• "LA FLORE" (ARCHIVES 1)

    Medjugorje
    L'ETE, LE TEMPS DES FRUITS ET DE L'HUMILITE (03/07/14)
    En été, les fleurs et les fruits n’apparaissent pas seulement dans la nature. Ils apparaissent également dans l’Eglise.
    En effet, l’été est une période particulière de l’année où le peuple chrétien se retrouve très souvent pour des temps forts de la vie paroissiale ou diocésaine : premières communions, professions de foi, confirmations, mariages, ordinations diaconales ou presbytérales...
    Ce sont là des moments extrêmement importants qui, pour certains d’entre eux, viennent couronner un très long temps d’attente, d’efforts et de préparation.
    L’été est également la période des pèlerinages et des grands rassemblements.
    A Medjugorje, par exemple, on va voir à nouveau ces foules immenses de pèlerins qui vont louer Dieu d’un seul et même cœur, faisant ainsi taire tous ceux qui pensent que la foi est morte.
    Dans ce lieu de prière comme dans beaucoup d’autres, il y aura aussi des miracles : des guérisons, des conversions, des réconciliations... qui seront autant de raisons de se réjouir et de faire monter vers le Ciel une grande action de grâce.
    Bien évidemment, le risque est que l’ivraie vienne se mêler au blé et que, sournoisement, l’orgueil vienne s’immiscer dans nos cœurs.
    Aussi est-ce peut-être pour cette raison que, dans le message qu’elle a donné à Mirjana le 2 juillet 2014, la Vierge Marie parle très souvent de l’humilité.
    En effet, les mots "humilité" et "humblement" reviennent pas moins de cinq fois.
        
    Témoignage
    PELOUSE SYNTHETIQUE (2) (30/05/14)
    Il y a un an, la pelouse de notre stade de football municipal, qui est situé à quelques pas de chez moi, a été remplacée par une pelouse synthétique.
    Vous savez comment il est possible de savoir que l'herbe n'est pas naturelle ? C'est très simple : sur le bord du terrain, il y a un panonceau disant qu'il ne faut jeter ni mégot ni chewing-gum sur le gazon. On en comprend facilement la raison !
    Chose intéressante : un ami m'a appris récemment que, désormais, la ville n'aurait plus l'autorisation de tirer le feu d'artifice annuel depuis le stade (comme cela s'était toujours fait jusqu'à présent).
    Ah, le synthétique ! Non seulement il nous prive des vraies couleurs de la nature mais, en plus, il nous prive des belles couleurs de la fête !
     

        
    Pensée
    LA MOISSON EST ABONDANTE... (22/05/14)

    En France, nous avons des champs de blé immenses, des champs qui s’étendent à perte de vue, avec des épis chargés de bons grains.
    Nous avons également des vignes immenses, dans notre pays, des vignes qui s’étendent elles aussi à perte de vue, avec des ceps chargés de belles grappes.
    Malheureusement, nous avons encore trop peu de prêtres, chez nous, pour donner le pain et le vin devenus le Corps et le Sang du Christ à ces foules immenses de français qui, aujourd'hui plus que jamais, meurent de faim et de soif.
        
    Pensée
    LES COULEURS DU PRINTEMPS (2) : BLEU, BLANC, ROUGE
    (20/05/14)

    Dans les champs de blé, il y a toujours beaucoup de bleuets, de marguerites et de coquelicots. Et c’est ainsi que les enfants, en se promenant, sont heureux de pouvoir offrir à leurs mères de beaux bouquets de fleurs bleues, blanches et rouges.
    Seigneur, dans ce grand champ de blé qu’est le monde et où, un jour, les anges-moissonneurs viendront séparer le bon grain de l’ivraie, fais que l’on trouve toujours, un peu comme un levain : le bleu de Marie (qui nous apprend à grandir spirituellement), le blanc de la sainteté (qui nous est nécessaire pour aller au Ciel) et le rouge de Jésus (qui a versé son sang pour nous sauver et qui est le Chemin, la Vérité et la Vie).
        
    Pensée

    LES COULEURS DU PRINTEMPS (1) : BLEU, JAUNE, VERT (10/05/14)
    La Vierge Marie est l'Epouse de l'Esprit Saint. Grâce à son oui, Dieu, à travers Son Fils Jésus, a pu faire toute chose nouvelle ici-bas.
    C'est vraiment extraordinaire. Quand le bleu de Marie (le bleu de ses yeux) se mélange au jaune de l'Esprit Saint (le jaune du Feu), alors le vert du printemps (le vert de la nature et de l'espérance) apparaît partout. Tout est alors transformé en nous et autour de nous. 
         
    Prière
    POUR QUE LA BEAUTE DE LA NATURE AIDE LES HOMMES A OUVRIR LEUR COEUR A L'ESPRIT SAINT
    (09/05/14) 
    Je rajoute ici cette prière qui a été postée dans la rubrique "Bouquets de prières pour l'Eglise et pour le monde" le 9 mai 2014) :

    Chère Gospa, les lilas violacés (qui nous rappellent la couleur d'une étole pendant le Carême) et les lilas blancs (qui nous rappellent la couleur d'une étole le jour de Pâques) sont en train de passer. Le temps du Carême et la fête de Pâques sont maintenant derrière nous.
    Depuis quelques jours, nous sommes entrés dans le mois de mai. C’est le mois que notre mère l’Eglise t’a consacré, Vierge Marie, toi qui es l’Epouse de l’Esprit Saint.
    Et comme pour nous aider à nous préparer à la grande fête de la Pentecôte qui approche, voilà que la nature s’est habillée de feu et de lumière. La couleur jaune est visible partout : les champs sont remplis de boutons d’or et de pissenlits, les chemins sont bordés de genêts en fleurs... ! Comme c’est beau ! On dirait que la création est en feu !
    Chère Gospa, aujourd’hui nous voudrions te prier pour que notre foi, notre espérance et notre charité se rallument en contemplant ces milliers de flammes !
    Oui, fais que nos cœurs s’ouvrent, devant tant de beauté, et que nos âmes se remplissent de lumière.
    Fais également que l’amour embrase nos coeurs aussi facilement que le feu embrase les genêts. Un verset du Psaume 120 ne nous parle-t-il pas de "la braise des genêts" ?
    >Je vous salue Marie...

        
    Pensée
    FRERE LILAS ET LA LITURGIE DE LA CREATION (10/04/14)
    Les lilas, qui fleurissent dans nos jardins alors que nous avançons lentement vers Pâques, ne peuvent avoir que deux couleurs : mauve (ou violacé) et blanc.
    La première couleur nous rappelle un peu celle de l'étole du prêtre pendant le Carême.
    La deuxième couleur nous rappelle celle de l'étole du prêtre le jour de Pâques.
    C'est drôle. C'est un peu comme si la vocation des lilas était de rappeler aux hommes qu'il existait un lien indissoluble entre Pâques et le Carême, entre la Terre Promise et la marche au désert, entre la récompense et l'effort... Un peu comme si l'on ne pouvait pas penser à l'un sans penser à l'autre...
    Ah, Seigneur, qu'il est bon de sentir que tes mystères ne sont pas "enfermés" dans les églises mais qu'ils chantent également dans la nature et que la liturgie s'étend à toute la Création !
        
    Prière

    POUR QUE LES FRANCAIS SOIENT A JESUS CE QUE LES SARMENTS SONT A LA VIGNE (31/03/14)
    Je rajoute ici cette prière qui a été postée dans la rubrique "Bouquets de prières pour la France" le 31 mars 2014) :
    Chère Gospa, le printemps est une saison où les jardiniers font souvent des greffages. Dans le cas des arbres fruitiers, par exemple, cela permet d’obtenir des fruits plus gros et au goût plus sucré.
    Mais pour que la soudure puisse se faire sans problème entre les deux parties que l’on souhaite greffer, il est indispensable que ces deux parties soient attachées l’une à l’autre par un lien extrêmement serré. Ainsi, la sève peut circuler normalement de l’une à l’autre, et la greffe peut alors se développer rapidement.
    Chère Gospa, en ce temps où la nature commence à se parer de belles couleurs, nous voudrions te demander de nous aider à resserrer sans cesse les liens qui nous unissent à Jésus (la Messe, la Confession, le Rosaire, le Jeûne, la lecture de la Bible, l’Adoration du Saint Sacrement...) de telle sorte que nous puissions être pour ainsi dire "greffés" sur Lui et que Sa Vie puisse couler en nous.
    Oui, Vierge Marie, fais que nous vivions vraiment en profondeur ces paroles que ton Fils nous a dites dans l’Evangile : "Moi, je suis la vigne, et vous, les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, celui-là donne beaucoup de fruit, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire" (Jean 15, 5).
    >Je vous salue Marie...
        
    Texte

    PELOUSE SYNTHETIQUE (1) (05/10/13)
    Dans l'Evangile, Jésus a souvent reproché aux Pharisiens de n'être des croyants qu'en apparence et de ne pas avoir en eux le véritable Esprit de Dieu.
    Il est vrai que les Pharisiens attiraient beaucoup les regards... mais, en même temps, ils repoussaient les gens parce qu'ils les détournaient de la vraie foi.
    Cela me rappelle une petite anecdote :
    Il y a quelques mois, pas très loin de chez moi, la ville a fait construire un grand terrain de football avec une pelouse synthétique.
    Quand on la regarde, cette pelouse paraît très belle. Elle semble propre, nette, égale... et elle enchante vraiment le regard.
    Seuls quelques panneaux signalétiques particuliers comme "Ne pas jeter de mégots" ou bien "Ne pas jeter de chewing-gum" pourraient éventuellement faire comprendre aux observateurs les plus perspicaces qu'il ne s'agit pas d'une vraie.
    Par contre, le problème, c'est que dès que le vent se lève, une odeur de plastique extrêmement forte envahit tout le quartier où la pelouse se trouve.
    Et là, il n'y a plus aucun doute possible : c'est bel et bien du gazon synthétique.
    En constatant cela, la définition suivante m'est venue à l'esprit : un Pharisien, c'est une personne qui attire les regards mais qui repousse les âmes parce qu'elle n'a pas en elle la bonne odeur de l'Esprit Saint.
    En effet, il ne faut pas oublier que parmi les différents symboles de l'Esprit Saint il y a l'onction. Or, une onction est d'abord et avant tout quelque chose... qui se sent !
          
    Texte
    PAYSAGES D’AUTOMNE (27/09/13)
    Quand nous nous promenons dans le jardin de notre mémoire, à l’automne de notre vie, il peut nous arriver de sentir que des souvenirs nous poursuivent et nous hantent : des moments de défaillance où nous avons mal agi, des instants de faiblesse où nous avons péché...
    C’est alors que la crainte nous saisit.
    Puis, levant les yeux vers le ciel, nous nous souvenons tout à coup que nous avons confessé ces erreurs... et la paix nous est rendue à l’instant.
    De même, quand nous nous promenons en forêt, aux alentours du mois d’octobre, il peut nous arriver de sentir que des individus nous suivent et nous veulent du mal : des "bruits de pas" se font entendre derrière nous, des ombres apparaissent puis disparaissent ici et là...
    C’est alors que l’inquiétude nous gagne.
    Puis, levant les yeux vers le ciel, nous nous rappelons tout à coup que nous sommes en automne et que ce ne sont en réalité que les feuilles mortes qui font du bruit en heurtant les branches et en tombant sur le sol.
    Oui, c’est l’automne qui vient décharger les arbres de leurs vieux vêtements et les hommes de leurs vieilles craintes avant la nouvelle floraison.

        
    Pensée
     

    PETITES FLEURS (10/01/13)
    Le 25 août 1999, à Medjugorje, la Vierge Marie nous a dit ceci : "Chers enfants, aujourd'hui encore je vous appelle à glorifier Dieu le Créateur dans les couleurs de la nature. Il vous parle aussi à travers la plus petite fleur sur sa beauté et sur la profondeur de l'amour avec lequel Il vous a créés".
    Pour moi, ces "petites fleurs", ce sont aussi tous ces inconnus qui vivent au plus profond d'eux-mêmes le message de l'Evangile. Ce sont tous ces gens "petits" et simples, doux et humbles de cœur, fidèles au Christ et à sa Mère, remplis d'une foi vivante...
    Oui, ce sont eux ces "petites fleurs", ces "petites fleurs" que les "grands" de ce monde passent leur temps à ignorer ou à piétiner - au point d'en faire parfois des martyrs -, mais qu'ils sont si heureux de pouvoir rencontrer et contempler de près quand ils sont tombés de leur trône et qu'ils ont le nez dans la poussière, parce que le parfum de ces "petites fleurs" est si pur qu'il attire les hommes à Dieu et les sauve de leur orgueil.
        
    Texte
    VUE D'AVION (19/05/12)
    Comme le monde est beau, vu d'avion ! Comme les jardins qui entourent les maisons sont jolis ! On sent que l'homme a passé du temps à défricher, à débroussailler, à élaguer, à émonder, à labourer, à semer, à planter...
    Et aujourd'hui, il y a une véritable explosion de couleurs et de beauté ! Ces jardins forment une gigantesque mosaïque qui enchante notre regard !
    Mon Dieu, quand tu regardes ces "jardins" que sont les âmes de tes enfants, du haut du ciel, le spectacle est-il merveilleux lui aussi ? L'homme a-t-il passé du temps à arracher ses défauts, à défricher, à débroussailler, à labourer, à semer et à planter à l'intérieur de lui-même?
    Vois-tu en chacun d'entre nous une explosion de joie, de paix, de lumière et d'amour ? Formons-nous une belle mosaïque qui enchante ton regard?
        
     
    Témoignage

    LE RONCIER DE MON JARDIN M'A ENSEIGNE POURQUOI LES PETITES MORTIFICATIONS QUOTIDIENNES ETAIENT SI IMPORTANTES (20/10/11)

    La Vierge de Medjugorje insiste beaucoup sur l'importance des petits "sacrifices" et des petites "mortifications" que nous devons faire chaque jour. On retrouve cela dans de nombreux messages.

       

    Il n'est pas forcément évident pour tout le monde de bien saisir toute l'importance des sacrifices quotidiens offerts à Dieu.
    Parfois, en effet, ces efforts sur nous-mêmes peuvent nous sembler insignifiants et, donc, de bien peu d'utilité.

    Si vous me le permettez, j'aimerais vous raconter une petite histoire qui m'a personnellement beaucoup éclairé sur l'importance capitale des mortifications...

         

    En 1999, la terrible tempête de vent qui s'est abattue sur la France a déraciné un très grand noyer qui se trouvait dans mon jardin.
    Depuis, il ne reste de lui qu'une pauvre souche morte qui n'a jamais pu donner naissance à un nouvel arbre.

    Au fil des années, un gros buisson de ronces a grandi tout autour de la souche et, l'été dernier, je me suis aperçu qu'il était devenu vraiment énorme : au moins 1m50 de haut et environ 3m de large.
    Par ailleurs, il était très gênant car il bloquait un passage qui permettait d'accéder au fond du jardin.

    J'ai donc décidé de le couper. Pour cela, j'ai acheté un sécateur et, prenant mon courage à deux mains, je me suis mis au travail.

         

    Couper un roncier, croyez-moi, n'est pas une mince affaire.

    Quand on regarde les choses de près, en effet, on s'aperçoit que les ronces sont complètement enchevêtrées les unes dans les autres, chacune ayant des ramifications multiples qui font que l'on a l'impression qu'on n'en viendra jamais à bout.

    On commence modestement par couper une ronce... mais le geste semble inutile tellement l'entrelacement est complexe et résistant.

    On en coupe une deuxième, puis une troisième... mais cela ne change rien non plus. Le roncier est toujours là. Les ronces innombrables qui le composent se soutiennent les unes les autres.

    Toutefois, ne sachant comment faire autrement, on continue, on continue encore : un coup de sécateur par-ci, un coup de sécateur par-là...

        

    Au bout de longues minutes - et ce après avoir donné peut-être des centaines de coups de sécateur - un phénomène assez intéressant se produit : la partie du roncier où l'on a donné les coups de sécateur commence à s'affaisser.

    Jusqu'alors, elle était restée bien en place mais là, elle s'affaisse. C'est un peu comme si elle commençait à se "détacher" de la partie principale du roncier, celle que l'on n'a pas encore touchée.
    Etant moins fortement rattachée au reste du buisson, en effet, elle perd en quelque sorte l'équilibre; un peu comme si la tour de Pise était retenue par des cordes et que ces cordes lâchaient une à une. L'ensemble menace alors de s'effondrer.

          

    Le moment le plus extraordinaire, pour le jardinier (et je m'adresse ici aux citadins qui n'ont peut-être pas la chance d'avoir un jardin), c'est quand il ne reste plus qu'une seule et dernière ronce qui retient la partie chancelante au reste du buisson.
    Quand on la coupe (Ô, instant de bonheur extrême ! Ô joie ineffable !), tout s'écroule et l'on sent que l'on a gagné une bataille ! C'est extraordinaire !!

    Ensuite, et bien il suffit tout simplement de répéter la même opération en d'autres points de roncier, afin de faire s'effondrer d'autres parties... et ce jusqu'à ce que tout le buisson soit mis à terre.

         

    Je vous explique maintenant le rapport avec les petites mortifications quotidiennes (tel que je le comprends, du moins).

    Se mortifier, ou faire un sacrifice (si vous préférez), c'est comme couper un lien négatif qui est en nous. C'est comme délier une attache qui nous relie à une mauvaise habitude. C'est comme cisailler une "ronce intérieure" qui obstrue un passage, au fond de notre coeur.
    En d'autres termes, c'est comme si nous nous donnions un coup de sécateur à nous-mêmes afin de désencombrer un chemin à l'intérieur même de notre personne.

        

    Sur le moment, l'effort semble ne pas servir à grand-chose : on est toujours le même après le sacrifice, rien n'a changé en nous, nos problèmes et nos ennuis n'ont pas disparus, la vie est toujours aussi difficile...

    Toutefois, à l'instar de ce qui se passe pour le roncier, la persistance dans l'effort permet, avec le temps, de faire s'effondrer tout un tas de défauts et de blocages en nous et autour de nous : on devient plus maître de soi-même, on arrive mieux à contrôler ses humeurs, les relations s'améliorent avec des gens que l'on n'arrivait pas à aimer, des verrous sautent, des portes s'ouvrent, des joies et des espérances renaissent de leurs cendres, des rêves se réalisent, des miracles s'opèrent...

        

    Les mortifications et les sacrifices quotidiens sont, je pense, un moyen de faire du jardinage à l'intérieur de nous-mêmes, de nous purifier, et, peu à peu, de nous transformer nous-mêmes et de transformer le monde autour de nous.
    Les mortifications font tomber des murailles et ouvrent des voies nouvelles.
     

    Je termine ce texte en citant simplement ce message que la Vierge de Medjugorje nous a laissé le 13 novembre 1986 :

    "Chers enfants, par vos prières et par vos sacrifices commencez à vivre saintement. Je souhaite que tous ceux qui ont vécu à cette source de grâces, arrivent au Paradis avec un cadeau qu'ils me donneront, qui sera la sainteté".

        

    Pensée

    EDELWEISS (27/12/09)

    Dans le monde, il y a des artistes de renommée internationale qui vendent des dizaines de millions de disques et qui attirent des dizaines de milliers de personnes à chacun de leur concert.

    Quand on regarde de près ce qu'ils chantent, on s'aperçoit assez souvent que les textes sont vides de sens.

    Il peut aussi arriver que, dans des festivals locaux ou dans de petites salles de quartier, on rencontre des artistes qui ont un talent extraordinaire : leurs mots sonnent juste, leur musique nous emporte, leurs harmonies nous enchantent, l'émotion qu'ils véhiculent laisse dans nos cœurs une trace indélébile...

    C'est alors que la question suivante peut surgir dans nos cœurs : "Mais pourquoi ne sont-ce pas eux qui vendent des dizaines de millions de disques et qui attirent des dizaines de milliers de spectateurs à leurs spectacles ?"

    En réfléchissant à cela, je me suis dit que ces artistes étaient en fait semblables à des edelweiss (vous savez, ces fleurs merveilleuses et rares qui poussent au sommet des montagnes).
    Ils sont vus et écoutés par un plus petit nombre de personnes parce qu'ils sont plus hauts.

    Mais le fait qu'ils ne soient connus que de peu de gens n'enlève absolument rien au rôle fondamental qu'ils jouent sur cette terre.
    En effet, Dieu et les saints les connaissent et les aiment, et ils font d'eux des moteurs qui tirent toute l'humanité vers le haut.
    Après tout, l'edelweiss n'est-elle pas l'emblème des alpinistes et des guides de haute montagne ?

         

    Méditation

    PETITS ENFANTS, PUISSENT LES CHAMPS DE BLE VOUS PARLER DE LA MISERICORDE DE DIEU ENVERS CHAQUE CREATURE (24/06/09)

    Dans son message mensuel du 25 août 1999, la Vierge de Medjugorje a dit la chose suivante : "Petits enfants, puissent les champs de blé vous parler de la miséricorde de Dieu envers chaque créature".

    Pendant longtemps, je me suis demandé en quoi les champs de blé pouvaient bien évoquer la miséricorde. Des mois durant, j'ai cherché et observé en vain.

    Puis, récemment, un petit élément de réponse m'est venu :

    Quand on observe un champ de maïs ou un champ de fleurs (par exemple), on s'aperçoit que tous les éléments du champ ne sont pas exactement les mêmes. Certains sont plus petits que d'autres, plus fins, plus gros, plus touffus, plus feuillus... Certains ont des couleurs plus vives, des tiges plus hautes, des feuilles plus larges, des pétales plus ouverts...
    En un mot, le tout ne forme pas un ensemble homogène.
    Et il en va de même pour les arbres, les plantes, les pieds de vigne... et la plupart des éléments de la flore.

    Par contre, quand on regarde un champ de blé, c'est très différent.

    En effet, les épis nous semblent pratiquement tous identiques au niveau de la taille, de la grosseur, de la forme, de la couleur, de la légèreté, de la quantité de fruit porté, de la souplesse, de la résistance...

    Aucun d'entre eux ne paraît trop petit, ou trop gros, ou trop pâle, ou trop faible, ou trop fragile, voire même malade, seul, isolé...
    Non, il y a une très grande harmonie au niveau des épis, un peu comme si Dieu avait gommé et réparé les différences, les handicaps, les blessures, les meurtrissures, les fragilités, les faiblesses, les défaillances... autant de choses qui, dans le monde des hommes, pourraient être considérées comme des conséquences du péché.

    C'est cette grande égalité entre les épis et cette absence de différences majeures qui, je pense, font que la contemplation d'un champ de blé peut éveiller en nous l'idée de la miséricorde.

        

    Vie des Saints

    SAINTE FLEUR, PATRONNE DES PERSONNES QUI PORTENT UN NOM DE FLEUR

    Le fait que Sainte Fleur (ou Flore) soit fêtée le 5 octobre - c'est-à-dire le lendemain même de la fête de Saint François d'Assise, un grand amoureux de la nature - est sûrement un "clin d'œil" du Ciel.

    Sainte Fleur (1300-1347) est née dans le Cantal, dans une famille de 19 enfants. Religieuse et infirmière, elle a connu beaucoup de souffrances au cours de sa vie. Celle des autres, d'abord, mais aussi la sienne.
    En effet, elle a eu de grands tourments intérieurs (ce qui, soit dit en passant, ne l'a pas empêché de garder le sourire et de diffuser la paix autour d'elle).

    Sainte Fleur est la patronne de toutes les personnes qui portent un nom de fleur et qui n'ont pas de patronne "officielle" : Pâquerette, Violette, Pervenche, Anémone…

          
    Méditation

    DECOUVRONS LE MESSAGE SPIRITUEL DU TOURNESOL !

    Existe-t-il, sur terre, une plante qui, mieux que le tournesol, peut rappeller à l'homme que sa vocation est de prier constamment ? Rien n'est moins sûr !
    En effet, le tournesol est un amoureux - un amoureux fou - du soleil (qui, dans la symbolique chrétienne, représente Dieu).
    Le matin, sa fleur est entièrement tournée vers l'Est, et, le soir, elle est tournée vers l'Ouest.
    Au cours de la journée, à chaque heure et à chaque minute, elle suit le soleil centimètre par centimètre tandis que celui-ci se déplace lentement sur son arc.
    Le tournesol est donc la plante qui nous rappelle le plus fortement que nous devons tous vivre en étant sans cesse tournés vers Dieu, nous abreuvant en permanence de Sa divine lumière.
    Et ce qui est incroyable, c'est qu'au moment de la récolte, qui a lieu au mois de septembre, on se sert de ses graines pour faire de l'huile qui, elle-même, sera utilisée pour assaisonner les plats !
    Avouez franchement qu'il y a de quoi se demander pourquoi cette plante n'est pas plus souvent utilisée pour le fleurissement de nos églises !!