• "PARTAGES D'EVANGILE" (ARCHIVES 1)

    Homélie
    La multiplication des pains (26/07/15)
    Juste avant que Jésus ne multiplie les pains, André (le frère de Simon-Pierre) lui a dit: "Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d'orge et deux poissons, mais qu'est-ce que cela pour tant de monde ?" (Jean 6, 1-15).
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a dit que le pain symbolisait le corps et que le poisson symbolisait la vie, c'est à dire le sang qui coule dans le corps. En ce sens, on comprend mieux que l'épisode de la multiplication des pains est une annonce du mystère de l'Eucharistie dans lequel Jésus nous donne son corps et son sang en nourriture.
    Ce prêtre a dit également que ce miracle de Jésus était une victoire sur l'égoïsme. En effet, Jésus conjugue le verbe "manger" à la première personne du pluriel ("nous mangeons") alors que les hommes le conjuguent très souvent à la première personne du singulier ("je mange"). Ca a été notamment le cas d'Eve lorsqu'elle a dit à Dieu (en parlant du fruit défendu) : "C'est le serpent qui m'a séduite et j'ai mangé" (Genèse 3, 13).
         
    Homélie
    La parabole du semeur (24/07/15)
    Dans la parabole du semeur (Marc 4, 1-20), il nous est dit que les grains peuvent tomber dans plusieurs endroits différents : au bord du chemin, sur un sol pierreux, dans les ronces et dans une bonne terre.
    Ce matin, dans son homélie, un prêtre de ma paroisse a attiré notre attention sur le fait que Jésus lui-même avait été semé au bord du chemin (quand il a porté sa Croix pour aller mourir en-dehors de Jérusalem), mais aussi sur un sol pierreux (quand on a roulé la pierre devant l'entrée de son tombeau) et dans les ronces (quand on lui a mis une couronne d'épines sur la tête)...
    Donc, nous a dit ce prêtre, avec Jésus on n'est jamais seul et on peut porter du fruit partout !
          
    Homélie
    Prenez seulement un bâton (12/07/15)
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a commenté ce passage de l'Evangile : "Jésus appela les Douze; alors il commença à les envoyer en mission deux par deux. Il leur donnait autorité sur les esprits impurs, et il leur prescrivit de ne rien prendre pour la route, mais seulement un bâton (...)" (Marc 6, 7-8).
    Ce prêtre a expliqué que le bâton était le signe du berger. Il sert a ressemblé les brebis mais, également, a chassé les loups quand ils s'approchent. Autrement dit, c'est aussi une arme pour chasser le mal.
        

    Homélie
    De la foi au pluriel à la foi au singulier (06/07/15)
    Ce matin, un prêtre de ma paroisse a fait une très belle homélie sur l'histoire de la femme de l'Evangile qui avait des pertes de sang (Marc 5, 21-43).
    Nous nous souvenons que cette femme a rejoint la foule qui entourait Jésus, qu'elle a touché son vêtement et que Jésus lui a dit : "Ma fille, ta foi t'a sauvée".
    Ce prêtre nous a expliqué que cette femme était passée de la foi au pluriel (c'est à dire que c'est d'abord la foule qui l'a entraînée) à la foi au singulier (elle s'est jetée aux pieds de Jésus et lui a expliqué elle-même pourquoi elle avait touché son vêtement).
    De même, a conclu ce prêtre, quand nous récitons la prière du Notre Père nous disons "nous" (nous demandons tous ensemble à Dieu de nous donner ce qu'il nous faut) mais quand nous récitons la prière du Credo nous disons "Je" (la foi doit devenir quelque chose de personnel).
        

    Réflexion
    Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce (08/03/15)
    (passage de référence : Jean 2, 13-25)
    L'épisode de l'Evangile où Jésus chasse les marchands du Temple avec un fouet est l'un des rares où l'on voit Jésus s'énerver.
    En pensant à cette scène, je me pose la question suivante : la violence de Jésus n'est-elle pas celle que nous devrions avoir contre nous-mêmes?
    En effet, ne sommes nous pas le Temple de l'Esprit Saint, nous aussi ? Et n'y a-t-il pas à l'intérieur de nous de nombreuses choses que nous devrions chasser (des méchancetés, des mauvaises pensées, des sentiments de haine ou de jalousie...) ?

    Par ailleurs, la phrase de Jésus "Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce" ne s'adresse-t-elle pas à chacun d'entre nous et ne fait-elle pas référence à ce Temple de l'Esprit Saint qu'est notre corps ?
    En effet, chaque fois que nous faisons une bonne action dans l'espoir que nous allons recevoir quelque chose en retour (ce qui nous arrive très souvent), n'est-ce pas du "commerce" que nous faisons et non pas un don gratuit ? Et n'est-ce pas désobéir à Jésus qui nous a dit : "Q
    uand tu fais l’aumône, que ta main gauche ignore ce que fait ta main droite" (Matthieu 6, 3) ? 
        

    Homélie
    En quoi Jésus a-t-il perfectionné la loi donnée par Moïse ?
    (28/02/15)

    (passage de référence : Matthieu 5, 21-22)
    Récemment, un prêtre de ma paroisse a fait une très belle homélie sur le passage de l'Evangile où Jésus nous dit : "Vous avez appris qu'il a été dit aux anciens : Tu ne commettras pas de meurtre; celui qui commettra un meurtre en répondra au tribunal. Et moi, je vous le dis : quiconque se met en colère contre son frère en répondra au tribunal; celui qui dira à son frère : "Imbécile" sera justiciable du Sanhédrin; celui qui dira "Fou" sera passible de la géhenne de feu".
    Ce prêtre nous a dit que ce passage nous montrait en fait que Jésus était venu perfectionner la loi.
    En effet, Jésus condamne la colère parce que c'est bien souvent la colère qui conduit au meurtre. Un meurtre prémédité n'arrive jamais d'un seul coup. Il est toujours la conséquence de sentiments de haine et de colère que l'homme a laissés grandir dans son cœur.

    En condamnant la colère, et non pas simplement le meurtre, Jésus nous invite donc à arracher le mal à la racine.
        
    Homélie

    La guérison du paralytique (16/01/15)
    (passage de référence : Marc 2, 1-12)
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a dit une très belle chose concernant le paralytique que Jésus a guéri en lui disant : "Lève-toi, prends ton brancard et marche !"
    Ce prêtre a dit que nous étions tous des paralysés, d'une certaine façon. En effet, nous sommes bien souvent paralysés par la peur, l'inquiétude, le doute ou la culpabilité... Et en disant à chacun d'entre nous : "Prends ton brancard !", Jésus nous invite à dominer tout ce qui nous paralyse et à avancer avec confiance vers Dieu.
        
    Homélie
    Le jugement dernier (23/11/14)
    (passage de référence : Matthieu 25, 31-46)
    Dans son homélie de la fête du Christ Roi, un prêtre de ma paroisse a dit une chose très intéressante (le passage de l'Evangile était celui où Jésus sépare les brebis et les chèvres, lors du jugement final) :
    Ce qui différencie le jugement de Jésus de nos procédures judiciaires humaines, c'est qu'il y a très peu de paroles. Dans nos jugements et nos procès humains, en effet, il y a toujours de longues plaidoiries, des délibérés, des verdicts, des pourvois en cassation, des recours à la cour européenne de justice... et cela peut durer pendant des années. Et quand le jugement final est enfin prononcé, on n'est jamais totalement sûr que les juges ne se sont pas trompés. Mais avec Jésus, c'est différent. Il sait ce qu'il y a en nous et il ne peut pas se tromper. Les choses vont donc très vite.
        

    Homélie

    Où sera le corps, c'est là que se rassembleront les vautours (14/11/14)
    (passage de référence : Luc 17, 37)
    Récemment, au cours d'une homélie, un prêtre de ma paroisse a dit que dans la nouvelle traduction liturgique de l'Evangile il y avait une note à la fin de la phrase : "Où sera le corps, c'est là que se rassembleront les vautours" (dans cette phrase, comme nous nous en souvenons, Jésus fait allusion à son retour sur terre).
    La note dit que "les vautours" devrait normalement être traduit par "les aigles".
    Ce prêtre a expliqué que l'aigle était capable de regarder le soleil en face. Les "aigles" sont donc ceux qui pourront regarder Jésus en face (c'est à dire ceux qui auront le coeur assez pur) lors de son retour, à la fin du monde.
        
    Homélie
    Heureux les coeurs purs ! (01/11/14)
    (passage de référence : Matthieu 5, 1-12)
    Ce matin, dans son homélie, un prêtre de ma paroisse a fait une remarque très intéressante sur le passage de l'Evangile où Jésus nous dit : "Heureux les pauvres de coeur (...), les doux (...), ceux qui pleurent (...), ceux qui ont faim et soif de justice (...), les miséricordieux (...), les coeurs purs (...), les artisans de paix (...), ceux qui sont persécutés (...)..."
    Il a dit qu'en fait, c'était Jésus lui-même le pauvre de coeur, le doux, celui qui pleure, celui qui a faim et soif de justice, le miséricordieux, le coeur pur, l'artisan de paix, le persécuté...
         

    Homélie
    Ne craignez pas ceux qui peuvent tuer le corps et ne peuvent tuer l'âme... (17/10/14)
    (passage de référence : Matthieu 10, 28)
    Un prêtre de ma paroisse vient de faire une homélie très intéressante sur le passage de l'Evangile dans lequel Jésus nous dit : "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l'âme; craignez plutôt celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne" (Matthieu 10, 28).
    Ce prêtre a dit que ce passage était aussi une invitation à se méfier de soi-même.
    En effet, celui qui peut faire périr l'âme et le corps dans la géhenne, c'est aussi nous-mêmes, et ce parce que nous avons la liberté de dire non à Dieu.
    Dieu ne met pas les gens en Enfer dans le sens où ce sont les gens qui veulent y aller. Satan ne met pas non plus les gens en Enfer dans le sens où ce sont les gens qui veulent le suivre.
    Celui qui a le pouvoir de nous jeter en Enfer, c'est surtout nous-mêmes.
        
    Homélie
    Demeurer en Dieu (28/09/14)
    (passage de référence : Matthieu 21, 28-32)
    Jésus a dit aux chefs des prêtres et aux anciens que les publicains et les prostituées les précédaient dans le royaume de Dieu.
    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a commenté ce passage de l'Evangile en disant la chose suivante : Nous ne savons pas demeurer en Dieu. La seule chose que nous pouvons faire, c'est de revenir à Lui sans cesse parce que nous sommes tous pécheurs. Revenir à Dieu sans cesse, c'est notre manière à nous de demeurer en Lui.
        
    Ecrits de Saints
    Un éclairage intéressant sur la Transfiguration (06/08/14)
    (passage de référence : Matthieu 17, 1-9)
    Dans une homélie d'Anastase du Sinaï (voir les textes de l'Office des Lectures pour la fête de la Transfiguration, dans le "Livre des Jours"), on trouve un éclairage très intéressant sur la Transfiguration :
    (...) Sur le mont Thabor, il leur fit voir une merveilleuse manifestation divine, comme une image préfigurative du royaume des cieux. C'est exactement comme s'il leur disait : "Pour que le retard n'engendre pas en vous l'incrédulité, dès maintenant, immédiatement, vraiment, je vous le dis, il y en a parmi ceux qui sont ici qui ne connaîtront pas la mort avant d'avoir vu le Fils de l'homme venir dans la gloire de son Père".
    Et, voulant montrer que la puissance du Christ s'accorde avec sa propre volonté, l'évangéliste ajoute : "Six jours après, Jésus prend avec lui Pierre, Jacques et Jean et les emmène à l'écart sur une haute montagne. Et il fut transfiguré devant eux, son visage devint brillant comme le soleil et ses vêtements, blancs comme la neige. Et voici que leur apparurent Moïse et Elie, qui s'entretenaient avec lui".

        
    Homélie
    Prenez sur vous mon joug
    (17/07/14)
    (passage de référence : Matthieu 11, 28-30)
    Aujourd'hui, dans l'Evangile, Jésus nous dit la chose suivante : "
    Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger".

    Dans son homélie de ce matin, un prêtre de ma paroisse a dit que le joug n'était pas un fardeau supplémentaire que Jésus voulait nous rajouter (contrairement à ce que nous croyons souvent). En effet, le joug est ce qui permet aux animaux de tirer plus facilement la charge qu'ils ont à tirer. Le joug est donc quelque chose qui est fait pour nous aider, et non pas pour nous alourdir.
    A noter que sur Wikipédia, on peut trouver la définition suivante : Le joug est une pièce de bois permettant d'atteler des animaux de trait en exploitant au mieux leur force de traction.
        
    Homélie
    Pierre, m'aimes-tu ? (09/06/14)
    (passage de référence : Jean 21, 15-19)
    Récemment, un prêtre de ma paroisse a fait une très belle homélie sur le passage de l'Evangile dans lequel Jésus demande par trois fois à Pierre s'il l'aime.
    Ce prêtre nous a dit que dans la traduction originale du texte, les trois réponses de Pierre montraient que ce dernier grandissait à chaque fois à peu plus dans l'amour. Saint Pierre passe progressivement d'un amour "de préférence" à un amour "de conviction". Son amour devient donc plus personnel, plus fort, plus enraciné en lui au fur et à mesure qu'il parle avec Jésus.
    Et c'est pour cette raison, nous a dit ce prêtre, que le passage de l'Evangile se termine par ces mots : "Lorsque tu seras devenu vieux, tu étendras les mains et c'est un autre qui nouera ta ceinture et qui te conduira là où tu ne voudrais pas. Jésus parla ainsi pour indiquer de quelle mort Pierre devait glorifier Dieu".
    En effet, en disant cela, Jésus a voulu montrer à Pierre qu'il n'y avait pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime.
        
      
    Réflexion
    La parabole du riche et de Lazare relue à la lumière de Medjugorje (24/09/13)
    (passage de référence : Luc 16, 19-31)
    Quand on relit la parabole du riche et de Lazare à la lumière de Medjugorje, je trouve que l'on sent d'une manière toute particulière l'amour débordant de Dieu pour nous.
    En effet, bien qu'Abraham ait répondu au riche (à la fin de la parabole) : "Quelqu'un pourra bien ressusciter des morts : ils ne seront pas convaincus", Medjugorje nous enseigne que Dieu peut quand même permettre que des défunts apparaissent à des vivants.
    Le 10 janvier 1983, la Vierge Marie nous a donné ce message : "Il arrive que Dieu leur permette (ndlr : aux défunts) de se manifester auprès des leurs sur la Terre, pour rappeler aux hommes l'existence du Purgatoire et solliciter leurs prières aurpès de Dieu qui est juste mais bon".
    Ce message nous montre donc bien que Dieu nous aime immensément et qu'il est prêt à tenter le tout pour le tout pour nous ramener sur le bon chemin.
    D'ailleurs, la Mère de Dieu elle-même vient elle aussi "de l'au-delà" (si l'on peut dire) pour aider les gens à se convertir. Et cela dure depuis plus de 32 ans, à Medjugorje !
    Mais notre réponse est-elle à la hauteur de ce qu'elle nous demande ?
    Quand on réfléchit à cette question, on se dit qu'Abraham n'avait peut-être pas tout à fait tort en affirmant : "Ils ne seront pas convaincus".
    En effet, on se souvient de ces mots que Vicka a dits en février 2013 : "On ne peut pas dire que nous n'ayons pas répondu, mais sûrement pas autant que Notre Dame nous le demande. Notre Dame dit que si nous savions à quel point elle nous aimait, nous pleurerions de joie - mais nous sommes encore loin de cette joie-là" (source : Medjugorje-info).
    Alors, à nous maintenant d'ouvrir nos coeurs au maximum et de convertir en nous, jour après jour, l'incroyant qui s'ignore !
        

    Ecrits de Saints
    Saint Augustin commente une phrase de Jésus sur l'adultère (20/09/13)
    (passage de référence : Matthieu 5, 27-32)

    Dans l'Office des Lectures du jeudi de la 24ème semaine du Temps ordinaire, on trouve un très beau commentaire de Saint Augustin sur une célèbre phrase de Jésus concernant l'adultère.
    Voici l'extrait (qui est tiré d'une homélie de Saint Augustin) : "(...) Lorsqu'un débauché regarde une femme pour la désirer, cette femme a beau être chaste, lui-même a commis l'adultère. La sentence du Seigneur est véritable et claire : Tout homme qui regarde une femme pour la désirer a déjà commis l'adultère avec elle dans son coeur. Il ne parvient pas à la chambre de cette femme, mais il se vautre déjà dans sa propre chambre intérieure.
        
    Homélie
    Et si la fin du monde devait arriver dans trois jours...
     (30/08/13)
    (passage de référence : Matthieu 25, 1-13)
    Ce matin, un prêtre de ma paroisse a fait une très belle homélie sur la parabole des vierges sages et des vierges folles qui se rendaient à la rencontre de l'époux.
    Comme nous nous en souvenons, les vierges folles sont celles qui avaient oublié de mettre de l'huile dans leurs lampes et qui, pour cette raison, ont manqué le rendez-vous avec l'époux.
    Ce prêtre nous a dit la chose suivante : "Et si Jésus devait revenir dans trois jours, que se passerait-il ? Et si la fin du monde devait avoir lieu dans trois jours, que se passerait-il ? Dans ce cas, il est certain que l'on verrait arriver des foules entières de gens pour assister à la Messe et pour se confesser avant que la catastrophe n'arrive. Les églises seraient alors pleines à craquer et il y aurait la queue à l'entrée des confessionaux ! Le problème, c'est que tout le monde serait à la recherche d'un prêtre parce qu'actuellement, il n'y en a plus pour célébrer l'Eucharistie et pour confesser les gens ! Et ce serait la panique générale ! Même les prêtres rechercheraient en vain d'autres prêtres pour se confesser eux-mêmes ! Nous ressemblerions alors tous aux vierges folles qui n'avaient plus d'huile !"
        
    Homélie
    Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille...
    (20/08/13)
    (passage de référence : Matthieu 19, 23-30)
    Ce matin, dans son homélie, un prêtre de ma paroisse a longuement commenté cette phrase que Jésus a dite au sujet du jeune homme riche: "Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu".
    Pour lui, cette image parlait très clairement aux Juifs de l'époque car il y avait à Jérusalem une porte qui s'appelait "la Porte de l'aiguille". Or, cette porte était tellement étroite que les chameaux ne pouvaient pas passer. 
        
    Homélie
    Jésus allait et venait sous le Portique de Salomon
    (24/05/13)
    (passage de référence : Jean 10, 22-23)
    Récemment, un prêtre de ma paroisse a commenté le passage de l'Evangile où il nous est dit : "On célébrait alors à Jérusalem la fête de la Dédicace. C'était l'hiver. Au Temple, Jésus allait et venait sous le portique de Salomon" (Jean 10, 22-23).
    Dans son homélie, ce prêtre a dit que si Jésus "allait et venait", c'était tout simplement pour se réchauffer car il faisait très froid.
        
    Réflexion
    Le secret de la pêche miraculeuse (15/04/13)
    (passage de référence : Jean 21, 1-14)
    Simon-Pierre monta dans la barque et amena jusqu'à terre le filet plein de gros poissons : il y en avait cent cinquante-trois. Et, malgré cette quantité, le filet ne s'était pas déchiré (Jean 21, 11).
    Savez-vous comment il nous est possible - à nous, aujourd'hui - de recevoir des grâces en très grande quantité ? Oui, savez-vous comment il nous est possible de faire une "pêche miraculeuse" et, à l'instar de Pierre, de ramener cent cinquante-trois gros poissons dans notre filet ?
    C'est très simple. Il nous suffit de réciter chaque jour notre Rosaire complet avec le coeur (mystères joyeux, douloureux et glorieux).
    Cent cinquante-trois, c'est le nombre exact de "Je vous salue Marie" que contient le Rosaire. Vous l'aviez remarqué ?
    Or, comme le disait Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : "On obtient de Dieu autant qu'on en espère !"
        
    Réflexion
    Jésus souffre à Gethsémani (23/03/13)
    (passage de référence : Luc 22, 44-46)
    Jésus a révélé à sainte Faustine Kowalska que c'était les âmes indifférentes et froides qui l'avaient fait souffrir à Gethsémani : Ce sont ces âmes-là qui blessent le plus douloureusement mon Coeur. Ce sont elles qui, au Jardin des Oliviers, m'inspirèrent la plus grande aversion. C'est à cause d'elles que j'ai dit : "Mon Père, s'il est possible, que cette coupe passe loin de moi !" (neuvaine à la Divine Miséricorde).
    L'épisode de Gethsémani nous enseigne que contrairement à ce que l'on pourrait croire, l'indifférence est quelque chose d'extrêmement violent. L'indifférence, c'est quand on cherche à débarrasser nos coeurs de la présence et du souvenir de l'autre. L'indifférence, c'est quand on veut faire disparaître notre prochain de nos pensées chaque fois qu'il vient frapper à la porte de notre mémoire. Etre indifférent, d'une certaine façon, c'est tuer l'image de l'autre à l'intérieur de nous. Quand on y réfléchit bien, cela fait penser à un meurtre. Jésus, est-ce pour cette raison que tu avais le visage couvert de sang au Jardin des Oliviers ?
        
    Réflexion
    Jésus tenté par Satan au désert (17/02/13)
    (passage de référence : Luc 4, 1-13)
    Après avoir tenté Jésus une première fois (en lui demandant de changer une pierre en pain), Satan "l'emmena alors plus haut" (Lc 4, 5) pour le tenter une seconde fois (en lui demandant de se prosterner devant lui). Après avoir tenté Jésus une seconde fois, Satan "le plaça au sommet du Temple" (Lc 4, 9) pour le tenter une troisième fois (en lui demandant de se jeter en bas).
    En lisant ce passage de l'Evangile, on sent qu'il y a comme des "ascensions successives". Satan cherche à emmener Jésus toujours plus haut, et ceci pour le tenter de plus en plus.
    Personnellement, je vois dans ces "ascensions successives" une expression particulière de l'orgueil de Satan qui cherche à nous faire croire que nous sommes au-dessus de tout.
    En fait, l'esprit du mal est l'inverse de l'Esprit Saint : le premier cherche à nous rendre ivres de nous-mêmes, le deuxième cherche à nous rendre ivres de Dieu.
        
    Réflexion
    Jésus voudrait changer notre eau en vin 
    (20/01/13)
    (passage de référence : Jean 2, 1-11)
    Avant de changer l'eau en vin, à Cana, Jésus a demandé aux serviteurs de remplir les cuves d'eau. En demandant cela, il a voulu nous faire comprendre qu'il ne pouvait pas accomplir de miracle si nous ne l'aidions pas en participant (c'est ce que disent habituellement les prêtres quand ils commentent ce passage de l'Evangile).
    Aujourd'hui encore, Jésus voudrait accomplir des miracles pour nous, et ce en transformant en bien tout ce qu'il y a de mauvais dans nos vies. Autrement dit, il voudrait changer notre eau en vin. Mais, comme à Cana, il a besoin de nous. Si nous refusons de faire notre part, notamment en priant et en nous convertissant, alors rien ne se passera. Jésus aura changé l'eau... en vain.
        
    Réflexion
    La Vierge de Medjugorje rencontre les mêmes problèmes que son Fils Jésus à son époque (26/08/12)
    (passage de référence : Jean 6, 60-69)
    L'Evangile de la Messe du dimanche 26 août 2012 nous a parlé des gens qui ont quitté Jésus en l'entendant leur dire qu'ils devaient "manger sa chair et boire son sang" pour avoir la vie éternelle (Jean 6, 60-69). Voici un petit extrait de ce passage : "A partir de ce moment, beaucoup de ses disciples s'en allèrent et cessèrent de marcher avec lui".
    En lisant ces lignes, nous comprenons que Jésus ne vient pas toujours nous dire des choses faciles à comprendre, des choses qui vont dans le sens de notre sensibilité. Il ne nous dit pas toujours ce que nous aimerions entendre.
    A Medjugorje, la Vierge Marie rencontre les mêmes problèmes. Certaines personnes aiment lire ses messages mais, dès qu'elle commence à parler de choses qui leur paraissent "difficiles" (prier le Rosaire tous les jours, jeûner au pain et à l'eau deux jours par semaine), ces personnes laissent tomber Medjugorje. 
    L'Evangile du dimanche 26 août 2012 ressemble étrangement, je trouve, au message que la Gospa nous a donné le 25 mars 1992. En voici un extrait :
    Quand je vous ai dit : "Convertissez-vous, priez, jeûnez, réconciliez-vous", vous avez pris ces messages superficiellement. Vous avez commencé à les vivre pour ensuite les abandonner parce que c'était difficile pour vous. Non, chers enfants ! Quand une chose est bonne vous devez persévérer dans le bien et ne pas penser : "Dieu ne me voit pas. Il ne m'écoute pas. Il ne m'aide pas". Et ainsi vous vous êtes éloignés de Dieu et de moi à cause de votre intérêt.
        
    Réflexion
    L'histoire de Marthe et Marie ou les dangers de l'activisme religieux (14/08/12)
    (passage de référence : Luc 10, 38-42)
    Voici une petite réflexion qui m'est venue en lisant le passage de l'Evangile sur Marthe et Marie...
    L'activiste religieux est quelqu'un qui est toujours surchargé de travail : réunions, responsabilités paroissiales, temps de formation...
    L'activiste religieux est aussi quelqu'un qui se pose toujours beaucoup de questions : pourquoi n'y a-t-il pas plus de gens pour l'aider, pourquoi les gens ne sont-ils pas plus nombreux à rejoindre le christianisme, pourquoi les gens n'ont-ils pas plus envie de travailler pour Jésus et pour son Eglise...
    La réponse à toutes ces questions devrait lui sauter aux yeux : 
    L'activiste religieux croit semer la Bonne Nouvelle autour de lui, mais, étant toujours pressé et n'étant jamais entièrement disponible pour personne, il ne fait en réalité que semer le stress et la déception.
        
    Réflexion
    Pourquoi Jésus et Jean-Baptiste se ressemblaient-ils autant ? (16/06/12)
    (passage de référence : Luc 1, 15)
    Dans l'église principale de ma paroisse, au niveau des fonts baptismaux, il y a une sculpture montrant Jean-Baptiste en train de baptiser Jésus. En regardant de près, on s'aperçoit que les deux personnages se ressemblent comme deux jumeaux (voir une photo ici >>).
    Il faut dire que dans l'Evangile, le roi Hérode lui-même les prenait facilement l'un pour l'autre. En effet, il a dit un jour au sujet de Jésus : "Ce Jean que j'ai fait décapiter, c'est lui qui est ressuscité" (Marc, 6, 16).
    Si Jean-Baptiste et Jésus se ressemblaient, on peut penser que ce n'était pas d'abord et avant tout une question de physique mais, plutôt, une question intérieure. C'était sûrement lié au fait qu'ils avaient tous les deux le même esprit en eux, et ceci de manière extrêmement forte.
    A ce sujet, il est intéressant de noter deux choses : Jésus ayant été conçu de l'Esprit Saint, il avait en lui l'Esprit de Dieu depuis l'instant même de sa conception. En ce qui concerne Jean-Baptiste, il est un être humain comme les autres, c'est à dire qu'il est le fruit de l'amour entre un homme et une femme. Il n'a pas été conçu de l'Esprit Saint. Toutefois, il a eu très tôt l'Esprit de Dieu, lui aussi, et je crois que c'est surtout cela qui fait qu'il soit à ce point semblable à Jésus.
    J'en veux pour preuve cette phrase extraordinaire que l'ange a dite à Zacharie (au sujet de Jean-Baptiste) : "Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance" (Luc 1, 15).   
    N'est-ce pas là quelque chose de merveilleux ?
        
    Réflexion
    Jésus vivait vraiment l'instant présent (16/03/12)
    (passage de référence : Luc 22, 15) 
    En commençant la quasi-totalité de ses messages par le mot "Aujourd'hui", la Vierge de Medjugorje nous montre qu'elle souhaite que nous vivions dans l'instant présent. Cela, Jésus savait remarquablement bien le faire.
    Peu de temps avant sa Passion, alors que lui et ses apôtres se mettaient à table pour prendre leur dernier repas, il a dit la chose suivante : "J'ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir" (Luc 22, 15).
    Je trouve que cette phrase est extraordinaire. En effet, il fallait avoir une très grande capacité à faire abstraction du futur (de toutes les souffrances immenses qui allaient commencer dans quelques heures, et qu'il allait falloir supporter) pour conserver en soi un désir aussi grand et une joie aussi profonde de manger la Pâque avec les siens. Il fallait être incroyablement disponible dans l'instant présent pour pouvoir se réjouir d'un repas alors qu'à peine quelques heures plus tard, les hommes allaient nous infliger les pires tortures.
    "J'ai tellement désiré manger cette Pâque avec vous avant de souffrir". Cette phrase est incroyable !
        
    Réflexion
    Mon joug est facile à porter et mon fardeau léger (non daté) 
    (passage de référence : Matthieu 11, 30)
    L'évangéliste Matthieu nous rapporte ces paroles de Jésus : "Mon joug est facile et mon fardeau léger" (Mt 11,30). Pendant longtemps, je me suis demandé comment Jésus pouvait nous dire que son joug était facile. En effet, ne voit-il pas toutes les croix pesantes (guerres, famines, pauvreté...) qui écrasent les hommes, ici-bas ?
    En fait, je crois que l'on comprend mieux ses paroles lorsque l'on considère non pas ces croix (qui sont la conséquence directe de notre propre péché) mais ce que Dieu nous demande en premier. Or, la première chose que Dieu nous demande est effectivement extrêmement simple. Mais, si vous êtes d'accord, lisons plutôt ce qui est écrit dans le Livre du Deutéronome (Dt 6,4-8a) : "Ecoute, Israël : le Seigneur notre Dieu est l'Unique. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. Ces commandements que je te donne aujourd'hui resteront gravés dans ton cœur. Tu les rediras à tes fils, tu les répéteras sans cesse, à la maison ou en voyage, que tu sois couché ou que tu sois levé".
    Chers amis, considérons attentivement ces paroles et essayons de réaliser à quel point elles sont sublimes. Rendez-vous compte : Dieu est Amour (ce qui est déjà en soi la chose la plus réjouissante, la plus douce et la plus merveilleuse au monde) et, en plus de cela, il veut que nous passions notre vie à ne pas oublier qu'il nous aime ! Très franchement, pourrait-il exister un joug plus facile que celui-ci : savoir que l'on est aimé et passer sa vie à s'en souvenir ? Non, c'est impossible. Il ne peut pas y avoir de croix plus légère que celle-là !
        
    Réflexion
    Jésus devant le Sanhédrin (non daté) 
    (passage de référence : Matthieu 26, 57-68)
    Après son arrestation au jardin des Oliviers, Jésus est conduit devant le Sanhédrin (la plus haute instance juive de l'époque). Le Grand Prêtre, Caïphe, l'interroge et beaucoup de faux témoins se présentent pour essayer de lui faire du tort. Une chose m'a toujours frappé, à ce moment-là, dans l'attitude de Jésus. Cette chose, c'est son silence. En effet, il ne cherche ni à se disculper (ce qu'aurait fait n'importe quel accusé, à sa place) ni à contredire ses interlocuteurs (ce qui aurait été plus que légitime, puisqu'il n'était coupable de rien). Simplement, il se tait.
    Cette attitude peut paraître d'autant plus étrange qu'elle n'est pas celle que nous adoptons habituellement quand nous discutons avec des gens qui ne partagent pas notre foi ou nos convictions. Nous, au contraire, nous nous efforçons de répondre du "tac au tac" et d'avoir le dernier mot, et ceci afin de bien montrer à nos adversaires que nos idées sont plus hautes que les leurs.
    Jésus, lui, fait silence. Il ne répond pas aux questions. Est-ce à dire qu'il ne dit rien ? Je ne le crois pas. En fait, j'ai le sentiment que ce silence est un moyen qu'il utilise pour permettre à ses contradicteurs de réfléchir, et, surtout, de se rappeler par eux-mêmes les réponses qu'il leur a déjà apportées dans le passé (car Jésus n'a jamais refusé de dialoguer avec qui que ce soit). En libérant ainsi leur réflexion et leur mémoire, Jésus les responsabilise et ne tombe pas dans le piège d'avoir toujours à répéter les mêmes mots; mots qu'ils ne veulent pas entendre, de toute façon. Finalement, on pourrait dire que se taire est pour lui un moyen de ne pas tourner en rond indéfiniment.
    Cette technique que Jésus emploie devrait tous nous inspirer. En effet, il y a des paroles qui ne sont jamais aussi fortes et aussi claires que lorsqu'elles ne sont pas prononcées par la bouche d'un autre, mais lorsque c'est notre propre conscience et notre mémoire qui nous les rappellent, à l'intérieur de nous.
        
    Réflexion
    La femme adultère (non daté)
    (passage de référence : Jean 8, 1-11)
    Ce qui est frappant, dans ce texte, c'est la différence énorme entre l'attitude des accusateurs de la femme et celle de Jésus.
    Les scribes et les pharisiens - qui viennent donc de prendre une femme en flagrant délit d'adultère - disent tout haut que cette personne vient de pécher : ils la mettent au milieu du groupe pour que tout le monde la voit bien, ils la montrent du doigt, ils l'accusent ouvertement, ils parlent tout de suite de condamnation et de lapidation… En un mot, ils mettent le péché bien au centre, bien en évidence.
    Jésus, au contraire, baisse les yeux. Il ne regarde pas la femme en face et semble ne pas entendre les cris des scribes et des pharisiens. Simplement, il écrit sur le sol avec ses doigts (certains saints affirment qu'il est alors en train de compter le nombre de péchés commis par les accusateurs). Ce contraste est saisissant !
    D'une certaine manière, l'attitude de Jésus rappelle celle de Joseph quand il s'est aperçu que Marie attendait un enfant. Il y a là une même douceur, une même discrétion, un même désir de ne pas "ébruiter l'affaire". En effet, Maria Valtorta nous dit que Joseph, s'il avait été méchant, aurait très bien pu demander l'application stricte de la loi pour Marie : c'est-à-dire la lapidation (et ceci parce qu'il croyait que cette dernière l'avait trompé, comme elle attendait un enfant avant d'avoir habité avec lui). Au lieu de cela, l'Evangile nous dit : "Joseph, son époux, qui était un homme juste et ne voulait pas la diffamer publiquement, résolut de la répudier secrètement" (Mt 1, 19).
    Cela nous montre bien que l'amour véritable ne juge pas, ne se réjouit pas de la condamnation d'une personne, ne cherche pas à rabaisser ou à humilier l'autre… qui est déjà suffisamment en difficulté à cause de son propre péché ! Non, l'amour véritable cherche d'abord et avant tout le salut de l'autre.
    Nous, aujourd'hui, savons-nous porter ce même regard de miséricorde sur celles et ceux qui commettent des fautes graves (dans notre paroisse, par exemple) ? N'avons-nous pas plutôt tendance, parfois, à aller vite répéter à tout le monde le mal que nous avons vu ? Dans ce cas, il nous faut nous corriger, car nous ne sommes pas sur le chemin que Jésus nous a indiqué !