• "QUAND DIEU ETONNE SON PEUPLE" (ARCHIVES 2)

    Medjugorje
    L'APPARITION DE MIRJANA DU 2 AVRIL 2001 (19/01/14)
    Voici un extrait de la lettre mensuelle de sœur Emmanuel du 15 mai 2001 :

    Le 2 avril 2001, Mirjana eut son apparition mensuelle au Cénacle, sous la grande tente ouverte à la foule. Le soleil brillait très fort.
    Le fait suivant est particulièrement intéressant : avant l'apparition, Mirjana avait le soleil dans les yeux et ne pouvait pas regarder devant elle, elle devait garder les paupières baissées. Chaque fois qu'elle essayait de lever les yeux, elle faisait une sorte de grimace car la luminosité trop forte la gênait, comme nous tous d'ailleurs.
    Mais tout à coup, lorsque la Vierge lui apparut, Mirjana leva son visage vers le soleil et regarda fixement devant elle. Bien que le soleil lui vint droit dans les yeux, elle garda les yeux grand ouverts durant toute l'apparition et pas une seule fois elle ne cligna des yeux !
    Ce témoignage est à lui seul très puissant.
    Nous le savons, des scientifiques ont effectué des études poussées sur les voyants au moment de l’apparition de la Vierge.
    L'un d'entre eux, le professeur Joyeux (France), est revenu à Medjugorje en pèlerinage fin avril.
    Au cours d'une conférence, il a raconté ses observations des années 1980, à l'époque où il faisait passer aux voyants des tests médicaux.
    Par exemple, pendant une apparition, ses collaborateurs avaient placé des lampes d’une intensité aveuglante devant les yeux des voyants, qui ne manifestèrent aucune réaction. On aurait dit qu’ils ne les voyaient pas, que leurs sens étaient comme suspendus.
    De même, durant l’apparition, les scientifiques émirent des sons assourdissants dans les oreilles d’Ivan, qui ne montra aucune réaction. Il n’avait rien entendu.
        

    Vie des Saints
    CES SAINTS QUI ONT APPRIVOISE DES ANIMAUX FEROCES (22/10/13)
    Il est déjà arrivé, dans l'histoire de l'Eglise, que certains Saints parviennent à apprivoiser des animaux féroces.
    Par exemple, on se souvient tous de l'histoire de Saint François d'Assise et du loup de Gubbio qui terrorisait la population, et que Saint François avait rendu aussi docile qu'un agneau.
    Dans "Les récits d'un pèlerin russe", un personnage tente de donner une explication à ce genre de phénomènes :
    Vous savez bien que, lorsque notre père Adam était innocent et saint, tous les animaux lui étaient subordonnés et se tenaient doucement auprès de lui, pendant qu'il leur donnait des noms (...). Or, que signifie être saint ? Pour nous aussi, pécheurs, cela signifie le retour à l'état primitif de l'innocence.
        
     
    Medjugorje
    VICKA PARLE DE LA STATUE DE ND DE LOURDES QUI BRILLE DANS LE NOIR (27/09/13)
    Le 23 septembre 2013, à 21h20, une statue de Notre Dame de Lourdes située dans la maison natale de Vicka (à Bijakovici) s'est mise a briller dans le noir (comme si elle était devenue phosphorescente).
    Très vite, des centaines et des centaines de personnes ont fait la queue pour voir ce phénomène.
    Quelques jours après, la voyante Vicka a dit ceci au journal croate Slobodna Dalmacija (traduit par mes soins à partir de la version anglaise proposée par le site Medjugorje Today) : "J'étais sur la route quand ma mère m'a appelée pour me le dire. Je lui ai simplement dit : "C'est la volonté de Notre Dame. Prie !" (...) Je n'en ai pas parlé (à la Vierge) et elle n'y a pas fait allusion. Elle m'en parlerait s'il le fallait. Mais je crois que la lumière de la statue est simplement un autre message de Notre Dame pour nous tourner vers la lumière, la paix, la joie et la prière. Nos âmes sont remplies de ténèbres, le monde est immergé dans les ténèbres (...). La statue de Notre Dame de Lourdes m'a été apportée par des pèlerins italiens il y a exactement 30 ans. Ils l'ont apportée de Lourdes. Et, voyez-vous, ce sont des pèlerins italiens qui ont remarqué en premier la lumière de la statue de Notre Dame. C'est la volonté de Notre Dame, ce n'est pas moi qui décide".

        

    Art
    L'INCROYABLE TALENT DE LA JEUNE AKIANE KRAMARIK
    (23/09/13)
    En 2006, la chaîne CNN a diffusé un reportage tout à fait passionnant sur Akiane Kramarik, une jeune américaine qui dit avoir eu des "visions" du Paradis et de Jésus à l'âge de 4 ans.
    A 6 ans, Akiane a commencé à peindre ce qu'elle voyait et... vous allez voir que le résultat est tout à fait incroyable. Sa maman, qui était athée, est devenue croyante en regardant les peintures de sa fille.
    Akiane est aujourd'hui âgée de 19 ans et elle est devenue une artiste mondialement connue.
    A noter qu'elle n'avait que 12 ans à l'époque du reportage. A découvrir sur le site du Père Sousa
     >>

        

    Medjugorje
    MEDJUGORJE : LES BOMBES QUI N'ONT PAS EXPLOSE PENDANT LA GUERRE DE BOSNIE
    (07/09/13)
    Pendant la guerre de Bosnie, au début des années 90, de nombreux obus ont été lâchés au-dessus de Medjugorje et n'ont jamais explosé.
    Le Père Sousa vient de mettre en ligne la photo de l'un de ces obus. A découvrir ici >>
        
    Actualité
    INGRID BETANCOURT EXPLIQUE POURQUOI ELLE ATTRIBUE SA LIBERATION A UN MIRACLE (08/08/13)
    Voici un petit extrait d'une interview qu'Ingrid Betancourt a accordée à "Pèlerin Magazine" (voir le numéro du 8 août 2013). Ingrid Betancourt - qui a passé plus de six ans aux mains de la guerilla colombienne dans la jungle amazonienne - explique pourquoi elle attribue sa libération (en 2008) à un miracle :
    Celui qui avait conçu la mission s'est beaucoup angoissé, tout reposait sur lui. Le dimanche avant l'opération, il va à la messe. Le prêtre lui demande de faire la lecture. Il lit le passage de l'Exode dans lequel Dieu demande à Moïse de sortir son peuple d'Egypte et de le mener vers la liberté. Sous le choc, il comprend que Dieu l'accompagne. Je pense aussi au pilote d'hélicoptère qui nous a libérés. Au moment de traverser les Andes, il se retrouve bloqué, sans visibilité, devant un mur de nuages. Il dit : "Mon Dieu aidez-nous, ouvrez un passage !" Il raconte que les nuages se sont écartés. Il y a eu un tunnel de lumière. Il s'est enfoncé dedans. A l'arrière, il voyait les nuages se reformer. Quand on a vécu ces choses-là, évidemment, on croit !
        

    Vie des Saints
    LA PREMIERE COMMUNION DE SAINTE IMELDA
    (16/06/13)
    Voici un extrait du bulletin de liaison des "Enfants de Medjugorje" n°104 (été 2013). Soeur Emmanuel raconte la première communion de Sainte Imelda :
    A son époque (14ème siècle), les enfants ne faisaient leur première communion qu'à partir de 14 ans. Imelda était encore bien trop petite, mais elle désirait tellement recevoir Jésus qu'elle suppliait toujours d'être admise à la Sainte Table. Rien à faire, on refusait toute exception à la règle.
    Le jour de l'Ascension 1333, Imelda atteignit ses 11 ans. De nouveau, elle supplia de pouvoir communier, mais le prêtre resta inflexible. L'enfant assista à la Messe en pleurant.
    Alors le Seigneur Jésus, devant un désir si fort, fit quelque chose d'inouï : lorsque le prêtre distribua la communion aux fidèles, une hostie s'échappa du ciboire, s'éleva dans les airs et vint s'arrêter au-dessus de la petite Imelda. Lorsque des religieuses aperçurent l'hostie, elles avertirent le prêtre du prodige et celui-ci s'approcha de l'enfant, la patène à la main. Il vit alors l'hostie venir s'y poser. Il se mit à trembler et compris la volonté du Seigneur d'aller demeurer dans ce coeur d'enfant. Il lui donna donc la communion.
    Dans sa joie, Imelda ressemblait alors à un ange ! Les religieuses, saisies d'étonnement, restèrent longtemps à regarder cette enfant prosternée en adoration qui irradiait un tel bonheur.
    Finalement, elles appelèrent Imelda, la prièrent de se relever, mais en vain. L'enfant paraissait ne pas les entendre. Alors elles voulurent la relever, mais elles s'aperçurent avec stupéfaction qu'Imelda était... partie au Ciel ! Morte de joie et d'amour à l'heure de sa première communion, le jour de l'Ascension !
    Cette petite sainte italienne a été surnommée la fleur de l'Eucharistie. Elle est la patronne des premiers communiants.
           

    Témoignage

    SERGE GAINSBOURG PARLE DU DON D'UBIQUITE (26/05/13)
    En ces temps où l'on parle beaucoup du "don de bilocation" de Vicka (j'ai mis des guillemets car la voyante n'a rien confirmé et rien infirmé), il est intéressant de savoir que le chanteur Serge Gainsbourg (1928-1991) a souvent parlé du don d'ubiquité dans les interviews qu'il a accordées. Il disait notamment que les chanteurs étaient gratifiés de ce don car la radio leur permettait d'être présents en plusieurs endroits en même temps par le biais de leurs chansons.
    Je trouve que cette remarque est très intéressante. En effet, elle nous fait prendre conscience que le don d'ubiquité est un don que nous pouvons tous "facilement" avoir, d'une certaine façon. Le simple fait de poster un message sur FaceBook, par exemple, nous permet d'être lus par de très nombreuses personnes en même temps.
    Mais pour en revenir à Serge Gainsbourg, j'ai noté cette phrase qu'il a dite dans l'introduction du livre "Mon propre rôle" (Denoël, 1987) : "J'aimerais, comme je détruisais mes dessins, faire ça avec mes disques. Mais comme j'ai le don d'ubiquité c'est techniquement impossible. Je regrette parfois de ne pouvoir effacer à 99% ce que j'ai fait".
     

        

    Les anges de la Gospa

    LA VIERGE APPARAIT A MARIJA ET A VICKA ALORS QU'ELLES SONT SOUS ANESTHESIE (10/04/13)

    Le 16 décembre 1988, la voyante Marija a été opérée à l'hôpital de Birmingham, aux Etats-Unis. Elle a donné l'un de ses reins à son frère Andrija qui était très malade. Voici comment Cyrille Auboyneau raconte cet épisode dans son livre "Chers enfants" (p. 258) :

    La transplantation de rein a eu lieu aujourd'hui à l'hôpital universitaire de Birmingham. L'opération s'est très bien déroulée. Pendant tout son temps d'anesthésie, Marija a vu la Sainte Vierge qui l'a soutenue par son sourire et ses prières.

    A noter que ce phénomène s'était déjà produit pour Vicka à la fin de l'année 1984, à l'hôpital de Zagreb, en Croatie. A l'époque, Vicka avait été opérée de l'appendicite et, pendant l'opération, la Vierge lui était apparue durant 12 minutes. C'est le Père Slavko qui, par la suite, a raconté cette anecdote (info : Crown of Stars).

        

    Prière

    LA PRESENCE DE SAINT FRANCOIS D'ASSISE AVANT ET APRES LE CONCLAVE DE 2013 (15/03/13)

    Cette très belle prière pour le Pape a été écrite par Thierry Fourchaud, à partir d'une célèbre prière de St François d'Assise. Elle a été postée sur le site de la "CMRP" le 27 février 2013, soit bien avant que le Conclave qui a vu l'élection du Pape François ne commence.

    Seigneur, fais du successeur de saint Pierre un instrument de ta paix,
    Là où est la haine, qu'il mette l'amour.
    Là où est l'offense, qu'il mette le pardon.
    Là où est la discorde, qu'il mette l'union.
    Là où est l'erreur, qu'il mette la vérité.
    Là où est le doute, qu'il mette la foi.
    Là où est le désespoir, qu'il mette l'espérance.
    Là où sont les ténèbres, qu'il mette la lumière.
    Là où est la tristesse, qu'il mette la joie.
    Viens Esprit Saint. Viens répandre sur lui les dons de piété, de science, de force, de conseil, d'intelligence et de Sagesse.
    Viens avec tes dons innombrables demeurer au cœur de notre nouveau Saint Père. Amen.

        

    La Salette

    LES APPARITIONS DE LA SALETTE ET L'ARCHEVÊQUE DE PARIS (16/12/12)

    Un ami vient de me transmettre l'histoire suivante (elle est tirée de la revue "Le sourire de Marie" de septembre 2010) :

    Mgr Darboy, archevêque de Paris, ne croyait pas à La Salette, et pendant deux heures en 1866, il avait fait l'impossible pour amener Maximin à déclarer la fausseté de l'apparition. "Monseigneur, croyez ou ne croyez pas à l'Apparition de la Sainte Vierge à La Salette. Mais si je vous disais que vous mourrez fusillé, y croiriez-vous ?"

    Mgr Darboy partit d'un éclat de rire. Cinq ans plus tard, le 18 mars 1871, il était incarcéré à la prison de la Roquette, le 24 mai, il tombait sous les balles après avoir fait réparation d'honneur à Notre-Dame de La Salette.

         

    Saint Jospeh

    SAINT JOSEPH A-T-IL CONSTRUIT L'ESCALIER DE LA CHAPELLE LORETTO A SANTA FE (USA) (25/03/12)

    La chapelle Loretto de Santa Fé (au Nouveau Mexique, USA) attire chaque année plus de 250 000 visiteurs. Cette chapelle a été construite au 19ème siècle. A la fin de la construction, les soeurs ont pris conscience qu'elles avaient omis de réaliser l'escalier pour se rendre au jubé. C'est alors qu'elles ont débuté une neuvaine à Saint Joseph, qui est le patron des charpentiers.

    A la fin de leur neuvaine, un mystérieux étranger s'est présenté et il leur a offert de construire l'escalier gratuitement. Les soeurs ont accepté. L'étranger s'est enfermé dans la chapelle pendant trois mois entiers, il a réalisé un travail absolument prodigieux - et ceci sans utiliser de clous ni de colle -, puis il a disparu sans laisser de trace et sans demander le moindre salaire.

    Deux grands mystères demeurent encore à ce jour :

    1)-Tous les architectes, ingénieurs et scientifiques qui ont étudié cet escalier ne comprennent pas comment il peut s'équilibrer et tenir sans support central.

    2)-Après de nombreuses vérifications, il est apparu que le bois qui avait été utilisé pour la construction n'existait pas dans la région.

    Depuis ce temps, une rumeur circule, à Santa fé, que le mystérieux charpentier serait Saint Joseph lui-même, envoyé par Jésus pour solutionner le problème des soeurs. Autre détail troublant : l'escalier comporte 33 marches ! (vous trouverez d'autres détails sur de nombreux sites Internet)

         

    Vie des saints

    LES CORPS DES SAINTS RETROUVES INTACTS LONGTEMPS APRES LEUR MORT (19/05/11)

    Dans l'histoire de l'Eglise, il est assez souvent arrivé que l'on retrouve le corps de certains Saints intacts dans leur tombe, et ceci longtemps après leur mort.

    L'un des cas les plus étonnants de l'histoire est celui de Saint François-Xavier (1506-1552).

    Mais lisons plutôt ce qu'a écrit Norbert Marchand, à ce sujet, dans son livre "Saint François-Xavier" (aux éditions Fleurus) :

    Le jour de sa mort, on l'avait enterré hâtivement dans un coffre rempli de chaux, afin que les chairs soient consumées et que l'on puisse retrouver les ossements. Au jour du départ, on le déterra. Stupéfaction générale : les chairs de François sont intactes ! Des milliers de personnes de Malacca peuvent bientôt contempler ce prodige qui, maintenant encore, demeure un problème scientifique non résolu.

          

    Vie des saints

    APRES SA MORT, LE BIENHEUREUX LOUIS MARTIN APPARAÎT A UNE AMERICAINE A CHICAGO (07/01/11)

    Ce témoignage (qui est paru dans la revue "Thérèse de Lisieux" en juillet 2008) a été envoyé au Carmel de Lisieux par sœur Marie-Stéphanie, une religieuse américaine.

    Il concerne le père de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Louis Martin, qui a été béatifié par le Pape Benoît XVI le 19 octobre 2008.

    Témoignage : Le cher père (ndlr : Louis Martin) continue de pratiquer sa charité même sur ce continent. Un exemple seulement. Une de nos sœurs, sœur Delphine, décédée maintenant, reçut la visite d'une mère qui lui demanda conseil au sujet d'une lourde croix qu'elle avait à porter. Sœur Delphine lui dit : "Priez Sainte Thérèse". Peu de jours après, cette mère, passant devant l'église franciscaine de Saint-Pierre, au cœur de Chicago, rencontra un vieux monsieur qui lui dit : "Vous êtes troublée ? Entrez dans cette église et, à trois heures, un prêtre de haute taille ira au confessionnal. Allez-y, dites-lui votre peine et il vous aidera.". La jeune femme y alla, trouva ce que le gentleman lui avait dit et le prêtre put la réconforter complètement. Sa tante lui offrit alors "Histoire d'une âme"... Quelle ne fut pas leur surprise quand, en le feuilletant, elle tomba sur le portrait de monsieur Martin. Elle s'exclama : "C'est le même homme que j'ai rencontré devant Saint-Pierre et qui m'a conseillée !"

        

    Miracle   

    L'IMPENSABLE MIRACLE : UNE JAMBE AMPUTEE QUI REPOUSSE !

    L'histoire suivante (qui a été publiée sur de très nombreux sites Internet chrétiens, et qui a été résumée par mes soins) est tirée du livre de Vittorio Messori "L'impensable miracle" (aux éditions Mame, 2000).

    1)-Le protagoniste 

    Miguel Juan Pellicer est parfaitement connu grâce aux nombreux renseignements conservés par les archives de la paroisse de Calanda (province d'Aragon, nord de l'Espagne).

    Il reçoit le baptême le 25 mars 1617. Il est le deuxième des huit enfants de modestes agriculteurs qui mènent une vie vertueuse.

    Vers l'âge de dix-neuf ou vingt ans, Miguel s'installe comme ouvrier agricole, au service d'un oncle maternel, dans la province de Valence.

    2)-L'accident

    À la fin de juillet 1637, alors qu'il conduit vers la ferme deux mulets traînant une charrette chargée de blé, il tombe de l'attelage et une des roues de la charrette passe sur sa jambe, au-dessous du genou, provoquant la fracture du tibia.
    Épuisé et fiévreux, il est admis au Real Hospital de Gracia. Là, il est examiné par Juan de Estanga, chef du service de chirurgie, et par deux maîtres chirurgiens, Diego Millaruelo et Miguel Beltran.

    Ces praticiens ayant constaté la gangrène avancée de la jambe concluent que le seul moyen de sauver la vie du malade est l'amputation.

    3)-L'amputation

    Vers la mi-octobre, Estanga et Millaruelo procèdent à l'opération : ils coupent la jambe droite "quatre doigts au-dessous du genou".

    Un étudiant en chirurgie, du nom de Juan Lorenzo García est chargé de recueillir la jambe coupée et de l'enterrer dignement dans la partie du cimetière de l'hôpital réservée à cet usage.

    4)-Un pèlerinage marial

    Après quelques mois de séjour à l'hôpital, avant même que sa plaie ne soit parfaitement cicatrisée, Miguel se rend au sanctuaire "du Pilier", à environ un kilomètre, et remercie la Vierge "de lui avoir sauvé la vie, afin qu'il continue à la servir et à lui manifester sa dévotion".

    Au printemps 1638, l'administration de l'hôpital lui fournit une jambe de bois et une béquille.

    5)-Le retour chez lui

    Au début de 1640, Miguel rentre dans son pays natal. Il arrive à Calanda au mois de mars. Son voyage d'environ 120 kilomètres l'a épuisé; mais l'affectueux accueil de ses parents lui redonne des forces.

    Miguel va avoir 23 ans. Le 29 mars 1640, on fête cette année-là le 1600e anniversaire de la "venue en chair mortelle" de la Vierge Marie sur les bords de l'Èbre, selon la persuasion des gens de la région. C'est là l'origine de la vénération séculaire des Espagnols envers la Vierge du Pilier.
    Ce jeudi 29 mars, donc, Miguel s'efforce d'aider les siens en remplissant de fumier les hottes dont est chargé un petit âne. Il le fait neuf fois de suite, malgré sa difficulté à se tenir sur sa jambe de bois. Le soir venu, il rentre à la maison, fatigué, son moignon plus endolori que d'habitude.

    Cette nuit-là, les Pellicer doivent héberger, par ordre du gouverneur, un des soldats de la Cavalerie royale qui marche vers la frontière pour repousser les troupes françaises : Miguel est contraint de lui laisser son lit et il couche sur un matelas à même le sol, dans la chambre de ses parents. Il s'y allonge, vers dix heures. Ayant enlevé sa jambe de bois, il étend sur lui un simple manteau, trop court pour couvrir tout le corps, car il a prêté sa couverture au soldat, puis il s'endort...
    6)-Le miracle

    Entre dix heures et demie et onze heures, la mère de Miguel entre dans la chambre, une lampe à huile à la main. Elle sent aussitôt "un parfum, une odeur suave". Intriguée, elle lève sa lampe : du manteau qui couvre son fils profondément endormi, dépassent non pas un, mais deux pieds, "l'un sur l'autre, croisés". Saisie de stupeur, elle va chercher son mari; celui-ci soulève le manteau : pas de doute, ce sont bien deux pieds, chacun au bout d'une jambe ! Non sans peine, ils parviennent à réveiller leur fils.

    Prenant peu à peu conscience de ce qui s'est passé, Miguel en est émerveillé; la première parole qui lui vient sur les lèvres est pour demander à son père de "lui donner la main, et de lui pardonner les offenses qu'il a pu lui faire". Cette réaction spontanée et immédiate d'humilité, chez celui qui est le bénéficiaire d'un prodige, est un signe très fort de l'origine divine de celui-ci. Lorsqu'on lui demande, avec émotion, s'il a "quelque idée de la manière dont cela est arrivé", le jeune homme répond qu'il n'en sait rien, mais que lorsqu'on l'a tiré de son sommeil, "il était en train de rêver qu'il se trouvait dans la Sainte Chapelle de Notre-Dame du Pilier et qu'il oignait sa jambe coupée avec l'huile d'une lampe, comme il avait coutume de le faire".
    7)-La "nouvelle" jambe

    Revenu de sa première émotion, le jeune homme commence à mouvoir et à palper sa jambe. À l'observation, on découvre sur celle-ci des marques d'authenticité : la première est la cicatrice laissée par la roue de la charrette qui a fracturé le tibia; il y a aussi la trace de l'excision d'un gros kyste, lorsque Miguel était encore petit; deux griffures profondes laissées par une plante épineuse; enfin, les traces de la morsure d'un chien sur le mollet. Miguel et ses parents ont donc la certitude que "la Vierge du Pilier a obtenu de Dieu Notre Seigneur la jambe qui avait été enterrée plus de deux ans auparavant". Ils le déclareront sous la foi du serment et sans hésitation, devant les juges de Saragosse. Une gazette de l'époque, "l'Aviso Histórico", écrit en date du 4 juin 1640, veille de l'ouverture du procès, que, malgré les recherches faites dans le cimetière de l'Hôpital de Saragosse, la jambe enterrée n'a pas été retrouvée : le trou qui la contenait était vide !