Témoignage
Nous n'avons pas assez confiance en Dieu et en sa Mère (14/02/15)
Notre groupe du Rosaire se réunit tous les vendredis de 18h à 19h depuis plus de sept ans.
En été, nos rencontres ont lieu dans l'église. En hiver, elles ont lieu dans une salle paroissiale qui est située juste à côté de la cure (comme vous pouvez l'imaginer, il fait trop froid dans l'église).
Un vendredi, pendant les vacances de Noël, j'avais oublié de prendre la clef de la salle à la cure, le matin. En effet, en période de vacances scolaires, la cure n'est ouverte que le matin. Et comme il n'y a plus de prêtre pour administrer notre paroisse et que, de ce fait, plus personne ne réside à la cure, cela signifiait que notre groupe allait être dans l'obligation de se réunir dans l'église (qui était donc très froide).
Avant de partir de chez moi, voyant que ma mère était un peu grippée, je lui ai vivement conseillé de ne pas venir car j'avais peur qu'elle soit malade. Elle voulait quand même participer à la rencontre mais j'ai beaucoup insisté pour qu'elle reste à la maison.
Arrivé à l'église, j'ai quand même sonné à la cure (on ne sait jamais) et là - ô miracle ! - un prêtre est apparu à la fenêtre et il m'a dit : "Tu en as de la chance ! Je viens tout juste d'arriver pour récupérer quelques affaires et j'allais repartir". Il m'a gentiment ouvert la porte de la salle et nous avons pu l'utiliser pour notre rencontre.
Si je raconte cette histoire, c'est tout simplement pour montrer que, très souvent, nous avons tendance à raisonner de manière humaine. Nous n'avons pas assez confiance en Dieu et en sa Mère.
Si j'avais été vraiment chrétien, ce jour-là, j'aurais dit à ma mère, avant de partir : "Viens quand même malgré la grippe ! Bien que j'ai oublié de prendre les clefs, ce matin, je suis sûr que Dieu va nous aider à trouver un endroit où nous serons au chaud !"
Mais je n'ai pas eu assez confiance. J'étais sûr que nous allions devoir aller dans l'église. J'avais oublié que la Sainte Vierge était une Mère aimante qui veillait réellement sur ses enfants et qu'il fallait toujours avoir confiance en elle !
    
Pique-nique
Petite pluie fine... (25/07/14)
Hier (24 juillet), notre groupe du Rosaire a organisé son pique-nique annuel. Cette année, un prêtre originaire de l'Inde était présent.
Chose étonnante, une toute petite pluie fine est tombée pendant une vingtaine de minutes, au début du pique-nique. Elle n'a pas empêché les gens de manger et de discuter car elle était vraiment très fine.
C'était la première fois que nous avions de la pluie depuis 7 ans que notre groupe existe.
Le prêtre nous a dit que chez lui, en Inde, une petite pluie fine qui tombait au début ou à la fin d'un événement était toujours un signe de bénédiction.
O mystère ineffable de la nature qui, souvent, se met à l'unisson de ce que nous vivons !
    
Sport
Le match France-Allemagne du 4 juillet 2014 (coupe du monde de football au Brésil) (04/07/14)
Le 4 juillet 2014, le match de football "France-Allemagne" (le premier des quatre quarts de finale de la coupe du monde au Brésil) a eu lieu le même jour (vendredi) et à la même heure (18h) que notre rencontre hebdomadaire du Rosaire.
Malgré cela, nous avons décidé de maintenir notre horaire habituel, laissant à chacun la liberté de venir (ou pas) à la rencontre.
Une fois le match terminé, j'ai pu constater les deux choses suivantes :
1)-Ceux qui ont choisi de venir au Rosaire ont trouvé une force et une joie qui leur ont permis d'accepter avec beaucoup de facilité la défaite de la France.
2)-Ceux qui ont choisi de regarder le match à la télévision, par contre, ont ressenti une tristesse et une déception, après la défaite, qui leur ont fait regretter de ne pas être venu au Rosaire.
    

Les Saints
Prier les saints de la semaine à la fin du Rosaire (02/02/14)
Quand une rencontre hebdomadaire du Rosaire tombe une semaine pendant laquelle on fête des saints importants (comme par exemple saint Joseph, le 19 mars), il est dommage que le saint (ou les saints) en question ne soit(soient) pas mentionné(s) à un moment ou à un autre du Rosaire.
C'est après que certaines personnes de notre groupe aient fait cette remarque que, dans notre groupe, nous avons décidé de mettre en place la chose suivante : à la fin de chaque Rosaire, après avoir chanté tous ensemble le "Salve Regina", nous prions tous les saints de la semaine en cours.
Un personne cite les saints en question, un par un, et, après chaque nom, nous disons : "Priez pour nous".
Puis, après le dernier saint, nous faisons le signe de croix final.
Je trouve que ce système est très bien car il permet d'ouvrir le Rosaire sur la liturgie et de se sentir ainsi en communion avec l'Eglise universelle.
Cela est très important, surtout dans le cadre d'un groupe paroissial. 

Document
Chanter le "Salve Regina" à la fin de la récitation du Rosaire (09/11/13)
Dans sa lettre encyclique intitulée "Le Rosaire de la Vierge Marie", le Pape Jean-Paul II conseille aux fidèles de terminer la récitation du Rosaire par un chant, notamment celui du "Salve Regina".
Voici un petit document (à photocopier et à distribuer) qui pourra éventuellement vous être utile si vous faites partie d'un groupe de récitation du Rosaire.
Ce document contient le "Salve Regina" avec la traduction en français en dessous de chaque phrase.
A découvrir ici >>
    
Affluence
Un petit point de repère "amusant" concernant le nombre de participants à un groupe de récitation du Rosaire (26/07/13)
Le Pape a une mission au niveau mondiale. Quand il donne un rendez-vous aux gens (JMJ, rencontres diverses...), l'invitation est diffusée à travers toute la planète.
Prenons l'exemple d'une grande rencontre avec le Saint Père qui attirerait 3 millions de personnes (notons que ce serait là un énorme succès. Cela n'arrive pas très souvent).
Si l'on compte qu'il y a 6 milliards d'êtres humains sur la terre actuellement, 3 millions de personnes représentent 0,05% de la population mondiale.
Pour en revenir au sujet de ce message, cela signifie la chose suivante : si vous habitez dans une ville (ou une paroisse) de 10 000 habitants et que vous parvenez à constituer un groupe de récitation du Rosaire de 5 personnes, alors vous faites aussi bien (au niveau local) que le Pape (au niveau mondial).
Tout cela pour dire qu'il ne faut jamais se décourager et que chaque personne humaine a une très très très grande importance aux yeux de Dieu.
     
Bougie

Le fait d'allumer une bougie change beaucoup de choses (13/02/13)

Jusqu'à une période très récente, nous avions l'habitude de prier devant une croix lors des rencontres de notre groupe du Rosaire. Il y a quelques semaines, une personne a dit : "Il faudrait ajouter une bougie !"

Nous l'avons fait et, croyez-moi, une simple bougie apporte énormément de choses. De par le fait qu'elle bouge et qu'elle semble "vivante", la flamme remplit l'espace de sa présence. Les rencontres deviennent alors encore plus belles et, de ce fait, le sentiment de communion, de proximité et de chaleur entre les personnes est renforcé.

C'est là quelque chose de très important car la Vierge de Medjugorje nous a dit un jour : "Chers enfants, le but du groupe de prière, ce n'est pas la prière, c'est l'amour ! La prière est le moyen pour obtenir l'amour" (source : EDM n° 70, été 2004).
    
Réflexion
Faire partie d'un groupe de prière aide à prier avec son corps (23/11/12)
On dit souvent qu'il ne faut pas prier uniquement avec sa tête mais aussi avec son corps.
Prier avec son corps, selon moi, cela ne veut pas forcément dire "bouger", "faire des gestes", "danser"... Cela peut aussi signifier tout simplement "avoir une attitude qui soit respectueuse et digne". Rien de plus. Autrement dit, prier avec son corps, c'est également faire l'effort de se tenir correctement quand on est devant Dieu.
     
Lorsque l'on prie le Rosaire tout seul chez soi, il est assez facile de perdre cette conscience que l'on se trouve en présence de Dieu. En effet, sachant que "personne" ne nous regarde, on s'enfonce dans son fauteuil, on regarde autour de soi, on se laisse distraire, on interrompt la récitation du chapelet, on se lève, on se rassied... bref, on fait comme si Dieu n'était pas là et comme si la Vierge ne priait pas avec nous !
    
Par contre, quand on prie en groupe, le regard des autres nous oblige à rester tranquille sur notre siège et à ne pas perdre le fil du Rosaire.
En ce sens, prier en groupe aide vraiment à se dominer et à prier avec son corps.
    
D'ailleurs, tout le monde a fait l'expérience suivante au moins une fois dans sa vie : un jour, nous étions en train de prier, tout seul, dans une église de notre paroisse. C'était l'été. Il faisait chaud. Nous étions un peu "avachis" sur notre siège. Soudainement, une personne est entrée dans l'église et là, immédiatement, nous nous sommes rassis correctement.
Preuve que le regard des autres peut avoir un impact très positif sur nous et qu'il peut nous aider à nous redresser devant Dieu.
    
Réflexion
Les "petits" groupes de prière peuvent faire des choses tout à fait extraordinaires ! (25/08/12)
La Vierge éprouve une joie incroyable quand il y a beaucoup de gens qui répondent à son appel. Le 29 juin 1981, au tout début des apparitions, les voyants ont demandé à la Gospa si la foule qui était présente autour d'eux la rendait heureuse. La Vierge a répondu : "Plus qu'heureuse".
Néanmoins, il ne faut pas en conclure que les "petits" rassemblements de fidèles n'ont pas d'importance à ses yeux. Les "petits" groupes de prière, par exemple, peuvent faire des choses tout à fait extraordinaires.
Il ne faut jamais se décourager quand il y a peu de monde dans un groupe parce que cela ne signifie pas que l'Esprit Saint ne va pas accomplir de véritables miracles.
Une astuce pour ne pas se décourager : souvenons-nous toujours que les Beatles étaient seulement 4, et cela ne les a pas empêché de révolutionner complètement le monde de la musique populaire ! Alors, combien plus 4 personnes qui prient ensemble (et même moins que 4 !) peuvent-elles faire des choses exceptionnelles dans l'Eglise et dans le monde entier !
    
Publicité
Faut-il faire de la publicité pour attirer les gens dans les groupes de prière ? (23/01/12)
Voici une réflexion qui m'est venue à partir de ma petite expérience personnelle :
Il n'est pas anormal de chercher à faire "gonfler" l'effectif d'un groupe de prière. Comme le dit souvent le Père Roger Paulin : "Plus on est de fous, plus on prie !"
Pour cela, on peut faire de la publicité (diffuser des tracs, faire passer des annonces dans les revues paroissiales, allez en parler directement aux gens...).
Toutefois, il faut savoir une chose : la publicité crée des curieux mais elle ne crée pas des fidèles. Autrement dit, la publicité que vous allez faire va sûrement inciter des gens à venir "faire un petit tour" dans votre groupe pour voir à quoi il ressemble, mais elle ne sera pas suffisante pour les faire rester. La plupart des gens viendront une fois et ne reviendront jamais.
La meilleure façon de faire venir des gens, c'est de prier avec confiance, avec ferveur et de manière régulière (jours et horaires fixes), de telle sorte que vous soyez facilement "repérables" par les gens. Je suis convaincu que la qualité de la prière et le nombre de participants sont liés. Il faut avoir beaucoup de patience et demander à la Vierge la grâce d'envoyer des gens. Et vous verrez qu'un jour elle le fera, même si cela doit prendre plusieurs années.
De la même manière qu'il y a pour les enfants des "poussées de croissance", il y a aussi pour les jeunes groupes de prière des "poussées d'effectif".
Le groupe de récitation du Rosaire que j'ai mis en place dans ma paroisse depuis 3 ans comptait jusqu'à 15 jours une dizaine de personnes. Pour des raisons qu'il serait trop long de vous expliquer ici, mais qui sont surtout liées au mystère des grâces que la Vierge accorde, l'effectif a doublé depuis deux semaines.
Par ailleurs, on voit des choses tout à fait étonnantes : des gens qui rient, qui sont comme des frères et sœurs, qui continuent de prier dans la rue quand le Rosaire est terminé... c'est fabuleux !!!
    
Groupes
La différence entre prier le Rosaire seul et le prier en groupe (07/11/10)
Personnellement, j'ai toujours ressenti plus de grâces sensibles dans la récitation en groupe que dans la récitation seul ou à deux.
Quand on récite en groupe, en effet, il y a des jours où une joie tellement intense vous saisit, intérieurement, que l'on a envie de se lever et de crier : "Le Rosaire est génial ! Les Rosaire est génial !! Est-ce que vous vous rendez compte à quel point le Rosaire est génial !!!"
J'ajouterais aussi qu'avec le temps, les membres de notre groupe deviennent nos meilleurs amis : ceux dont nous sommes le plus proche, ceux à qui on peut tout dire, ceux avec qui on peut tout partager.
Je pense que cela est dû au fait qu'avec le temps, on apprend à s'apprivoiser et à se faire confiance. Et c'est là quelque chose de tout à fait extraordinaire.
    
Fin d'année
Rendez-vous gastronomique de fin d'année (24/04/10)
Pour la première fois depuis la création de notre groupe du Rosaire, nous allons faire un pique-nique de fin d'année (début juillet) dans un petit sanctuaire marial de notre diocèse. Chacun amènera ce qu'il voudra : chips, boissons, gâteaux, jambon, riz, salade... Le repas sera bien évidemment suivi du Rosaire.
Ca va être là un temps fort très important pour nous car plusieurs membres (nous sommes en tout une douzaine de personnes) ont exprimé le souhait de mieux connaître les autres, chose que nous n'avons malheureusement pas toujours le temps de faire (en profondeur, du moins) lors de nos rencontres.
Si l'expérience s'avère positive, nous envisagerons d'avoir ce genre de "rendez-vous gastronomique" un peu plus souvent au cours de l'année.
    
Réflexion
Le fruit du rythme est la danse (19/02/10)
Certaines personnes trouvent que le Rosaire est trop "répétitif" et que c'est une prière ennuyeuse. Ces personnes ne comprennent malheureusement pas encore que le rythme (qui est donné par la répétition) est absolument nécessaire pour que la danse puisse jaillir. C'est un peu comme en musique : on ne peut pas danser s'il n'y a pas de rythme (ou bien si le rythme n'est pas régulier).
Quand on récite le Rosaire en groupe, il y a des moments tout à fait divins où l'on sent de manière tangible que notre âme danse au fond de nous. Entraînée par le rythme des "Je vous salue Marie", elle devient ivre de joie, elle devient forte, elle exulte, elle est comme un enfant qui ouvre son cadeau le jour de Noël, elle chante le Magnificat !
Puissent tous les chrétiens ne pas être rebutés par le côté "répétitif" du Rosaire. Puissent-ils comprendre que la régularité du rythme est la condition nécessaire pour que l'âme puisse danser et, ainsi, accéder à une joie plus haute.
    
Groupes
Les groupes "porteurs" et les groupes "moins porteurs" (30/07/09)
Il y a quelques années, j'ai eu une discussion fort intéressante avec le responsable du service des vocations de mon diocèse. Voici ce qu'il m'a dit (vous allez voir, c'est un témoignage vraiment intéressant) :
"Dans l'Eglise, il y a deux sortes de groupes : les groupes porteurs et les groupes moins porteurs.
Les groupes porteurs sont ceux dans lesquels les gens reçoivent beaucoup de grâces sensibles : chants en langues, paroles de connaissance, joie démonstrative...
Les groupes moins porteurs sont ceux dans lesquels il y a moins de grâces sensibles et où, par conséquent, les membres doivent faire des efforts de volonté pour se rendre aux rencontres : les groupes de récitation du Rosaire en sont un exemple.
Il faut faire très attention à ce que les gens ne s'habituent pas uniquement aux groupes porteurs car, dans la vie, il y a des périodes difficiles où il faut faire de gros efforts personnels pour persévérer dans la foi. Il ne suffit pas toujours de se laisser "porter par l'Esprit Saint". Il faut aussi parfois se prendre en charge soi-même.
Je connais beaucoup de malades qui souffrent énormément. Les principales choses "sensibles" qu'ils ressentent, ce sont leurs souffrances. Elles sont parfois terribles. Et il y en a beaucoup, parmi eux, qui tiennent le coup uniquement parce que, durant leur vie, ils ont prié chaque jour leur Rosaire. Autrement dit, ils se sont entraînés, pendant toutes ces années, à rester fidèles à Dieu et à la prière même quand on ne ressent pas la joie et la paix de manière sensible. Cela les aide aujourd'hui à supporter la douleur et l'aridité.
Très souvent, les gens qui sont uniquement en recherche de grâces sensibles sont complètement désorientés quand l'épreuve de la maladie les touche : douleur physique ou morale...
C'est pourquoi les groupes moins porteurs sont fondamentaux dans l'Eglise !"
(ndlr : j'ajoute juste une petite remarque personnelle à ce témoignage : dans les groupes de récitation du Rosaire, il y a des grâces sensibles qui sont données : don de force, effusion discrète de l'Esprit Saint pendant les dizaines, joie et lumière à la fin des rencontres, guérisons psychologiques...).
    
Récitation
Prier en d'autres langues (27/07/09)
Dans notre groupe, des personnes d'origine polonaise prient les "Je vous salue Marie" en polonais. C'est extraordinaire ! On a vraiment l'impression que le groupe s'ouvre au monde et à l'Eglise universelle. On a aussi l'impression que le Pape Jean-Paul II est à nos côtés !
Le fait de prier en d'autres langues donne aux rencontres quelque chose qui nous rappelle le grand et merveilleux mystère de la Pentecôte. C'est vraiment fabuleux ! Si des étrangers viennent dans vos groupes, je vous conseille vivement de leur demander de conduire les dizaines du chapelet dans leur langue ! Vous verrez comme c'est beau !
    
Rencontres
Le groupe doit-il continuer pendant les vacances ? (27/06/09)
En ce qui concerne notre groupe, il continue en juillet et en août. Comme nous l'a dit récemment un membre du groupe : "La Vierge ne part pas en vacances. Elle est toujours là !"
De plus, il faut savoir que réciter le Rosaire est une chose que la Vierge nous demande de faire tous les jours. Le fait de le dire dans le cadre d'un groupe paroissial ne nous "rajoute donc pas du travail en plus" (si l'on peut dire). Si le groupe n'était pas là, nous dirions notre Rosaire en famille. L'heure que nous prenons pour la récitation en paroisse n'est donc pas une heure qui est "rajoutée sur notre emploi du temps". Par conséquent, nous avons pensé qu'il n'y avait pas lieu de suspendre les rencontres pendant les vacances d'été.
    
Méditation
L'importance du silence (30/05/09)
Dans notre groupe, nous pensons tous qu'il est important de ne pas passer d'un chapelet à l'autre trop rapidement. C'est pourquoi, depuis quelques semaines, nous avons décidé de marquer une petite pose de 5-6 secondes entre les mystères joyeux et les mystères douloureux, ainsi qu'entre les douloureux et les glorieux. C'est comme une petite respiration dans le Rosaire. C'est vraiment bien.
    
La Vierge Marie
La tentation de croire que le groupe ne repose que sur ses membres (16/05/09)
Un jour, après une rencontre, la plupart des membres réguliers du groupe m'ont dit qu'ils ne seraient pas là la semaine suivante car c'était un jour férié et ils voulaient aller dans leur famille.
Immédiatement, je me suis dit que la meilleure solution, dans ce cas, était d'annuler la rencontre. En effet, nous n'aurions été plus que deux et cela faisait un peu bizarre de réciter le Rosaire simplement à deux dans une grande église !
Puis, peu de temps avant la rencontre en question, alors que je m'apprêtais à mettre un mot d'annulation sur le panneau d'information de l'église, je me suis dit la chose suivante : "Le groupe ne repose pas que sur ses membres. Il repose aussi - et surtout - sur Dieu et sur la Vierge. Or, peut-être que la Vierge va envoyer de nouvelles personnes, ce jour férié (nos rencontres sont toujours signalées sur la feuille paroissiale). Peut-être de nouveaux membres vont-ils venir pour la première fois. Et dans ce cas, ne serait-il pas dommage que ces personnes découvrent que la rencontre est annulée ?"
Finalement, je n'ai pas annulé la rencontre, et - devinez quoi - quatre nouvelles personnes que nous ne connaissions pas sont venues ! Incroyable, non ?
Tout cela pour dire qu'il ne faut pas tomber dans le piège de croire qu'un groupe de prière repose uniquement sur ses membres réguliers. Dieu et la Vierge, qui sont invisibles, sont là eux aussi... et ils veillent sur le groupe !
    
Mystères
Faut-il réciter les mystères lumineux dans le groupe ? (05/05/09)
Au début, quand nous avons commencé notre groupe, plusieurs personnes ont proposé que l'on récite également les mystères Lumineux. Ces mystères Lumineux sont extraordinaires car n'importe quelle personne qui récite régulièrement le Rosaire peut s'apercevoir qu'il y a un trou énorme entre le dernier mystère Joyeux (le Recouvrement de Jésus au Temple) et le premier mystère Douloureux (l'Agonie à Gethsémani). Il manque toute la vie publique de Jésus.
Toutefois, il est dur d'inclure ces mystères Lumineux dans le cadre d'un groupe paroissial. En effet, cela allongerait le Rosaire de 20mn (ce qui est beaucoup, surtout pour les enfants). De plus, la solution qui consisterait à réciter trois chapelets en alternance à chaque rencontre (Joyeux, Lumineux, Douloureux / Glorieux, Joyeux, Lumineux / Douloureux, Glorieux, Joyeux...) compliquerait énormément les choses car, à chaque fois, le Rosaire ne serait ni complet ni chronologique.
La meilleure solution, pour moi, c'est donc de garder le Rosaire traditionnel à chaque rencontre (mystères Joyeux, Douloureux et Glorieux) et, si cela est possible, de proposer à une personne qui le souhaite d'animer la récitation des mystères Lumineux avant ou après les rencontres (pour ceux que cela intéresse de dire 4 chapelets à la suite).
    
Rosaire
Le fruit du chapelet quotidien est le Rosaire quotidien (30/04/09)
Je pense qu'une personne qui récite sérieusement son chapelet quotidien en arrivera inévitablement à réciter le Rosaire en entier chaque jour. En effet, avec le temps, cette personne va s'apercevoir que c'est sa vie qui passe dans son chapelet quotidien (les joies, les peines, les gloires...) et que, en s'unissant à Jésus, elle parvient à vivre d'une manière plus chrétienne.
Mais elle va aussi s'apercevoir d'une autre chose : le chapelet quotidien crée un "déséquilibre". Je m'explique : s'il vous arrive un événement heureux (une naissance, un mariage...) un jour où vous récitez les mystères douloureux, alors vous allez vous apercevoir qu'il y a comme un "décalage" entre votre chapelet et votre vie. Et inversement, s'il vous arrive un événement malheureux (un décès, une maladie...) un jour où vous récitez les mystères glorieux, alors vous allez sentir à nouveau ce même décalage. C'est un peu comme si votre chapelet allait vous attirer "en dehors" de votre vie, "en dehors" de ce que vous vivez.
C'est pourquoi je pense qu'une personne qui récite sérieusement son chapelet quotidien ne pourra pas ne pas ressentir ce décalage, et, de manière logique, elle ne pourra pas ne pas avoir envie de réciter le Rosaire en entier chaque jour.
Attention, toutefois, de ne pas s'endormir dans le chapelet (la Vierge de Medjugorje demande que le Rosaire dure une heure). Si vous êtes trop lent pour le chapelet, vous aurez du mal à décoller vers le Rosaire et, de ce fait, à surmonter le décalage.
    
Objectif
La Vierge nous dit que la prière n'est pas le but d'un groupe de prière (24/04/09)
En compulsant d'anciens numéros du bulletin de liaison des EDM, j'ai trouvé un message non-daté de la Vierge de Medjugorje qui est vraiment très intéressant. Ce message, cité par sœur Emmanuel, interpelle tous ceux qui font partie d'un groupe de prière : "Chers enfants, le but du groupe de prière, ce n'est pas la prière, c'est l'amour ! La prière est le moyen pour obtenir l'amour" (source : EDM n° 70, été 2004).
    
Rosaire
Pourquoi est-il important de réciter le Rosaire en entier tous les jours ? (18/04/09)
Pour un chrétien, l'unité de temps est la journée (et non pas la semaine, le mois ou l'année). Cela, c'est Jésus qui nous l'a appris quand il nous a demandé de prier ainsi : "Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour" (et non pas : "Donne-nous cette semaine notre pain hebdomadaire", "Donne-nous ce mois-ci notre pain mensuel" ou "Donne-nous cette année notre pain annuel").
Par conséquent, il est clair que c'est Jésus tout entier que nous devons recevoir chaque jour (et non pas une petite partie de Lui) pour que notre pain soit "complet" (si je puis dire). Autrement dit, c'est toute sa vie que nous devons méditer quotidiennement. D'autant plus que, chaque jour, nous avons nous aussi des joies, des peines, des gloires... qui s'offrent à nous et que nous devons "pétrir" dans la prière, avec l'aide de l'Esprit Saint.
Prier uniquement certains mystères du Rosaire chaque jour, c'est bien. Mais prier tous les mystères tous les jours, c'est encore mieux ! C'est en tous les cas ce que l'enseignement de la Vierge de Medjugorje nous invite à penser !
    
Récitation
Organiser la récitation (11/04/09)
Au début, chaque participant, tour à tour, conduisait une dizaine. Ce système n'est pas très bon car je me suis vite aperçu que tous les participants ne récitaient pas à la même vitesse. Cela créait des "ruptures de rythme".
Désormais, je procède ainsi :
1)-Avant chaque rencontre, je choisis 5 personnes dont je sais qu'elles aiment réciter et qu'elles récitent toutes à la même vitesse. Je donne à chacune un carton sur lequel figure un numéro de 1 à 5. La personne qui a le n°1 conduit les premiers mystères de chaque chapelet, celle qui a le n°2 conduit les deuxièmes mystères de chaque chapelet, celle qui a le n°3 conduit les troisièmes mystères de chaque chapelet... etc.
2)-Je choisis également un lecteur qui, avant chaque dizaine, lit un petit passage d'Evangile pour introduire le mystère que l'on va méditer.
3)-Enfin, je choisis un animateur dont le rôle est le suivant : lancer le début du Rosaire (signe de croix), lancer le Credo, conduire le premier "Notre Père" et les trois premiers "Je vous salue Marie" (intentions du Pape), annoncer chaque mystère (ex. : "Premier mystère joyeux : l'Annonciation"), dire éventuellement des intentions après les passages d'Evangile, lancer la récitation du "Salve Regina" à la fin du Rosaire, récupérer tous les cartons à la fin de la rencontre.
Ce partage des tâches permet à chacun (s'il le souhaite) de se sentir vraiment co-animateur du groupe. Je pense que cela est vraiment très important car cela crée une vraie dynamique et une vraie communion au sein du groupe. De plus, cela évite qu'une seule personne domine le groupe en faisant tout.
    
Définition
A quoi sert un groupe de prière ? (30/03/09)
La différence entre dire le Rosaire seul chez soi et le dire en groupe, c'est que la récitation en groupe crée un dynamisme. Quand on rentre chez soi, on est plein d'images, de visages, d'énergie, d'idées nouvelles, de sentiments tout neufs... notre joie est entièrement renouvelée ! Les autres impriment dans notre coeur une partie d'eux-mêmes qui résonne longtemps après la rencontre, et cela stimule et entretient en nous une force vivifiante.
Mais un groupe de prière, ce n'est pas uniquement cela. Ca va plus loin.
Personnellement, je donnerais la définition suivante : "Un groupe de prière est un lieu où, guidés par l'Esprit Saint, des gens apprennent à s'apprivoiser les uns les autres et à s'aimer comme s'ils étaient des membres de la même famille. Autrement dit, c'est un lieu où l'on apprend à dépasser les relations purement charnelles (c'est-à-dire les relations familiales) pour s'ouvrir aux relations spirituelles".
    
Chant final
Chanter ensemble le "Salve Regina" (23/02/09)
Dès les premières rencontres de notre groupe du Rosaire, nous nous sommes aperçus qu'il manquait "un petit chant final à la Vierge", avant de nous séparer. Or, il se trouve que dans sa lettre apostolique "Le Rosaire de la Vierge Marie", le Pape Jean-Paul II suggère justement de terminer le Rosaire par le chant du Salve Regina. C'est donc ce que nous faisons, depuis quelques semaines. A la fin du dernier mystère glorieux, nous nous levons et nous chantons. Nous chantons généralement en latin car certains anciens de notre groupe connaissent bien le latin. S'ils ne sont pas là, alors nous lisons simplement la traduction française de ce chant (nous faisons toujours circuler des feuilles sur lesquelles figurent les deux versions).
    
Fatima
La phrase de Fatima ("O mon Jésus...") : quelle traduction choisir ? (11/02/09)
Lors de notre première rencontre du Rosaire, nous nous sommes aperçus que tout le monde avait une traduction différente de la phrase de Fatima que l'on récite à la fin de chaque dizaine.
Pour résoudre ce problème (il y avait un gros brouhaha !), nous avons tout simplement choisi de prendre la traduction qui était utilisée par le plus grand nombre de membres. Cette traduction est la suivante : "O mon Jésus, pardonnez-nous nos péchés. Préservez-nous du feu de l'enfer. Conduisez au ciel toutes les âmes, spécialement celles qui ont le plus besoin de votre miséricorde".
    
Miracles
Miracle étonnant dans ma paroisse 03/02/09)
Je crois que nous n'aurons jamais assez de toute notre vie pour comprendre à quel point un simple Rosaire peut faire des miracles extraordinaires dans le monde et dans nos vies (c'est ce que nous a dit la Vierge de Medjugorje).
Le prêtre responsable de ma paroisse vient de faire une chose absolument fabuleuse que beaucoup de gens attendaient depuis de très nombreuses années (et que de très nombreux fidèles n'arrivent pas à obtenir, dans leurs paroisses) : il a relancé l'adoration du Saint Sacrement.
    
Récitation
Combien de temps doit durer un Rosaire ? (23/01/09)
La plupart des paroisses qui proposent le Rosaire le font durer 1 heure. C'est ce qui se fait à Medjugorje, et aussi ailleurs. Ainsi la paroisse "Notre Dame du Rosaire", à Paris, organise la récitation chaque mardi de 20h à 21h.
L'encyclopédie Wikipédia nous dit ceci à ce sujet : "On se contente souvent de nos jours d'une seule série de cinq mystères, ce qui représente un tour de chapelet, et de l'ordre de vingt minutes de prière. Le Rosaire comprenait traditionnellement trois séries de mystères, soit trois tours de chapelets et une heure de prière; mais il a été étendu à quatre séries de mystères par le Pape Jean-Paul II, qui y a ajouté les mystères lumineux (et donc 20 minutes de prières supplémentaires)".
Mon expérience avec le groupe du Rosaire que j'ai lancé dans ma paroisse m'a montré que la durée d'une heure était absolument parfaite pour la récitation en groupe car en allant trop lentement, le Rosaire devient très vite déprimant. Alors, l'attention des gens retombe et ils finissent par ne plus venir au groupe car ils n'y trouvent plus l'énergie, le souffle et la force qu'ils recherchent.
A noter, toutefois, cette phrase de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort : "Ce n'est pas proprement la longueur, mais la ferveur de la prière, qui plaît à Dieu et qui lui gagne le cœur" (Le secret admirable du Très Saint Rosaire).
    
Miracles
Le Rosaire fait vraiment des miracles dans nos vies ! (30/11/08)
Notre "Groupe de Récitation du Rosaire" existe depuis à peine un mois, et déjà des choses extraordinaires se produisent dans notre paroisse. Ce dimanche, à la fin de la messe, le prêtre responsable de notre paroisse a dit qu'il souhaitait dorénavant mettre en valeur la fête du 8 décembre (fête un peu trop oubliée, d'après lui), et ceci en organisant une veillée de prière après la messe. C'est pas un miracle, ça ?

Réflexion

Travailler moins pour prier plus : avez-vous essayé la liturgie des heures ? (réflexion personnelle)
"Nous travaillons trop" a dit le voyant Ivan au "Massachusetts Institute of Technology" (USA) le 11 février 2010. Il a également cité ce message de la Vierge de Medjugorje : "Mes chers enfants, si vous voulez prier mieux, alors vous devez prier plus car prier plus est une décision personnelle, mais prier mieux est une grâce, une grâce donnée à ceux qui prient plus".
Travailler moins et prier plus ! Voilà donc ce à quoi la Gospa nous appelle. Mais que faire pour prier plus ?
Une petite idée m'est venue : s'acheter le livre "Prière du temps présent" et prier chaque jour la liturgie des heures (ou une partie) en communion d'esprit avec toute l'Eglise. L'Office des lectures, les Laudes, l'Office du milieu du jour, les Vêpres et les Complies : voilà un excellent moyen de prier plus et d'apprendre - grâce aux psaumes - à prier mieux !
 
Medjugorje

Ivan nous dit ce que signifie "prier avec le coeur" (extrait du témoignage d'Ivan au "Massachusetts Institute of Technology" - à Cambridge, USA - le 11 février 2010)
En vérité, l'un des messages les plus importants auquel Notre Dame nous ait appelés le plus souvent est le message concernant la prière avec le coeur.
Notre Dame a dit les mêmes paroles tellement de fois. "Priez, priez, priez, mes chers enfants".
Ne priez pas seulement avec vos lèvres, d'une manière mécanique, ou bien par routine, ou encore en regardant votre montre pour savoir quand cela va se terminer.
Nous devons nous décider pour la prière. Nous devons vouloir prier.
Prier avec le cœur signifie prier avec amour et par amour, prier avec notre être tout entier de telle sorte que notre prière puisse devenir une rencontre avec Jésus, une conversation avec Lui, une relaxation avec Lui.
Quand nous aurons terminé cette prière-là, alors nous serons remplis de paix et de joie.
Notre Dame dit : "Mes chers enfants, que la prière soit votre joie. Celui qui prie n'a pas peur de l'avenir".
    
Réflexion

Demander à Dieu des choses impossibles (réflexion personnelle) 

Je trouve que le cœur sort de son ennui et de son "ronron quotidien" quand il se met à rêver à des choses grandioses. Il me semble qu'on prie plus avec le cœur quand on n'hésite pas à demander à Dieu des choses apparemment irréalisables : "Que tous les hommes retrouvent la foi", "Que nos chefs d'états deviennent des saints", "Que le taux de suicide dans le monde chute à 0%", "Que les groupes de prière puissent rassembler des milliers et des milliers de personnes", "Que chacun d'entre nous puisse vaincre son plus gros défaut", "Qu'un gigantesque réseau d'arrivée d'eau soit mis en place sur tout le continent africain", "Que toutes les maladies mentales soient vaincues", "Que les plus grands criminels se convertissent au christianisme et qu'ils deviennent les nouveaux Saint Paul", "Que le chômage soit éradiqué en 2010", "Que notre amour pour Dieu et pour notre prochain soit si fort qu'il nous permette de faire des miracles", "Que des artistes composent des chansons si belles qu'elles nous fassent pleurer de joie"...

Non, n'hésitons pas à demander à Dieu des choses apparemment irréalisables pour nous-mêmes, pour l'Eglise et pour le monde. Ainsi, je suis certain que notre cœur sortira de son endormissement et qu'il nous paraîtra beaucoup plus vivant !

    
Medjugorje

La Vierge nous dit comment nous devons prier (extraits de messages)

Voici une dizaine d'expressions extraites de messages que la Vierge Marie a donnés à Medjugorje.

La Mère de Dieu nous demande de prier : "Sans cesse", "Avec une foi ferme", "Avec ferveur", "Sans relâcher", "Avec une foi forte", "Longuement", "Avec vigueur", "Avec joie", "De manière intense", "Avec le cœur"...

Réflexion

Le fruit d'une prière intense (réflexion personnelle)

Je crois que le fruit d'une prière intense est la domination des pensées et, donc, l'unité intérieure.

En effet, plus on prie avec force, plus notre volonté peut chasser les "petites voix intérieures" (les pensées négatives) qui cherchent à nous décourager. Et plus les "petites voix intérieures" qui cherchent à nous décourager sont loin de nous, moins nous sommes tiraillés et divisés au fond de nous. Plus nous faisons "un" avec Dieu.

Par contre, une prière faible ne peut pas permettre cela. Une prière faible nous laisse toujours divisés, désunis intérieurement, partagés...

Une prière trop tiède nous laisse (par définition) ni chaud ni froid. Elle ne permet pas de faire monter la "température du cœur".

    
L'Echo

Le cœur est semblable à une pellicule (extrait d'un article de Stéphania Consoli paru dans l'Echo de décembre 2009)

Tandis que l'esprit se dilate, le cerveau s'ouvre pour comprendre les réalités du ciel sans effort, presque comme s'il voyait des images défiler sur un écran, tandis que le cœur, comme une pellicule, enregistre les visions et les enferme à l'intérieur de lui.

C'est cela, un homme qui prie.

    
Réflexion

Une tentative de "définition" de l'expression "prier avec le cœur" (réflexion personnelle)

Votre serviteur tente une petite "définition" de l'expression "prier avec le cœur" :

"On prie avec le cœur quand notre cœur et nos pensées s'abîment dans les images qu'évoquent les mots de notre prière".

    
Forums

Dire ce que l'on ressent vraiment intérieurement (un internaute / fml) 

Tu pries avec le cœur en disant ce que tu ressens vraiment intérieurement, et en parlant avec ton Père respectueusement comme s'il était ton meilleur ami, comme s'il était celui qui connaissait vraiment ton âme et à qui tu pouvais dire tout ce qui t'inquiète et tous tes soucis (...).

Dieu aime qu'un enfant sincère le prie, un peu comme si ton enfant de deux ans s'approchait pour avoir un cœur à cœur avec toi et pour te dire ce qu'il ressentait vraiment intérieurement.

Dieu préfère qu'un homme pauvre, sincère et humble lui parle, plutôt qu'un homme double qui n'a que les apparences, parce que Dieu est humble. Dieu aime les humbles et les doux.

    
Forums

Prier comme quand nous prions pour ceux que nous aimons lorsqu'ils sont dans le besoin (un internaute / fml)

Je pense que nous pouvons regarder toutes les fois où, dans notre vie, nous avons prié avec un coeur sincère : Quand nous nous sommes mis à genoux en apprenant qu'un parent ou un grand parent était sérieusement malade, quand un ami proche a eu un accident de voiture, quand une épouse doit se faire opérer...

C'est dans les moments comme ça qu'il n'y a pas le temps de se poser la question de savoir si notre cœur et notre esprit est "au bon endroit" ! Quand ceux que nous aimons sont atteints par les épreuves de la vie, alors nous sommes touchés. Dans ces cas, nous prions avec tout notre cœur afin que Dieu entende nos intentions, nous demandons de l'aide, implorons le don de la paix et de l'acceptation, nous plaçons tout dans les mains de Dieu, nous demandons aussi aux autres de prier.

La Vierge nous demande d'avoir pour tous les hommes, chaque jour, le même degré d'amour que celui que nous avons pour ceux que nous aimons quand ils sont dans le besoin. Elle nous demande de prier avec la même compassion pour tous ses enfants.

Forums

Ramener sans cesse ses pensées à Dieu (un internaute / fml)

La seule façon d'atteindre Dieu à travers la prière, c'est par l'insistance, la régularité et la profondeur de nos sentiments. Enlever de votre âme les choses négatives comme la peur, l'inquiétude ou la colère... et remplissez-la avec des pensées d'amour, de service, d'attente joyeuse. Dans le sanctuaire intérieur de vos cœurs, il ne doit y avoir qu'un maître, qu'une joie, qu'une paix : Dieu.

Quand votre âme se perd dans le labyrinthe de pensées diffuses, ramenez-la patiemment vers le souvenir du Dieu intérieur. Transformez les désirs insignifiants en un grand désir de Lui. Répétez constamment : "Nuit et jour, jour et nuit, je te recherche jour et nuit ! Puisse mon cœur être embrasé d'amour pour Toi !"

Quand vous travaillez, laissez vos pensées s'ancrer en Dieu. La joie vient du fait que l'on pense sans cesse à Dieu. Le désir de Lui devrait être constant. Un temps vient alors où votre âme ne s'égare plus. Même les plus grandes afflictions du corps et de l'esprit ne peuvent pas attirer votre conscience loin de la présence vivante de Dieu.

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L'attention aux mots et aux images (un internaute / fml)

Pour moi, prier avec le cœur, c'est quand je suis très concentré sur les mots que je prononce ou sur les images que j'imagine quand je prie, comme la Passion de Jésus. Quand je prie pour les âmes du Purgatoire, par exemple, je pense au sacrifice de Jésus pour elles et j'espère de la manière la plus forte possible qu'à ce moment précis, Jésus ou Marie aide une âme souffrante. Ou bien quand je pense à la Passion de Jésus, j'essaye vraiment d'être là et de "voir" Jésus à chaque station du Chemin de Croix, comme si j'étais un témoin oculaire.

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L'attention à ce que l'on dit (un internaute / fml)

Mon interprétation de "prier avec le cœur" est que je dois penser à ce que je dis. Si c'est nous qui construisons notre prière, alors cela vient tout naturellement du cœur.

En ce qui concerne les prières déjà existantes, comme le "Notre Père", je fais des pauses fréquentes pour penser à ce que je suis en train de dire. J'ajoute souvent des mots à une prière déjà existante afin de me garder attentif pendant la prière. J'ai un problème d'attention. Si je ne faisais pas cela, mon "Je vous salue Marie" pourrait fort bien se terminer par "du lait", "des œufs", "du pain", "du beurre"...

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La lecture de la Bible (un internaute / fml)

Message du 25 janvier 2007 : "Chers enfants, mettez les Saintes Ecritures dans un lieu visible dans votre famille et lisez-les. Ainsi vous connaîtrez la prière avec le cœur et vos pensées seront en Dieu. N'oubliez pas que vous êtes passagers comme la fleur des champs qui se voit de loin mais disparaît en un instant. Petits-enfants, laissez un signe de bonté et d'amour partout où vous passez et Dieu vous bénira de l'abondance de sa bénédiction. Merci d'avoir répondu à mon appel".

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L'importance de la musique (un internaute / fml)

J'aime chanter. Quand les mots ne disent rien, la musique me parle. Avec des chansons, je trouve que cela m'est plus facile d'ouvrir mon cœur. Au bout d'un moment, les chansons et les paroles (chansons chrétiennes d'adoration...) deviennent le plus important et certains mots expriment vraiment ce que mon cœur ressent.

En lisant la Bible, également, avec les psaumes, Isaïe ou Jérémy; cela m'aide à rentrer dans la prière. Ensuite je peux parler avec mon cœur.

Ou en priant en langues. Souvent, la nuit, quand je vais me coucher, cela me vient comme ça et ça m'aide.

Parfois je prie des "Je vous salue Marie" très lentement, en répétant un mot... et parfois aussi des larmes coulent, les larmes viennent souvent dans mon cas, mais je les laisse venir, car je crois que les larmes viennent du cœur.

Donc, peut-être que dans tout cela, il y a la prière avec le cœur. Je ne sais pas vraiment.
      

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Prier sans les mots (un internaute / fml)

Je pratique la prière sans les mots. Ce que je fais, c'est que je sens l'amour que j'ai pour Dieu au centre de moi, et ensuite je tourne mes pensées vers Lui et je l'aime sans dire un mot.

Je sens aussi que plus je récite le Rosaire et plus je me concentre sur les mystères, plus ces mystères me touchent au niveau émotionnel. Je prie en aimant Dieu, je me concentre sur sa vie en aimant.

Quand je prie pour quelqu'un, je prends un moment pour ressentir quelque chose pour lui, et, ensuite, j'envoie ce sentiment à Dieu en ajoutant peut-être des mots. Mais souvent, je n'utilise pas de mots là non plus.

      
Forums

Une prière que j'aime (un internaute / fml)

Voici une prière que j'aime : "Mère Très Sainte, Notre Dame de toutes les grâces, au pied de la croix je vous donne mon cœur. S'il vous plaît, placez-le dans votre Cœur souffrant et immaculé de telle sorte que, comme votre Cœur est uni au Sacré Cœur de votre Fils Jésus, le mien et celui de tous ceux pour qui je prie soient unis au Sien dans la sécurité que nous recevons seulement à travers la Grâce. La grâce déborde de vous à cause de votre immense amour pour nous, qui sommes vos enfants, selon le plan de Dieu pour le renouvellement de toute la création. Amen".

      
Medjugorje

Un conseil du voyant Ivan (un internaute / fml)
Le voyant Ivan a dit que plus on prie (même si c'est de manière très imparfaite) plus on devient capable de prier avec le coeur. Dieu nous donne cette grâce. D'abord, il faut prier beaucoup. C'est ce qu'il a dit quand je l'ai rencontré.
    
Réflexion

Prier avec ses sentiments (réflexion personnelle)

Qu'y a-t-il dans la tête ? Des idées. Qu'y a-t-il dans le cœur ? Des sentiments. Pour moi, prier avec le cœur consiste donc d'abord et avant tout à essayer de prier avec ses sentiments. Pour cela, il faut partir du sentiment dominant que nous ressentons au fond de nous, quand nous commençons à prier, et demander à Dieu de nous porter plus loin (si le sentiment est bon) ou de nous transformer (si le sentiment est mauvais). La différence entre "avant" et "après" la prière est que nos sentiments dominants devraient être meilleurs, plus purs.