• "AVEC TOI SUR LA CROIX" (ARCHIVES 1)

    Témoignage

    Don Angelo : la maladie a accompli en lui la plus grande œuvre (12/06/10)

    Don Angelo, le prêtre fondateur du journal "L'Echo de Marie Reine de la Paix", a beaucoup souffert à cause de la maladie pendant les trois dernières années de sa vie. Voici un extrait d'un article que "L'Echo" lui a consacré en avril 2010 :

    Les trois dernières années de sa vie ont été les plus fécondes de son existence terrienne, car, une fois que ses forces sont devenues moindres, ces forces sur lesquelles une personne dynamique comme le Père Angelo devait nécessairement compter, son âme se purifiait de plus en plus et il devenait de plus en plus attentif à la réalité du ciel.

    La maladie a accompli en lui la plus grande œuvre. Au lieu de le rendre taciturne, elle l'avait transformé en une personne de plus en plus sereine : les derniers jours où sa maladie lui avait enlevé toutes ses forces, même la faculté de parler, cela a été les enseignements les plus riches pour nous qui le fréquentions...

    Il était près du ciel. Il sentait les bienheureux qui l'appelaient et il nous disait : Je pense que je ne retournerai pas à Villanova (ndlr : la paroisse dont il avait la charge) car je sens les bienheureux qui m'appellent là-haut. Ils m'appellent à eux.

    Même sa maladie, il ne la considérait pas comme une disgrâce, mais comme le fruit d'un projet providentiel et il le répétait à ceux qui allaient lui rendre visite : Vous me demandez comment je vais, mais cela n'a aucune importance, comment moi je vais. Je fais ce que disent les médecins, mais non pas en vue d'une guérison car ma maladie, c'est Dieu qui la veut, car Dieu appelle certaines personnes à être plus proches de Lui et à participer à la souffrance de la croix pour le salut du monde.

        

    Réflexion

    Les grâces que Dieu accorde aux autres et pas à nous (09/06/10)

    Un jour, un grand journal national a interviewé un couple qui avait gagné une véritable fortune au loto (plusieurs millions de francs, à l'époque).

    Interrogé sur le bonheur que cela leur avait apporté, le mari a répondu : "Ce n'est pas le fait de nous acheter des choses qui nous rend heureux. Mon épouse et moi, nous n'avons pas augmenté notre train de vie. Nous vivons comme avant. Ce qui nous rend heureux, c'est surtout de savoir que nous pourrions (si nous le voulions) nous acheter ces choses. Quand nous voyons ces choses, c'est un peu comme si elles étaient déjà à nous, même si nous ne les achetons pas".

    Je trouve que, d'une certaine manière, ce qu'a dit cet homme au sujet de ses rapports avec l'argent s'applique aussi aux rapports avec Dieu.

    En effet, il y a des grâces que nous demandons à Dieu... et qu'il ne nous accorde pas, mais qu'il accorde à d'autres personnes que nous. Dans ces moments-là, je trouve qu'il y a quelque chose de très réjouissant, pour nous, dans le fait de savoir que Dieu a donné à un autre ce que nous lui avions demandé pour nous-mêmes. C'est un peu comme si nous étions invités à nous réjouir du fait que Dieu PEUT accomplir tel ou tel miracle, même s'il ne l'a pas accompli pour nous.
    Le fait qu'il PUISSE le faire est déjà en soi une bonne nouvelle, car cela nous conforte dans l'idée que nous appartenons à un Dieu puissant, un Dieu qui peut réaliser des merveilles pour ses enfants. Et cela est plus important que tous les biens qu'il peut nous accorder.

        

    Témoignage

    L'immense tendresse de Jésus pour les personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer (03/06/10)

    Un ami vient de me raconter cette histoire pleine de tendresse : 

    Sa maman - une dame profondément croyante et pratiquante, et qui est âgée de 85 ans - est atteinte de gros troubles de la mémoire. Elle ne se souvient plus de ce qui s'est passé il y a seulement une minute.

    Un jour, cet ami s'est demandé ce qui se passera le jour où sa maman arrivera devant Jésus et où celui-ci lui demandera : "As-tu des péchés sur la conscience ?"

    Il est fort probable que sa maman lui réponde : "Je ne sais pas. Je ne m'en souviens plus !"

    Mais alors, m'a affirmé cet ami, Jésus lui dira très certainement la chose suivante : "Moi non plus, je ne m'en souviens plus. Allez, viens ! Entre dans mon Royaume !"

       

    Ecrits des saints

    Saint Grégoire le Grand nous dit que la souffrance peut être un rempart contre l'orgueil (25/05/10)

    Dans un commentaire sur le Livre de Job, Saint Grégoire le Grand explique la phrase suivante : "Au jour du malheur, n'oublie pas le bonheur; au jour du bonheur, n'oublie pas le malheur" (source : le "Livre des Jours").

    Extrait : Celui qui reçoit des bienfaits, mais qui, à l'époque des bienfaits, ne redoute aucunement l'épreuve, se précipite dans l'orgueil sous l'effet de la joie. Celui qui est broyé par les épreuves mais qui, à l'époque des épreuves, ne trouve aucun réconfort dans les bienfaits qu'il a eu le bonheur de recevoir, voit s'anéantir son équilibre spirituel par un désespoir total.

    Il faut donc joindre les deux, pour que l'un vienne toujours soutenir l'autre, de telle sorte que le souvenir du bienfait reçu atténue la peine causée par l'épreuve, et que l'éventualité et la crainte de l'épreuve refrène la joie du bienfait.

        
    Texte

    Recommence (16/05/10)

    Un texte anonyme tiré du livre de Jean-Paul Dufour : "Veillez et priez" (Tequi).

    >Si tu es las et que la route te paraît longue,

    Si tu t'aperçois que tu t'es trompé de chemin,

    Ne te laisse pas couler au fil des jours et du temps,

    Recommence !

    >Si la vie te semble trop absurde,

    Si tu es déçu par trop de choses et trop de gens,

    Ne cherche pas à comprendre pourquoi...

    Recommence !

    >Si tu as essayé d'aimer et d'être utile,

    Si tu as reconnu ta pauvreté et tes limites,

    Ne laisse pas là une tâche à moitié faite,

    Recommence !

    >Si les autres te regardent avec reproche,

    S'ils sont déçus par toi, irrités,

    Ne te révolte pas, ne leur demande rien,

    Recommence !

    >Car l'arbre rebourgeonne en oubliant l'hiver,

    Car le rameau fleurit sans demander pourquoi,

    Car l'oiseau fait son nid sans songer à l'automne,

    Car la vie est espoir et recommencement.

        

    Citation

    Sainte Bernadette Soubirous nous parle de la Croix (14/05/10)

    La Croix peut remplacer tout, et rien ne peut la remplacer.

      

    Medjugorje

    La Vierge nous dit qu'il ne peut pas y avoir de guérison physique sans guérison spirituelle (28/04/10)

    Voici un extrait de la conférence du voyant Ivan au Massachusetts Institute of Technology (USA) le 11 février 2010.

    Extrait : Dans l'un de ses messages, Elle dit : "Chers enfants, s'il n'y a pas de paix dans le cœur de l'homme, si l'homme n'a pas de paix en lui, s'il n'y a pas de paix dans les familles, il ne peut pas y avoir de paix dans le monde. C'est pourquoi je vous demande non pas de parler de la paix mais de commencer à vivre la paix, non pas de parler de la prière mais de commencer à vivre la prière. Chers enfants, il y a beaucoup trop de paroles dans ce monde. Je vous demande de parler moins et d'agir plus. Chers enfants, si vous ramenez la paix, si vous remettez la prière dans vos familles, alors seulement ainsi votre famille pourra-t-elle être guérie spirituellement".
    Et Elle a également dit une fois : "Mes chers enfants, le monde et l'humanité d'aujourd'hui sont spirituellement malades. Il ne peut pas y avoir de guérison physique sans guérison spirituelle".
    Nous devons d'abord être guéris spirituellement.
    Comme je l'ai dit, notre Mère vient à nous pour nous apporter le remède, le divin remède, pour guérir nos maux, pour panser nos blessures avec tellement d'amour et de tendresse maternelle.
    Elle veut relever l'humanité pécheresse. Elle est notre Mère qui s'inquiète tant pour notre salut.

        

    Citation

    Sainte Elisabeth de la Trinité nous dit pourquoi Dieu permet les nuits mystiques (27/04/10)

    S'Il nous éprouve en se cachant ainsi à notre âme, c'est parce qu'Il sait que maintenant nous l'aimons trop pour le laisser.

        

    Témoignage

    Le padre Pio donne de la force à une épouse héroïque (10/04/10)

    Une amie m'a raconté l'histoire suivante (je la publie avec son accord) :

    Quand nous nous sommes mariés, mon mari et moi, nous avions 20 ans.

    A 22 ans, il a dû être amputé d'une jambe, puis, 6 mois plus tard, de l'autre jambe. Elles étaient complètement gangrenées.

    Chrétiens pratiquants, nous avions l'habitude de rire de nos malheurs. Il était très intellectuel, contrairement à moi. Aussi lui disais-je souvent : "Tu es la tête et moi les jambes !"

    Quelques années plus tard, j'ai eu un terrible accident de voiture. Cet accident a profondément altéré ma santé mentale : perte de la mémoire, difficultés à comprendre ce que l'on me disait... Les gens se moquaient souvent de moi.

    Malgré mon handicap et contre l'avis des médecins, j'ai décidé de garder mon mari avec moi pour m'occuper de lui, plutôt que de l'envoyer dans une maison spécialisée.

    Je l'ai soigné ainsi pendant 25 ans et, durant tout ce temps, je n'ai pas eu une seule journée de repos. La situation a été extrêmement dure. Il a fait également de multiples attaques cardiaques ainsi que des comas, et il a dû être opéré de très nombreuses fois...

    Souvent, en le soignant, je regardais une image du padre Pio qui était affichée chez nous et je sentais que le saint prêtre me donnait la force de continuer. C'était comme s'il me disait : "C'est Jésus que tu soignes. Sois forte !"

    C'est comme cela que j'ai pu y arriver.

        

    Témoignage

    Tumeur du pancréas, plus que 3 mois à vivre... et pourtant je suis toujours là ! (31/03/10)

    Voici un extrait d'un commentaire très émouvant qui a été posté par une internaute sur le site de Bruno Leroy. Ce témoignage nous montre que même lorsque quelqu'un est gravement malade, Dieu peut quand même le maintenir en vie... parfois contre le diagnostic des médecins !

    Extrait : (...) j'étais encore si jeune, en pleine vie... et je m'imaginais que ce ne serait qu'une simple gastro-entérite, mais... la réalité était bien une autre... ma vie a basculé d'un instant à l'autre. Plus rien n'était comme avant...
    On m'a dit au mieux 3 mois... tumeur coriace du pancréas, il faut agir pour vous soulager la fin... et je suis partie seule à l'étranger avec l'idée de ne plus revoir mon pays vivante...
    Cela va faire bientôt 10 ans, et je suis toujours là... j'ai passé 18 mois de calvaire et j'ai vécu beaucoup de nuits sans lumière, plus qu'une fois dans cette nuit j'ai récité les phrases de St Jean, oh nuit sans lumière...

    Aujourd'hui je vois cette maladie comme un passage obligé, qui fait partie de ma vie... qui m'a façonnée... Ma vie ne sera plus jamais comme avant, mais je ne me concentre pas sur ce que je n'ai plus et ce que je ne peux plus mais sur ce qui m'est resté après tout.

    Depuis je considère chaque jour comme le premier du reste de ma vie et une chance que le Tout Puissant m'a offerte pour témoigner de son amour parmi les plus démunis.

    (...) même quand il n'a plus rien à faire, il y a toujours d'espoir... car pour Dieu tout est possible.

        

    Citation
    Sainte Elisabeth de la Trinité nous dit comment être délivré (28/03/10)
    Voici une petite citation de la célèbre carmélite : "C'est l'acceptation qui nous délivre".
        
    Benoît XVI

    Le Pape Benoît XVI dit que ceux qui souffrent peuvent sauver le monde (14/03/10)

    Voici un extrait du message de Benoît XVI pour la 18ème journée mondiale du malade (le Pape cite le Concile Vatican II) :

    "Vous tous qui ressentez plus lourdement le poids de la croix (...), vous qui pleurez (...), vous les inconnus de la douleur, reprenez courage : vous êtes les préférés du royaume de Dieu, le royaume de l'espérance, du bonheur, et de la vie; vous êtes les frères du Christ souffrant, et avec lui, si vous le voulez, vous sauvez le monde" (Ench. Vat., I, n. 523).

        

    Medjugorje
    La Vierge nous dit comment obtenir plus de guérisons de personnes malades 
    (09/03/10) 

    Voici un message de la Vierge de Medjugorje qui a été donné le 25 juillet 1982 :

    "Pour les guérisons des malades, il est très important de faire les prières suivantes : le "Credo", sept "Pater", "Ave" et "Gloire au Père", et jeûner au pain et à l'eau.

    Il est bon d'imposer les mains sur les malades et de prier. Il est bon d'oindre les malades avec de l'huile bénite.

    Tous les prêtres n'ont pas le don de guérir. Afin de réveiller ce don-là, le prêtre doit prier avec persévérance et croire fermement".

        
    Vierge Marie
    La Vierge de Kibeho nous aide à accepter la souffrance avec joie et avec foi
    (02/03/10)

    Les apparitions de Kibeho (au Rwanda, en Afrique) ont été officiellement reconnues par l'Eglise le 29 juin 2001. Voici deux messages que la Mère de Dieu a laissés à Kibeho pour nous aider à accepter la souffrance avec foi et avec joie (source : "Il est vivant n°251) :

    1-"Personne n'arrive au ciel sans souffrir".

    2-"L'enfant de Marie ne se sépare pas de la souffrance".

      
    Maladies mentales
    Une station de radio animée par des personnes atteintes de troubles psychiques
    (15/02/10)  

    La psychologue Colette Laury (65 ans) a eu l'idée de lancer "Radio Citron", une station conçue et animée par des patients atteints de troubles psychiques. Son objectif : changer le regard de la société sur les malades mentaux, mais aussi le regard de ces derniers sur eux-mêmes. Site : www.radiocitron.com

      
    Argent
    Pourquoi les problèmes financiers ne doivent pas entamer l'espérance
    (19/01/10)

    Voici une petite phrase extraite du livre de Ben Sirac (11, 12-28) : "Fais confiance au Seigneur et persévère dans ta besogne, car il est facile aux yeux du Seigneur d'enrichir soudain le pauvre d'un seul coup".

        
    Détresse
    Que faire dans les périodes d'anéantissement, de ténèbres et d'impuissance ?
    (10/01/10)

    Voici une citation du Padre Pio : "Je vous dis, en outre, d'aimer votre anéantissement. Cela consiste à rester humbles, sereins, doux, confiants dans les périodes de ténèbres et d'impuissance; cela consiste à ne pas vous inquiéter ni vous angoisser ni même vous troubler, mais à embrasser vos croix et vos ténèbres de bon cœur - je ne dis pas avec allégresse, mais résolument et en montrant de la constance" (Ep 3, 566).

      
    Citation
    Les trois manières de souffrir
    (05/01/10)

    Voici une citation du curé d'Ars : "Celui qui souffre avec impatience perd le ciel, celui qui souffre avec patience gagne le ciel, mais celui qui souffre avec joie est assuré du ciel".

        
    Citation
    Comment on peut ressentir la douceur de la Croix
    (26/12/09)
    Quand nous avons une croix qui nous tombe dessus, notre premier réflexe est de vouloir nous en débarrasser ou bien de nous plaindre. Voici une citation du curé d'Ars qui nous dit que c'est en acceptant les croix de tout notre coeur
    que l'on peut vraiment ressentir la douceur de l'aide de Jésus : "Les épines suent le baume et la croix transpire la douceur, mais il faut presser les épines dans ses mains et serrer la croix sur son coeur pour qu'elles distillent le suc qu'elles contiennent".
        
    Echecs
    Comment supporter les échecs
    (29/11/09)
    Voici une citation de Gandhi : "C'est dans l'effort que l'on trouve la satisfaction et non dans la réussite. Un plein effort est une pleine victoire".
        
    Réflexion
    Comment ne pas avoir peur des secrets de Medjugorje ?
    (31/10/09)

    La Vierge a donné dix secrets aux voyants de Medjugorje, et certains d'entre eux concernent l'avenir du monde. On rencontre assez fréquemment des gens qui ont peur de ces secrets. Ils redoutent l'arrivée de catastrophes, des tremblements de terre, de moments d'angoisse et de solitude...

    Pourtant, il existe un moyen très simple de ne pas avoir peur des secrets de Medjugorje (sachant, en plus, qu'ils n'annoncent pas forcément des choses tragiques) : il suffit de prier la Vierge pour qu'elle nous accorde la grâce d'être avec quelqu'un que l'on aime (un mari, une épouse, une maman, un frère, un ami...) au moment où ces secrets se réaliseront. Ainsi, à deux, nous n'aurons peur de rien.

        
    Citation
    La manière de souffrir (19/09/09)

    Une phrase du Saint curé d'Ars :
    Il y a deux manières de souffrir : souffrir en aimant et souffrir sans aimer. Les saints souffraient tout en patience, joie et persévérance, parce qu'ils aimaient. Nous souffrons, nous, avec colère, dépit et lassitude, parce que nous n'aimons pas.

        
    Citation
    Comment le joug de Jésus peut devenir doux et aimable
    (17/09/09)
    Une phrase du Saint curé d'Ars :
    Plus nous usons des sacrements de Pénitence et d'Eucharistie, plus le joug du Seigneur est doux et aimable. Purifiée par ces sacrements, notre âme s'élève à Dieu d'elle-même.
        
    Medjugorje
    Prenons conscience de l'importance de la vénération de la Croix
    (05/09/09)

    A lire ici >>
        
    Echecs
    Une phrase pour nous aider à supporter les échecs
    (24/08/09)

    Voici une phrase d'un auteur inconnu que j'ai entendue récemment à la radio :

    Quand on gagne, on perd souvent en humilité. Quand on perd, on gagne toujours en maturité.

        
    Sermon
    Thabor et Calvaire : le secret de la patience dans la souffrance
    (06/08/09)

    Récemment, un prêtre de ma paroisse a dit ceci :

    "Sur le Thabor, Jésus a été transfiguré. Puis, au Calvaire, il a été défiguré. Quand nous traversons des moments difficiles, nous devons nous rappeler les moments heureux que Dieu nous a donnés de vivre (un peu comme les apôtres qui ont dû repenser à la Transfiguration pour supporter la Crucifixion). En effet, ces moments nous rappellent que Dieu nous aime, qu'il est présent dans notre vie, et qu'un jour nous serons heureux pour l'éternité".

        
    Vie des saints
    L'exemple de Louis Martin fait des miracles auprès des malades
    (27/07/09)

    Ce témoignage d'un lecteur de "Chère Gospa" aurait pu figurer dans la rubrique "Entre nous", mais j'ai préféré l'archiver ici car je pense qu'il va toucher beaucoup de personnes :

    "Je suis touché par une forme "light" de maladie mentale et de ce fait extrêmement sensible à la foi profonde de cet homme (Louis Martin) qui en s'abandonnant à la volonté de Dieu a pu accepter la souffrance morale énorme qu'induit ce type d'affliction, car la folie c'est avant tout des tortures inimaginables de l'esprit et même du corps. Ceci dit, et c'est important de le préciser, le fou c'est avant tout une personne avant d'être un malade et de ce fait ayant la même dignité fondamentale dont dispose chaque être humain. Quoi qu'il en soit ce bel exemple me conforte dans ma démarche personnelle d'accepter mes difficultés avec foi, amour et espérance, et non pas en me révoltant vainement contre la souffrance."

    NB : Lire l'histoire de Louis Martin ici >>

        
    Citation
    Sœur Emmanuelle nous dit pourquoi Dieu permet la souffrance
    (20/07/09)

    Invitée de Michel Drucker dans l'émission "Vivement dimanche" il y a quelques années, sœur Emmanuelle a dit pourquoi, selon elle, Dieu permettait la souffrance :

    Dieu sait que la souffrance - et même toute une vie de souffrance - n'est rien par rapport à une éternité de bonheur.

        
    Poésie
    Quelques vers de Sainte Thérèse de l'EJ sur l'amour et la Croix
    (09/07/09)

    A l'heure où tant de gens recherchent uniquement la célébrité et la vie facile, voici quelques vers de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus pour nous faire réfléchir :

    Vivre d'amour, ce n'est pas sur la terre

    Fixer sa tente au sommet du Thabor.

    Avec Jésus, c'est gravir le calvaire,

    C'est regarder la croix comme un trésor !

       
    Initiative
    Les instituts religieux qui accueillent des personnes handicapées (22/06/09)

    Il est bon de savoir que certaines congrégations religieuses accueillent des personnes atteintes d'un handicap physique ou mentale.
    Voir la liste sur le site du service national des vocations
    >>
        
    Citation
    Une très belle citation sur la douleur
    (15/06/09)

    La douleur est une plaie par où l'homme se vide de la terre pour faire entrer en lui le ciel... ou l'enfer (Gustave Thibon).

        
    Crucifixion
    Les souffrances de Jésus sur la Croix (12/06/09)

    Récemment, un prêtre de mon diocèse m'a dit que certains théologiens n'hésitaient pas à affirmer que, sur la Croix, Jésus a éprouvé les sentiments qui sont ceux d'une personne damnée (c'est-à-dire une personne qui est séparée définitivement de Dieu).

    "Difficile de dire si cela correspond tout à fait à la réalité", a-t-il ajouté, "Mais une chose est certaine : les souffrances de Jésus sur la Croix ont été extrêmement grandes et, de ce fait, le Christ peut rejoindre tous les hommes, aussi éloignés de Dieu soient-ils".

        
    Miracle
    Comment Dieu peut sortir une personne d'une situation impossible en une seconde
    (08/06/09)

    Il y a quelque mois, une personne que je connais bien est passée par des épreuves extrêmement difficiles : problèmes de santé, problèmes professionnels et familiaux... Bref : une véritable pluie de croix s'est abattue sur elle avec une très grande violence.

    Une nuit, alors qu'elle était vraiment au fond du trou, elle a demandé à Dieu de la rappeler à Lui. Elle n'en pouvait plus. Elle ne voulait plus vivre.

    C'est alors que, cette nuit-là, entre 2h et 4h30 du matin, elle a fait pour la première fois de sa vie l'expérience du repos dans l'esprit (charisme très répandu dans le milieu du Renouveau et à Medjugorje).

    Elle m'a décrit cette expérience extraordinaire de la manière suivante (je rapporte ses propos avec son accord) : "Pendant 2h30, j'ai eu l'impression que Dieu m'injectait de la morphine dans l'âme. Un peu comme un malade qui vient de subir une opération. Du miel circulait en permanence dans les "veines" de mon âme. J'étais au ciel. Toutes mes douleurs spirituelles avaient disparu. Les problèmes étaient toujours là, mais ils n'avaient plus aucune prise sur moi. Ils ne me faisaient plus souffrir. Dans mon âme, il y avait un grand ciel bleu qui me faisait savourer une paix jamais connue auparavant. Le bonheur était parfait. En fait, mes problèmes n'avaient plus aucune importance pour moi.

    Vers 4h30, cette expérience s'est arrêtée. Je suis comme "retombé sur terre". J'ai retrouvé mes problèmes tels qu'ils étaient auparavant, mais j'avais alors en moi une force nouvelle pour les affronter. Et cette force reste aujourd'hui encore présente en moi sous la forme d'une grande espérance. En effet, je sais, désormais, que Dieu peut sortir un être humain d'une impasse en l'attirant à Lui où Il veut et quand Il veut, et ce en le soulevant de l'intérieur".

    Extraordinaire témoignage et extraordinaire espérance pour nous tous, vous ne trouvez pas les amis ?

        
    Citations
    Pourquoi Dieu permet-il la souffrance ?
    (28/05/09)

    Quelques citations intéressantes :

    >Dieu nous forme par la souffrance à quelque chose qui nous dépasse, c'est quand on ne peut plus rien faire que l'on peut commencer à adorer Dieu (Mgr Ancel).

    >La souffrance crée en nous des merveilles de cœur qui n'auraient jamais existé sans elle (Léon Bloy).

    >Jésus n'est pas venu nous apporter une théorie de la souffrance, mais la prenant sur lui, il est venu la remplir de sa présence (Paul Claudel).

    >Dieu ne nous laisse pas libre de souffrir ou de ne pas souffrir; il nous laisse seulement l'ultime liberté d'accepter avec amour ou avec amertume (Jacqueline Montvic).

        
    Maria Valtorta
    Le dernier cri de Jésus sur la Croix était pour sa Mère
    (25/05/09)

    Dans "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé" (tome 9, chapitre 29), Maria Valtorta nous dit ceci au sujet du grand cri que Jésus a poussé sur la Croix juste avant de s'éteindre : "(...) et puis un cri puissant, impensable en ce corps épuisé, se dégage, déchire l'air, le "grand cri" dont parlent les Evangiles et qui est la première partie du mot "Maman"... Et plus rien..."

    Quand nous sommes dans l'épreuve, même dans les ténèbres les plus profondes, avons-nous conscience que Marie est là et qu'elle nous soutient par ses prières et sa présence maternelle ? Avons-nous conscience que nous ne sommes pas abandonnés au cœur même de l'obscurité ?

        
    Marthe Robin
    Marthe Robin nous dit comment sa souffrance l'a rapprochée de Jésus
    (21/05/09)

    Ne nous créons pas nos souffrances, mais quand elles se présentent, comme Jésus, comme Marie, portons les vaillamment. La souffrance prend la valeur que lui donne celui qui la porte. De grâce ne souffrons pas pour rien, c'est trop triste...

    Je connais maintenant la JOIE la plus pure, la plus douce qu'on puisse connaître : celle de vivre pour les autres et pour leur bonheur. C'est en pensant aux souffrances de Jésus-Christ, à son amour rayonnant sur la croix, que je suis parvenue à m'unir à Lui dans une communion intime et constante (lu au dos d'une image achetée dans un foyer de charité).

        
    Medjugorje
    Le plus beau message de la Gospa sur la maladie et la souffrance
    (18/05/09)

    "Chers enfants, aujourd'hui je vous invite à offrir vos croix et vos souffrances à mes intentions. Petits enfants, je suis votre Mère et je désire vous aider en recherchant la grâce auprès de Dieu pour vous. Petits enfants, offrez vos souffrances comme un cadeau à Dieu afin qu'elles deviennent une très belle fleur de joie. C'est pourquoi, petits enfants, priez pour comprendre que la souffrance peut devenir la joie et la croix le chemin de la joie" (25 septembre 1996).
        
    Guérison
    Le padre Pio et Louis Martin nous parlent de la guérison
    (16/05/09)

    Voici deux phrases qui nous font comprendre que s'il est important de demander la guérison, il est tout aussi important d'accepter la Croix avec patience, courage et responsabilité :

    Le padre Pio : "Ne te donne pas trop de peine pour guérir ton cœur, car cela empirerait ta situation. De même, lutte contre la tentation, mais sans tomber dans l'agitation. Evite de fixer ton attention sur les suggestions du Malin. Il suffit de les mépriser" (Ep 3, 503).

    Louis Martin (le papa de Ste Thérèse de l'EJ) : alors que ses filles - qui sont au Carmel - lui proposent de s'associer à une neuvaine pour sa guérison (il est en hôpital psychiatrique), il répond : "Non, il ne faut pas demander cela, mais seulement la volonté du bon Dieu" (cité par Hélène Mongin dans "Louis et Zélie Martin, les saints de l'ordinaire").
          
    Témoignage
    Dans la maladie je chante mon Magnificat
    (Témoignage de sœur Nazarena Cimarelli parue dans "L'Echo" d'avril 2009. Ce numéro étant indisponible en français, j'ai traduit le texte suivant à partir de la version anglaise).
    Mon "oui" au Seigneur dans la souffrance, qui m'a accompagné depuis le jour de ma naissance, me surprend encore aujourd'hui, je ne sais pas comment je l'ai dit.
    Il est toujours nouveau, et il me donne toujours de nouvelles choses dans lesquelles tu es appelé à t'abandonner, à faire l'expérience de l'union avec Lui, pour son amour et pour l'amour de tes frères et sœurs.
    C'est quelque chose qui t'invite et qui t'attire, et toi, même avec tes limites, mais avec une confiance totale en Dieu, tu le réaffirmes et le vis parce qu'après tout, la seule chose que tu aies à faire est de faire confiance.
    C'est un "oui" qui t'invite à ne plus te regarder toi-même mais à regarder tout ce qui t'entoure, et à voir les choses dans cette lumière dans laquelle tu as été capable de faire jaillir ton "Me voici".
    Qui suis-je ? Une personne qui restera constamment mécontente jusqu'à ce que j'ai trouvé le but de ma vie. Je suis parvenue à trouver le sens il y a quelques années, lorsque j'ai découvert une Oeuvre pour laquelle ma maladie est presque un privilège, parce qu'à travers l'offrande, je peux coopérer au salut de beaucoup d'âmes qui n'ont pas besoin d'argent, de logement ou de biens terrestres, mais qui avancent même au cœur de nombreuses difficultés.
    Je me souviens que la première fois où je me suis rendue à un cours d'Exercices Spirituels, c'était à la communauté des "Travailleurs Silencieux de la Croix". Tout autour de moi me semblait noir, non pas parce que les choses étaient noires, mais parce que j'étais incapable de regarder au-delà de moi-même.
    Ca a été une semaine qui a cassé ma vision des choses, et ceci afin que je reçoive le don d'une vision encore plus belle, plus claire, une vision qui correspond plus à mes espérances.
    Ca a été la semaine où j'ai découvert qu'il y avait une richesse à l'intérieur de moi dont je ne m'étais jamais apercue : Dieu m'appelait à offrir mes souffrances. Je me rappelle que c'était comme si j'étais née à nouveau, me retrouvant dans un monde de joie même avec ma souffrance.
    Chaque année je renouvelle mon "oui" que le Seigneur transforme toujours, le renouvelant avec son amour.
    Même quand il me faut porter la Croix avec Lui, mon "oui" doit être présent également. Qu'est-ce que la Croix, après tout ? C'est quelque chose de douloureux, assurément, mais qui te détache du monde qui n'est pas le tien et t'unit à Celui qui t'a attiré un jour parce qu'il est le véritable Amour, et à travers toi il veut atteindre ceux qui t'entourent.
    Et c'est ainsi que, quand elle est offerte, la vie elle-même devient un apostolat.

        
    Témoignage
    Première anesthésie
    (témoignage de RV, janvier 2008)
    Je suis là, dans ma chambre d'hôpital, revêtu d'une simple blouse d'opéré. Il est à peu près 9 heures du matin. Je récite intérieurement le Rosaire en comptant les "Je vous salue Marie" avec mes doigts.
    L'odeur de la béthadine - avec laquelle on m'a demandé de me laver la veille - me fait un peu penser à l'odeur des produits dont on se sert pour embaumer les morts. Non, rassurez-vous, ce n'est pas le pessimisme qui m'envahit, à ce moment-là. Simplement, j'essaye de voir les choses avec un peu "d'humour" (certains trouveront sûrement que cet humour est un peu "noir"; mais peu importe).
    A 10 heures précises, deux aides-soignantes frappent à ma porte et entrent immédiatement. Elles viennent me chercher pour me conduire au bloc. Mon lit est entraîné dans de longs couloirs, dans un grand ascenseur, puis dans d'autres longs couloirs... Sur mon passage, des gens me regardent et essayent de deviner quelles peuvent bien être les pensées d'un futur opéré. Je m'efforce de leur renvoyer les deux sentiments qui prédominent en moi : la paix et la confiance.
    Très vite, j'arrive en salle d'opération. Là, j'ai l'impression de me retrouver dans un studio de télévision - bleuté -, ou, plus exactement, dans un décors de James Bond, avec énormément de gadgets ultrasophistiqués de partout. Le spectacle est absolument fascinant.
    Des gens portant des blouses et des masques bleus s'affairent tout autour de moi. De temps à autre, ils me jettent de petits coups d'œil.
    Deux infirmières rehaussent mon lit et me demandent de me déplacer sur la table d'opération, ce que je fais très facilement.
    Le médecin anesthésiste, accompagné d'une jeune personne que je crois être une étudiante en médecine, se tient sur ma gauche, légèrement derrière moi. Il pose sur mon torse un masque de type "masque à oxygène". Puis, au bout de quelques secondes, il met ce masque sur mon nez et ma bouche, et me demande de prendre une bonne inspiration.
    Derrière moi, une voix féminine me conseille de penser à un endroit où je me sens bien, et ceci afin de me détendre le plus possible. Ma pensée se tourne alors vers Medjugorje. J'imagine que je me trouve sur la cour de la communauté du Cénacle, là où j'ai eu la chance - que dis-je, le privilège immense - d'assister à une apparition de la Vierge Marie le 2 novembre 2000. Ca a été le moment le plus fort de ma vie. J'imagine donc que la Mère de Dieu apparaît à nouveau et qu'Elle est là, en face de nous tous.
    J'ai bien conscience, en essayant de me tenir devant Elle, que je suis un être pécheur et fragile; un être plein de défaillances. Mais cela ne change rien à la confiance que j'ai en la Sainte Vierge.
    Je lui dis simplement ces mots - intérieurement -, et ce seront mes dernières paroles conscientes : "Ma Gospa, je m'en remets entièrement à ta miséricorde".
    Le médecin anesthésiste m'invite à prendre une nouvelle inspiration dans le masque car je suis toujours éveillé... mais, soudain, ma respiration se bloque. Je ne peux plus bouger. J'essaye... en vain. C'est à cet instant, je pense, que j'ai dû m'effondrer comme une masse.
    Au réveil, il n'y a en moi aucun souvenir - absolument aucun - de ce qui s'est passé depuis mes dernières paroles à la Vierge. Au début, je me demande même un peu où je suis. Un infirmier me rassure en me disant : "Vous venez juste d'être opéré, monsieur. L'opération s'est très bien passée. Vous êtes en salle de réveil. On va vous reconduire immédiatement dans votre chambre".
    Là, dans la seconde qui suit, le lit est emporté à nouveau. On refait tout le chemin en sens inverse, à travers les mêmes couloirs, les mêmes pièces, dans le même ascenseur... Sur mon passage, les gens me regardent avec la même curiosité et j'essaye de leur renvoyer les mêmes sentiments qu'à l'aller.
    Arrivé dans ma chambre, je demande à mon voisin quelle heure il est, et je découvre avec une grande surprise que j'ai dormi pendant trois heures. Trois heures... cela me paraît énorme.
    Tandis que des infirmières et des aides-soignantes finissent d'installer mon lit et la perfusion, une joie et une confiance très grandes jaillissent en moi.
    Cette joie et cette confiance viennent de ce qu'il m'est alors donné de comprendre une chose très importante, dans la vie. Cette chose est la suivante : un jour, ma respiration s'arrêtera définitivement; un jour, je ne bougerai plus; un jour, je n'exercerai plus ma profession et je ne posterai plus de messages sur "Chère Gospa"; oui, un jour, Dieu me rappellera à lui, moi aussi. Cela est inévitable. C'est le sort de tout être humain. Tous les hommes doivent mourir un jour.
    Mais loin de m'attrister, cette nouvelle, au contraire, fait alors naître en moi la certitude que, ce jour-là, je me réveillerai ailleurs. Et là-bas, dans cet "ailleurs", je sens très nettement qu'une voix très douce (aussi douce que celle de l'infirmier) me dira ces mots : "Vous venez juste de mourir, monsieur. Tout s'est très bien passé. La Vierge est là qui vous attend. Elle va vous conduire jusqu'à son Fils qui va vous faire entrer dans son Royaume". C'est alors que Marie et ses anges, tels des soignants volant au secours d'un malade, viendront m'emporter dans ce lieu extraordinaire que l'on appelle le Paradis.
    Oui, toutes ces choses - qui paraissent sûrement un peu "puériles" à certains -, je les ai ressenties d'une manière particulièrement forte à mon retour du bloc.
    C'est pourquoi, chers amis internautes, si vous me le permettez, j'aimerais dire avec force à tous les malades qui redoutent une première opération et une première anesthésie : gardez confiance ! Vous verrez que le fruit de cette expérience - qui est toujours un peu "angoissante" au départ (c'est normal) - est que vous vous sentirez beaucoup plus forts et beaucoup plus sereins devant la mort ! Et cela, en soi, est quelque chose de tout à fait extraordinaire !