• Témoignage
    ANDRE FROSSARD NOUS EXPLIQUE COMMENT IL LIT LA BIBLE (15/06/15)
    Voici un extrait du célèbre livre d'André Frossard (1915-1995) : "Dieu en questions" :
    Je ne saurais dire comment "il faut" lire la Bible, mais je peux dire comment, pour ma part, je la lis.
    Que la Bible soit un livre "inspiré" ou "dicté", à mes yeux c'est tout un, l'origine de l'inspiration ou de la dictée étant la même. Or, depuis ma conversion, j'ai la conviction qu'il n'y a aucune diffférence à faire entre ce que Dieu est, et ce qu'il dit. Il est dans sa parole. L'Ecriture est donc une première version de l'Eucharistie. Voyez l'attitude des juifs orthodoxes devant le Livre : ils se penchent dessus jusqu'à le toucher du front, absorbent le verset et renverse la tête en arrière comme pour l'avaler, pareils à des oiseaux picorant du grain.
    L'Ecriture est une nourriture, elle se mange plus qu'elle ne se lit. Ce qui est à chercher dans les mots, qui sont des coquillages à divin, c'est une forme de la présence de Dieu, aussi mystérieuse que dans l'hostie.
        
    Homélie
    IL FAUT LIRE LA BIBLE COMME UNE POULE BOIT DE L'EAU (24/02/15)
    Récemment, un prêtre de ma paroisse a dit ceci dans une homélie : "Il faut lire la Bible comme une poule boit de l'eau. Observez une poule quand elle boit. Dès qu'elle a bu une toute petite gorgée d'eau, elle redresse immédiatement la tête pour que l'eau puisse descendre en elle. De même, nous, quand nous avons lu une petite phrase de la Bible, nous devrions tout de suite relever la tête pour permettre à cette phrase de descendre en nous".
        
    Mot d'enfant
    LA BIBLE EST LE SEUL LIVRE... (22/08/14)
    Voici une petite remarque très intéressante qu'a faite une jeune enfant (trouvé sur Internet) : La Bible est le seul livre dont l'Auteur est toujours présent quand on le lit.
        
    Humour
    LA COMEDIENNE GISELE CASADESUS PARLE DE LA BIBLE (17/06/14)
    La célèbre comédienne Gisèle Casadesus a eu 100 ans le 14 juin 2014. Dans une interview qu'elle a accordée à Pèlerin Magazine le 12 juin 2014, elle a dit ceci au sujet de la Bible : Je ne pars jamais en voyage sans elle. Elle fait partie de ma vie, de ma respiration. J'en lis un passage tous les soirs. Pour reprendre une expression de mon père : j'aime "bibloter".
        

    Témoignage
    L'HISTOIRE DE LA DAME ÂGEE ET DES SAIGNEMENTS DE NEZ (05/02/14)
    On n'imagine pas tous les miracles (petits ou grands) que Jésus accomplit chaque jour autour de nous, tout près de nous, dans nos villes et dans nos paroisses.
    C'est extraordinaire !
    Récemment, une personne de ma paroisse m'a raconté une histoire extrêmement touchante.
    Le 8 décembre dernier, après s'être mouchée un peu trop fort, elle a commencé à avoir des saignements de nez très abondants, et ce d'une manière quotidienne.
    Ces saignements se produisaient plusieurs fois par jour et ils duraient pendant de longues minutes, rendant ses journées insupportables.
    Etant âgée de 80 ans et étant très fatiguée à ce moment-là, elle ne pouvait pas se rendre chez l'oto-rhino-laryngologiste pour qu'il cautérise la lésion à l'intérieur du nez.
    Le 20 décembre au soir, avant d'aller se coucher, une prière lui est venue spontanément à l'esprit : "Jésus, dans l'Evangile tu as guéri une femme qui souffrait de saignements depuis 12 ans, et ce après qu'elle ait touché ton manteau (cf : Marc 5, 25-29). Ce que tu as fait pour cette femme, fais-le également pour moi !"
    Le 21 décembre au matin, les saignements avaient complètement disparu et ils ne sont jamais revenus par la suite.
    Cette histoire est vraiment très belle. Chaque fois que j'y repense, je me dis la chose suivante : la Bible devient vraiment un moyen de rencontrer personnellement Jésus lorsqu'en la lisant nous découvrons non pas uniquement l'histoire des autres mais, aussi et surtout, notre propre histoire !
         
    Vie des Saints
    L'IMPORTANCE DE LA PAROLE DE DIEU POUR SAINTE CLAIRE D'ASSISE (29/10/13)
    Voici un extrait de la vie de Sainte Claire racontée par Thomas de Celano:
    Le Pape Grégoire IX prit un jour une mesure interdisant à tout frère mineur l'accès des monastères de clarisses sans sa permission expresse. Claire, considérant que ses filles ne recevraient plus que très rarement désormais la parole de Dieu qui était le pain de leur âme, s'écria en gémissant : "Eh bien ! Qu'il les enlève donc tous, puisqu'il nous prive de ceux qui nous procurent la nourriture de Vie !" Et aussitôt elle renvoya au Ministre tous les frères, refusant de garder les quêteurs qui apportaient le pain du corps, puisqu'elle ne pouvait plus garder ceux qui l'approvisionnaient en nourriture pour l'âme. A cette nouvelle, le Pape revint sur sa défense, et remit toute l'affaire entre les mains du Ministre général.
        

    Réflexion
    LES CHRETIENS QUI ECRIVENT DES NOTES DIRECTEMENT SUR LEUR BIBLE (17/10/13)
    Dieu est vraiment présent dans la Bible. C'est Lui qui nous parle quand nous lisons ce Livre sacré. Il est là en personne.
    A tel point qu'André Frossard a écrit un jour (c'était au sujet des Juifs, qui ont un très grand respect pour les Saintes Ecritures) : "Pour le Juif, la Bible, les mots de la Bible sont une première version de l'Eucharistie, la Bible est Eucharistie, c'est à dire que le mot est nutritif. Il ne donne pas une nourriture terrestre mais une nourriture divine" ("La baleine et le ricin", 1982).

    En pensant à cela, on peut être étonné de voir que certains chrétiens n'hésitent pas à écrire des notes directement sur les pages de leur Bible ou bien à surligner des passages entiers avec des feutres de couleur. On le voit assez fréquemment lors de partages d'évangile, par exemple.
    Cela peut nous faire une impression bizarre. En effet, une Bible couverte d'inscriptions, n'est-ce pas un peu comme si Jésus apparaissait avec des "tatouages" sur les bras et sur le visage ?
    (PS : pour prolonger cette réflexion, voir aussi l'aventure de Monsieur Lourdingue n°93).

        

    Actualité
    LE POUVOIR CALMANT DE LA BIBLE DANS UNE PRISON DE HAUTE SECURITE AUX USA (13/10/13)
    Dans l'état de la Louisiane (aux Etats-Unis), la prison de haute sécurité d’Angola accueille 6 300 détenus, dont les trois-quarts purgent des condamnations à perpétuité.

    Jusque dans les années 90, cet établissement était l’un des plus violents et des plus dangereux des Etats-Unis, tant pour le personnel que pour les prisonniers eux-mêmes.
    En 1995, un cycle universitaire d’études théologiques a été mis en place, et il est suivi aujourd'hui par plusieurs centaines de détenus.
    Depuis, l’ambiance générale a l'intérieur de la prison a complètement changé.
    En ces temps où l'on parle très souvent des problèmes rencontrés dans le milieu carcéral, voici un article très intéressant qu'il serait bon de transmettre à nos élus et à nos dirigeants >>
        
    Citation
    CE QU'EST LA MEDITATION
    (14/08/13)
    Voici une citation de Saint François de Sales (qui, bien évidemment, peut s'appliquer aussi au Rosaire) :
    La méditation est un exercice par lequel notre esprit, comme une abeille sacrée, et non comme un hanneton pour manger et se remplir le ventre, va çà et là, sur les fleurs des saints mystères pour en extraire le miel du divin amour.
        
     
    Citations

    NOUS DEVONS ACQUERIR L'EVANGILE COMME UNE LANGUE MATERNELLE (09/04/13)

    Voici deux citations du Cardinal Lustiger :

    1)-Il s'agit que vous, chrétiens, vous acquériez cet Evangile comme une langue maternelle et que vous fassiez vôtre l'histoire dont vous êtes les héritiers : sinon vous êtes des enfants perdus.

    2)-Il faut que vous lisiez l'Evangile ensemble, et pas seulement le dimanche. Il faut que vous vous donniez les moyens de lire la Bible, de prier : c'est une nourriture sans laquelle votre foi va défaillir.

        

    Medjugorje

    LA VIERGE NOUS DIT CE QUE NOUS POUVONS DECOUVRIR PAR LES SAINTES ECRITURES (28/10/12)

    Voici un extrait du message mensuel du 25 juin 1991 :

    Si vous priez, Dieu vous fera découvrir la véritable raison de ma venue. C'est pourquoi, petits enfants, priez et lisez les Saintes Ecritures pour pouvoir découvrir par les Saintes Ecritures le message contenu pour vous dans mes venues.

        

    Astuce

    L'EVANGILE DE MARC ET LE FORMAT DES SERIES TELEVISEES AMERICAINES (31/08/12)

    Il y a quelque temps, le responsable de ma paroisse nous a donné une petite astuce très intéressante pour nous permettre de nous imprégner encore plus de la Parole de Dieu : prendre l'habitude de lire l'Evangile de Marc d'un trait, d'un coup.

    Au premier abord, cela peut nous paraître un peu difficile mais, en fait, c'est assez simple. En effet, l'Evangile de Marc est le plus court des quatre. Pour le lire entièrement, il faut compter environ 1h et 20mn. C'est donc faisable en une soirée.

    Le fait de le lire de bout en bout est vraiment très utile pour sentir la progression des événements, dans la vie de Jésus : sa popularité grandissante, l'étau des pharisiens qui se resserre de plus en plus autour de lui, les autorités de l'époque qui cèdent à la pression populaire...

    A ceux qui pensent que c'est vraiment trop long, on pourrait dire que 1h et 20mn correspond à peu près à deux épisodes d'une série télévisée américaine comme "Bones" ou "NCIS", chaque aventure ne durant qu'une quarantaine de minutes.

    Les chaînes de télé françaises en passent régulièrement 3 ou 4 épisodes à la suite par soirée, et les gens les regardent bien jusqu'au bout !
        
    Ecrits de Saints
    SAINT GREGOIRE DE NYSSE NOUS DIT QUE LES SAINTES ECRITURES NOUS PERMETTENT DE VOIR DIEU (29/06/12)
    Voici un très bel extrait d'une homélie de Saint Grégoire de Nysse sur les Béatitudes (source : le "Livre des Jours") :
    L'impression que l'on éprouve lorsque, du haut d'un promontoire, on jette les yeux sur la mer immense, mon esprit la ressent lorsque, du haut de la parole du Seigneur, comme du sommet d'une montagne, il regarde la profondeur insondable des pensées divines.
    Souvent, au bord de la mer, on voit s'élever une montagne qui présente à l'océan une pente abrupte du haut jusqu'en bas, et dont le sommet surplombe l'abîme. Mon âme souffre du même vertige lorsqu'elle est emportée par cette grande parole du Seigneur : Heureux les cœurs purs : ils verront Dieu.
        
    Citations
    POUR RAVIVER NOTRE DESIR DE LIRE LA BIBLE 
    >Ignorer les écritures, c'est ignorer le Christ (Saint Jérôme).
    >Il faut imiter le Christ. Pour y parvenir, il est nécessaire de méditer chaque jour et avec persévérance l'Evangile. De cette méditation jaillit l'amour de Jésus et le profond désir d'imiter ses actes (Padre Pio).
    >La Bible est une vitamine pour la croissance spirituelle (Jean Paul II).
    >Il faudrait s'appliquer tous les jours à une lecture pieuse, tout comme on s'applique à prendre ses repas (curé d'Ars).
        
    Idées diverses
    POUR METTRE LA BIBLE EN VALEUR DANS NOTRE MAISON

    Si on se contente de poser la Bible sur un meuble, on ne la voit pas. Pour qu'elle soit un peu relevée, il faut utiliser un porte-Bible (on peut en trouver un dans une brocante, ou bien le fabriquer soi-même).
        
    Idées diverses
    POUR APPROFONDIR L'EVANGILE
    Pour approfondir l'Evangile, il faut le lire à la lumière des écrits de Maria Valtorta, et ceci en prenant chaque semaine le passage du dimanche suivant (par exemple). L'enrichissement est alors considérable ! (voir sur la page d'accueil de "Chère Gospa").
        
    Medjugorje
    LA VIERGE NOUS DEMANDE DE METTRE LA BIBLE DANS UN LIEU VISIBLE
    Mettez les Saintes Ecritures dans un lieu visible dans votre famille, et lisez-les. Ainsi vous connaîtrez la prière avec le cœur et vos pensées seront en Dieu (Medjugorje, le 25 janvier 2007).


  • Voici un article qui est paru dans le journal diocésain "Eglise en Côte d'Or" en juin 2011 (les sous-titres ont été rajoutés par mes soins pour rendre la lecture plus facile).

        

    Introduction

    Avec des mots choisis qui traduisent ce désir profond d’humilité, François-Xavier de Guibert raconte volontiers son histoire à travers quelques dates clés et d’abord son enfance dijonnaise. Diacre depuis novembre dernier, ce veuf sera ordonné prêtre le 26 juin.
          
    Biographie
    1)-Naissance en 1946 à Dijon.
    2)-Bac philo en 1964.
    3)-Licence de droit, puis entrée dans l’édition en 1969.
    4)-Mariage avec Catherine le 26 juin 1971 (5 enfants et maintenant 12 petits-enfants).
    5)-Directeur général chez Desclée de Brouwer de 1974 à 1982.
    6)-Fonde sa société d’édition en 1983.
    7)-Décès de son épouse en 2001.
    8)-Arrivée à Dijon en 2009 après 4 années au centre Sèvres.
    9)-Ordination diaconale en novembre 2010.
        
    Enfance
    Né en 1946, il fut baptisé en février de cette même année à Saint-Joseph, puis élève à la Maîtrise, il est confirmé en 1954 à Saint-Bénigne.

    Il quitte la Bourgogne en 1956, entre au collège chez les Dominicains puis les Maristes à Riom.

    Son adolescence est marquée par le scoutisme, initié à Dijon Saint-Bernard, "les amitiés nouées alors sont toujours vraies et solides aujourd’hui !"

        

    Vie professionnelle
    Avec un bac de philo en poche, il commence des études de droit et de sciences politiques à Nancy, puis à Paris. La vie en foyer chez les Maristes, dans cette période agitée de 1968, lui donne l’occasion de rencontre avec des intellectuels et par le biais d’une revue étudiante, il entre dans l’édition chez Desclée de Brouwer dont il sera le directeur général de 1974 à 1982.
    Dieu conduit nos vies.

        

    Vie familiale
    En 1971, il épouse Catherine. La naissance de leurs cinq enfants anime cette belle famille qui s’installe à Rambouillet.

    En 1983, François- Xavier de Guibert fonde sa propre société d’édition qui porte son nom. "Être éditeur engagé, même dans le cadre de la profession, c’est être au service du Christ, prendre des engagements appuyés sur ses convictions. La tache est belle, exigeante, mais offre des rencontres éblouissantes", comme le souligne l’intéressé.

        

    Le décès de son épouse
    Puis vient l’épreuve de la maladie et du deuil de son épouse il y a dix ans. "Malgré la tempête des événements, Dieu est là et conduit nos vies".

    Pour prononcer ces mots, François-Xavier de Guibert prend le temps de l’intériorité pour être certainement inspiré par "Celui qui guide nos pas", mais aussi se sentir en "union avec Catherine qui l’accompagne sans cesse. Avec mon épouse, je vis cette belle communion des saints".

        

    Le sacerdoce

    Avec la certitude de "sentir Dieu présent dans les événements de la vie dès lors que l’on se tourne vers Lui et ceci dans l’expérience de la traversée de la Mer Rouge vécue maintes fois", François-Xavier de Guibert parle d’actions de grâce. Émerveillé par le sacerdoce.
    Avec des enfants, pour certains encore scolarisés, la réflexion du choix de vie ne s’est pas posée immédiatement.
    Son expérience familiale et professionnelle s’est enrichie de son engagement au sein de sa paroisse (porter la communion aux personnes âgées, catéchuménat des adultes, célébration dans les maisons de santé, pastorale de la santé, équipe Saint-Vincent-de-Paul, participation au parcours alpha en 2006-2007), à la demande du diocèse de Dijon avec qui il avait pris contact en 2005.

        

    Le choix

    La rencontre avec le Père Eric Millot l’aide à discerner son choix et il lui propose de suivre une formation au centre Sèvres à Paris durant quatre années.
    Emerveillé par le sacerdoce, comme don de sa vie au Christ, il peut alors faire ce choix de "manière apaisée et heureuse, les enfants ayant accepté avec joie et gravité". Et de préciser "le sacerdoce est tellement vertigineux, on se sent indigne, petit instrument de l’amour du Christ à travers le sacrement de l’Eucharistie, celui du Pardon…".

    Mais il se sent "très honoré d’entrer dans le presbyterium du diocèse de Dijon, qui comporte de belles personnalités, très différentes, mais unies pour ce même service du Christ".

        

    Conclusion
    Admis comme séminariste à Saint-Irénée de Lyon en juillet 2010, François-Xavier de Guibert est ordonné diacre en novembre 2010 à Notre-Dame de Dijon.

    "Je suis très reconnaissant, conclut-il, à Monseigneur Minnerath d’accueillir un ouvrier de la onzième heure".


  • Citation
    CLAUDE TRESMONTANT PARLE DE L'AVORTEMENT (24/06/12)
    Une citation du philosophe français Claude Tresmontant (1925-1997) :
    L'enfant qui est en train de se développer dans la matrice d'une femme, n'est pas sa propriété. C'est là que se trouve l'erreur. On peut être propriétaire d'une maison. On n'a pas le droit pour autant de tuer les gens qui y passent, les gens qui y viennent ou y séjournent. On n'a pas le droit de tuer un hôte qui est sous votre toit. La loi de l'hospitalité était dans les peuples civilisés une loi sacrée.
        
    Témoignage
    LA QUESTION DE "L'ENCADREMENT" DE L'EUTHANASIE (20/06/12)
    Voici une chose qu'une amie qui travaille dans le milieu médical m'a dite récemment :
    L'euthanasie est un meurtre. C'est quelque chose de très grave. Le gouvernement a beau dire que l'euthanasie sera "encadrée" (il faudra l'accord du malade, de la famille et de plusieurs médecins), cela n'arrangera absolument rien. Ce sera peut-être même pire.
    En effet, quand une personne malade sera peu consciente, alors il sera très facile, pour les membres de la famille, de se mettre d'accord pour faire une demande d'euthanasie (ne serait-ce que pour toucher l'héritage). Et les médecins ne pourront pas aller contre. Il risque d'y avoir de très grosses dérives à ce niveau-là.
        
    Chiffre
    LES MAMANS DE MOINS DE 16 ANS (04/03/11)
    Voici un extrait de la chronique du pédopsychiatre Marcel Rufo qui est parue dans "Pèlerin magazine" le 3 mars 2011. C'est alarmant !
    "Il y a environ 10 000 grossesses précoces par an dans l'hexagone. Elles concernent des jeunes filles de moins de 16 ans. (...) Dans notre pays, les jeunes mamans sont accompagnées par le planning familial, peuvent bénéficier de la pilule du lendemain (prescrite par les infirmières de santé scolaire) et sont le plus souvent dirigées vers une Interruption Volontaire de Grossesse (IVG) - cela concerne environ 90% des grossesses chez les adolescentes".
        
    Poème
    POEME DE L'ENFANT DANS LE VENTRE DE SA MERE (17/01/11)
    Un petit poème qui a déjà été posté dans la rubrique "We are family", et que je reposte ici (lu dans un collège, dans la salle des professeurs / auteur inconnu) :
    1
    Dans le ventre de ma mère
    J'habitais un grand château,
    Un château plein de mystère,
    Dans ma chambre bien au chaud.
    2
    J'y faisais de petits sommes,
    J'y faisais de petits sauts,
    Tout heureux de vivre comme
    Un petit poisson dans l'eau.
    3
    Et je sentais sur le mur,
    Au dehors, tout doucement,
    Qui passaient comme un murmure,
    Les mains douces de maman.
        
    Témoignage
    ABBY JOHNSON NOUS PARLE DE LA REACTION DU FŒTUS AU MOMENT D'UN AVORTEMENT (14/01/11)
    Abby Johnson est l'ancienne directrice d'une clinique où l'on pratique des avortements, aux Etats Unis (dans l'état du Texas). Un jour, se rendant compte que l'Interruption Volontaire de Grossesse était vraiment un crime, elle est devenue une militante pro-vie.
    Le 7 novembre 2009, elle a donné son témoignage sur la chaîne de télévision américaine "Fox News". Quand le journaliste qui l'a interviewée (Mike Huckabee) lui a demandé ce qui se passait, pour le fœtus, au moment de l'avortement, elle a répondu : "It is moving away from the probe. It is fighting for it's life. It's alive".
    Cela signifie : "Il s'éloigne de la sonde (ndlr : guidé par des ultra-sons, l'avorteur commence par saisir les jambes du bébé avec des forceps). Il se bat pour sauver sa vie. Il est vivant".
    Voir la vidéo de l'interview ici >>
        
    Medjugorje
    LA VIERGE DE MEDJUGORJE NOUS PARLE DE L'AVORTEMENT (14/01/11)
    Voici un message non daté donné par la Vierge à Medjugorje :
    L'avortement est un grand péché. Avorter c'est tuer ! Cependant, Dieu peut pardonner aussi ce péché, car il vous aime tous. Mais pour ce péché-là Dieu demande au père et à la mère de l'enfant de faire un grand sacrifice (ndlr : une grande pénitence). Cela est nécessaire.


  • AIMER (13/05/12)

    Quand on est enfant, il y a toujours des plats que l'on n'aime pas manger. Le goût de certains aliments nous est désagréable (bien que ces derniers soient bons pour notre croissance physique).

    Puis, le temps passant - et nos parents insistant pour que nous nous "forcions un peu" -, on finit par aimer ces choses que l'on n'aimait pas. Ce qui était désagréable devient alors agréable. Finir notre assiette n'est plus une corvée. Une "conversion du goût" s'est opérée en nous.

    Quand on cherche à aimer Dieu, je crois que c'est un peu pareil. Certains exercices qui ont pour but de nous rapprocher de Lui peuvent parfois nous paraître longs et fastidieux (bien que ces exercices soient bons pour notre croissance spirituelle) : prier le Rosaire nous est difficile, jeûner au pain et à l'eau nous est difficile...

    Puis, avec le temps - et grâce à notre patience et à notre persévérance -, une "conversion du goût" se produit en nous. Ce qui était difficile devient alors facile. Ce qui était une corvée devient un plaisir. Prier le Rosaire et jeûner nous procurent de la joie et l'on se prend même à désirer ces moments de rencontre avec Dieu car ils nous font du bien.  

    Non, plus rien n'est une corvée. C'est alors que l'on comprend que le Rosaire est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le Rosaire); que le jeûne est fait pour l'homme (et non pas l'homme pour le jeûne)... Plus rien n'est une corvée. 

    Oui, vraiment, je crois que le cœur se met à aimer Dieu lorsqu'il commence à comprendre cette parole que Jésus nous a donnée : "Le Sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat" (Marc 2, 27).

         

    AIMER (11/01/12)

    Chercher l'amour dans la prière, c'est remonter à la source même de l'amour. C'est comme chercher de l'or à l'endroit précis où se trouve le gisement.

    Très vite, on découvre des pierres qui ont une valeur infinie. Ces pierres se nomment : consolation, réconfort, réconciliation, force, paix, joie, guérison, abondance...

    On ne repart jamais les mains vides de la prière. Avec le temps, on devient même immensément riches.

    Chercher l'amour dans le monde, c'est perdre de vue la source de l'amour. C'est s'éloigner du gisement. C'est comme chercher de l'or en fouillant l'eau d'une rivière à l'aide d'un tamis.

    Pendant des années, on s'efforce de découvrir la pépite tant convoitée mais, la plupart du temps, on ne recueille au fond du tamis que des choses laides et sans valeur. Ces choses se nomment : indifférence, suspicion, méfiance, froideur, jalousies, rivalités, guerres de pouvoir, déceptions...

    Tant et si bien que, souvent, on jette le tamis et on arrête de chercher, croyant que l'amour n'existe pas ou bien qu'il n'est pas fait pour nous.

         

    ANNEE LITURGIQUE (21/11/10)

    Qu'est-ce qu'une année liturgique ? C'est un grand Rosaire qui dure un an.

    Qu'est-ce qu'un Rosaire ? C'est une petite année liturgique qui dure une heure.

         

    COEUR (29/06/12)

    La Vierge de Medjugorje ne cesse de nous parler du cœur : prier avec le cœur, jeûner avec le cœur, tout faire avec le cœur... Mais qu'est-ce que le cœur pour qu'il soit si important pour la Mère de Dieu ?

    Le cœur est situé dans le corps, au niveau de la poitrine. Il est donc matériel. Toutefois, comme nous l'enseigne Jésus, il est aussi le lieu où naissent les pensées (Matthieu 15, 19) qui, elles, sont immatérielles.

    Ô prodige de la création : en faisant le lien entre la composante matérielle et la composante spirituelle de l'homme, le cœur devient le centre - la clef de voûte - qui unifie toute la personne humaine !

        

    CONFIANCE (17/06/12)

    L'homme qui n'a pas confiance, c'est l'homme qui pense que lorsqu'il aura assuré sa sécurité financière, il aura le cœur mieux disposé pour prier et pour s'occuper des choses de Dieu.

    L'homme qui a confiance, c'est l'homme qui pense que lorsqu'il aura prié et qu'il se sera occupé des choses de Dieu, Dieu aura le cœur mieux disposé pour s'occuper de sa sécurité financière.

        

    ESPERANCE (14/06/12)

    Dans sa lettre aux Romains, Saint Paul nous dit ceci : "Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance" (Romains 8, 24).

    Cette petite phrase m'inspire l'idée que le verbe "espérer" est très intimement lié au verbe "attendre". En effet, espérer ne consiste pas à avoir enfin la solution à un problème mais à attendre cette solution avec confiance.

    Quand nous nous trouvons devant une impasse ou quand nous sommes confrontés à une situation particulièrement angoissante, l'espérance est cette voix qui, au fond de nous, nous dit : "Ne fuis pas. Ne baisse pas les bras. Ne te décourage pas. Attends encore un peu avant de battre en retraite. Attends encore un peu avant de capituler car, de la même façon que le jour vient après la nuit, un chemin de lumière peut s'ouvrir pour toi".

    Finalement, l'espérance c'est cette voix qui, aux heures les plus sombres de notre existence, vient nous réchauffer en nous rappelant que Jésus a vaincu le monde entier et que, désormais, au cœur de chaque hiver il y a un Avent.

       

    ETERNITE (2) (08/08/12)

    L'éternité, c'est une chose que le monde nous invite à chercher dans la notoriété ("Fame, I wanna live forever, light up the sky like a flame !) et que Dieu nous invite à chercher dans la piété ("Nombreux sont ceux qui, en vivant mes messages, comprennent qu'ils sont sur le chemin de la sainteté vers l'éternité", Medjugorje le 25 janvier 2009).

        

    ETERNITE (1) (12/07/12)

    Pour que la prière nous permette de rentrer dans l'éternité, il faut qu'elle soit plus forte que le temps. Pour que notre prière soit plus forte que le temps, il faut que nous y restions fidèles. Le sentiment d'éternité est un fruit de la fidélité.

        

    ESPERANCE (23/09/12)

    L'espérance est une vertu qui habille le temps. Elle transforme la vie en Avent.

       

    MEDJUGORJE (3) (27/08/12)

    SI j'avais à faire une comparaison entre Medjugorje et l'œuvre de l'écrivain français Marcel Pagnol, je dirais ceci :

    Medjugorje est à Fatima ce que "Le temps des secrets" (le 3ème tome des souvenirs d'enfance) est au "Château de ma mère" (le 2ème tome des souvenirs d'enfance).

    Et Medjugorje est à Lourdes ce que "Le temps des secrets" (le 3ème tome des souvenirs d'enfance) est à "La gloire de mon père" (le 1er tome des souvenirs d'enfance).

    En fait, Medjugorje, Fatima et Lourdes forment une trilogie. Ce sont les trois épisodes de la même histoire. Contrairement à ce que pensent beaucoup de personnes, ce ne sont pas trois sanctuaires "indépendants" (ou "trois chemins différents" vers Jésus, si vous préférez) dont la Sainte Vierge se servirait pour appeler des gens qui auraient des "profils" totalement différents (chacun pouvant choisir d'aller où il veut et de ne jamais en bouger). Ce sont en réalité les trois étapes du même parcours. Et chaque homme, sur cette terre, est appelé à effectuer le parcours dans son intégralité.

    Voir aussi >>

        

    MEDJUGORJE (2) (23/08/12)

    Dans le prolongement du message que j'ai posté le 20 décembre 2011 (voir dans les archives "3" de cette rubrique), je tente une deuxième définition de ce qu'est Medjugorje :

    Medjugorje est à la Bosnie Herzégovine islamisée par les Musulmans ce que le village d'Astérix et d'Obélix était à la Gaule occupée par les Romains : c'est un village de résistance.

    Les habitants de Medjugorje (qui sont majoritairement Croates) ont encore la nostalgie du temps où la Bosnie était rattachée à la "Grande Croatie" catholique, c'est à dire avant l'invasion des Musulmans. A ce sujet, un prêtre qui a vécu à Medjugorje m'a confié un jour que l'on voyait parfois le drapeau Croate à côté de l'autel, dans l'église Saint Jacques.

    Et c'est peut-être là ce qui explique que les Croates de Bosnie aient un rôle aussi important à jouer dans le relèvement de l'Eglise actuellement. En effet, les Croates de Bosnie et les chrétiens du monde entier (qui sont en route vers l'éternité bienheureuse) ont ceci en commun : ils sont tous à la recherche de leur patrie d'origine.

        

    MEDJUGORJE (1) (20/12/11)

    Il y a eu une époque où la Bosnie Herzégovine faisait partie du Grand Royaume Croate. Mais la présence des turcs (de 1463 à 1878) a tout changé.

    En effet, après le célèbre épisode de la chute du fort de Bihac (en 1592), presque toute la Croatie a été conquise par les Musulmans.

    Aujourd'hui, ce pays catholique qu'est la Croatie a la forme d'un croissant de lune, et il fait un peu penser à un fromage que des "souris" auraient grignoté.

    Grâce à la présence des franciscains, Medjugorje fait partie de ces villages de Bosnie Herzégovine qui ont échappé à l'islamisation et qui regardent toujours avec beaucoup de nostalgie en direction de la Croatie catholique; un peu comme les juifs de l'Ancien Testament regardaient en direction de la Terre Promise après les déportations : "Si je t'oublie Jérusalem que ma main droite m'oublie ! Que ma langue s'attache à mon palais si je perds ton souvenir, si je n'élève Jérusalem au sommet de ma joie" (Psaume 136).

    Ce point d'histoire m'a inspiré la petite définition suivante :

    Medjugorje, c'est un village que la violence des guerres de conquête a arraché à sa Mère Patrie (la Croatie), et où Dieu a envoyé la Vierge Marie pour sauver les hommes que la violence du péché a arrachés à la Patrie Céleste (le Paradis).

        

    MOTS DE LA BIBLE (07/07/12)

    Les mots de la Bible ne sont pas des mots comme les autres.

    Ce sont des mots vivants.

    Ils renvoient à une présence invisible qui nous dépasse, à un mystère immense.

    Répétez sans cesse le mot "chaise"... il ne se passera rien.

    Répétez sans cesse le mot "Jésus"... et vous sentirez peu à peu la présence même de Celui que vous appelez.

    C'est Lui, en personne, qui viendra alors vous apporter le réconfort dont vous avez besoin.

    Oui, les mots de la Bible sont des mots vivants.

    Ils ne sont pas des mots ordinaires, ou une simple "juxtaposition" de signes typographiques.

    Ils sont esprit et vie. 

    Pour prendre une image moderne, on pourrait dire que les mots de la Bible sont assez semblables à des liens hypertextes : quand on les effleure - en approchant d'eux notre coeur, par exemple -, ils s'ouvrent instantanément sur quelque chose qui est beaucoup plus grand que les simples signes visibles; et ce quelque chose, c'est Dieu Lui-même.

        

    PAUVRETE (28/10/11)

    N'ayant pas de biens matériels, un pauvre est une personne qui n'est riche QUE de biens spirituels. De ce fait, c'est une personne qui est extrêmement précieuse : elle n'a que des choses essentielles à donner ! Et je crois bien, ayant dit cela, que l'attention que nous portons aux pauvres est directement proportionnelle à notre attachement aux valeurs essentielles. 

         

    PRIERE (20/05/12)

    L'homme qui n'aime pas, c'est l'homme qui a un regard dans lequel les péchés et les pécheurs se confondent. Il pense que pour se débarrasser du péché, il faut se débarrasser du pécheur. Il va s'efforcer de le faire tomber.

    L'homme qui aime, c'est l'homme qui a un regard dans lequel les péchés et les pécheurs ne se confondent pas. Il pense que pour se débarrasser du péché, il faut convertir le pécheur. Il va s'appliquer à prier pour lui. 

         

    PRIERE (non daté)

    On prie avec le cœur quand notre cœur et nos pensées s'abîment dans les images qu'évoquent les mots de notre prière.

         

    RECESSION ECONOMIQUE (09/06/12)

    La récession économique est une conséquence de la récession spirituelle. L'homme continue de rendre à César ce qui est à César mais, malheureusement, il cesse de rendre à Dieu ce qui est à Dieu. C'est alors que le "déficit de prières" se creuse, que la "dette spirituelle" devient de plus en plus grande et que, très logiquement, on assiste à une dégradation de la vie morale d'un pays (et ce à tous les niveaux : politique, social, économique...).

    Et c'est cette dégradation qui est à l'origine de tous les problèmes.

    Pour sortir de la récession économique, il faudrait que l'homme, tout en continuant de s'acquitter de ses devoirs de citoyen (respect des lois, paiement des impôts...), s'acquitte à nouveau de ses devoirs d'enfant de Dieu (respect des commandements, retour à la pratique religieuse...).

         

    RICHE & PAUVRE (2) (28/08/12)

    Une petite pensée de votre serviteur :

    Un riche, c'est quelqu'un qui a beaucoup de choses à offrir aux autres. Un pauvre, c'est quelqu'un qui a beaucoup de choses à offrir à Dieu.

        

    RICHE & PAUVRE (1) (09/08/12)

    Voici une petite pensée qui m'est venue cet été sur le chemin qui conduit à Bijakovici :

    Un riche, c'est quelqu'un que tu appelles quand tu as besoin de parler, mais qui n'a jamais le temps de te répondre.

    Un pauvre, c'est quelqu'un qui t'appelle quand il a besoin de parler, mais c'est toi qui n'a jamais le temps de lui répondre.

        

    ROSAIRE (21/11/10)

    Qu'est-ce qu'une année liturgique ? C'est un grand Rosaire qui dure un an.

    Qu'est-ce qu'un Rosaire ? C'est une petite année liturgique qui dure une heure.

         

    SAINTETE (06/06/12)

    Chère Gospa,

    Parfois je me dis qu'être saint, c'est être toujours calme, tranquille, doux, paisible en toutes circonstances, ne jamais dire de choses qui choquent ou qui fâchent.

    Et puis, parfois, je repense à certains discours très offensifs de prêtres comme le Père Jozo Zovko ou l'Abbé Pierre contre les abus de certains grands dirigeants de ce monde.

    Je repense aussi à Jésus quand il a chassé les marchands du Temple avec un fouet, ou bien quand il a invectivé les pharisiens en les traitant d'hypocrites.

    C'est alors que je découvre que la sainteté est un don qui est plus profond que je le pensais.

    Chère Gospa,

    Parfois je me dis aussi qu'être saint, c'est attirer les autres par notre rayonnement, plaire à tout le monde et faire l'unité entre les hommes.

    Et puis, parfois, je repense à certains grands saints comme Don Bosco ou François d'Assise qui, dans leur vie, ont eu des moments de très grande solitude.

    Je repense aussi à Jésus, quand de nombreux disciples l'ont quitté en jugeant ses discours sur l'eucharistie trop durs, ou bien quand ses apôtres se sont enfuis en voyant arriver les soldats à Gethsémani.

    C'est alors que je découvre que la sainteté est un don qui est beaucoup plus profond que je le pensais.

    Chère Gospa,

    Parfois je me dis enfin qu'être saint, c'est être toujours solide, toujours fort, toujours sûr de soi, toujours actif, toujours "bouillonnant"...

    Et puis, parfois, je repense à la longue nuit mystique qu'a traversée Thérèse de l'Enfant-Jésus, ainsi qu'à son père qui s'est sanctifié à travers la maladie mentale.

    Je repense aussi à Jésus, vacillant et tombant sous le poids de la Croix, et demandant à son Père au Calvaire : "Pourquoi m'as-tu abandonné ?"

    C'est alors que je découvre que la sainteté est un don qui est vraiment beaucoup plus profond que je le pensais.

    Chère Gospa,

    Aujourd'hui nous voudrions te demander la grâce de nous aider à toujours approfondir ce don de la sainteté, car nous n'en avons bien souvent qu'une vision partielle.

    Oui, donne-nous de toujours chercher à mieux connaître ce don, de telle sorte que nous puissions mieux l'accueillir et mieux le vivre dans nos vies quotidiennes; c'est là ce que tu nous as toi-même demandé à Medjugorje : "Chers enfants, je vous invite tous sans différence, au chemin de la sainteté dans vos vies. Dieu vous a fait don de la sainteté. Priez pour mieux connaître ce don" (25/09/88).

        

    SAINTETE (27/10/11)

    Être saint, à mon sens, c'est quand Dieu devient toute notre joie et toute notre vie.

    C'est se trouver un soir devant le Saint Sacrement et, là, sentir que l'on a besoin de rien d'autre pour être heureux.

    Être saint, c'est ne plus avoir besoin de tout ce que le monde peut nous offrir pour être remplis de bonheur : la notoriété, la renommée, le succès, l'argent, la réussite... C'est être comblé par la seule présence de Dieu.

    C'est être de plus en plus lié au Ciel et de plus en plus détaché du monde. C'est, en quelque sorte, "basculer" en Dieu, "tomber" en Dieu.

    Finalement, être saint, c'est quand le fruit commence à se détacher de l'arbre et qu'il est prêt à être cueilli. C'est quand un homme vit le Ciel sur la terre et qu'il est mûr pour mourir, pour mourir et aller droit au Paradis, quand Dieu le voudra.

         

    SOUFFRANCE (05/12/11)

    Le temps de la souffrance est un temps que Dieu nous donne pour que nous apprenions progressivement à apprivoiser la Croix et pour que nous apprenions aussi à recevoir la vie que Jésus veut nous donner à travers elle.

       

    TEMPS (11/05/12)

    Plus le temps passe, plus l'heure de ma mort approche, et plus je sens grandir en moi la JOIE.
    En effet, il reste à Dieu de moins en moins de temps pour m'accorder toutes les grâces que je lui ai demandées et que je n'ai pas encore reçues.

    Le jour où il va m'offrir tous ces beaux cadeaux est donc de plus en plus proche !

         

    VIE (27/09/11)

    Une tentative de définition de ce qu'est la vie : la vie est un long Rosaire qui n'est pas constitué uniquement de mystères joyeux.

         

    VIVRE L'INSTANT PRESENT (24/06/12)

    Engagements non respectés, promesses non tenues, contrats rompus, serments brisés... la génération de "sprinters" que nous sommes a du mal à s'habituer à la course de fond. Les "zappeurs" que nous sommes parviennent difficilement à voir au-delà de l'instant présent.

    En soi, vivre l'instant présent est une bonne chose... mais cela ne doit pas nous dispenser de nous inscrire dans la durée.

    L'esprit du monde voudrait nous faire croire que vivre l'instant présent, c'est aimer notre prochain de tout notre cœur... uniquement aujourd'hui.

    L'esprit de Dieu nous invite à comprendre que vivre l'instant présent, c'est aimer notre prochain de tout notre cœur... chaque jour aussi fort qu'aujourd'hui.