• DETRESSE ET PAUVRETE : LE JEUNE ALIMENTAIRE EST UNE ARME INFINIMENT PLUS REDOUTABLE QUE LA GREVE DE LA FAIM !

    Depuis plusieurs mois, dans notre pays, on a l'impression que les gens qui font des grèves de la faim sont de plus en plus nombreux. Ce moyen de contestation, en effet, est utilisé dans des cas extrêmement divers : pour s'opposer à la délocalisation d'une entreprise, pour protester contre un contrat de travail précaire ou contre la misère grandissante dans les villes ou dans les banlieues…
    C'est là un "signe des temps" très fort qui nous montre que nous vivons dans une société très dure et très indifférente dans laquelle beaucoup de personnes manquent cruellement de l'essentiel et ne trouvent pas d'autre solution, pour attirer l'attention des autres sur leur détresse, que de se laisser mourir. Cela est vraiment très grave.
        
    Le rôle des chrétiens, dans ces cas-là, bien sûr, est de se tenir aux côtés des plus pauvres et des plus souffrants pour leur apporter secours et affection. C'est ce que feraient Jésus et sa Mère s'ils étaient là.
    Toutefois, il y a quand même une chose que l'on peut très fortement regretter en voyant autant de gens entamer ainsi des grèves de la faim; cette chose, c'est que notre société déchristianisée n'ait pas le réflexe de recourir au jeûne alimentaire, dans les périodes de difficultés extrêmes.
    Le jeûne alimentaire, en effet, est le moyen de lutte que le Christ a préconisé à ses apôtres pour chasser satan (et, donc, pour éloigner tous les maux qui font obstacle au bonheur de l'homme). Il est aussi le moyen que nous recommande fortement la Vierge Marie aux cours de ses apparitions à travers le monde (notamment à Medjugorje). Le jeûne est très cher à son cœur. C'est avec beaucoup d'insistance qu'elle nous demande de le pratiquer, et non pas de mettre la vie que nous avons reçue de Dieu en danger.
        
    Cela est vraiment dommage que nous ne soyons pas plus pénétrés de ces recommandations, car le jeûne alimentaire a au moins trois avantages royaux sur la grève de la faim :
    -Tout d'abord, il est un acte communautaire (on jeûne ensemble : en famille, en groupe, en paroisse…) et non pas solitaire (ce qui, la plupart du temps, est le cas de la grève de la faim).
    -Ensuite, le jeûne alimentaire s'adresse à Dieu (qui est la plus grande autorité qui soit dans l'univers) alors que la grève de la faim, elle, s'adresse aux autorités civiles (qui, étant humaines, demeurent très imparfaites).
    -Enfin, dans le prolongement de ce second point, j'ajouterais que le jeûne alimentaire permet d'obtenir des grâces beaucoup plus grandes que la grève de la faim. Le pauvre qui fait une grève de la faim, en effet, obtiendra tout au plus "un peu d'argent" de la part de sa mairie, ou un "abri temporaire", et la "considération passagère" des médias.
    Celui qui jeûne, par contre, recevra une pluie de grâces spirituelles infiniment plus précieuses que tous les biens matériels et toutes les reconnaissances que le monde peut apporter : une foi, une espérance et une charité grandissantes; la certitude de se savoir aimer par Quelqu'un et de n'être jamais seul même au cœur de l'indifférence la plus grande; la force de porter sa croix et de traverser toutes les tempêtes avec le Christ pour soutien. Cela, avouez-le, n'est pas négligeable !
        
    Pour terminer ce message, je voudrais lancer, si vous me le permettez, un appel à tous ceux qui connaissent des personnes qui ont entamé une grève de la faim. Je voudrais leur dire ceci :
    Plutôt que de laisser ces personnes prendre le risque de mourir toutes seules, pour n'obtenir des autorités que quelques "bribes de solutions" qui ne les combleront pas et ne résoudront pas leurs problèmes sur du long terme, proposez-leur de jeûner ensemble (elles et vous) pour obtenir de Dieu des grâces qui feront déborder vos cœurs de joie et apporteront à vos problèmes des réponses inattendues qui dépasseront de très loin vos espérances ! Et si elles ne veulent pas jeûner, alors faites-le pour elles. Et invitez des amis à se joindre à vous.
    Je vous en supplie, ne restez pas fermés à ce message. Ecoutez-le et essayez. Vous verrez. Vous n'en reviendrez pas !