• Voici des extraits des chroniques que la voyante du cœur Jelena Vasilj a écrites dans le journal "L'Echo" de janvier 2001 à avril 2004.
        
    Extrait 14
    POURQUOI CERTAINS SAINTS ONT CHOISI D'ALLER AU DESERT (L'Echo de mars-avril 2004 / Titre de la chronique : "La lutte dans le désert fait naître l'homme qui aime")
    Extrait : Pour nous, chrétiens, le désert appartient à une longue tradition. Déjà, dans les premeirs siècles chrétiens, en Egypte, Syrie et Palestine, un peu plus tard en Asie Mineure et puis en Italie, en France et jusqu'en Irlande, se lèvent des saints et des saintes, amoureux du désert. Dès le début on les appelle anachorètes, terme d'origine grecque qui signifie : se réfugier dans une région comme le désert. Le terme n'est même pas étranger à Jésus qui, déjà à se naissance, doit se retirer en Egypte pour fuir les menaces de mort du roi Hérode.
    L'être spirituel, menacé lui aussi dans sa vie intérieure, se sent, à son tour, poussé à fuir vers un désert intime. Mais c'est justement quand il se trouve dans ce désert - loin de ce qui semblait constituer le péril - qu'à sa grande surprise, il retrouve la vraie lutte.
    Et en fait, les "Pères du désert" ne choisissaient pas le désert pour fuir ce que leur faiblesse ne pouvait supporter, mais pour affronter la vraie lutte. Notre lutte, au contraire, est souvent camouflée sous les apparences d'un combat imaginaire qui, à vrai dire, manifeste la non volonté de combattre nos vrais ennemis : les puissances du mal, comme dit saint Paul. Qui connaît au moins un peu le désert se rend compte que les Pères le choisissaient parce qu'ils y étaient privés de toutes les consolations qui souvent ralentissent, sinon arrêtent la croissance spirituelle.
        
     
    Extrait 13
    LE LIEN ENTRE LA BEAUTE ET LA SOUFFRANCE

    (L'Echo de janvier-février 2004 / Titre de la chronique : "La beauté naît de la croix")
    Extrait : Celui qui est beau et resplendissant (ndlr : il s'agit ici de Jésus) est en même temps l'homme de la croix : "Comme un surgeon il a grandi devant nous, comme une racine en terre aride. Sans éclat ni beauté pour attirer nos regards et sans aimable apparence. Il était méprisé et déconsidéré, homme des douleurs, et connu de la souffrance, comme ceux devant qui on se voile la face, il était méprisé et nous n'en faisions aucun cas" (Is 53, 2-3).
    Cette fois je crois que le prophète révèle vraiment le mystère de la beauté qui est la souffrance de la croix.
    Qui pourrait jamais nier la beauté d'un martyr ou, si vous voulez, d'une Mère Teresa, elle aussi martyre, même si elle n'apparaît pas telle ? Ils sont beaux, en réalité, les visages de ceux qui jeûnent : ils laissent transparaître le Christ qui a donné sa vie pour nous sur la croix.

    Peut-être est-ce justement cette fuite de la souffrance qui rend les artistes modernes incapables de produire des oeuvres qui puissent parler encore du beau à l'homme. De ce beau qui n'est pas pure recherche d'innovations, selon des critères personnels, mais qui est profondément lié à la croix. Nous nous tournons vers elle, la plus belle des femmes, en la priant de resplendir sur nous, encore bien longtemps, avec la beauté de Dieu.
        
     
    Extrait 12
    L'ACTION DE GRÂCE DE JELENA VASILJ POUR LA NAISSANCE DE SON PREMIER ENFANT (L'Echo de juillet-août 2003 / Titre de la chronique : "Dans mon fils, je contemple Jésus")
    Intro : Le 9 mai 2003, Jelena Vasilj a eu son premier enfant, Jean-Paul (qu'elle et son mari surnomment Giovannino, c'est à dire "Jeannot"). A l'occasion de cette naissance, elle a écrit un texte débordant de tendresse dans l'Echo. En voici un extrait.
    Extrait : Merci, Jésus, bienvenu au milieu de nous ! Ta présence nous humanise et nous spiritualise, surtout parce que tu nous demandes de te contempler, nous empêchant ainsi de nous attacher aux préoccupations matérielles, comme par exemple le maintien de l'ordre impeccable à la maison que tu ne remarques même pas : pour toi il te suffit d'être dans les bras de papa et maman.
    Merci parce que tu démontes tous ces châteaux de fausses images qui nous habitent : tu n'as pas besoin de parents-professeurs; il te suffit d'écouter notre voix.
    Merci pour la grande liberté intérieure que tu donnes. Maintenant nous n'avons plus le temps de rester devant la glace et de nous faire une raie impeccable, parce que tu as hâte d'être aimé.
    Merci parce que tu humanises le monde : jamais auparavant il ne m'était arrivé de me trouver dans un supermarché pour voir que tous veulent me parler, seulement parce qu'ils sont émus de ta présence.
    Merci parce que tu nous fais vivre des veillées nocturnes - que je faisais auparavant dans la prière - où nous nous rendons mieux compte de la présence de Dieu.
    Merci parce que tu nous permets de développer notre apostolat : le pauvre à soigner et à vêtir : oui tant de fois pendant la journée, ce pauvre c'est toi.
    Merci donc Jésus qui aujourd'hui vient au milieu de nous sous la forme d'un très beau bébé. Le grand Dostoievski a écrit que la beauté sauvera le monde. Moi, je dis seulement : les petits peuvent sauver le monde de son égoïsme. 
        
    Extrait 11
    AIMER SON CONJOINT COMME MARIE AIMAIT JESUS (L'Echo de mai-juin 2003 / Titre de la chronique : "Marie, modèle de notre vie matrimoniale")
    Extrait : Le plus grand risque pour un couple c'est justement de ne pas se rendre compte du Christ qui est dans l'autre, c'est à dire de ne pas voir "le nu qui a besoin d'être vêtu", "l'affamé qui a besoin de manger", "l'épuisé, assis au bord du puit, à qui il faut donner à boire". L'autre a besoin de moi, nous sommes une seule chose. C'est bien certain qu'aucun besoin de Jésus n'échappait à Marie. C'est par l'oeuvre de ses saintes mains que chacun de nos gestes acquiert un niveau surnaturel et c'est ainsi que nous prenons conscience de gagner le ciel à travers les petites choses et les humbles services.
         

    Extrait 10

    TENIR LE CHAPELET, C'EST TENIR LA MAIN DE MARIE (L'Echo de mars-avril 2003 / Titre de la chronique : "Le Rosaire, un chemin de conversion")

    Extrait a : C'est en fait dans ce contact avec un chapelet que beaucoup commencent à "toucher" l'amour de Marie, un amour qui fait se déclencher ce mystérieux mécanisme qu'on appelle conversion. Ce qui advient est un véritable contact, c'est la manifestation d'une présence que véhicule la prière du Rosaire. Ainsi, en apprenant à tenir le chapelet, on tient la main de Marie et, ensemble avec Elle, on commence à parcourir un chemin. C'est un chemin de joie, de douleur, de gloire et de lumière, un chemin qui a comme objectif son Fils Jésus. Notre Mère se fait donc notre compagne sur ce chemin qu'Elle-même a parcouru, et se présente comme une maîtresse qui nous sollicite continuellement et guide nos pas.
    Extrait b : Nous ne contemplons pas le Rosaire seulement avec Elle, mais en Elle. Chaque Ave Maria devient une annonce du mystère qui s'est incarné en la Vierge Sainte, le Mystère de notre salut qu'Elle vit intérieurement, et c'est ainsi que Marie devient "cause de notre joie". Cette attitude, apparemment difficile, est fondamentale dans la prière : ressentir que le Mystère vient à moi et me soulève de l'angoisse quotidienne causée par ma petitesse ou celle des autres. C'est un Mystère, Marie en est témoin, Elle qui, non seulement vient à moi, mais veut être moi. Moi aussi, comme la Sainte Vierge, suis invité à être une mère du Mystère qui veut s'incarner à l'intérieur de moi. Ainsi, par le moyen d'une continuelle contemplation et intériorisation, Marie - comme notre Mère - engendre le verbe de Dieu, Jésus en nous. C'est là que veut parvenir le Rosaire. Dieu désire s'unir à nous.
        
    Extrait 9
    L'IMPORTANCE DE SAVOIR ATTENDRE (L'Echo de novembre-décembre 2002 / Titre de la chronique : "Dans l'attente")
    Extrait a : Comment le Seigneur nous prépare-t-il ? En disparaissant... Comme nous ne sommes pas encore prêts à jouir entièrement du bien qu'il est Lui-même, il se retire pour susciter en nous le désir de Le posséder. Un désir qui nous prépare à notre future possession de Dieu.
    Extrait b : Les saints (...) se distinguent par leur capacité de savoir attendre, de croire. Par ailleurs, on peut dire que le non-savoir attendre est la maladie de notre société. Nous attendons quand nous y sommes forcés, et souvent au lieu d'attendre, nous exigeons, causant ainsi bien des souffrances, parfois atroces, à ceux qui nous entourent. On peut dire que ceci est la dynamique du péché quand l'homme, tellement pressé d'agir, n'est pas capable de retarder son désir de posséder. Nous sommes poussés à agir dans la hâte, comme Jésus lui-même le fait comprendre quand il dit à Judas : "Ce que tu dois faire, fais-le vite" (Jn 13, 27).
        
     
    Extrait 8
    LE COEUR DE JESUS (L'Echo de juillet-août 2002 / Titre de la chronique : "Cor Jesu")
    Extrait : La plus grande expression de l'amour divin est l'amoureuse incarnation et la passion du Fils de Dieu, qui en font un amour parfaitement humain. De cette façon le Cœur de Jésus devient le plus grand exemple de l'amour et de la consolation pour nous, les hommes, comme l'affirme à cet égard saint Augustin : "Maintenant le Seigneur a assumé ces sentiments de la fragile nature humaine, dans le but, pour ainsi dire, d'offrir en lui-même, à son corps qui est l'Eglise, le modèle à imiter. De telle façon que, si quelqu'un d'eux, sous l'assaut des tentations humaines, en arrivait à s'attrister et à souffrir, il ne pût penser pour autant être soustrait à l'influence de sa grâce, qu'il comprît que de telles afflictions ne sont pas des péchés, mais des marques de l'humaine passibilité".
    Cet amour sensible a son sommet sur la croix où le Cœur de Jésus est percé par une épée, devenant ainsi le plus grand témoignage de sa blessure invisible d'amour.

         
    Extrait 7
    LA PEUR DE L'AUTRE, LE STRESS, LA DEPRESSION (L'Echo de mars-avril 2002 / Titre de la chronique : "La vie de l'âme, c'est l'Amour")
    Extrait : Si l'âme manque d'Amour, elle est inévitablement envahie par la peur de l'autre.
    A l'inverse : "Le parfait amour bannit la crainte, car la crainte implique un châtiment, et celui qui craint n'est point parvenu à la perfection de l'amour" (1 J 4,18).
    Cette gêne, nous l'appelons aujourd'hui stress, qui trouve son point culminant dans la dépression, c'est à dire que le plus important de notre vie se rétrécit en nous.
    De tels sentiments peuvent cependant être vaincus à coup sûr par l'amour pour les frères, ou bien par la vertu de magnanimité qui fait élargir l'espace de notre âme, désireuse d'accueillir (cf : 2 Cor 6,12).
    Récemment, j'ai été frappée par le commentaire d'une sainte femme, mère de quatre enfants, à qui était confiée une fillette présentant de réelles difficultés.
    Cherchant à sortir cette famille de l'embarras, cette maman a dit : "Pour moi, elle n'est pas un problème, mais seulement une enfant". Cela revient à dire : "Je n'ai pas peur de ses souffrances, puisque je l'aime".
         
    Extrait 6
    LA PRIERE, LES SAINTES ECRITURES, LES MEDIAS (L'Echo de janvier-février 2002 / Titre de la chronique : "En chemin vers le Seigneur")
    Extrait : Que devons-nous faire dans la prière ? C'est simple : méditer, réfléchir sur les très grands mystères qui enveloppent notre vie de fils de Dieu. Tel est au fond la vrai sens du Rosaire, car tout chrétien désire imiter Jésus, devenir comme lui. Il faut donc intérioriser dans la prière les mystères de sa vie, pour les transformer en réalité vécue au quotidien. Ces mystères doivent en somme "devenir nous".
    C'est évident que la Sainte Ecriture doit occuper une place centrale dans la vie spirituelle, car notre mentalité doit être purifiée, le vieil homme doit mourir et ceci n'est possible que par un changement de mentalité (le mot grec metanoia = conversion signifie exactement changement de mentalité). 
    Nous qui vivons dans le monde, qui regardons à la télé tant de publicités, qui écoutons des nouvelles de tout genre, nous ne nous rendons pas compte que nous pouvons subir une formation qui n'est pas selon le coeur de Dieu. Et voilà sa Parole qui vient à notre secours. En elle nous trouvons toute vérité; si nous la lisons, la, méditons, l'intériorisons, nous nous apercevons que cette Parole peu à peu deviendra nôtre et commencera à parler à notre coeur. Je dirais que c'est proprement le but de la prière.

        
    Extrait 5

    L'IMPORTANCE DE LA PRIERE ET DES BONNES OEUVRES POUR OBTENIR LA PAIX (L'Echo de novembre-décembre 2001 / Titre de la chronique : "La paix : fruit d'amour et de prière")
    Extrait a : Un jour on demandait à Saint Ignace comment il aurait réagi si son ordre était dissous. Il répondit que pour franchir une telle crise, une heure de prière lui suffirait. Ce n'est pas seulement lui, mais tous ceux qui prient trouvent moyen de rencontrer la paix comme fruit de la prière. Dans la prière, ou mieux dans la rencontre avec Dieu, l'homme spirituel se retourne vers Dieu, son coeur inquiet trouve le repos. C'est dans la nature du feu de brûler vers le haut. De la même façon, le désir de l'homme tend aussi vers le haut. Ce n'est qu'en suivant cet ordre auquel l'homme est destiné par le lien de la Charité, qu'il trouve sa paix.
    Extrait b : La paix est toujours fruit de quelque chose : fruit de la présence du Saint Esprit, mais aussi fruit de nos bonnes oeuvres. Normalement on dit : avoir la conscience en paix quand on fait des oeuvres bonnes. Mystiquement il s'agit du repos de l'âme, fruit d'avoir fait le bien. Et, faisant le bien, l'âme imite son Créateur qui, après son oeuvre des six jours (oeuvre bonne à ses yeux) se repose le septième. On peut donc conclure que la paix sans la réalisation du bien devient une apparence de paix.
         
    Extrait 4
    LA PAROLE DE DIEU ET LES PENSEES QUI NOUS HABITENT
    (L'Echo de septembre-octobre 2001 / Titre de la chronique : "Dès mon enfance, j'ai beaucoup prié")
    Extrait : La prière est un cheminement et, souvent, un chemin fatigant. Le premier pas est celui de la sincérité en face de Dieu. Et elle (ndlr : la Vierge Marie) nous a même dit que c'est de notre sincérité que dépend l'exaucement de notre prière.
    Quand nous entrons en prière - et nous faisons cela au début de chaque Sainte Messe -, nous devons reconnaître devant Dieu notre faiblesse. Nous nous tournons vers Dieu parce que nous sommes conscients de notre petitesse, mais aussi de sa grandeur. Naturellement, il ne suffit pas de tenir compte seulement de notre faiblesse car Dieu est plus grand que notre faiblesse. Et nous ne devons pas faire en sorte que nos petites faiblesses puissent cacher la grandeur de Dieu. Alors, le Seigneur panse et soulage nos blessures par sa Parole et puis par son Corps.
    La Parole de Dieu est un trésor que nous devons porter dans notre intimité; cette Parole nous restaure et nous recrée de l'intérieur. Elle doit donc remplir notre âme, nos sens, notre mémoire; elle doit devenir nôtre.
    Il nous faut souvent nous demander quelles paroles habitent en nous. Bien souvent, il s'agit de nos propres paroles. Pouvons-nous dire non aux pensées négatives et au mal, et ne nous enfermons-nous pas dans un monologue continuel ? Sommes-nous unis à Jésus par nos pensées ou bien choisissons-nous continuellement nos pensées qui, en fin de compte, ne sont que de simples pensées ?
    Dieu se trouve dans notre intimité, mais seule la Parole de Dieu peut nous apprendre à écouter sa voix.
         
    Extrait 3
    L'INTERIORITE ET L'EXTERIORITE
    (L'Echo de mai-juin 2001 / Titre de la chronique : "Vierge, mère et femme féconde")
    Extrait : La distinction entre intériorité et extériorité ne doit pas donner l'idée que nos gestes extérieurs n'ont pas d'importance. L'analyse, la distinction doivent nous faire comprendre combien l'extériorité et l'intériorité travaillent de pair. Si nous voulions donner de l'importance seulement à l'esprit, le mystère de l'Incarnation elle-même nous échapperait.
    C'est la spiritualité mariale qui nous repropose un tel équilibre; en effet, c'est une spiritualité essentiellement humaine dans la mesure où elle est un don à porter non seulement à un niveau intérieur, mais aussi extérieur comme ce fut le cas pour Marie.
    Il se passe pour nous la même chose dans le mystère de l'Eucharistie. Pendant 10 minutes environ, nous la portons dans notre corps aussi physiquement, mais l'Eucharistie est bénéfique pour nous seulement si elle est portée dans notre intériorité.
    C'est dans ce sens qu'il faut interpréter ce qu'Elisabeth dit à Marie : "Bienheureuse celle qui a cru".
         
    Extrait 2
    LE DESIR DE L'HOMME (L'Echo de mars-avril 2001 / Titre de la chronique : "La véritable essence de l'amour")
    Extrait : Le désir est présent en tout homme, qu'il soit chrétien ou non. Saint Augustin disait : "Je désire seulement aimer et être aimé". Naturellement, c'est un désir qui se rapporte non à un individu quelconque, mais à une personne qui sache nous aimer selon notre coeur. La nostalgie que nous ressentons en nous-mêmes après avoir atteint tout ce qui semblait satisfaire notre "désir" indique que le malheur de l'homme moderne n'est pas de ne pas vouloir aimer, mais de ne pas savoir qui aimer, ni où il peut "reposer son coeur". C'est ainsi que l'homme est sans patrie et est destiné à errer d'une expérience à l'autre.
    Si seulement nous, chrétiens, pouvions être un signe d'espérance pour le monde qui ne connaît pas son but !
    A Medjugorje, la Madone dit que les non-croyants sont ceux qui ne connaissent pas l'amour de Dieu qui, en réalité, est le véritable objet de tous leurs désirs.
    Il appartient à chacun de nous d'être, comme Marie, pur et transparent de l'amour de Dieu. Elle est la lune qui reçoit toute sa lumière du Soleil, qui est Jésus.

         
    Extrait 1

    COMMENT SE PREPARER A LA MORT 
    (L'Echo de janvier-février 2001 / Titre de la chronique : "Une mort féconde")

    Extrait : La mort est le signe que chacun de nous appartient seulement au Christ et que le jugement final est de Son seul ressort. Pour anticiper ce moment et pour se préparer à ce jugement, pratiquer chaque soir avant de se mettre au lit un examen de conscience (comme un petit jugement universel) peut nous aider.
    Enfin, la mort, nous la trouvons dans notre maison, qui pend au bois du crucifix. Ce corps est celui du Christ mort, sous lequel la Madone nous a demandé de méditer les mystères glorieux, parce que le Père a glorifié le Fils et, dans la Croix, la mort a été vaincue.
    Unissons-nous à ce mystère, qui est aussi le nôtre, car à la fin se révélera aussi notre gloire jusqu'alors cachée dans le Christ. Adorons la Croix comme la Sainte Vierge nous le demande, et prions pour la vertu de patience qui, nous dit l'apôtre, génère l'espérance et devient l'objet de la vie bienheureuse. Demandons enfin à notre Mère de prier pour nous maintenant et à l'heure de notre mort.


  • Voici le témoignage donné par le voyant Jakov le 6 mars 2014, à Medjugorje, lors de la rencontre annuelle des guides (source : Forum Medjugorje on Line / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).
        
    Introduction
    1-MEDJUGORJE EST UN DON POUR LE MONDE ENTIER
    (le Père Marinko Sakota présente Jakov aux participants et dit que c'est justement le jour de son anniversaire. Les gens lui souhaitent un bon anniversaire tous en coeur. Jakov a 43 ans).
    Merci à tous. Au cas où vous ne le sauriez pas, j'ai 25 ans ! (rires)
    Je vous salue tous et je suis heureux d'être ici avec vous aujourd'hui pour cette rencontre. Je pense que Jésus et Notre Dame sont heureux également.
    Vous savez que Notre Dame apparaît à Medjugorje depuis plus de trente ans. Ces années avec Notre Dame, je les appelle des années de grâce et des années où Dieu nous a fait un grand don.
    Ce que je désire toujours dire aux pèlerins, c'est qu'il faut comprendre que ce don et cette grâce que Dieu nous a envoyés n'ont pas été donnés uniquement aux voyants ou à la paroisse elle-même. C'est un don, une grâce - et une grande grâce - pour le monde entier.
    Nous pouvons comprendre cela à travers les messages de Notre Dame parce que dans chacun de ses messages elle commence par les mots : "Mes chers enfants". Et c'est ainsi que Notre Dame vient pour nous tous. Nous sommes tous ses enfants.
    Je dis toujours à tous les pèlerins - et je vous invite, vous qui invitez des pèlerins à Medjugorje, à toujours dire à vos groupes quand vous arrivez à Medjugorje : en premier il doit y avoir un mot et ce mot doit être MERCI.
    Merci, Seigneur, pour cette grâce, pour ce don que tu nous a faits. Merci, mon Dieu, de permettre à Notre Dame de rester ici aussi longtemps avec nous.
        
    Enfance
    2-LA VIE DE JAKOV AVANT LES APPARITIONS
    Quand tout a commencé, ici à Medjugorje, j'avais 10 ans. J'étais le plus jeune des six voyants. Je suis toujours le plus jeune et je pense que cela se voit. Il vous suffit tout simplement de regarder à quoi ressemblent les autres voyants ! (rires)
    Avant les apparitions, ma vie était celle d'un enfant de 10 ans normal. Ma foi était une foi simple, la foi d'un enfant, ce que mes parents m'avaient appris. Et qu'est-ce que les parents enseignent ? D'être sage, de prier, d'aller à la Sainte Messe...
    Je me souviens toujours, surtout à travers la prière que nous faisions chaque soir avec ma mère, que je n'ai jamais demandé à Dieu le don de voir Notre Dame parce que je ne savais même pas que Notre Dame pouvait apparaître. Je savais que Dieu existait, que Notre Dame existait, que nous devions les prier, qu'ils étaient aux Cieux...
    Mais tout a changé le 24 juin 1981. Et je peux dire que ça a été le plus beau jour de ma vie, ce jour où j'ai reçu ce grand don, cette grande grâce, de voir Notre Dame.

        
    Le 24 juin 1981
    3-LES YEUX DE LA VIERGE MARIE
    C'est toujours avec joie que je me souviens de ma première rencontre avec Notre Dame, du moment où nous sommes montés sur la colline des apparitions et où je me suis agenouillé devant elle pour la première fois. C'était la première fois de ma vie que je faisais l'expérience de la paix et de la joie véritables.
    Les pèlerins me demandent souvent de leur parler de la beauté de Notre Dame, et je réponds toujours à tout le monde que Notre Dame est la plus belle mais que sa beauté, pour moi, ce sont d'abord ses yeux.
    Quand j'ai pu voir les yeux de Notre Dame, quand j'ai pu voir l'amour dans ses yeux, j'ai ressenti dans mon coeur quelque chose que l'on ne peut pas décrire. C'était un moment où j'ai ressenti que Notre Dame était ma Mère et où j'ai vraiment commencé à l'aimer.
         
    Avenir
    4-OUVRIR SON COEUR
    Je me souviens qu'à la fin de la première apparition, nous sommes restés en prière et de nombreuses questions ont surgi. La question la plus importante que nous nous posions était : qu'allons-nous faire maintenant? Parce qu'ainsi que je l'ai dit précédemment, nous n'avions pas demandé cela à Dieu et nous n'y étions pas préparés. Alors nous nous demandions ce qui allait se passer dans notre vie, maintenant. En effet, nous avions compris en un instant que c'était là une grande responsabilité.

    Et je me souviens que quelque temps après, Notre Dame nous a donné un message dans lequel j'ai trouvé la réponse. Notre Dame a dit : "Chers enfants, il vous suffit d'ouvrir vos coeurs et je ferai le reste".
    C'est alors que j'ai compris que je ne pouvais pas faire beaucoup mais que je pouvais faire une chose : donner mon "oui" à Notre Dame, lui donner ma vie et commencer à vivre avec elle.
    Et à ce moment-là, j'ai su qu'une vie nouvelle commençait pour moi, une vie qui ne suffirait pas à remercier Dieu pour tout ce que j'avais reçu, parce que c'est un grand don de pouvoir voir Notre Dame.
        
    Prière
    5-PRIER AVEC LE COEUR
    Pour aller de l'avant et grandir dans la foi, j'ai compris que j'avais reçu un don encore plus grand. Ce don, c'est d'avoir la chance de connaître Jésus-Christ.
    Et c'est pour cette raison que Notre Dame vient depuis si longtemps à Medjugorje. C'est parce qu'elle désire nous conduire tous vers Jésus.
    Comment veut-elle le faire ? A travers ses messages. Et ce chemin, ce voyage, c'est le voyage de la prière, de la conversion, de la paix, du jeûne et de la Sainte Messe.
    Dans ses messages, Notre Dame nous invite toujours à la prière. Il y a des messages dans lesquels Notre Dame répète simplement ces mots : priez, priez, priez.
    Et ce qui est important au sujet de la prière, c'est que Notre Dame nous dit : "Chers enfants, ouvrez votre coeur et priez".
    Nous avons besoin de prier avec le coeur, comme le dit Notre Dame. Chacun de nos coeurs devrait ressentir le besoin de prier. Chaque coeur devrait ressentir que la prière est notre nourriture quotidienne parce que personne ne peut prier s'il se sent obligé de prier.
    Ici, Notre Dame n'a jamais employé les mots : vous devez, il vous faut... Elle nous a simplement invités et nous, par nous-mêmes, dans nos coeurs, avons besoin de ressentir le besoin de prier.
    Un jour, nous avons compris ce qu'était la prière avec le coeur. C'est quand la prière devient quelque chose de différent, quand elle devient une réponse à toutes nos questions.
        
    Questions
    6-LES QUESTIONS QUE NOUS NOUS POSONS
    Je sais que beaucoup d’entre vous qui se rendent à Medjugorje - et que beaucoup de pèlerins que vous amenez ici - viennent avec de si nombreuses questions.
    Ils recherchent beaucoup de réponses et, souvent, ils viennent nous voir, nous les voyants, pour nous demander des réponses.
    Je ne peux pas vous donner de réponse. Je peux simplement vous dire à quoi Notre Dame nous invite. Je peux partager avec vous mon expérience, mais qui peut donner la réponse ? Dieu.
    Notre Dame nous enseigne comment recevoir la réponse, comment ouvrir nos cœurs et comment prier.
         
    Famille
    7-LA PRIERE EN FAMILLE
    Notre Dame nous invite également à prier dans nos familles. Elle nous a dit tellement de fois : "Mettez Dieu à la première place dans votre famille et trouver du temps pour Dieu avec votre famille". Notre Dame dit également que rien ne peut plus unir une famille que la prière familiale faite ensemble.
    Je suis marié, j’ai trois enfants et, sincèrement, quand nous prions ensemble je suis heureux de voir qu’à ce moment-là il y a de la joie dans la famille. La famille est unie et le pouvoir de la prière est visible, parce que quand vous voyez votre enfant prier, et quand vous voyez que votre enfant est heureux à ce moment-là, alors je sens que je suis un bon père (ndlr : a good parent) parce que chaque enfant que nous avons est un don de Dieu. Mais nous, les parents, avons également une grande responsabilité.
         
    Jeûne
    8-IL FAUT JEÛNER EN SILENCE ET AVEC AMOUR
    Notre Dame nous invite également au jeûne. Quand le mot "jeûne" est prononcé, je rencontre souvent des pèlerins avec lesquels nous discutons. Quels sont ceux qui, d'après vous, trouvent que le jeûne est le plus difficile ? Les italiens. Mon épouse est italienne. Je suis donc au courant.
    Quand nous disons "jeûne", je dirais que nous avons peur de jeûner avant même que le jeûne ne commence.
    Je donne un conseil à tout le monde : quand le moment du jeûne arrive, ne nous demandons pas comment nous allons y arriver, comment vais-je faire sans nourriture ? Rappelons-nous les mots de Notre Dame. Notre Dame a dit : "Chers enfants, avec le jeûne et la prière, vous pouvez tout obtenir. Vous pouvez même arrêter les guerres".
    Si nous pensons à ces mots, alors nous serons capables de commencer à jeûner.
    Souvent, dans mon cœur, je ressens de la tristesse quand je vois des pèlerins qui viennent ici à Medjugorje. Ils se promènent et demandent : "Que dois-je faire ? Qu’est-ce que je suis sensé faire ?" Nous savons ce que nous devons faire. Pourtant nous ne le faisons pas.
    Notre Dame a dit : "Avec la prière et le jeûne vous pouvez tout réaliser". Donc, nous pouvons le faire. Mais nous devrions commencer.
    Une chose est importante au sujet du jeûne, et c’est ce que Notre Dame nous dit : jeûner en silence et jeûner avec amour.
    Je crois qu’une fois que nous aurons appris à jeûner en silence et avec amour, nous serons également capables de rendre grâce à Dieu à travers le jeûne.
         
    Richesses
    9-LA VRAIE RICHESSE
    Aujourd’hui, dans le monde, il y a tellement de gens qui ont faim. Il y a tellement d’enfants qui meurent de faim. Et, au même moment, nous pouvons rendre grâce à Dieu pour tout ce que nous avons et pour tout ce que l’on nous a donné.
    Tout le temps, nous demandons à Dieu de nous donner plus : donne-moi ceci, donne-moi cela... mais nous ne le remercions jamais pour tout ce que nous avons, pour notre pain quotidien servi sur notre table.
    Notre Dame dit également, dans l’un de ses messages : "Vous possédez beaucoup de choses. Vous travaillez beaucoup, mais sans la bénédiction de Dieu".
    Et il en va vraiment ainsi. Nous pouvons tout avoir, mais s’il nous manque la bénédiction de Dieu, nous sommes pauvres et, en fait, nous ne possédons rien.

        

    Pèlerinages
    10-LES SIGNES SURNATURELS

    Une autre point important que je partage toujours avec tous les pèlerins : pourquoi se rendre à Medjugorje ?
    Vous ne venez pas à Medjugorje pour les voyants, pour voir les voyants. Je sais que certains voyants sont beaux et que d’autres ne sont pas aussi beaux (rires)... Mais nous ne venons pas à Medjugorje pour voir les signes.
    Souvent, les gens viennent ici, ils vont et viennent et attendent de voir des signes, de voir le soleil danser...
    Et très souvent, malheureusement, au moment de la Sainte Messe, il y a des gens qui recherchent des signes et qui ne savent même pas que le plus grand signe que Jésus a laissé sur la terre est la Sainte Messe.
    Je dis toujours que le signe de Medjugorje – et c’est pourquoi Medjugorje est autant reconnu – ce sont les gens qui ont changé de vie ici, les gens qui se sont convertis ici.
    Beaucoup de gens viennent et disent : "J’ai été guéri", "J’ai reçu une grâce"...
    Mais la chose la plus belle que je puisse entendre, c’est quand des gens me disent : "Jakov, après 40 ou 50 années de vie, j’ai vraiment compris ce que ma vie signifiait. J’ai compris le genre de vie que je menais jusqu’à présent. Mais à partir d’aujourd’hui, une vie entièrement nouvelle commence pour moi. Une vie entièrement nouvelle avec Dieu".
    Et c’est là le plus beau signe de Medjugorje.
         
    Mission
    11-DEVENIR DES APÔTRES DE LA VIERGE

    Je dis toujours aux pèlerins : "Quand vous rentrerez chez vous, qu’est-ce que vous allez emporter ?"
    Très souvent, nous voyons beaucoup de souvenirs, des sacs pleins et des croix... Mais le plus beau souvenir de Medjugorje que vous pouvez ramener chez vous, c’est le message de Notre Dame; parce que je crois que chaque pèlerin qui vient à Medjugorje a été invité par Notre Dame, et je crois que quiconque retourne chez lui repart toujours avec quelque chose qui lui a été donné.
    C’est donc à vous, à travers la prière, de découvrir ce que vous avez reçu à Medjugorje et de continuer à vivre ce que vous avez reçu ici.
    Notre Dame dit toujours : "Chers enfants, à partir d’aujourd’hui je veux que vous soyez mes apôtres dans le monde". Quand vous dites "apôtres" et quand vous dites "témoins", ce n’est pas simplement faire un discours ou parler. Quand nous utilisons la langue, le langage, vous savez, nous sommes tous très forts quand il s’agit de parler.
    Cependant, nous devons témoigner avec nos vies afin que les autres puissent comprendre et voir Dieu à travers nous, et afin qu’ils puissent voir comment Dieu travaille à travers nous.
        
    Conclusion
    12-COMMENT CHANGER LE MONDE
    Les gens me demandent souvent : "Qu’est-ce qui se passe, dans ce monde ? Où ce monde nous conduit-il ?" Je dirais : ne pensons pas à ce qui ne va pas dans le monde, mais pensons plutôt à ce que nous faisons pour ce monde.
    Avons-nous prié pour ce monde ? Si Notre Dame nous dit qu’avec la prière et le jeûne nous pouvons même arrêter les guerres, alors je crois qu’avec la prière et le jeûne nous pouvons également changer ce monde. Mais tout dépend de nous.
         
    (Le Père Marinko Sakota remercie très chaleureusement Jakov et invite maintenant les gens qui le souhaitent à lui poser des questions)
         
    Question 1
    Pourriez-vous nous parler de votre expérience du Paradis, du Purgatoire et de l’enfer avec Vicka ?
    Tout d’abord, je ne parle jamais de l’enfer ni du Purgatoire. Surtout de l’enfer.
    Je crois que depuis toutes ces années qu'elle vient à Medjugorje, le désir de Notre Dame est de nous conduire à Jésus et au Ciel. C’est pourquoi je dis toujours : "Ne pensons pas à l’enfer mais pensons au Paradis, au ciel, et à comment y aller".
    J’avais 11 ans quand j’ai fait cette expérience. Et comme tous les enfants de 11 ans, je ne pensais pas à la mort. Je pensais à être là, à vivre, à jouer avec mes amis, à vivre ma vie...
    Mais quand Notre Dame nous a dit à Vicka et à moi : "Maintenant, vous allez venir avec moi", j’ai pensé à ce moment-là que c’était la fin. Et je n’étais pas prêt à mourir.
    C’est alors que j’ai dit à Notre Dame – on dit toujours que les femmes doivent passer en premier, et c’est moi qui ai dit à Notre Dame : "Prends Vicka ! Elle a sept frères et sœurs ! Moi, je suis fils unique. Même si Vicka n’est plus là, elle a beaucoup de frères et sœurs !"
    Notre Dame a souri et elle a dit : "N’ayez pas peur. Je suis avec vous".
    Je vais maintenant partager avec vous comment j’ai vécu l’expérience du Paradis.
    J’étais un enfant, à cette époque. Nous nous sommes retrouvés dans un espace infini, dans une lumière extrêmement belle que je n’avais jamais vue ni observée ici sur terre.
    Le fait d’être là, dans cette lumière... vous vous sentez enveloppés de lumière.
    Nous avons pu voir des gens, des gens qui priaient; et les choses les plus belles dont on pouvait faire l’expérience en ce lieu étaient la joie et la paix. Je pouvais les voir sur le visage des personnes qui, en même temps, me transmettaient cette paix et cette joie.
    Je me souviens qu’après cette expérience, nous sommes restés en prière et je me demandais : "Où se trouve cet endroit où je me sentais si bien, où j’ai senti cette paix, où j’ai senti cette joie ?"
    Et, vraiment, à travers les conseils de Notre Dame, à travers la prière, nous obtenons toutes les réponses.
    J’ai compris que le Paradis n’était pas ce que nous voyons avec nos yeux. Le Paradis est dans nos cœurs.
    Et je crois que chacun d’entre nous peut faire l’expérience du Paradis dans son cœur, parce que si nous mettons Dieu à la première place, si nous vivons avec Dieu, alors nous avons déjà le Paradis.
    C’est pourquoi je dis toujours aux pèlerins : "Ne nous demandons pas à quoi ressemble le Paradis. Demandons-nous plutôt si nous voulons aller au Paradis et si nous en faisons assez pour aller au Paradis".
    Je peux partager avec vous l’expérience que je fais le matin en me réveillant, quand je réalise que je suis encore là. La première chose que je dis est : "Merci, mon Dieu", parce que je crois que chaque jour que Dieu nous donne à vivre, ici sur terre, est un grand don et une grande grâce, ainsi qu’une occasion pour moi de devenir meilleur, en ce jour, et de mériter plus d’aller au Ciel.
        
    Question 2
    Avez-vous déjà raconté une histoire drôle à Notre Dame ?
    Je ne lui en ai racontée aucune.
         
    Question 3
    Le Cardinal Ruini a remis le rapport de la Commission Internationale sur Medjugorje à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Est-ce que les six voyants ont été invités par la Commission ?

    Oui. Nous avons été invités tous les six. Nous y sommes allés. Nous sommes allés voir la Commission. Je sais ce que vous savez : tout a été remis au Saint Père.
    Je dirais que je ne me fais vraiment pas de souci à ce sujet parce que ce qui se passe à Medjugorje est le plan de Dieu. Dieu a un plan en ce qui concerne tout cela. Ce que je dois faire, c’est simplement prier. Je ne me fais pas beaucoup de souci. Je prie, simplement. Nous devrions prier. C’est la chose la plus importante.

         
    Question 4
    Est-il possible d’organiser des rencontres avec les voyants pendant les pèlerinages à Medjugorje ?

    Je ne sais vraiment pas quoi vous dire. Je crois qu’il y a beaucoup de pèlerins qui viennent à Medjugorje et qui aimeraient bien nous rencontrer, nous les voyants.
    Pendant un certain temps, je n’ai pas donné de témoignage devant les pèlerins parce que je m’étais vraiment réservé ce temps pour moi.
    Il faut également que vous compreniez que nous, les voyants, ne sommes pas comme une radio que l’on allume et qui commence à jouer, à chanter ou à parler. Personnellement, j’ai besoin de me sentir bien pour parler.
    Maintenant, je peux dire que le temps est venu, pour moi, de rencontrer à nouveau des pèlerins.
    J’en ai déjà parlé au prêtre de la paroisse et je peux dire que deux fois par semaine, je donnerai mon témoignage ici, dans la salle jaune.
    Mais il y a beaucoup de pèlerins qui viennent. Certains viennent au début de la semaine, d’autres à la fin de la semaine... On ne peut donc pas toujours arranger tout le monde.
    Mais ce à quoi je voudrais tous vous inviter, ainsi que les groupes que vous, les guides, accompagnez également ici : je dirais que vous perdez beaucoup de temps, ici, à écouter différents témoignages et récits. Vous allez dans différents endroits pour écouter différents témoignages. Je dirais que vous n’avez pas besoin d’en écouter trop. Je dirais que vous avez besoin, et que vos pèlerins ont besoin, de passer du temps avec Notre Dame, ici. Je crois que c’est là le plus important.
    Je conseille toujours aux pèlerins qui séjournent avec nous dans nos maisons : allez sur la colline des apparitions, trouvez du temps pour vous-mêmes, passez une journée tout seul. Parce qu’après tant d’expériences, après tant de témoignages et de récits, très souvent il arrive que vous ne compreniez pas tout. Et pour cette raison, je vous dirais de ne pas trop vous déplacer, en allant à certains endroits pour écouter des témoignages. Laissez du temps à vos pèlerins pour qu’ils puissent passer du temps seuls.
    Et s’il vous plaît, ne promettez jamais à vos pèlerins qu’ils vont nous rencontrer, nous les voyants, parce que les pèlerins viennent en disant : "Oh, on nous avait promis que l’on rencontrerait l’un de vous, les voyants". Nous ne promettons rien, je ne promets rien à personne.
    Si je peux, si je me sens bien, il me sera possible de répondre aux désirs des pèlerins. Et comme je l’ai déjà dit, s’il plaît à Dieu je donnerai mon témoignage deux fois par semaine dans la salle jaune cette saison.
        
    (le Père Marinko Sakota rebondit avec humour sur la dernière phrase de Jakov en disant : "Pour un homme sage, c’est suffisant". Puis, très rapidement, le Père Marinko résume quelques points importants abordés par Jakov. Ensuite, Jakov reprend la parole en disant qu’il priera pour toutes les personnes présentes, pour leurs intentions, pour les malades. Il invite les gens à prier eux aussi pour la paroisse de Medjugorje. Il dit que la chose la plus belle est que nous puissions rester tous unis dans la prière. La rencontre se termine par un "Je vous salue Marie" pour les intentions des participants, suivi de l’invocation : "Notre Dame de la paix, priez pour nous" et du signe de croix).

        
    (fin)