujourd'hui, ils sont 13 membres répartis dans deux prieurés (à Marcillac-Lanville et à Aix, en Corrèze). Leur devise est : "Ad majorem amorem" (pour un plus grand amour). Michel Crosson explique: "L'amour est plus fort que la mort. Après l'épreuve du veuvage, il demeure disponible. Certains l'offre à une nouvelle compagne. Nous, nous avons ressenti l'appel à vivre un amour comme transcendé et gratuit, en donnant la priorité au Christ, en fidélité à l'Eglise".

    Contact : 05 55 72 35 60. E-mail : fr.resu@wanadoo.fr

       
    Sida

    L'association "Tibériade", pour aider les malades du Sida (article paru dans "Il est vivant")

    Tibériade est un centre d'accueil et d'écoute de jour, non médicalisé, créé à Paris, en 1988, par l'archevêque de Paris, le Cardinal Lustiger, pour les personnes séropositives et malades du Sida. Le fonctionnement en a été confié à la communauté de l'Emmanuel. Eliane, sœur consacrée de la communauté et permanente à Tibériade, raconte :

    Le centre est fréquenté chaque jour par une trentaine de personnes qui viennent de milieux et de pays très différents. Souvent, leur enfance a été très perturbée et leur vie "cabossée". L'accueil est tout simple et discret, sans jugement... Nous essayons de leur partager notre espérance et de les aimer tels qu'ils sont, comme Dieu les aime. Nos "accueillis" viennent pour être moins seuls dans leur angoisse devant la maladie... Une vraie convivialité se vit ici, un peu comme dans une famille, autour des repas, avec le partage des soucis et des joies. Nous voyons certains se remettre debout, après un temps plus ou moins long d'apprivoisement. Les seules règles qui existent à Tibériade, écrites un jour par un de nos habitués qui n'avait pas su retenir sa tempête intérieure : "Ni drogue, ni alcool, ni violence". Si ces règles existent, c'est qu'il peut y avoir à Tibériade des tempête climatiques dignes du lac de Tibériade dont le Centre tire son nom, et Jésus les apaise toujours et dit: "Paix à vous !" Tout le monde accepte le fait que Tibériade est un lieu d'accueil de l'Eglise catholique et chaque personne se sait accueillie, quelle que soit sa religion. Beaucoup disent que c'est leur famille et certains, pour montrer leur attachement, ajoutent avec humour : "C'est ma drogue, je ne peux m'en passer !"


  • Des extrait du chapitre 29 de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (tome 9), de Maria Valtorta. Ce chapitre est consacré à la crucifixion de Jésus.
           
    1-Jésus portait le voile de Marie autour de la taille
    La foule est agitée par un délire cruel (...).
    On donne aux condamnés l'ordre de se dévêtir. Les deux larrons le font sans aucune pudeur. Ils s'amusent même à faire des actes obscènes vers la foule (...).
    Les bourreaux offrent aux condamnés trois loques pour qu'ils se les attachent à l'aine, et les larrons les prennent avec les plus horribles blasphèmes. Jésus, qui se déshabille lentement à cause de la douleur des blessures, la refuse. Il pense peut-être garder les courtes culottes qu'il a gardées même dans la flagellation. Mais quand on lui dit de les enlever, il tend la main pour mendier le chiffon aux bourreaux pour cacher sa nudité. C'est vraiment l'Anéanti jusqu'à devoir demander un chiffon aux criminels.
    Mais Marie a vu et elle a enlevé le long et fin linge blanc qui lui voile la tête sous le manteau foncé et dans lequel elle a déjà versé tant de pleurs. Elle l'enlève sans faire tomber le manteau, le donne à Jean pour qu'il le présente à Longin pour son Fils. Le centurion romain prend le voile sans difficulté (...).
    Jésus le reconnaît. Il s'en enveloppe en lui faisant faire plusieurs fois le tour du bassin et en le fixant bien pour qu'il ne tombe pas... Et sur le lin baigné seulement jusqu'alors de pleurs, tombent les premières gouttes de sang, car de nombreuses blessures à peine couvertes de sang coagulé, quand il se baisse pour enlever ses sandales et déposer ses vêtements, se sont rouvertes, et le sang recommence à couler...
        
    2-Le corps de Jésus a été entièrement roué de coups
    Maintenant Jésus se tourne vers la foule, et on voit ainsi que la poitrine aussi, les bras, les jambes ont été toutes frappées par les fouets. A la hauteur du foie il y a un énorme bleu et sous l'arc costal gauche il y a sept traces en relief, terminées par sept petites déchirures sanglantes à l'intérieur d'un cercle violacé... un coup féroce de fouet dans cette région si sensible du diaphragme.
    Les genoux, contusionnés par les chutes répétées qui ont commencé tout de suite après sa capture et se sont terminées sur le Calvaire, sont noirs d'hématomes et ouverts sur la rotule, spécialement le genou droit, en une vaste déchirure sanglante.
        
    3-Le premier clou
    (...) Le bourreau applique la pointe du clou au poignet, lève le marteau et donne le premier coup.
    Jésus, qui avait les yeux fermés, pousse un cri et a une contraction à la suite de la douleur aiguë et ouvre les yeux qui nagent dans les larmes. Ce doit être une douleur atroce qu'il éprouve... Le clou pénètre en rompant les muscles, les veines, les nerfs, en brisant les os...
    Marie répond au cri de son Fils torturé par un gémissement qui a quelque chose de la plainte d'un agneau qu'on égorge, et elle se courbe, comme brisée, en tenant sa tête dans ses mains. Jésus pour ne pas la torturer ne crie plus.


  • Message

    La Vierge de Medjugorje nous parle de l'amour de ceux que nous aimons le moins (Source : COS / traduit par mes soins à partir de la version anglaise)

    Voici une histoire racontée par la voyante Marija lors d'une rencontre (cette histoire a été aussi rapportée par le père Slavko) :

    Notre Dame nous a également dit que lorsque nous parlions d'une troisième personne, nous insistions souvent sur le côté négatif de cette personne. Elle a ajouté : "Avez-vous jamais trouvé quelque chose, dans la nature, qui ne parle pas de Dieu ? Dieu peut être trouvé dans chacune de Ses créatures ainsi que dans les personnes qui sont les moins parfaites".

    Ensuite, Marie nous a invités à monter sur le Krizevac par groupes de deux, avec la personne que nous aimions le moins. Une fois arrivés au sommet, nous avons pris conscience que nous nous étions faits un nouvel ami !

          

    Anges 

    Marija nous parle du comportement des anges pendant les apparitions de la Vierge (Source : FML / traduit par mes soins à partir de la version anglaise)

    Le 13 mars 2010, après avoir reçu son apparition quotidienne à Bologne (en Italie), la voyante Marija a dit : "Quand la Vierge est accompagnée par des anges, quand la Vierge vient en étant heureuse, les anges paraissent très heureux eux aussi et ils battent même des ailes très fort, très fort ! Mais quand Notre Dame vient en étant triste, les anges battent des ailes lentement".

        

    Krizevac
    La Croix du Krizevac a été construite en 52 jours
    (Source : SOM)

    Entre le moment où la décision de construire une Croix sur le Krizevac et le jour où cette Croix a été construite, il s'est écoulé seulement 52 jours.

    La Croix a été achevée le 16 mars 1934. C'est Simun Boras, un ingénieur de Mostar, qui en a fait le plan. Les travaux de construction, quant à eux, ont été supervisés par Ante Dugandzic Redzo.

        

    Message
    La Gospa nous parle de la Médaille Miraculeuse de la rue du Bac
    (Source : "Crown of Stars" / traduit par mes soins à partir de la version anglaise)

    Voici un message très peu connu que la Vierge de Medjugorje a donné le 27 novembre 1989 lors de la rencontre du groupe de prière d'Ivan. Etant absent, Ivan était alors remplacé par Marija, à la Croix Bleue.    

    En ces jours, je veux que vous priiez d'une manière particulière pour le salut des âmes. Aujourd'hui est le jour de la fête de la médaille miraculeuse, et je veux que vous priiez d'une manière spéciale pour le salut des gens qui portent cette médaille miraculeuse. Je veux que vous répandiez la dévotion et le port de cette médaille, de telle sorte que plus d'âmes soient sauvées, et que vous priiez d'une manière spéciale.

           
    Projet

    La Vierge parle du projet "Mary-TV" de Denis Nolan (Source : extrait d'un article paru sur le site "Mary-TV")

    Il y a dix ans, pendant une apparition à Medjugorje, Notre Dame a dit à Vicka que notre projet de construire une station de télévision était bon, que nous devions être patients, nous préparer progressivement - petit à petit -, Elle-même nous dirait quand commencer !
    Le moment est peut être proche.  Vicka m'a dit récemment qu'elle priait tous les jours pour que le projet "Mary-TV" se réalise.
    (...)
    Alors qu'il était étendu sur son lit de mort, le cardinal Jaime Sin offrait ses prières et des sacrifices pour le succès du projet de télévision "Mary-TV" à Medjugorje. 
    Un cardinal proche du Saint Père écrit qu'il prie tous les jours Jean-Paul II pour que par son intercession nous obtenions l'argent pour terminer la construction, et quand le bâtiment sera terminé, le cardinal primat d'Amérique a dit qu'il se rendrait à Medjugorje pour le consacrer à Notre Dame !
    Regardez le bâtiment de "Mary-TV", plus bas, surplombant le Festival des Jeunes 2009. Les voyants n'ont pas eu le droit de parler sur les propriétés de l'Eglise - ils auraient pu s'adresser au Festival depuis notre bâtiment !
    La construction pourrait être achevée en six mois, si nous obtenons les fonds pour continuer !
    Nous avons besoin d'être prêts quand Notre Dame nous dira de commencer !
       
    Chanson
    L'origine de la chanson "Gospa majka moja"
    (Source : le livre de Mirjana Stanislava-Zuccarini : "Our Lady's Call from Medjugorje")

    La chanson "Gospa majka moja" est l'hymne de Medjugorje.

    Au début des apparitions, cinq jeunes étudiants autrichiens se sont rendus à Medjugorje.
    Ils ont logé chez Miljenko et sont devenus amis avec ses cinq enfants ainsi qu'avec leurs voisines : Jelena et Marijana Vasilj (les deux voyantes du cœur).

    L'un de ces étudiants, Johannes Mikl, était étudiant en médecine. D'origine slovène, il parvenait à parler avec les gens de Medjugorje.

    Au cours du sixième jour de leur pèlerinage, trois de ces cinq jeunes gens sont allés au Krizevak avec Jelena et Marijana Vasilj (les deux autres sont allés à Mostar).

    Au bas du Krizevak, la police les a arrêtés et leur a demandé de montrer leur reçu pour l'hébergement (cela se faisait souvent à l'époque communiste).

    Ils ont répondu qu'ils n'avaient pas de reçu, et comme ils refusaient de dire qui les hébergeait, la police les a emmenés au poste de Citluk.

    Le poste de police était très en désordre et il y avait beaucoup de bruit : la télé était à fond, plusieurs téléphones sonnaient en même temps... De plus, la pièce était enfumée à cause des cigarettes.

    Johannes n'a pas avoué aux policiers qu'il était d'origine slovène et qu'il comprenait parfaitement ce qu'ils disaient.

    Les policiers leur ont ordonné de quitter la Yougoslavie dans les 24 heures, avec interdiction d'y revenir pendant trois ans.

    Pendant tout le temps où ils étaient à Citluk, Jelena et Marijana Vasilj priaient pour eux.
    Quand Johannes est revenu à Vienne, en Autriche, il a dit qu'il avait fait l'expérience d'un renouvellement complet de sa foi, à Medjugorje, à travers le Rosaire et le jeûne.

    Il était triste de ne pas pouvoir retourner là-bas à cause de l'interdiction de séjour de trois ans.
    C'est ainsi qu'il a écrit la chanson "Gospa majka moja" ("Marie, ma Mère, Reine de la Paix...").

    Aujourd'hui, cette chanson est vraiment l'hymne de Medjugorje.

    Gospa, Majka moja, Kraljica mira
    Gospa, Majka moja, Kraljica mira
    Gospa, Majka moja, Gospa, Majka moja, Ti
    Gospa, Majka moja, Gospa, Majka moja, Ti

         
    Pape

    Les chaussures du Pape Jean Paul II sont chez Mirjana ! (Source : site "Spirit of Medjugorje")
    A Medjugorje, chez la voyante Mirjana, sur un petit présentoir, sont exposées les chaussures du Pape Jean-Paul II (tout le monde peut les voir).

    Ces chaussures ont été apportées par une personne qui connaissait bien le Pape et qui les a déposées devant la voyante, juste avant une apparition qui a eu lieu sur le mont Podbrdo (les pèlerins déposent toujours beaucoup d'objets devant les voyants avant les apparitions : photos, médailles, prières...).

    Cette personne a dit à Mirjana : "“Depuis longtemps, le Pape avait le désir de venir à Medjugorje. Je lui ai dit : Si vous n'y allez pas, j'emporterai vos chaussures. Et c'est ainsi que j'ai amené ses chaussures, afin qu'elles soient présentes pendant l'apparition".

    La personne a permis à Mirjana de les garder chez elle.

       

    Message
    Le message de la Gospa aux irlandais
    (Source : FML)

    En 1985, juste avant d'effectuer un voyage en Irlande, le père Slavko Barbaric a demandé à Ivan si la Vierge Marie avait un message particulier pour les irlandais.

    La Vierge a alors dit ceci (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) : "Puissent-ils être les messagers de mes messages de Prière, de Jeûne, de Conversion, de Repentance, de Paix, et puissent-ils ne jamais oublier que leur Mère les aime et qu'elle prie pour eux".

        
    Pape

    Le Père Slavko et le Cardinal Ratzinger parlent de Medjugorje (Source : EDM n°84)

    Peu avant sa mort, le père Slavko Barbaric rencontra le Cardinal Ratzinger et rapporta une partie de sa conversation à Sœur Emmanuel. Le Cardinal était ouvert à Medjugorje et le père Slavko sortit content de cette rencontre.

    Toutefois, le Cardinal lui demanda :

    -"Une chose me gêne un peu à Medjugorje, c'est le fait que Marie apparaisse tous les jours depuis si longtemps..."

    Et le père Slavko de répondre par une autre question à cet éminent théologien qui devait devenir Pape :

    -"Votre Eminence, existe-t-il une doctrine dans l'Eglise qui empêcherait une mère de venir voir ses enfants tous les jours ?"

    -"Euh... Non !"
          
    Saint

    La Gospa visite une maison de Mère Teresa (Source : EDM n° 82)

    Mark Miravalle est un diacre permanent américain. Un jour qu'il se trouvait à Calcutta en compagnie de Mère Teresa, il s'est aperçu qu'il y avait une image de la Vierge de Medjugorje sur un calendrier affiché sur le mur d'une maison des Missionnaires de la Charité.

    Mark désigna le calendrier et demanda à Mère Teresa :

    -"Mère, est-ce que vous croyez à Medjugorje ?"

    Elle répondit en mettant son doigt sur les lèvres, comme pour signifier : "Chuuuut ! Parlons en confidence !" Puis elle dit à Mark :

    -"J'ai demandé à Notre Dame de Medjugorje de venir dans notre première maison pour les mourants à Calcutta, et elle l'a fait !"

    Mark n'eut pas le courage de creuser davantage la question avec elle, et pourtant il brûlait de lui demander : "Comment est-elle venue ? A travers une apparition ? Une guérison ?..."

    Il choisit la discrétion et Mère Teresa lui adressa un sourire très paisible.

         
    Miracle

    Récit d’une guérison miraculeuse obtenue au pied de la statue du Christ Ressuscité, à Medjugorje (Source : témoignage envoyé par une internaute de "Chère Gospa" en mai 2009)

    Je suis allée en Croatie en voyage organisé en septembre 2006 avec des amies, et partie malgré l'avis contraire du médecin.
    En effet, une huitaine de jours avant mon départ, je suis tombée dans un bois sur une grosse souche d'arbre.
    Beaucoup de mal à me relever ; une espèce de grosse endive est apparue sur mon tibia : glaçons, pommades, etc... allongée.... J'ai fini par voir le médecin trois jours plus tard qui m'a déconseillé de prendre l'avion car il m'a dit que j'en avais "bien pour 2/3 mois" ; ma jambe était noire.
    Tout mon entourage s'inquiétait de me voir prendre l'avion, finalement j'y suis allée avec, pour me protéger, des bas de contention.
    J'ai souffert le martyre en avion et me suis "traînée" les 2 jours suivants.
    Le 3ème jour, on s'arrête à Medjugorge. Je ne connaissais pas l'histoire.
    Incapable de suivre mes amies dans l'église, je me suis assise sur un banc à l'endroit où se trouve un Christ et un chemin de croix. Une amie m'a laissée sur le banc tellement ma douleur était grande.
    Je voyais tout le monde défiler pour passer un mouchoir sur le Christ. Ayant tellement mal, j'ai suivi la dizaine de personnes et pris le mouchoir en papier que j'avais dans la poche et l'ai passé sur le Christ.
    Je suis retournée m'asseoir et, toujours de plus en plus mal, je me suis dit :
    -"Après tout qu'est ce que je risque?"
    J'ai passé ce mouchoir en papier sur mon tibia plusieurs fois.
    Quand mon amie est revenue, je lui ai raconté... Les autres étaient partis voir l'église ; bien sûr je n'ai pu rentrer dans cette église.
    Au retour, dans le car, j'ai commencé à avoir moins mal, j'ai regardé et c'était beaucoup moins noir.
    La nuit s'est passée sans souffrir et le lendemain matin ma jambe était presque blanche !!!!!
    Je n'ai rien signalé nulle part, même pas vu mon médecin pour lui montrer (j'étais tellement soulagée et allergique aux médecins...).
    J'ai deux amies qui dormaient dans la même chambre et qui étaient présentes et qui sont comme moi : elles n'oublieront jamais...
     

         
    Miracle

    Saint Joseph et la multiplication du fuel à Medjugorje (Source : EDM n° 76)

    A Medjugorje, voici ce qui est arrivé à une sœur des Béatitudes cet hiver [ndlr : hiver 2005-2006].

    Responsable des finances, elle avait la charge de commander le fuel pour le chauffage de la maison. Fin octobre, voyant l'énorme augmentation du prix du fuel (66%), elle s'effraya et décida de ne commander que 500 litres pour début novembre au lieu des 1000 litres habituels, sachant que même 1000 litres ne suffisent pas à fournir le chauffage jusqu'en mars.

    Avec 500 litres, elle tiendrait à peine un mois en faisant très attention à la consommation. En fait, elle espérait que le prix du fuel baisserait au cours de l'hiver.

    Fin novembre, elle s'attendait d'un jour à l'autre à voir le chauffage s'arrêter faute de fuel. Voyant qu'il continuait à fonctionner, elle regarda le niveau de la cuve : il n'avait pas baisser d'un centimètre depuis la livraison des 500 litres !!

    Elle se souvint alors d'une simple prière qu'elle avait faite durant les Laudes un matin d'octobre : "Saint Joseph, tu as remarqué le prix du fuel, tu vois que l'on ne pourra pas suivre, STP fais quelque chose ! Par exemple, multiplie le fuel dans la cuve !"

    Et il avait répondu !! Le 19 mars, après avoir passé tout l'hiver au chaud, elle examine la cuve : le niveau n'avait toujours pas bougé ! Les 500 litres étaient intacts ! Bel échantillon de la sollicitude de Saint Joseph !

    Merci Saint Joseph, qui ne voudrait pas devenir ton ami ?

               

    Humour

    Le père Slavko et le père Petar se taquinaient sans cesse (Source : EDM n° 67)
    Pour sourire, voici ce que nous rapporte la famille d'Elfriede, hôte du père Slavko en Autriche :

    Nous savions que le père Slavko et le père Petar (Pierre, en croate) se taquinaient constamment. C'était un spectacle merveilleux de pouvoir vivre ces moments-là.

    Un jour, je parlais au père Slavko des qualités du père Petar.

    -"Ah, dit-il pour soutenir mon enthousiasme, Petar n'a rien d'autre qu'un grand cœur !"

    Quelque temps plus tard, nous rencontrâmes le père Slavko près du presbytère. Il semblait fatigué ce jour-là, ce qu'il ne voulait jamais avouer.

    Cette fois, il nous dit :

    -"Ah, je trouve que mes efforts pour les gens sont assez inutiles. Petar, lui, n'a qu'à sourire et les gens se convertissent; moi j'écris des livres et personne ne change".

    Avant une visite à Medjugorje nous demandâmes au père Petar :

    -"Que pourrions-nous apporter comme petit cadeau au père Slavko ?" espérant qu'il saurait nous renseigner mieux que quiconque.

    -"Apportez-lui quelques tablettes de chocolat !" nous dit-il très sérieusement.

    Nous achetâmes donc différentes sortes de chocolat, ravis d'avoir trouvé le cadeau "ad hoc".

    Lorsque je revis le père Slavko dans son bureau, je lui remis toute joyeuse le paquet avec les chocolats.

    -"Qu'est ce que c'est ?"

    -"Du chocolat pour toi; c'est le père Petar qui nous a conseillés !"

    -"Ah, Ah ! dit-il, étonné; et il se mit à rire. Petar sait parfaitement que je n'aime pas le chocolat !"

    Puis, voyant mon air déçu :

    -"Mais je peux en faire cadeau !"

          

    Miracle

    Le jour où les 5 hameaux de la paroisse de Medjugorje se sont unis (Source : FML)

    Au tout début des apparitions de Medjugorje, un événement étonnant s'est produit à l'église Saint Jacques.

    Les fidèles de la paroisse étaient réunis pour prier. Plus tôt, au cours de la même journée, la Vierge avait demandé aux voyants de ne pas simplement "réciter" le Rosaire, mais d'y penser dans leur cœur, et, d'abord et avant tout, de pardonner à leurs voisins. Ce message avait été donné au père Jozo qui l'a transmis à la communauté.

    Il faut dire qu'à cette époque, beaucoup de familles se disputaient constamment, et certains conflits remontaient à plusieurs générations.

    Après avoir transmis le message de la Vierge, le père Jozo est resté silencieux ainsi que l'assemblée. Il a refusé de continuer le programme de prière, et, plus le silence durait, plus la tension était palpable.

    C'est alors qu'un homme s'est levé de son banc et a crié devant tout le monde : "Je pardonne à mon voisin !" En disant cela, il est allé embrassé la personne en question. Elle était présente dans l'assemblée.

    La grâce s'est soudainement propagée dans toute la communauté et d'autres personnes ont également embrassé leurs voisins.

    Le père Jozo a dit plus tard : "C'est ainsi que la conversion a commencé dans toute la paroisse".
    En un seul jour, la paroisse tout entière est complètement revenue à Dieu. D'après un témoin, le lendemain, des voisins qui ne s'étaient pas parlés pendant des années se sont rapprochés, se sont serrés la main, ont fait la paix... et les cinq hameaux composants la paroisse de Medjugorje se sont unis comme jamais auparavant.


  • Voici un témoignage qu'a donné le père Jozo Zovko le 22 octobre 2007, à Siroki Brijeg. Le Père Jozo était le responsable de la paroisse de Medjugorje au moment des premières apparitions (source : le Forum de Sean Bloomfield / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).
         
    1-PRIERE D'INTRODUCTION

        

    (Le père Jozo commence par une prière)

      

    Viens et remplis-moi de paix. Tu es ma force. Oins-moi de grâce et de force pour que je réponde à l'appel de la Mère, pour que je réponde à son appel et que je mette ma vie entre les mains de Dieu. Pour que, comme elle, je sois capable de dire : Ô viens, Esprit Très Saint, change-moi, bénis-moi, change mon cœur.
    Tu sais que mon cœur est une pierre. Tu sais que je ne sais pas comment prier. Tu sais que je ne sais pas comment aimer. Tu connais ma faiblesse.
    C'est pour cela que j'ai besoin de ta grâce. J'ai besoin de ton amour. J'ai besoin de ta bonté. J'ai besoin de ta bénédiction, de ton soutien et de ta protection.
    Viens, Ô Esprit Très Saint.

        

    Ô Mère, tu sais que je t'ai apporté ma peine, ma souffrance, mes blessures, mes prières, ma vie, mon mariage, ma vocation, mon échec.

    Mais je me sens si bien avec toi. Je sais que tu voulais que je sois là et je te remercie. Tu me voulais ici et j'ai répondu à ton appel. Ici, je suis devant toi. Je suis à toi. Je veux être guéri complètement. Je veux me sentir aussi joyeux qu'Elisabeth, car la Mère de mon Sauveur vient à moi.

    Ô Mère de Dieu, je te remercie parce que je suis capable de venir à toi, et parce que tu es venue à moi. Qu'aujourd'hui je t'honore, que je t'écoute, que je mette en pratique tes paroles et tes messages dans ma vie et dans mon cœur. Et qu'ainsi je commence une vie nouvelle, une vie pleine de fruits, une vie chrétienne.

        

    Seigneur, je te supplie de me pardonner pour toutes mes frustrations, pour ma vie fausse, pour ma vie non chrétienne, pour ma vie sans les sacrements, sans la prière, pour ma vie sans Dieu, pour ma vie sans la parole de Dieu.

    Je suis venu pour changer ma vie, pour commencer une vie nouvelle de sainteté, une vie pleine de fruits. Pardonne-moi mes égarements, mon désert, mon cœur de pierre, que j'ai rendu dur comme la pierre, mon cœur que j'ai rendu plein d'épines, c'est là mon œuvre.
    Mais Ton œuvre est la grâce de Dieu, le pardon, la miséricorde.

    Ô, pardonne au pécheur que je suis, Seigneur, pour que je sois miséricordieux. Je sais que je ne suis pas digne d'être appelé ton fils. Pardonne-moi, Seigneur. Je suis un pèlerin qui se repent. Je suis un pèlerin qui se confesse. Prends pitié de moi, Ô Seigneur. Convertis-moi, change-moi, sanctifie-moi.
     
    Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.
        

    Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

        

    Gloire au Père et au Fils et au Saint Esprit, comme il était au commencement, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen.

        

    Ô Mère et Reine de la Paix, prie pour nous.

    Mère de l'Eglise, prie pour nous.

    Mère et Reine de nos familles, prie pour nous.

    Mère et secours des chrétiens, prie pour nous.

    Consolatrice de tous les affligés, prie pour nous.

     

    Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen

            

    2-COMME IL Y A 2000 ANS, DIEU ET SA MERE NE SONT PAS ACCUEILLIS

        

    Chers pèlerins, je vous souhaite la bienvenue. Avec tout mon cœur, je salue chacun d'entre vous et je veux vous remercier pour tout. Je veux vous remercier d'être venus.

    Depuis 26 ans et maintenant 4 mois - cela fera exactement 26 ans et 4 mois après demain - Notre Dame apparaît.
    Vous vous trouvez ici à un moment où il est important de savoir pourquoi Notre Dame apparaît et qu'est ce que Notre Dame veut. Qu'est-ce que Notre Dame attend de vous ? Qu'est-ce que Notre Dame vous demande ? Pourquoi apparaît-elle ? Comment se fait-il qu'il y ait des gens dans l'Eglise qui ne l'aient pas reconnue ? Qu'il y ait des chrétiens qui ne connaissent pas leur Mère ?

    Comment se fait-il qu'Israël n'ait pas reconnu le Messie ? Il parle par ses œuvres, par les fruits. Il parle par son enseignement, par les miracles... Et pourtant dans le cœur des hommes, la jalousie et l'envie ont grandi.
       

    Imaginez sa Mère arrivant avec le besoin de trouver un coin dans une maison ouverte, et ceci afin que son enfant ne naisse pas dans la rue. Elle a frappé aux portes et tout le monde a répondu : "Il n'y a pas de place".

        

    Il y a ceux qui disent la même chose à cette même Mère, quand ils entendent ce qu'elle demande.

      

    Il y a ceux qui viennent avec des appareils photos, avec des caméras vidéo, pour prendre des photos et montrer aux autres qu'ils sont allés à Medjugorje. Et c'est là la fin de leur voyage. Nous avons une histoire. Nous avons une trace, un souvenir.

    Mais qu'est-ce que Medjugorje ? Est-ce que tout a été terminé, à Bethléem, quand tout le monde a dit qu'il n'y avait pas de place ? Non. Ca a été le début de la tragédie. Ca a été le début du reniement de la prophétie. Et ce n'est pas encore fini. Et cela ne sera pas fini avant la fin du monde. Parce qu'il est venu vers les siens, et les siens ne l'ont pas reçu.

     

    Il y a ceux qui renient la Mère bénie. Il y a ceux qui l'humilient constamment.

    Mais elle, comme si rien ne se passait, continue à être pleine de miséricorde et de compassion devant l'aveuglement, l'arrogance, la superficialité ou l'effronterie. Devant l'athéisme ou l'absence de pratique religieuse.
    Elle continue à dire : "Mes chers enfants !" parce que si elle ne faisait pas ainsi, elle renierait ce qui est au-dessus d'elle et au dessus de nous. Il s'agit de la Croix. Il s'agit de l'amour de Dieu.
    Il est mort afin que nous devenions tous des enfants bien aimés, des frères et sœurs respectés. Et pourtant vous n'aimez pas.

    Et il n'y a pas un mot de Dieu dont vous puissiez dire que vous ne le comprenez pas, si bien que vous n'ayez pas à le vivre. Et pourtant vous ne le vivez pas.

    Et il n'y a aucun commandement de Dieu que vous pouvez mépriser en disant : "Ah, non, les temps ont changé aujourd'hui".

        

    Chacun de vos divorces, chacun de vos avortements, chacune de vos carrières sans Dieu, chacune de vos journées sans Dieu, chacune de vos pseudo-libertés... est un reniement de Dieu. C'est un reniement de Dieu qui est amour.

        

    Pourquoi Notre Dame apparaît-elle ? C'est afin de venir auprès de personnes comme vous.
            

    3-L'INDIFFERENCE DES GENS

         

    Il est très important d'écouter et de reconnaître la Mère parce que des millions de gens l'ont reconnue.

    Pourquoi cette arrogance chez les personnes qui refusent de reconnaître les signes ? Pour exprimer leur propre volonté en fonction de leur propre inclination, le péché et les désirs mauvais. Pour légaliser le mal qui coule du fond de leur cœur.

    Chers frère et sœurs, c'est un temps de grâce, l'heure n'est pas à la plaisanterie. C'est un temps de salut, vous ne devez pas plaisanter. C'est pour cela que Notre Dame apparaît : pour que vous ne repartiez pas aveugles.

    Vous n'avez pas le droit d'être aveugles, parce que sa présence est le remède, son message est la lumière. Vous n'avez aucune raison de rester dans les ténèbres. Vous ne pouvez pas dire : "Je ne sais pas", parce que son message est connaissance. C'est la réponse à toutes vos questions.
    Et c'est pourquoi, vous tenant devant la Mère, vous devez vous poser la question : "Qui suis-je ? Suis-je un touriste avec une caméra vidéo ? Suis-je assis les jambes croisées l'une sur l'autre dans l'église ? Est-ce là le genre de relations que j'ai à l'intérieur de l'église ? M'est-il permis de me comporter ainsi à l'église ?" Après tout, que représente votre venue à l'église ?

       

    4-LES 30 MARTYRS DE SIROKI BRIJEG

         

    Je vous demanderais de regarder les images sur la droite. Regardez ces images. Cher frère franciscain, est-ce que tu y vois tes frères ? Ce sont des martyrs. Les communistes ont tué ces hommes. Pourquoi ? Simplement parce qu'ils étaient franciscains.

    Derrière le dos du franciscain, il y a une tombe. Il y a là trente photographies. Trente noms. Pourquoi ont-ils été martyrisés ? Parce que les communistes sont arrivés et ont dit : "Enlevez votre habits". Et ils ont répondu : "Je ne peux pas. Je suis mon habit".

    Un soldat a jeté le crucifix à leurs pieds. Regardez ce crucifix sur la bannière rouge, s'il vous plaît. Le soldat a jeté le crucifix aux pieds des franciscains et il a dit : "Maintenant vous pouvez choisir. Vous pouvez choisir entre la mort et la vie".

    Les uns après les autres, ils ont répondu en ramassant le crucifix et en embrassant Jésus : "Tu es mon Dieu et mon tout".

         

    A à peine trente mètres de cette porte d'entrée, ils ont été enterrés. On les a aspergés d'essence et on leur a mis le feu. Savez-vous ce que cela signifie ? Aujourd'hui, vous êtes au pied de leur tombe : toi comme prêtre, toi comme fidèle.
    Six d'entre eux avaient seulement vingt ans. Trente franciscains de ce monastère ont été tués. Ils sont allés à leur mort en chantant. Pourquoi ? Afin que vous puissiez répondre au dernier message de Notre Dame (ndlr : celui du 25 septembre 2007). Ne péchez pas contre votre âme. Vous n'avez pas le droit d'être indifférents. Vous devez avoir un cœur brûlant. Qu'est-ce que cela signifie ?

       

    S'il vous plaît, réfléchissez au sens du dernier message de Notre Dame quand elle dit : "Je vous invite tous à ce que vos cœurs soient enflammés d'un amour le plus ardent possible envers le Crucifié, sa Passion, sa Mort". Méditez sa Passion. Méditez-la et priez afin de ne jamais oublier que vous avez été rachetés par son Précieux Sang, par sa Mort.

    Et Saint Paul nous dit que nous n'avons pas été rachetés par l'or ou l'argent. Ce ne sont pas les hommes politiques ou un document humain qui vous ont rachetés, mais le sang de l'Agneau, la Croix qui demeure le signe de votre espérance et de votre victoire, le signe de votre salut.

         

    5-AIMER JESUS

         

    Vous ne devez pas repartir de cette église comme si vous n'aviez rien entendu, comme si vous n'étiez allés nulle part.

    Vous devez répondre à la question de savoir ce que Jésus représente pour vous.
    En fait, qui est Jésus pour vous aujourd'hui ? De quoi pouvez-vous faire le sacrifice, pour lui, aujourd'hui ? Si, aujourd'hui, vous ne pouvez pas aller en prison pour lui, si vous ne pouvez pas recevoir de crachats pour lui, pouvez-vous réellement lui dire : "Jésus je t'aime" ?

    Si vous n'êtes pas préparés à donner votre vie pour Jésus, si vous ne pouvez pas montrer qui il est au cœur de votre dimanche - qu'il est votre Dieu et votre tout en allant à la messe -, si vous ne pouvez pas prier chaque jour, si vous ne pouvez pas lire les Saintes Ecritures chaque jour, si vous ne pouvez pas jeûner chaque mercredi et chaque vendredi, si vous ne pouvez pas maintenir votre mariage par la prière et le jeûne, alors vous n'aimez pas. Vous n'aimez pas.
    Je vais vous dire quel est votre nom. Vous êtes un homme qui n'aime pas. Vous êtes un traître, qui a été appelé à l'amour et qui a trahi l'amour.

         

    C'est la raison pour laquelle les saints existent, afin que vous puissiez fixer vos regards sur eux et prier au pied de leurs tombes, afin que l'amour puisse s'embraser et que le sens des responsabilités puisse se réveiller à l'intérieur de nous.

    Et c'est pour cela qu'il est triste de lire vos journaux. Il est triste de lire les déclarations irresponsables qui offensent la Mère.

    Ne connaissant rien à ses miracles et à ses grâces, ils la ridiculisent. Et pourtant Jésus dit : "Regardez les fruits. Si le fruit est bon, l'arbre est bon. Si le fruit est mauvais, l'arbre est mauvais".

    Que les fruits sont merveilleux ! Comme les conversions sont nombreuses ! Que de conversions ! Que de vocations sacerdotales ! Que de guérisons dans les corps et dans les esprits, des guérisons de maladies incurables ! C'est incroyable !
         

    6-L'ORIGINE DE LA STATUE SUR LA COLLINE DES APPARITIONS

        

    Nous avons des exemples de conversions encore plus puissants que ceux qui ont été enregistrés par Saint Paul. Pouvez-vous, juste un instant, penser à cette statue qui est située sur la colline des apparitions ?

    Un professeur d'université de Corée s'est converti et a été baptisé. Une famille bouddhiste est devenue catholique. Le fils d'un père bouddhiste a été guéri d'une maladie incurable. La famille entière s'est immergée dans l'Evangile.

    Hier bouddhiste, aujourd'hui catholique. Et il y a au moins un membre de la famille qui vient au moins une fois par mois pour rendre grâce.

        

    Ils ont demandé la permission d'ériger cette statue qu'ils ont fait faire en Italie pour qu'elle soit placée sur la colline des apparitions. Pourquoi ? Parce que, comme l'explique la mère du fils malade, cette statue est là pour que tout le monde sache que la colline des apparitions n'est pas vide.

    La Mère attend chacun de nous sur la colline. On trouve la Mère sur la colline.

    Chers frères et sœurs, vous êtes allés sur la colline des apparitions pour trouver la Mère. Nous savons que sur la colline des apparitions, la Mère attend. Sur la colline des apparitions, la Mère est là et votre âme peut la rencontrer, votre cœur peut lui parler, votre amour peut répondre au plus grand Amour. C'est la raison pour laquelle vous êtes venus. Voyez, c'est votre Mère !

        

    7-LES ATTAQUES CONTRE LES VOYANTS

        

    Au cours de ces 26 années et presque 4 mois, six enfants ont tout donné et sont restés fidèles. Si nous pouvions récupérer et rassembler les articles qui prétendent qu'ils sont malades, émanant de diverses sectes et de divers individus, de gens avec des intentions fausses et injustes, ce serait une montagne de faux articles.

    Mais comment les enfants ont-ils répondu ? Comme la Sainte Vierge : par le silence, par la souffrance.

    Et Medjugorje a continué, et les saletés ont été laissées derrière. Et Medjugorje se révèle comme étant d'autant plus beau, d'autant plus nécessaire.

      

    8-LE MIRACLE DES CONFESSIONS

        

    Jamais il n'y a eu autant de gens venant d'Europe que cette année.

    Certains, parmi les professeurs qui ont célébré leurs 40 ans de sacerdoce, ont dit qu'ils n'avaient jamais entendu autant de confessions que cette année, à Medjugorje.

    En un an, il y a eu autant de confessions qu'au cours des dix années précédentes réunies.

    Six, huit, et même dix heures par jour dans les confessionnaux.
    Tout cela est un signe pour celui qui croit. L'Eglise cherche Dieu. Le fils prodigue revient vers son père et tombe dans ses bras : "Père, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. Pardonne-moi - s'il te plaît - pardonne-moi".

    Et le père, plein de bonté et de miséricorde, pardonne à ses fils.
    Et finalement, nous avons tous appris qu'à Medjugorje, Notre Dame ne mettait pas sa propre personne au centre, mais le confessionnal, l'étreinte avec le Père, la réconciliation avec le Père est au centre ainsi que la fête, l'autel, l'Eucharistie.
           

    9-LA CONVERSION DU CŒUR

        

    Essayons de regarder les signes.

    Qu'est-ce que Notre Dame veut de moi ? Si mon cœur est de pierre ou d'épines, si mon cœur est sinueux comme un chemin, alors quelles sont mes chances ? Qu'est-ce que Dieu va bien pouvoir faire de moi, avec mon cœur, avec ma pierre ? Quels genres de fruits vais-je porter ? Aucun.

    Mais de quoi Dieu a-t-il besoin ? Il a besoin du changement de mon cœur.

    Chers frères et sœurs, allez vous accepter ce pèlerinage comme le changement de votre cœur, afin de cultiver votre propre cœur ?
    Je vous implore d'agir ainsi car c'est Lui qui, de la Croix, vous dit : "Voici ta Mère !"

        

    Afin que vous puissiez l'accueillir dans votre cœur, prions :

    Notre Père, qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, et ne nous soumets pas à la tentation, mais délivre-nous du mal.

        

    Ô, Seigneur, j'ai besoin de la Mère. C'est pourquoi je t'implore de bénir la Mère pour moi. Béni mon cœur en lui faisant le don de l'amour, afin que j'apprenne à regarder la Mère avec amour, ainsi que l'a fait Elisabeth. J'ai besoin de la Mère.

    Ô, Seigneur Dieu, béni la Mère pour moi. Et béni mon cœur en lui faisant le don de l'amour, le don d'un amour sincère, afin que j'accepte la Mère avec le cœur.

    Béni mon cœur et béni la Mère pour moi. Fais-moi le don d'un amour enthousiaste, de telle sorte que chaque fois que je regarde vers la Mère, je puisse sentir comme Elisabeth que la Mère de mon Dieu vient à moi.

    Ô, Seigneur, béni cette image, et béni-moi au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit. Amen.

        

    10-L'IMAGE DE LA VIERGE DE TIHALJINA

       

    Maintenant, regardez la Mère avec le cœur... C'est votre Mère... Regardez la Mère avec le coeur... Voici votre Mère !
    "
    Chers enfants, je suis votre Mère et je vous aime tous ! Si vous saviez à quel point je vous aime, vous pleureriez de joie".

    Voici la Sainte Mère, pleine de grâce, la Mère de Dieu.

        

    Afin que vous puissiez croire cela, la grâce est nécessaire. "Cher Pierre, c'est Mon Père qui t'a révélé cela".

    Pour que vous puissiez reconnaître en Elle la Mère de Dieu, le Père doit vous le révéler. Pour que vous puissiez venir à Medjugorje et que vous puissiez dire : "J'y crois", la grâce est nécessaire. Croire signifie vivre Medjugorje.

        

    La Mère de Dieu. La Mère, pleine de grâce. Vous pouvez embrasser la Mère.

    Et maintenant, mettez-la contre votre cœur. Fermez les yeux et regardez-la avec les yeux de votre cœur, afin que comme un baume, elle puisse vous guérir. La Mère vous guérit.

        

    Consacrez-vous complètement... Abandonnez-vous à la Mère... Totus Tuus.

    Moi et ma famille, je suis tout à toi... Entièrement à toi...

    Ô chère Mère. Tu sais que je t'aime. Guéri mon cœur, mon âme, mon mariage, ma vie. Je m'abandonne complètement à toi. Je désire écouter ta parole et la mettre en pratique dans ma vie.

        

    11-LA LIBERTE

        

    Et maintenant, de l'autre côté de l'image, se trouvent les premiers mots que nous a dits la Mère : Chers enfants, je vous invite à la conversion individuelle".

    Ce sont les mots de chaque prophète de Jésus et de l'Eglise.
    L'appel à la conversion, l'appel au changement de vie, c'est un appel au retour du fils prodigue vers le Père. C'est l'appel à porter du fruit, à être fructueux, à être saint.

    C'est tellement important. C'est tellement nécessaire.

    Notre Dame veut que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Notre Dame désire que vous portiez du fruit dans votre mariage, dans votre vie.

    Le Père est glorifié quand vous portez beaucoup de fruits. C'est pourquoi je ne veux pas être de pierre. Je veux me convertir, je veux cultiver mon cœur. Je veux être saint.

        

    Que signifie "se convertir" ? Cela veut dire changer nos vies. Que signifie "se convertir" ? Abandonner la vie vide et savoir comment répondre à la volonté du Père en disant : "Père, que Ta volonté soit faite". Et cela n'est pas facile.
    Saint Augustin disait : "Seigneur, tu m'as créé sans moi, mais tu ne me sauveras pas sans moi". Cela signifie que Dieu a du respect, un profond respect, pour notre liberté
    Nous demeurons libres comme Il nous a créés et, de ce fait, dans notre liberté, nous pouvons être saints. Nous pouvons choisir d'être des saints, et pas simplement d'être des pécheurs; d'être ceux qui sont maudits, mais aussi d'être ceux qui sont des Saints.

       

    C'est pourquoi, par Elle,  nous devons apprendre à dire : "Me voici. Je désire être ta servante. Je désire vivre pour Toi et par Toi. Me voici".


  • Des extraits du livre "Qui prie sauve son âme" (aux éditions "30 jours" /  préfacé par le cardinal Ratzinger) qui contient de nombreux extraits du catéchisme de Saint Pie X et donne la position officielle de l'Eglise sur un grand nombre de sujets (péché, confession, vie de foi...).
        
    Les six péchés contre l'Esprit Saint
    1-Désespoir du salut.
    2-Présomption de se sauver sans mérite.
    3-Contestation de la vérité connue.
    4-Envie de la grâce d'autrui.
    5-Obstination dans ses péchés.
    6-Impénitence finale.
        
    Obtenir une indulgence plénière (1) 
    L'indulgence plénière est concédée aux fidèles qui, dans la célébration de la Veillée pascale et dans le jour anniversaire de leur baptême, renouvellent par n'importe quelle formule légitimement approuvée les promesses du baptême.
        
    Les trois conditions pour qu'un péché soit mortel
    Les péchés mortels détruisent chez le chrétien la vie de grâce. Les péchés véniels sont d'une certaine manière en contradiction avec la vie de grâce, mais pas jusqu'au point de la détruire.
    Pour qu'il y ait péché mortel, trois éléments sont nécessaires :
    1-Un objet strictement interdit ou strictement prescrit (matière grave).
    2-Une conscience claire de l'importance de l'objet et de la rigueur du commandement (pleine information).
    3-Une volonté libre dans la décision (consentement délibéré).
    Quand l'un de ces trois éléments fait défaut, en totalité ou pour une partie essentielle, il n'y a pas péché mortel, mais péché véniel.
        
    Obtenir une indulgence plénière (2)
    Une indulgence plénière est accordée au fidèle qui visite pieusement l'une des quatre basiliques patriarcales de Rome (Saint Jean de Latran / Sainte Marie Majeure / Saint Pierre / Saint Paul hors-les-murs) et y récite un Notre Père et un Credo, soit en s'y rendant en pèlerinage, soit au moins en exprimant durant la visite la résolution de se soumettre filialement au Pontife Romain.
        
    Les sept œuvres de miséricorde corporelle
    1-Donner à manger à ceux qui ont faim.
    2-Donner à boire à ceux qui ont soif.
    3-Vêtir ceux qui sont nus.
    4-Loger les pèlerins.
    5-Visiter les malades.
    6-Visiter les prisonniers.
    7-Ensevelir les morts.
        
    Les sept œuvres de miséricorde spirituelle
    1-Conseiller ceux qui doutent.
    2-Enseigner ceux qui sont ignorants.
    3-Réprimander les pécheurs.
    4-Consoler les affligés.
    5-Pardonner les offenses.
    6-Supporter patiemment les personnes importunes.
    7-Prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
        
    Quelles qualités doit avoir l'accusation des péchés ou confession ?
    Les principales qualités que doit avoir l'accusation des péchés sont au nombre de cinq : elle doit être humble, entière, sincère, prudente et brève.
        
    Que signifient ces mots : l'accusation doit être entière ?
    Ils signifient qu'on doit manifester, avec leurs circonstances et leur nombre, tous les péchés mortels dont on a conscience commis depuis la dernière confession bien faite.
        
    Quelles circonstances doit-on rapporter pour que l'accusation soit entière ?
    Pour que l'accusation soit entière, il faut rapporter les circonstances qui changent l'espèce du péché.
        
    Quelles sont les circonstances qui changent l'espèce du péché ?
    Les circonstances qui changent l'espèce du péché sont : 1-celles par lesquelles une action coupable de vénielle devient mortelle; 2-celles par lesquelles une action coupable contient la malice de deux ou de plusieurs péchés mortels.
        
    Les quatre péchés qui crient vengeance devant Dieu
    1-Homicide volontaire
    2-Péché impur contre nature
    3-Oppression des pauvres
    4-Fraude dans le salaire des ouvriers
        
    Les quatre fins de l'homme
    1-Mort
    2-Jugement
    3-Enfer
    4-Paradis


  • Des notes prises en lisant le remarquable livre d'Hélène Mongin : "Louis et Zélie Martin, les saints de l'ordinaire" (aux éditions de l'Emmanuel).
      

    1-Présentation des parents de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus

    Dans toute son histoire, l'Eglise n'a béatifié que deux couples : Luigi et Maria Bertrame Quattrocchi (le 21 octobre 2001) et Louis et Zélie Martin (le 19 octobre 2008).

    Louis et Zélie (diminutif pour Marie-Azélie) se sont mariés le 13 juillet 1858. Ils ont respectivement 34 et 26 ans. Ils ne se connaissent que depuis trois mois.

    Tous les deux ont eu envie de suivre la voie religieuse, dans le passé, mais cela n'a pas marché.

    Louis (issu d'une famille de militaires) n'a pas été accepté au monastère du Grand-Saint-Bernard car il ne connaissait pas le latin. Aimant le silence et l'intériorité, il a finalement choisi le métier d'horloger. Il aime aussi énormément la nature et la pêche (on le surnomme : "le Martin-Pêcheur").

    Zélie (elle aussi issue d'une famille de militaires) a souffert parce que sa mère était dure. Elle postule pour être "Fille de la Charité" mais la Supérieure ne croit pas à sa vocation. Elle se lance finalement dans la dentelle (le point d'Alençon).

    C'est en prenant des cours de point d'Alençon que la maman de Louis (Fanny Martin) rencontre Zélie. Elle voit en elle la belle-fille idéale. C'est donc très logiquement que les deux jeunes gens finissent par se rencontrer. Ils se marient et auront 9 enfants.
      
      

    2-Le mariage a lieu à minuit / Une abstinence de 10 mois

    Louis et Zélie Martin se marient le 13 juillet 1858 aux alentours de minuit. On dit que c'était là une tradition locale mais, dans leur cas, il faut y voir aussi et surtout un désir de mettre le sacrement (et non pas les festivités) au cœur de leur union.

    Ils se marient entourés de quelques proches seulement, loin de la foule. Ils sentent que Dieu est le plus important et que c'est Lui qui est au centre de leur couple.

    A leur époque, les mariages d'amour sont une exception. Généralement, on "arrange" les unions.

    Le fait qu'il y ait "quelque chose en plus" dans le cas de Louis et Zélie Martin trouve une autre expression particulière dans le fait que, pendant 10 mois, ils vivent dans la chasteté la plus totale. Exactement comme Joseph et Marie (les parents de Jésus) à leur époque. Pendant cette période, ils adoptent un petit garçon que leur confie pendant quelques années un père débordé.

    Finalement, c'est leur confesseur qui parvient à les convaincre de mettre un terme à leur abstinence.
       
    3-Louis est insulté à Lisieux en revenant de Lourdes
    A l'époque de Louis et Zélie Martin, l'anticléricalisme est très fort en France. Pendant la Commune, par exemple, l'archevêque de Paris et 64 prêtres sont assassinés.
    En revenant d'un pèlerinage à Lourdes, en 1873, Louis lui-même se fait insulter à la gare de Lisieux parce qu'il porte une petite croix rouge sur la poitrine. Il manque d'être conduit au poste de police sous prétexte que la mairie avait interdit aux pèlerins de revenir en procession.
    Les temps sont difficiles. Aussi les amis des Martins sont-ils peu nombreux, mais ce sont de vrais amis. Il y a notamment Isidore (le frère aîné de Zélie), et sœur Marie-Dosithée (une religieuse du Mans avec laquelle Zélie correspond très régulièrement).
    A noter que Louis ne s'engage pas politiquement. Aux grandes déclarations des dirigeants il préfère l'aide aux pauvres, et aux manifestations il préfère la prière.
        
    4-Des enfants de Medjugorje avant l'heure

    On retrouve la plupart des principaux points mentionnés par la Vierge de Medjugorje dans la spiritualité des Martin :

    1-L'Eucharistie est au centre de leur vie. Elle est la première activité de chaque jour puisqu'ils s'y rendent chaque matin alors que leurs voisins dorment encore.

    Parfois, Zélie a des distractions. Elle dit dans un courrier : "Il y avait un sermon, mais je ne sais pas sur quoi l'on a prêché, tant j'étais absorbée dans mes pensées". Quand la souffrance physique sera très forte, à la fin de sa vie, Zélie (atteinte d'un cancer) consacrera à l'eucharistie ses dernières capacités de mouvement. Son courage atteindra alors l'héroïsme.

    A noter également que Louis participe chaque mois à une nuit d'adoration.

    2-Louis et Zélie ont tous les deux un confesseur régulier.

    3-Louis et Zélie observent scrupuleusement les jours de jeûne prescrits par l'Eglise. Si d'aventure une personne vient les voir à l'heure du repas ces jours-là, alors ils font manger cette personne toute seule.

    4-La prière du chapelet est à l'honneur dans le couple. Zélie écrit dans un courrier : "Je voudrais être une simple petite bonne femme égrenant mon chapelet au bas de l'église et n'être connue de personne".

    5-Rien de particulier n'est dit sur la parole de Dieu dans le livre d'Hélène Mongin, mais on imagine bien qu'elle a toute sa place, elle aussi, dans les prières quotidiennes du couple.

    Enfin, on peut noter cette chose intéressante : Zélie est membre du tiers ordre franciscain et elle fréquente régulièrement un monastère de clarisses.

        

    5-Deux anecdotes sur la petite enfance de Thérèse

    Quand elle est enceinte de Thérèse (qui deviendra plus tard Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus), Zélie sent que le bébé est fort. Elle pense donc tout naturellement que c'est un garçon. Comme elle et son mari aiment presque autant Saint Joseph que la Sainte Vierge, ils décident de l'appeler Joseph. Mais ce sera une fille.

    Dans un courrier, Zélie raconte deux histoires concernant la petite enfance de Thérèse. Voici la première :

    "Voilà quelques semaines, on avait promené [la petite Thérèse] le dimanche. Elle n'avait pas été à la Mette, comme elle dit. En rentrant, elle a poussé des cris perçants en disant qu'elle voulait aller à la Mette; elle a ouvert la porte et s'est sauvée sous l'eau qui tombait par torrents, dans la direction de l'église. On a couru après elle, pour la faire rentrer et ses cris ont duré une bonne heure. [...] Elle me dit tout haut dans l'église : Moi, j'ai été à la Mette, là ! J'ai bien pridé le bon Dieu".

    Et voici cette autre histoire :

    Un jour qu'elle part à la messe, Zélie couche Thérèse bébé en oubliant de caler le berceau contre le bord du lit pour l'empêcher de tomber, comme elle le fait tous les matins. Qu'elle n'est pas sa surprise, en rentrant, de la trouver tranquillement installée sur une chaise en face du lit où, de toute évidence, elle n'a pu se rendre seule. Zélie raconte : "Je n'ai pu me rendre compte comment elle était tombée assise sur cette chaise, puisqu'elle était couchée. J'ai remercié le bon Dieu de ce qu'il ne lui soit rien arrivé. C'est vraiment providentiel; elle devait rouler par terre. Son bon ange y a veillé et les âmes du Purgatoire auxquelles je fais tous les jours une prière pour la petite l'ont protégée. Voilà comment j'arrange cela... arrangez-le comme vous voudrez !
        
    6-Une petite entreprise qui ne connaît pas la crise / Le travail le dimanche

    De 1858 à 1870, il y a deux commerces Martins : l'horlogerie-bijouterie de Louis (qui est située au rez-de-chaussée de la maison familiale, rue du Pont Neuf, à Lizieux) et l'entreprise de "point d'Alençon" de Zélie qui compte 9 employées (les femmes effectuent le travail de couture chez elles, et elles l'apportent à Zélie une fois terminé).

    A partir de 1863, Louis arrête son commerce et il aide sa femme en se rendant régulièrement à Paris où il s'occupe de l'écoulement de la marchandise en traitant directement avec les magasins de vente. Il tient également la comptabilité.

    Ses employées aiment beaucoup Zélie. Elles la considèrent comme une sainte.

    La rue où habitent les Martin est très commerçante. Il y a beaucoup de monde dehors le dimanche et de nombreuses personnes (dont le confesseur de Louis) tentent de les convaincre de travailler le dimanche pour gagner plus d'argent. Ils refusent car, pour eux, le jour du Seigneur est sacré. Ils passent ce jour à prier, à lire et faire du courrier. Zélie attribue au respect du dimanche leur réussite professionnelle. En effet, ils sont très vite à la tête d'une petite fortune.

    Mais les Martin ne vivent pas pour l'argent. Un jour où il y a une terrible inondation à Lizieux, ils débloquent des fonds pour venir en aide aux sinistrés.
        
    7-Louis empêche les tables de tourner lors d'une soirée de spiritisme

    Louis et Zélie Martin ont un esprit très missionnaire. Ils font beaucoup de bien autour d'eux, et ceci dans des domaines très différents. Voici quatre exemples :

    -A plusieurs reprises, Louis, qui est un excellent nageur, sauve des personnes de la noyade.

    -Un jour, à la gare, il demande aux voyageurs de mettre un peu d'argent dans son chapeau... et il donne tout le contenu à un mendiant.

    -Une autre fois, Zélie saisit la justice pour arracher une enfant aux mains de deux fausses religieuses qui la maltraitaient. Elle a gain de cause.

    -Une autre fois encore, Louis est invité à une soirée où l'on fait tourner les tables. Il s'y rend par curiosité. Quand on le presse de se joindre à l'expérience, il refuse catégoriquement et se met à prier intérieurement. La table ne bouge pas d'un pouce ce soir-là. Les invités l'accusent d'avoir fait rater l'expérience.

    Il y a beaucoup d'autres histoires de ce type qui témoignent du très grand zèle apostolique des Martin.
    Il n'est pas très étonnant, avec des parents pareils, que leur fille Thérèse soit devenue... la patronne des missions !
        
    8-La mort de quatre de leurs enfants

    Zélie a un cancer du sein et, à partir de 1866, elle ne peut plus allaiter ses enfants. Elle et son mari les confient donc à une nourrice.

    Puis vient le temps des épreuves : quatre de leurs enfants meurent.

    Joseph meurt d'entérite en 1867 (il a quelques mois), un deuxième enfant prénommé lui aussi Joseph meurt en 1868 (il a également quelques mois), Hélène meurt en 1870 (à 5 ans) et, enfin, une première Thérèse meurt en 1870 (elle aussi âgée de quelques mois) parce que sa nourrice - qui n'était pas aussi sérieuse que la précédente - la sous-alimentait.

    Tous ces chocs sont très rudes pour Zélie. Elle passe par des états dépressifs. Mais elle se ressaisit toujours et la foi reprend le dessus.

    En parlant de Dieu, qui a rappelé à Lui ses enfants, elle dit : "Le bon Dieu est le maître, et il n'avait pas à me demander la permission".
        
    9-Zélie a l'impression que sa tête va se détacher de son cou

    Un jour, Zélie constate qu'elle a une glande à un sein. On pense à faire pratiquer une opération... mais l'affaire est oubliée.
    Onze ans plus tard (en été 1876), elle recommence à souffrir. Elle fait un pèlerinage à Lourdes pour demander sa guérison, mais cette grâce ne lui est pas accordée. La maladie fait son œuvre. Des métastases envahissent son cou. La nuit du 7 juillet 1877, alors que Louis est parti à l'adoration nocturne, Zélie est prise d'une douleur atroce dans le cou qui lui donne l'impression que sa tête va se détacher.

    Une fois, elle se rend à la messe du matin mais, arrivée devant la porte de l'église, la douleur est tellement atroce qu'elle ne peut entrer que parce que quelqu'un lui ouvre.

    La douleur va crescendo jusqu'à l'insupportable. Elle écrit à son frère : "J'ai souffert, pendant vingt-quatre heures, plus que je n'avais souffert pendant toute ma vie". Et aussi : "J'implorais tous les saints du Ciel, les uns après les autres, personne ne me répondait".

    Mais elle s'accroche à la foi et répète souvent cette phrase de Saint François de Sales : "Une once de vertu pratiquée dans la tribulation vaut mieux que mille dans un temps de repos et de joie". Ses derniers mots écrits sont : "Si la Sainte Vierge ne me guérit pas, c'est que mon temps est fait et que le bon Dieu veut que je me repose ailleurs que sur la terre".

    Elle meurt dans la nuit du 27 au 28 août 1877. Hélène Mongin nous dit : "Le visage, émacié et comme sculpté par la souffrance, avait pris, dans le trépas, une expression saisissante de majesté et de jeunesse. Une atmosphère impressionnante de recueillement et de calme surnaturel enveloppait la chapelle ardente".

        

    10-Louis traverse l'épreuve de la folie

    Après la mort de Zélie, les Martin vont habiter à Lisieux, près de la maison du frère de Zélie (dont ils ont toujours été très proches).

    Leur logement devient un véritable petit couvent tant la foi et l'amour sont grands. Louis aménage la pièce du haut (le Belvédère) en lieu d'étude et de prière.

    Une à une, ses filles expriment le souhait d'entrer au couvent : Pauline, Marie, Léonie, Thérèse, puis Céline. Louis offre ses enfants à Dieu avec reconnaissance.

    Peu à peu, sa santé mentale se détériore : malaises, pertes de mémoire, perte de la notion du temps, crises d'agitation et de confusion, troubles hallucinatoires, délires (il croit que la guerre est arrivée)...

    En 1889, Louis est interné à l'hôpital psychiatrique de Caen où il restera trois ans.

    A l'horreur de la situation s'ajoute l'humiliation : rumeurs en ville et au Carmel où sont ses filles, ragots...

    Il faut savoir que quand Thérèse évoque la "grande épreuve" de sa vie, elle ne parle pas de sa nuit de la foi, mais bel et bien de la maladie de son père.

    Pour les filles Martin, leur famille vient d'être frappée comme autrefois celle de Job. Mais selon l'expression de Thérèse, c'est un "coup d'amour".

    Dans ses moments de lucidité, Louis sanctifie son épreuve. Il dit notamment ceci : "Je n'avais pas eu d'humiliation dans ma vie : il m'en fallait une".

    A noter qu'il ne veut pas que l'on prie pour sa guérison mais uniquement pour que la volonté de Dieu s'accomplisse.

    Il meurt le 29 juillet 1894, chez lui, à l'âge de 71 ans. Thérèse dit alors : "(...) notre père chéri est près de nous ! Après une mort de cinq ans quelle joie de le retrouver toujours le même, cherchant comme autrefois tous les moyens de nous faire plaisir".
        
    11-Une opinion personnelle sur les parents de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
    Je trouve que Louis et Zélie Martin ont porté à eux deux toutes les souffrances du monde : souffrances physiques pour Zélie, et souffrances morales ainsi que psychologiques pour Louis.
    J'ai été particulièrement impressionné par la Croix qu'a portée Louis. Il est un saint tout à fait hors du commun. Généralement, les saints sont des gens qui ont toujours gardé un parfait contrôle de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actes. Dans le cas de Louis, c'est l'inverse. Il est le saint le plus défaillant dont je n'ai jamais entendu parler !
    Dans son livre, Hélène Mongin dit que l'une des leçons que nous a apprises Louis est que l'on peut être en hôpital psychiatrique et être un saint. C'est là une phrase vraiment révolutionnaire. En effet, si les fous peuvent devenir des saints, alors tout le monde peut le devenir !
    Je pense très sincèrement que nous avons là un exemple extraordinaire qui va avoir un très grand retentissement dans le monde, et qui va surtout donner beaucoup d'espoir à toutes les personnes qui sont atteintes d'un handicap mental ainsi qu'à leur famille.
    Merci à l'Eglise d'avoir vu dans la maladie de Louis non pas une "possession", mais une croix voulue par Dieu, et à travers laquelle son enfant s'est sanctifié.

       

    12-Prière officielle pour obtenir leur canonisation

    Dieu d'éternel amour,

    tu nous donnes dans les bienheureux époux

    Louis et Zélie Martin

    un exemple de sainteté vécue dans le mariage.

    Ils ont gardé la foi et l'espérance

    au milieu des devoirs et des difficultés de la vie.

    Ils ont élevé leurs enfants

    pour qu'ils deviennent des saints.

    Puissent leur prière et leur exemple

    soutenir les familles dans leur vie chrétienne

    et nous aider tous à marcher vers la sainteté.

    Si telle est ta volonté, daigne nous accorder

    la grâce que nous te demandons maintenant

    à travers leur intercession,

    et les inscrire au nombre des saints de ton Eglise.

    Par Jésus, le Christ, notre Seigneur.

    Amen.