• "LES PLUS BEAUX TEXTES SPIRITUELS" (ARCHIVES 1)

    Un homme d'ailleurs (poème de Guy Ristori transmis par une amie en septembre 2014)
    A découvrir ici >>
        
    Le roi et l'esclave (texte paru sur le site de "L'Etoile Notre Dame" en mars 2012)
    Un roi qui ne croyait pas en la bonté de Dieu avait un esclave qui, dans toutes les circonstances, disait : "Mon roi, ne vous découragez pas, car tout ce que Dieu fait est parfait, Il ne se trompe jamais !"
    Un jour, ils partaient à la chasse et, chemin faisant, une bête sauvage attaqua le roi. Son esclave réussit à tuer l'animal, mais il ne put empêcher sa majesté de perdre un doigt.
    Furieux et sans montrer sa gratitude pour avoir été sauvé, le noble répondit : "Dieu est-il bon ? S'il était bon, je n'aurais pas été attaqué et je n'aurais pas perdu mon doigt !"
    L'esclave répondit seulement : "Mon roi, en dépit de toutes ces choses, je peux seulement vous dire que Dieu est bon, et il connaît "le pourquoi" de toutes ces choses. Ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais !"
    Indigné par la réponse, le roi ordonna l'arrestation de son esclave.
    Plus tard, il part pour une autre chasse et est capturé par des hommes sauvages qui faisaient des sacrifices humains.
    Devant l'autel, prêts à le sacrifier, les sauvages ayant constaté que la victime n'avait pas l'un de ses doigts, le relâchèrent. Selon eux, il n'était pas assez parfait pour être offert aux dieux.
    A son retour au palais, il autorisa la libération de son esclave qu'il reçut très affectueusement :" Mon cher, Dieu était vraiment bon pour moi ! J'ai failli être tué par des hommes sauvages, mais par manque d'un seul doigt, ils m'ont relâché ! Mais j'ai une question : Si Dieu est si bon, pourquoi a-t-il permis que je te mette en prison ?"
    L'esclave répondit : "Mon roi, si j'étais allé avec vous dans cette chasse, j'aurais été sacrifié à votre place, parce qu'il ne me manque aucun doigt. Par conséquent, rappelez-vous : tout ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais."
        
    La mer ressemble à ton amour (chanson d'Yves Duteil)
    C
    ouplet 1
    La mer ressemble à ton amour, sa couleur change au gré des jours.
    Mais dans son âme elle est la même, elle est fidèle à ceux qui l'aiment.
    Elle a le temps pour paysage, elle est le but et le voyage.
    Elle se nourrit de liberté, de l'espace et d'éternité.
    Couplet 2
    Entre ses digues, entre ses rives, elle n'est jamais vraiment captive.
    Elle veut sentir qu'on la désire, elle s'avance, et puis se retire.
    Elle est sauvage, elle est rebelle, mais elle est toujours la plus belle.
    Il faut la conquérir toujours... La mer ressemble à ton amour
    Couplet 3
    Elle a des vagues de tendresse qui m'épousent et qui me caressent.
    Elle s'abandonne autour de moi pour rejaillir entre mes doigts.
    Elle me berce et elle me chavire, elle m'emporte comme un navire.
    Elle me pousse à prendre le vent vers le large et les océans.
    Couplet 4

    Je ne sais plus où elle s'achève, elle est plus vaste que mon rêve.
    Son horizon et ses frontières font déjà le tour de la Terre.
    Elle est profonde et transparente, aussi pure aussi apaisante
    Que ton regard à mon cœur lourd... La mer ressemble à ton amour.
    Couplet 5
    Elle vit des drames et des naufrages en rapportant jusqu'au rivage
    Les souvenirs qu'elle a sauvés des profondeurs de son passé.
    Elle a parfois dans ses reflets tant de regards et de regrets
    Qu'elle va noyer son amertume derrière un grand rideau de brume.
    Couplet 6
    Elle vient se perdre entre les dunes, habillée de rayons de lune,
    Ouvrir son âme à son chagrin, verser des larmes entre mes mains.
    Au soleil après la tempête, elle se rassemble et elle s'apprête,
    Elle avance encore et toujours... La mer ressemble à ton amour
    Couplet 7
    Lorsque la nuit déploie ses ailes, je suis encore amoureux d'elle.
    Peut-être un jour, si je m'y noie, me prendra-t-elle entre ses bras.
    Mais si je plonge en solitaire dans l'océan de tes yeux verts
    Quand je m'y baigne jusqu'au jour... La mer ressemble à ton amour.
    Ai-je assez d'une vie pour en faire le tour ?
        
    Le bol de soupe (lu dans une revue paroissiale)
    Un jour, au comptoir d'un self-service, une femme achète un bol de soupe.
    Elle va s'installer à une table, y pose son plateau, et, là, elle s'aperçoit qu'elle a complètement oublié de prendre une cuillère.
    Elle repart aussitôt en direction du comptoir.
    En revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un homme mal habillé assis devant son bol, trempant sa propre cuillère dans la soupe.
    -"Quel sans-gêne !", pense-t-elle.
    Mais comme il n'a pas l'air méchant, elle décide de ne pas le brusquer.
    -"Vous permettez ?", lui demande-t-elle en tirant la soupe de son côté.
    Son interlocuteur ne répond que par un large sourire.
    Elle commence alors à manger.
    L'homme mal habillé retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table.
    A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d'amabilité dans le geste et le regard qu'elle le laisse faire, désarmée.
    Ils mangent à tour de rôle.
    Elle est décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même un peu complice.
    La soupe terminée, l'homme mal habillé se lève et lui fait signe de ne pas bouger.
    Il revient un instant après avec une abondante portion de frites qu'il pose au milieu de la table et l'invite à se servir.
    Elle accepte, pensant qu'il veut peut-être se faire pardonner d'avoir mangé dans son bol, et ils partagent les frites.
    Puis, l'homme se lève pour prendre congé avec un ample salut de la tête et il prononce l'un de ses premiers mots : "Merci !"
    Elle reste un moment, pensive, puis songe à s'en aller.
    Elle cherche son sac à main qu'elle a accroché au dossier de la chaise... Plus de sac !
    Mais alors, cet homme mal habillé n'était qu'un voleur ?!
    Elle s'apprête à demander de l'aide pour qu'on le poursuive... lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur la table voisine, devant la chaise où est accroché... son sac à main.
    Il manque une cuillère sur le plateau.
        
    Cher frère blanc (origine inconnue)
    Cher frère blanc,
    Quand je suis né j'étais noir,
    Quand j'ai grandi j'étais noir,
    Quand je vais au soleil je suis noir,
    Quand je mourrai je serai noir.
    Tandis que toi, homme blanc,
    Quand tu es né tu étais rose,
    Quand tu as grandi tu étais blanc,
    Quand tu vas au soleil tu es rouge,
    Quand tu as froid tu es bleu,
    Quand tu as peur tu es vert,
    Quand tu es malade tu es jaune,
    Quand tu mourras tu seras gris.
    Et après cela, tu as le toupet
    De m'appeler "homme de couleur" !
        
    Poème de l'enfant dans le ventre de sa mère (lu dans une revue paroissiale)
    1-Dans le ventre de ma mère
    J'habitais un grand château,
    Un château plein de mystère,
    Dans ma chambre bien au chaud.
    2-J'y faisais de petits sommes,
    J'y faisais de petits sauts,
    Tout heureux de vivre comme
    Un petit poisson dans l'eau.
    3-Et je sentais sur le mur,
    Au dehors, tout doucement,
    Qui passaient comme un murmure,
    Les mains douces de maman.
        
    "Tout le monde", "Quelqu'un", "Chacun" et "personne" (lu dans une salle de classe, dans un collège)
    Il était une fois quatre individus que l'on appelait : "Tout le monde", "Quelqu'un", "Chacun" et "Personne".
    Il y avait un important travail à faire, et on a demandé à "Tout le monde" de le faire.
    "Tout le monde" était persuadé que "Quelqu'un" le ferait.
    "Chacun" pouvait l'avoir fait, mais en réalité "Personne" ne le fit.
    "Quelqu'un" se fâcha car c'était le travail de "Tout le monde" !
    "Tout le monde" pensa que "Chacun" pouvait le faire, et "Personne" ne doutait que "Quelqu'un" le ferait.
    En fin de compte, "Tout le monde" fit des reproches à "Chacun" parce que "Personne" n'avait fait ce que "Quelqu'un" aurait pu faire.
    Moralité :
    Sans vouloir le reprocher à tout le monde, il serait bon que chacun fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir que quelqu'un le fera à sa place. Car l'expérience montre que là où on attend quelqu'un, généralement on ne trouve personne !
    Je vais de ce pas transmettre ce texte à tout le monde afin que chacun puisse l'envoyer à quelqu'un... sans oublier personne !
        
    Le Tiramisu de l'estime de soi (texte paru dans "Don Bosco Aujourd'hui" de juin 2009)
    Ingrédients
    : 500g de confiance en soi / 3dl d'amitié / 2 cuillères à soupe de qualités acquises / 1 œuf de personnalité / 150g d'amusement ou d'humour / 50g de remise en question / plusieurs boîtes d'amis bienveillants.
    Comment faire ?
    1-cassez l'œuf de personnalité et séparez la gêne et les défauts d'avec les qualités naturelles.
    2-faites monter les qualités naturelles en neige pour qu'elles prennent plus de volume.
    3-mélangez la gêne et les défauts avec l'amusement et l'humour pour les adoucir, et incorporez les 500g de confiance en soi.
    4-ajoutez délicatement les qualités naturelles montées en neige au mélange obtenu.
    5-trempez tous les amis dans les 3dl d'amitié et placez-les dans un grand cœur.
    6-recouvrez le tout avec le mélange auquel vous aurez rajouté les 2 cuillère à soupe de qualités acquises.
    7-saupoudrez d'un peu de remise en question et de réalisme pour éviter que cela ne vous monte à la tête.
    8-laissez reposer au calme pendant quelques heures.
        
    Les vieux de mon île (sublimissime chanson créole sur le thème de la vieillesse, interprétée par la chanteuse réunionnaise Jacqueline Farreyrol)
    Couplet 1 :
    Est-ce à votre jeunesse crucifiée de misère
    Que vous devez ces yeux aux étranges lumières ?
    Est-ce votre pays aux couleurs bleu marine
    Qui vous fait don d'un feu qui jamais ne décline?
    Couplet 2 :  
    Chacun de vos matins est comme une promesse,
    Et sous vos cheveux blancs, des projets en couleurs.
    Le temps n'aura pas su blesser votre jeunesse :
    Pas une ride, enfin aux rives de vos cœurs.
    Refrain :  
    Ils n'ont pas eu la vie facile,
    Les vieux de mon île
    N'ont pas vu passer le temps, pourtant,
    Comme les roseaux fragiles,
    Résistent à l'assaut du vent.
    Malgré les jours qui défilent
    Au fil de leurs cheveux blancs,
    Les vieux de mon île
    Font des projets pour longtemps.
    Couplet 3 :    
    Cyclones de tourments ont traversé vos vies.
    Vous êtes là pourtant, le sourire dans le cœur.
    Grand mère, de ma vie, vous êtes la musique,
    Le soleil de mes nuits, le vent dans mes cheveux.
    Apprenez-moi par coeur les paroles magiques
    Qui vous font voir la mort comme un présent de Dieu.
    Couplet 4 :    
    Vous êtes ce parfum, ce souffle de tendresse,
    Cette étrange douceur qui emplit la maison.
    Vous avez le secret des sourires caresses,
    De l'amour partagé en mille floraisons.
    Couplet 5 :    
    Et quand viendra le jour de votre grand voyage,
    Du haut de l'infini, du dernier rendez-vous,
    Rappelez-moi les mots de l'unique message,
    Pour apprendre à aimer, j'ai tant besoin de vous.
    Refrain :    
    Ils n'ont pas eu la vie facile,
    Les vieux de mon île
    N'ont pas vu passer le temps, pourtant,
    Comme les roseaux fragiles,
    Résistent à l'assaut du vent.
    Malgré les jours qui défilent
    Au fil de leurs cheveux blancs,
    Les vieux de mon île
    Font des projets pour longtemps...
         
    La parabole de la poterie (texte diffusé par l'association "Mère de Miséricorde")
    Un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la rivière, remplit ses deux poteries, part à la ville distribuer l'eau à ses clients.
    Une des ses poteries, fissurée, perd de l'eau; l'autre, toute neuve, rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
    Elle décide, un matin, de se confier à son patron :
    -"Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonnes mes faiblesses".
    Le lendemain, en route vers la rivière, notre patron interpelle sa poterie fissurée, et lui dit :
    -"Regarde sur le bord de la route. C'est joli, c'est plein de fleurs. C'est grâce à toi, réplique le patron. C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route, et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour".
    Nous sommes tous un peu fissurés, mais Dieu, si nous le lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
        
    Les quatre bougies de l'Avent (texte paru dans une feuille paroissiale)   
    Nous sommes le soir de Noël. Dans l'église, les quatre bougies de l'Avent brûlent doucement. L'ambiance est tellement silencieuse qu'on peut les entendre se parler entre elles.
    La première dit : "Je suis la PAIX ! Je suis bien fragile et les humains n'arrivent pas à me maintenir allumée. Je crois que je vais m'éteindre".
    Et la flamme de la paix commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    La seconde dit : "Je suis la FOI ! Hélas, je me sens superflue. Les gens ne veulent rien savoir de moi. Et puisque la paix n'existe plus pour éclairer le monde, je ne suis plus indispensable. Cela ne sert à rien que je reste allumée".
    Et la flamme de la foi commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    La troisième dit : 'Je suis l'AMOUR ! Je n'ai plus la force de continuer ainsi. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même ceux qui sont proches et qui les aiment".
    Et la flamme de l'amour commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    Soudain, un enfant entre dans l'église et voit les trois bougies éteintes : "Mais qu'est-ce qui se passe, ici ? Vous devez rester allumée jusqu'à la fin !"
    En disant cela, il commence à pleurer.
    C'est alors que la quatrième bougie prend la parole : "N'aie pas peur, tant que ma flamme brillera, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'ESPERANCE !"
    L'enfant retrouve alors le sourire et, avec la bougie de l'espérance, il rallume les trois autres.
        
    Le vieux rabbin qui parlait du péché à ses enfants (texte paru dans la revue "Prier")
    Un vieux rabbin racontait à ses enfants :
    Chacun de nous est relié à Dieu par un fil. Et lorsqu'il commet une faute, le fil est cassé.
    Mais lorsqu'on regrette sa faute, Dieu fait un nœud au fil. Du coup, le fil est plus court qu'avant. Et le pécheur est un peu plus près de Dieu !
    Ainsi, de chute en chute, de faute en repentir, de nœud en nœud, nous nous rapprochons peu à peu du Seigneur.
    Finalement, chacun de nos péchés est ainsi l'occasion de raccourcir d'un cran la corde à nœuds, et d'arriver tout près du cœur de Dieu.
        
    L'histoire des grenouilles et de la tour (texte paru dans la revue "Maria")
    Il était une fois de toutes petites grenouilles qui avaient concocté une compétition entre elles. Le but était d'atteindre le sommet d'une tour assez haute. Une grande foule se rassembla pour regarder la course et encourager les participants.
    Le pistolet se fit entendre et les petites concurrentes sautèrent en avant à toute vitesse. Mais honnêtement, il n'y avait personne dans l'assistance qui croyait que les petites grenouilles atteindraient le sommet. La foule criait des choses comme : "Oh, c'est beaucoup trop difficile !", "Elles n'arriveront jamais tout là-haut !" ou "C'est impossible qu'elles réussissent, la tour est beaucoup trop haute !"
    Les petites grenouilles commençaient à retomber par terre l'une après l'autre… sauf celles qui, dans un nouvel élan, montaient de plus en plus haut. La foule criait toujours : "C'est trop difficile, personne n'y arrivera !"
    Encore beaucoup de petites grenouilles se fatiguèrent et abandonnèrent. Mais il y en avait une qui continuait à monter de plus en plus haut. Elle refusait de laisser tomber le défi. A la fin, tout le monde avait cédé sauf cette petite grenouille qui, après un gros effort, arriva jusqu'au sommet.
    Après la course toutes les autres grenouilles voulaient savoir comment elle avait réussi un tel exploit que personne ne croyait possible.
    Il paraît qu'elle était sourde !!!
        
    Emmanuel (texte d'Adémar de Borros, poète brésilien)
    Une nuit je fis un rêve.
    Je me vis marchant le long d'une plage
    En compagnie du Seigneur.
    Dans le ciel surgissait toutes les scènes de ma vie.
    Pour chaque scène je remarquai
    Deux traces de pas dans le sable,
    Une, la mienne, l'autre, celle du Seigneur.
    Alors que la dernière scène de ma vie passait devant nous,
    Je me retournai pour voir les traces dans le sable.
    Je vis que plusieurs fois sur le chemin de ma vie
    Il n'y avait qu'une seule trace de pas,
    Ceci justement dans les moments les plus tristes et les plus éprouvants.
    Perplexe, j'interrogeai le Seigneur :
    "Seigneur, tu avais promis qu'une fois que j'aurais décidé de te suivre,
    Tu marcherais avec moi tout au long du chemin;
    Mais je remarque que pendant les périodes les plus difficiles de ma vie
    Il n'y a qu'une trace de pas.
    Je ne comprends pas que, dans les moments où tu m'étais le plus nécessaire, tu m'aies délaissé !"
    Le Seigneur répondit : "Mon enfant, je t'aime,
    Jamais je ne t'ai abandonné
    Et jamais je ne t'abandonnerai.
    Pendant les périodes d'épreuves et de souffrances,
    Quand tu n'as vu qu'une trace de pas,
    C'est que je te portais…"