• ACTION
    -"Agir comme si tout dépendait de nous, prier comme si tout dépendait de Dieu" (St Anselme)
    -"Il faut agir en homme de pensée et penser en homme d'action" (Henri Bergson)
        
    AME
    -"L'âme, c'est ce qui en nous tressaille au nom de Jésus Christ" (André Frossard)
        
    AMOUR
    -"Dans l'amour on est un parce que l'amour nous unit, deux parce que l'amour nous respecte, trois parce que l'amour nous dépasse" (Auteur inconnu)
        
    ART
    -"(…) Pour peindre les choses du Christ, il faut vivre avec le Christ" (Fra Angelico)
    -"La musique, populaire ou savante, possède un langage universel dont les sons mettent les esprits à l'unisson et provoquent la fraternité des mentalités et des cœurs" (Jean Paul II)
        
    AVORTEMENT
    -"Le plus grand destructeur de la paix aujourd'hui est l'avortement, parce que c'est une guerre contre l'enfant" (Mère Teresa)
        
    BEATITUDES
    -"Les Béatitudes nous disent : si vous vivez en chrétiens, vous vous trouverez toujours dans une tension paradoxale" (Benoît XVI)
        
    COMBAT
    -"S'il n'est pas gagné sur le plan spirituel, le combat ne peut être gagné dans les faits" (Cyrille Auboyneau)
        
    CONNAISSANCE
    -"Rien ne me paraît plus faux que la maxime socratique : Connais-toi toi-même. Le vrai moyen de connaissance serait plutôt : Oublie-toi toi-même" (Paul Claudel)
    -"Ce n'est pas l'abondance du savoir qui rassasie l'âme et la satisfait, mais de sentir et goûter les choses intérieurement" (St Ignace de Loyola)
        
    CONTEMPLATION
    -"La faculté d'admirer n'existe que chez l'homme; de mémoire de jardinier on n'a jamais vu un chien humer l'arôme d'une rose. Jamais un chimpanzé n'a contemplé le coucher du soleil ou la splendeur d'un ciel étoilé" (Jérôme Lejeune)
    -"L'amour du Christ nous rends heureux et le contempler nous rends plus forts" (Ste Claire)
        
    DESIR
    -"Mon Dieu, plus vous voulez donner, plus vous faites désirer" (Ste Thérèse de l'EJ)
        
    DESTIN
    -"Sème un acte, tu récolteras une habitude. Sème une habitude, tu récolteras un caractère. Sème un caractère, tu récolteras une destinée" (le Dalaï Lama)
        
    DIEU
    -"Je crois que nous pouvons tous être des messagers de Dieu, mais je n'ai eu aucune révélation particulière de Dieu. Ma croyance est qu'il se révèle à tout être humain, mais nous fermons nos oreilles à la petite voix intérieure…" (Gandhi)
    -"On ne peut pas parler à Dieu si l'on n'est pas proche des hommes, car Dieu habite l'homme" (André Mahé)
          
    DOGMES
    -"Les vérités de foi ne sont pas des instructions édictées par une autorité supérieure, ce sont des messages de l'amour infini qui contiennent toute espérance" (André Frossard)
        
    EGOISME -"L'amour propre mourra ¼ d'heure après nous" (St François de Sales)
        
    EQUILIBRE
    -"L'équilibre spirituel vient de la prière. Il faut du temps et de la persévérance, car on plonge les racines là où Dieu habite" (P. Alain Quilici)
        
    EUCHARISTIE
    -"La communion est le moment le plus important et le plus grave de notre vie" (Cyrille Auboyneau)
        
    EVANGELISATION
    -"L'Eglise, c'est Jésus Christ répandu, enseigné et communiqué" (Bossuet)
        
    FOI
    -"Croire, c'est apprendre à penser comme Dieu" (André Frossard) -"C'est par une réflexion continue sur l'écriture qu'on arrive à croire" (Jean Paul II)
    -"C'est la nuit qu'il est beau de croire à la lumière" (Edmond Rostand)
        
    GRACE
    -"Tous les biens m'ont été donnés quand je ne les ai plus recherchés par amour propre" (Ste Thérèse de l'EJ)
        
    HASARD
    -"Dieu se cache même dans la notion de libre arbitre, dans ce que nous appelons le hasard" (un frère moine)
        
    HUMILITE
    -"Quand quelqu'un se fait petit, le diable ne le voit pas et donc ne peut lui nuire" (Chiara Lubich)
        
    IMAGE
    -"Il faut du temps à Dieu pour imprimer en nous son image" (Ste Claire)
        
    INQUIETUDE
    -"Pour que cette confiance soit réelle, effective, pour qu'elle traite Dieu pour ce qu'il est : Tout-Puissant et Tout-Bon, nous devons nous refuser à l'inquiétude, la désavouer en nous, la contredire chaque fois où elle surgit à nouveau" (Madeleine Delbrêl)
        
    JESUS
    -"(…) le Christ est formé en celui qui prend la forme du Christ; or, on prend la forme du Christ lorsqu'on s'unit au Christ par l'amour spirituel" (Saint Augustin)
        
    JUDAS
    -"Judas aurait pu devenir un saint, le patron de nous tous qui ne cessons de trahir" (François Mauriac)
        
    MIRACLE
    -"Pour les petites fois, Dieu fait des miracles. Pour ses intimes, il teste la foi" (Sainte Thérèse de l'EJ)
        
    MORT
    -"Pleurer les morts est égoïste : cela montre que nous pensons à nous et pas à eux, car eux sont avec Dieu. Nous devrions être heureux pour eux" (des sœurs de mère Thérèsa)
        
    ORGUEIL
    -"L'orgueil est la forme spirituelle de la violence" (frère Ephraïm)     
    PARDON
    -"Le sacrement remet la cassure mais le temps et une nouvelle volonté peuvent remettre la blessure" (P. André Manaranche)
        
    PATIENCE 
    -"Ce n'est pas en tirant sur l'herbe qu'on fait pousser le blé" (Abbé Pierre)
        
    PAUVRETE
    -"On ne donne pas aux pauvres, on ne fait que leur rendre ce qui leur appartient" (Saint Ambroise)
        
    PECHE
    -"La pierre de nos péchés est roulée par la grâce du Christ ressuscité qui nous encourage dans nos efforts pour réaliser le bien" (P. Gérard Guitton)
        
    PRIERE
    -"L'âme a besoin de prière autant que le corps a besoin de sang" (Mère Thérèsa)
    -"Mauvais celui qui ne prie pas, très mauvais celui qui prie mal" (Padre Pio)
    -"En priant, il faut se laisser décentrer de soi-même" (P. André Manaranche)
    -"Le plus long pèlerinage, dans la prière, c'est de passer de la tête au cœur" (P. Pascal Ide)
    -"La grandeur de la prière réside d'abord en ce qu'il n'y est point répondu et que n'entre point dans cet échange la laideur d'un commerce" (A. de Saint-Exupéry)
        
    QUERELLE
    -"Il vaut mieux laisser chacun dans son sentiment que de s'arrêter à contester" (Ste Thérèse de l'EJ)
        
    RELATION
    -"Ne laisse jamais quelqu'un venir à toi sans qu'il ne te quitte meilleur et plus heureux" (Mère Thérèsa)
        
    RICHESSE
    -"La pauvreté peut faire naître le désespoir, mais la réussite ne le chasse pas" (Martin Gray)
        
    SAINTETE
    -"La divinisation de nos vies s'obtient en approfondissant, et non pas en s'éparpillant. Les heures ne sont sanctifiées que si nous gardons le sentiment de la présence réelle de Dieu" (Marthe Robin)
        
    SALUT
    -"Le Seigneur nous a créés sans nous, mais ne nous sauvera pas sans nous" (St Augustin)
        
    SATAN
    -"Si vous dites non au démon et qu'il arrive ensuite à vous faire dire oui, c'est votre non qui compte aux yeux de Dieu" (Marthe Robin)
        
    THEOLOGIE
    -"Les nouveaux théologiens nous mèneraient à douter si nous ne doutions pas plus encore de leur inspiration" (André Frossard)
        
    TRISTESSE
    -"Ne laissez jamais la tristesse vous envahir au point de vous faire oublier la joie du Christ ressuscité" (Mère Thérèsa)
        
    VERITE
    -"Le problème d'un chrétien devant la vérité n'est pas de la découvrir, mais de lui ressembler" (André Frossard)
        
    VIE
    -"La vie n'est pas un tout entre la naissance et la mort, elle s'ouvre en Dieu" (Jean Paul II)


  • Pourquoi les cochons ont-ils la queue en tire-bouchon ? (19/02/10)
    Un ami du tiers ordre franciscain qui ne manque pas d'humour m'a aidé à répondre à une question existentielle tout à fait fondamentale que tout le monde se pose : "Pourquoi les cochons ont-ils la queue en tire-bouchon ?"
    D'après cet ami, cette particularité physique de nos frères les porcs remonterait à l'époque de Jésus.
    Nous nous souvenons tous de ce passage de l'Evangile où Jésus a envoyé des démons dans un troupeau de porcs après avoir expulsés ces mêmes démons d'un possédé (Luc 8, 26-39).
    Et bien il paraît que les propriétaires du troupeau - voyant que les porcs, qui étaient leur gagne-pain, étaient devenus fous - ont voulu empêcher les cochons de se jeter dans la mer en essayant de les attraper par la queue.
    C'est depuis cet épisode que les cochons auraient la queue en tire-bouchon.
        
    L'Epiphanie : premier "G6" de l'histoire de l'humanité (25/12/09)
    Le monde est à la recherche d'une gouvernance mondiale. Pour un prêtre de mon diocèse, la présence des trois Rois Mages autour de l'Enfant Jésus à l'Epiphanie, avec également Marie et Joseph, constitue en quelque sorte le premier "G6" de l'histoire de l'humanité.
        
    Cordon ombilical et peur d'être étouffé (23/12/09)
    Récemment, sur une radio chrétienne, un prêtre psychologue a dit une chose très intéressante :
    Il y a des gens qui ne supportent pas de porter une cravate, ou bien qui ont peur de s'engager dans le mariage ou dans la vie professionnelle par peur d'être étouffés.
    Parfois, ce trouble qu'ils ressentent vient de ce qu'ils sont nés avec le cordon ombilical autour du cou (cela arrive lors de certains accouchements). Ce sentiment "d'étranglement" qui a marqué leur entrée dans la vie a créé en eux un "traumatisme" dont il faut qu'ils guérissent peu à peu, et ceci grâce aux sacrements.
        
    Persécutés pour la foi (17/12/09) 
    Récemment, un prêtre de "L'Eglise en Détresse" de passage dans ma paroisse a dit ceci : "Dans le monde, 70% des gens qui sont tués à cause de leur religion sont des chrétiens. Actuellement, 250 millions de chrétiens vivent dans la détresse".
        
    Déportation (06/12/09)
    Pour le deuxième dimanche de l'Avent, un prêtre a dit ceci dans son homélie : "Aujourd'hui, l'argent passe avant tout. Ce n'est plus Dieu qui nous déporte ailleurs, c'est nous qui déportons Dieu".
        
    Savoir garder le sourire... même devant la mort (21/11/09)
    Il y a quelque temps, un prêtre est mort à l'âge de 47 ans. C'est très jeune. Au cours de sa vie, il répétait souvent qu'il se verrait bien exercer son ministère jusqu'à 80 ans.
    C'était un prêtre très dévoué. Il travaillait le jour et aussi la nuit (lectures, préparations, prière...).
    Quelques semaines après son décès, son évêque a eu une phrase pleine de tendresse et pleine d'humour pour expliquer ce départ prématuré : "Et si Dieu avait jugé que les heures travaillées la nuit devaient compter double ?"
        
    Hypersensibilité, locutions intérieures et visions (16/09/09)
    Récemment, sur une radio chrétienne, un prêtre-psychologue a donné un témoignage très intéressant (enregistré lors du session à Paray ou à Lourdes, je pense). Il a dit que si Dieu avait demandé à Adam et Eve de ne pas manger les fruits de l'arbre (voir le livre de la Genèse), c'était pour faire passer la confiance avant tout. En effet, Dieu a voulu baser la relation avec l'homme sur la confiance.
    Il a ajouté que chez certaines personnes hypersensibles, il pouvait arriver que ce ne soit plus la confiance qui passe en premier mais l'imaginaire. Leur imaginaire travaille alors à plein régime. Elles pensent tout le temps. Et ressentant les choses extrêmement fortement, il a dit qu'il pouvait arriver que ces personnes entendent en elles des "locutions intérieures", ou même qu'elles voient des "images".
    Il a bien précisé que ces phénomènes n'étaient alors qu'une expression de leur hypersensibilité (et non pas des dons de l'Esprit Saint).
    Ce prêtre a terminé en disant que ces phénomènes n'empêchaient pas du tout le salut de ces personnes. Simplement, il faut qu'elles fassent des efforts pour se débarrasser de leur hypersensibilité, et ceci par une pratique régulière et assidue des sacrements.
        
    Eve tirée du côté d'Adam (31/08/09)
    Cet été, lors d'une session à Paray le Monial, un prêtre de la communauté de l'Emmanuel a dit la chose suivante : "Les féministes n'ont jamais beaucoup aimé l'idée selon laquelle Eve a été tirée du côté d'Adam, et ceci parce qu'ils y voient un signe de l'infériorité de la femme par rapport à l'homme. En fait, c'est tout le contraire. Si la femme a été tirée du côté d'Adam, c'est justement parce qu'elle n'est pas comme les animaux que Dieu avait fait passer devant l'homme, voyant qu'il était seul (avant de créer Eve). Non, la femme n'est pas un animal. Elle est de la même nature que l'homme. Elle n'a rien à voir avec un "jouet" que l'homme possède pour se distraire. Le fait qu'elle ait été tirée du côté d'Adam est justement une preuve qu'elle n'est pas une "esclave", qu'elle n'est pas inférieure à l'homme. Elle est son égal."
        
    Sainte Monique (28/08/09)
    Dans son homélie de la fête de Sainte Monique (27 août), un prêtre de ma paroisse a dit ceci : "Il y a des saintes qui ont été canonisées parce qu'elle ont fait de grandes œuvres ou parce qu'elles ont eu des expériences mystiques extraordinaires. Pour Sainte Monique (la maman de Saint Augustin), il n'en est rien. Son plus grand mérite a été simplement d'avoir prié et pleuré pour la conversion de son fils qui n'était pas chrétien. C'est bien là la preuve que c'est l'amour qui est le plus important dans l'Eglise".
        
    Sermon trop long (10/08/09)
    Il y a quelques années, dans un monastère de clarisses, un évêque a présidé la célébration de la fête de Sainte Claire (le 11 août). Un prêtre franciscain a fait l'homélie... et cette dernière a été très longue (35 minutes) !
    A la fin de la célébration, l'évêque a remercié le prêtre franciscain avec un brin d'humour (et en s'inspirant de Saint Paul) : "Cher Père, merci de nous avoir fait sentir toute la hauteur, la largeur et la profondeur de la spiritualité franciscaine !"
        
    Exemple d'une norme de sécurité inutile dans une église (22/05/09)
    Sur l'un des piliers de l'église principale de ma paroisse, près de la porte de sortie, il y a un nouveau petit panonceau qui a été imposé récemment par les normes de sécurité.
    Sur ce panonceau, on voit une flèche qui indique la sortie et un petit bonhomme qui court. Tous les deux sont blancs sur un fond vert.
    Mais pourquoi imposer qu'un tel panonceau soit fixé sur la colonne ? Cela fait des années que les gens fuient les églises ! Ils n'ont tout de même pas besoin qu'on leur rappelle où est la sortie !!
        
    Dieu nous donne toujours la "grâce correspondante" (13/05/09)
    Voici ce que m'a dit récemment une sœur clarisse : "Quand nous avons un problème, Dieu nous donne toujours la grâce correspondante pour nous en sortir. C'est comme un alpiniste qui tomberait de la crête d'une montagne; au même moment où il tombe, quelqu'un d'autre tombe de l'autre côté du versant et, ainsi, il fait contrepoids grâce à la corde qui les relie".
        
    Accueillir la naissance d'un enfant (15/04/09)
    Récemment, au monastère que je fréquente, une femme d'un certain âge a confié à une sœur clarisse, après la messe, qu'elle venait d'avoir un nouveau petit fils. La sœur a eu une très jolie phrase pour accueillir cette nouvelle. Elle a dit : "C'est merveilleux, le genre humain va pouvoir continuer ! Le monde est sauvé !"
        
    Le respect du Sabbat (25/03/09)
    Un prêtre de ma paroisse vient de dire une chose tout à fait étonnante. Il paraît que certains juifs respectent le Sabbat d'une manière tellement stricte qu'ils refusent d'appuyer sur un interrupteur pendant ce temps (de peur que cela soit assimilé à un travail). Ils laissent donc la lumière allumée jour et nuit, chez eux, pendant toute la durée du Sabbat.
        
    Un enfant nous dit pourquoi des bergers et des rois sont venus adorer Jésus (11/12/08)
    Voici une petite histoire véridique qui m'a été racontée récemment.
    L'an dernier, au moment des fêtes de Noël, en regardant la crèche, un enfant de sept ans a dit à ses parents :
    -Je sais pourquoi des bergers et des rois sont venus adorer Jésus.
    Ses parents lui ont demandé :
    -Ah oui ? Et pourquoi ?
    L'enfant leur a alors répondu :
    -C'est parce que Jésus est le Berger et le Roi.
        
    Le fait de critiquer les prêtres tue la vocation dans le coeur des enfants (20/10/08)
    Voici ce qu'a dit un chrétien récemment :
    Quand des enfants sont avec des adultes qui ne font que critiquer les prêtres, alors ils se disent : "Puisque les grands sont aussi impitoyables avec les prêtres qui font des erreurs, alors je ne serai jamais prêtre, plus tard. En effet, j'ai des défauts et je ferai inévitablement des erreurs. Or, je n'ai pas envie d'être celui qui sera pris pour cible. Je ne m'engagerai donc pas dans la voie du sacerdoce". Et c'est ainsi que l'on tue la vocation dans le coeur des enfants. Ah, si seulement les jeunes pouvaient nous entendre parler de nos prêtres avec amour et miséricorde !
         
    Porter sa croix (01/09/08)
    Récemment, dans un sermon, un prêtre a dit la chose suivante : "La croix, ce n'est pas la maladie ou le problème que nous avons. La preuve : il y a des non-croyants qui ont des maladies et des problèmes et dont on ne peut pas dire qu'ils portent leur croix puisqu'ils ne croient pas en Jésus. La croix, c'est le risque de la fidélité à Jésus. Celui qui, malgré sa maladie et ses problèmes, continue à sourire et à donner de la joie aux autres, celui-là porte sa croix. Porter sa croix, ce n'est pas seulement être malade ou avoir des problèmes. C'est mettre l'Evangile en pratique malgré sa maladie et ses problèmes".
        
    Foi et guérison (18/08/08)
    Lors de la journée annuelle de prière pour les malades (qui a eu lieu à Paray le Monial le 13 août 2008), un prédicateur de la communauté de l'Emmanuel a dit la chose suivante : "Il peut arriver que des gens qui ont la foi ne soient pas guéris de leur maladie. Cela veut dire que Jésus les appelle à offrir leurs souffrances pour le salut du monde. Il peut aussi arriver que des gens qui n'ont pas la foi soient guéris. Cela veut dire alors que Jésus souhaite les amener sur le chemin de la foi. Mais les choses ne sont pas toujours simples. Il y a des gens qui, malgré l'obtention d'une guérison, refusent toujours de croire".
    Signalons également qu'au cours de cette même journée, pendant la procession du Saint Sacrement, une parole de connaissance a dit qu'une femme était libérée d'un esprit critique. C'était une femme qui disait beaucoup de mal des autres, notamment de ses collègues de travail et de son patron. Comme quoi, vous voyez, il faut toujours faire très attention à ce que nous disons et à la manière dont nous parlons les uns des autres. La critique excessive est quelque chose qui ne vient pas de Dieu.
        
    Cœur Sacré de Jésus... (29/07/08)
    Voici ce qu'a dit un prêtre, récemment, dans un sermon :
    "Cœur Sacré de Jésus, j'ai confiance en toi", c'est la phrase que l'on apprend à dire à Paray le Monial. A l'école de Sainte Marguerite Marie, on apprend à mettre toute notre confiance en Jésus et en lui seul car on finit toujours par se découvrir faible et pécheur. Nous avons donc constamment besoin de l'aide de Dieu pour avancer, dans la vie.
    Malgré cela, il y a des chrétiens qui pensent que leurs propres forces leur suffisent. A l'instar de Pierre qui jurait qu'il ne renierait jamais Jésus (peu avant la passion), ils sous estiment leur fragilité. C'est un peu comme s'ils vivaient le message de Paray le Monial "à l'envers" et comme s'ils disaient : "Cœur Sacré de Jésus, tu peux avoir confiance en moi !"
        
    Adorer le Saint Sacrement avec des lunettes de soleil (25/07/08)
    Il y a quelques jours, pendant l'adoration du Saint Sacrement qui a lieu chaque soir de 18h à 19h au monastère des sœurs clarisses de ma ville, j'ai remarqué qu'une femme portait des lunettes de soleil. Au début, je me suis dit : "Elle n'a pas conscience qu'elle se trouve dans un lieu sacré. Elle se croit à la plage !"
    Puis, finalement, je me suis fait la réflexion suivante : "Jésus s'est rendu présent dans le Saint Sacrement afin de rendre la lumière de Dieu moins "aveuglante" pour nous, qui sommes tous de pauvres pécheurs. A partir de là, mettre des lunettes de soleil pour pouvoir regarder l'hostie en face est peut-être le sommet de la sainteté ! En effet, cela signifie peut-être que cette femme est si proche de Dieu que même la présence de Jésus sous l'apparence du pain l'éblouit !"
    Je ne sais pas ce qu'il y a à l'intérieur de cette femme (cela, Dieu seul le sait !) mais, en tous les cas, une chose est certaine : consacrer du temps à l'adoration du Saint Sacrement pendant ses vacances est un excellent moyen de ne pas "bronzer idiot" !
        
    Les grands effondrements psychologiques (18/07/08)
    Récemment, lors d'une rencontre du Mouvement des Chrétiens Retraités (MCR), une personne a dit la chose suivante : "Je lis régulièrement les écrits de Mère Teresa. Je m'intéresse à sa vie depuis très longtemps. Vous ne pouvez pas savoir tous les problèmes psychologiques et psychiques qu'elle a eus, au cours de son existence. Mère Teresa a même connu des périodes d'effondrement total, d'écroulement complet. Et pourtant, elle s'est toujours relevée. C'est un peu comme la grande poétesse catholique Marie-Noël - une artiste surintelligente. Elle a eu également des moments très difficiles, dans sa vie. Il lui est arrivé, par exemple, de perdre complètement la foi, et cela l'a conduit une fois en hôpital psychiatrique. Mais elle s'est toujours relevée, elle aussi. Quelle force nous donne la vie des saints !"
    L'intervention de cette personne m'a beaucoup marqué et m'a inspiré la petite réflexion suivante : nous, les chrétiens, sommes un peu semblables à des "athlètes" spirituels. Et comme cela arrive à tous les athlètes, nous pouvons nous aussi avoir des "fractures" ou des "foulures" de l'esprit. Mais même dans ces cas-là, il ne faut jamais nous inquiéter. En effet, Jésus sait guérir même ces choses-là. Alors, gardons confiance dans les moments difficiles ! N'ayons peur de rien !! Réjouissons-nous plutôt de savoir qu'avec le Christ on peut revenir de tout !!
        
    Le "pot aux roses" (30/06/08)
    Récemment, sur un forum chrétien, un internaute hostile à Medjugorje a dit la chose suivante : "Vous verrez qu'un jour ou l'autre la supercherie sera découverte. Oui, vous verrez qu'on finira par découvrir le pot aux roses !"
    Et bien figurez-vous que je suis d'accord avec cet internaute sur au moins un point : un jour, effectivement, le "pot aux roses" sera découvert. Oui, un jour on verra de manière parfaitement claire toutes les grâces que la Vierge Marie aura distribuées pendant toutes ces années d'apparitions (conversions, guérisons, réconciliations...), et ces grâces apparaîtront comme autant de roses qui formeront un merveilleux bouquet ! En ce sens, oui, il est tout a fait judicieux de parler d'un "pot aux roses" !
        
    Exorcisme (18/06/08)
    Il y a quelques années, j'ai assisté à une conférence fort intéressante donnée par le prêtre-exorciste de mon diocèse. Ce dernier a dit qu'il y avait aujourd'hui de plus en plus de gens qui, se croyant possédés, demandaient des exorcismes. C'est alors qu'il a insisté sur le fait qu'il était très important de bien discerner si la demande de la personne était justifiée ou pas. Nombreux sont ceux, en effet, qui cèdent trop facilement à la panique.
    J'avoue que je suis assez d'accord avec ce prêtre. En effet, il n'y a pas si longtemps, j'ai rencontré une personne qui traversait une profonde dépression nerveuse. Cette personne se sentait perdue, comme si elle était en enfer. Elle voyait la vie en noir, avait des pulsions suicidaires (ce qui peut arriver dans le cas d'une forte dépression) et pensait qu'elle n'avait plus aucune chance de s'en sortir.
    Et bien figurez-vous que, finalement, cette personne est parvenue à s'en sortir, et ceci sans avoir recours à un exorcisme. Comment a-t-elle fait ? C'est très simple : elle a recommencé à pratiquer sa religion (messe, confession, rosaire, jeûne, lecture de la Bible...). Petit à petit, cela lui a donné la force de s'extraire de l'ornière dans laquelle elle était tombée. Son esprit s'est renouvelé, ses pensées sont devenues plus positives, la lumière est entrée en elle progressivement... et elle est aujourd'hui parfaitement équilibrée.
    C'est pourquoi, quand nous rencontrons une personne qui traverse une passe difficile, je pense que la meilleure chose à faire n'est pas forcément de l'orienter vers un exorcisme mais, au contraire, de lui conseiller de redécouvrir la pratique religieuse. La prière et la fréquentation régulière des sacrements permettent de chasser peu à peu le mal qui est en nous et de faire jaillir la joie.
        
    Baptême et paparazzis (09/06/08)
    Récemment, lors de la célébration d'un baptême, des photographes ont commencé à mitrailler le prêtre avec leurs appareils. Excédé, ce dernier leur a dit la chose suivante : "Prenez des photos, oui, c'est bien. Mais surtout n'en prenez pas trop car, si vous n'écoutez pas ce que je dis, vous ne pourrez pas les commenter quand vous les montrerez à vos amis". Voilà une méthode douce et pleine d'humour pour obtenir le calme pendant les célébrations. A utiliser sans modération.
        
    Le piège redoutable de l'adultère (07/06/08)
    Voici les merveilleuses paroles qu'un prêtre a prononcées récemment au sujet de l'adultère :
    Le mal ne nous tombe jamais dessus d'un seul coup. Il est toujours la conséquence de "petites démissions successives" de notre part. Un adultère, par exemple, est très vite et très facilement commis. Cela commence par de petits regards, de petits sourires... Puis, peu à peu, on rentre dans un jeu de "captation réciproque". C'est alors que le péché n'est pas loin. Pour l'éviter, il faut arracher le mal à l'origine. Il faut toujours rester fidèle à ses engagements et re-choisir sans cesse ce que nous avons choisi au départ : notre conjoint, notre célibat, notre vocation sacerdotale... Si un homme ou une femme marié a besoin de séduire quelqu'un d'autre que son conjoint (ce qui est la preuve d'un manque de maturité affective), alors il faut détourner son regard et surtout ne pas rentrer dans le piège redoutable qui pourrait nous amener à commettre un péché grave.
        
    Le célibat est un état de vie qui est souvent mal compris (03/05/08)
    Il y a des gens qui, dans le secret de leur cœur, choisissent de ne pas se marier pour être plus proches de Dieu. Leur engagement est alors connu de Dieu seul et, parfois aussi, de quelques proches. Souvent, ce genre d'engagement est très mal compris par les gens. Par exemple, je connais un homme célibataire qui trouve toute sa joie dans le fait de ne pas être marié, mais qui a longtemps souffert parce qu'on le suspectait d'être homosexuel. Je connais également une personne dont tout le monde disait : "Elle ne s'est pas mariée parce que ses parents l'ont étouffée. Ils n'ont pas voulu que le petit poussin quitte le nid familial". C'est fou tout ce que les gens peuvent parfois s'imaginer !
    Récemment, j'ai assisté à une scène tout à fait délicieuse. Un homme d'âge mûr auquel on disait qu'il n'était qu'un "vieux garçon" a répondu : "Mieux vaut être un vieux garçon qu'un jeune vieillard. Mieux vaut rester jeune longtemps que de vieillir trop rapidement !" C'était bien envoyé, vous ne trouvez pas ?
        
    La Messe dominicale remplacée par une journée portes ouvertes (31/05/08)
    Cette année, dans une paroisse de notre cher pays la France, l'équipe pastorale a eu la très mauvaise idée de supprimer la première messe dominicale du mois de mai pour la remplacer par une journée "portes ouvertes". Cette journée s'est passée de la manière suivante : tous les services d'Eglise et les mouvements présents dans la paroisse se sont vus attribuer un stand à l'intérieur de l'église, et les gens de la ville ont été invités à aller les visiter. Résultat ? Tous les fidèles laïcs qui, en bons chrétiens, ont absolument tenu à participer à l'eucharistie dominicale se sont retrouvés dans l'obligation de fuir leur paroisse et d'aller dans une autre !
    Hum ! J'ai comme l'impression que ces  journées "portes ouvertes" font sortir plus de monde qu'elles n'en font rentrer !
        
    Derrière le célibat, un égoïsme ? (26/05/08)
    Récemment, lors d'une rencontre sur le célibat, un prêtre a dit la chose suivante : "Derrière le désir de rester célibataire, il peut parfois se cacher un égoïsme. Une personne, en effet, peut parfois refuser de partager sa vie avec les autres. Pour être sûr que le célibat n'est pas un égoïsme, il faut qu'il soit consacré à Dieu. Autrement dit, il faut que l'on puisse dire : je reste célibataire pour être plus fermement attaché au Seigneur, pour Le prier plus, pour L'aimer plus. Sinon, c'est un égoïsme".
        
    Il ne faut pas confondre douceur et mièvrerie (04/05/08)
    Je connais un jeune prêtre qui aime beaucoup la Vierge Marie et la prière, et qui est un model de douceur. Récemment, je lui ai demandé s'il ne souffrait pas trop à cause de ces interminables réunions paroissiales (équipe pastorale, catéchèse, liturgie...) qui ont lieu quasiment tous les soirs et qui se terminent souvent à des heures très tardives (ce qui empiète sur le temps de prière).
    Ce prêtre m'a répondu la chose suivante : "Au début, oui, j'en souffrais beaucoup; surtout parce que je constatais que tout le monde racontait sa vie et que l'on perdait énormément de temps. Puis, très vitre, j'ai décidé de mettre les choses au clair, dans ma paroisse. Au début des réunions, j'ai commencé à dire aux gens : Vous vous débrouillez comme vous voulez, mais cette réunion doit absolument être terminée à 22 h ! Si ce n'est pas le cas, je me casse et vous finirez tout seuls sans moi !!"
    Il m'a dit que cette méthode plutôt "percutante" s'était avérée très efficace. En effet, désormais, tout est bouclé à 22 heures. Il reste donc suffisamment de temps à chacun pour prier avant d'aller se coucher. Comme quoi, vous voyez, il ne faut jamais hésiter à être ferme quand on parle, dans l'Eglise (même quand on s'efforce de prendre la Vierge Marie comme model). Etre doux ne signifie pas forcément être mièvre !
        
    Les grandes questions métaphysiques qui nous font entrer dans la joie de Pâques ! (22/03/08)
    Pâques est la plus grande fête chrétienne. C'est la fête de la joie car Jésus est ressuscité d'entre les morts. Chaque baptisé est invité à approfondir la joie de Pâques en prenant le temps de se poser des questions fondamentales : En quoi la victoire de Jésus sur la mort me rejoint-elle personnellement ? Comment la fête de Pâques illumine-t-elle ma vie ? Suis-je un authentique témoin de la résurrection du Christ ?...
    Chaque année, les jeunes enfants qui accompagnent leurs parents à la veillée pascale se posent eux aussi des questions "brûlantes" qui, d'une certaine manière, les amènent à entrevoir que Pâques est une fête joyeuse, gaie, excitante...
    Ces questions sont les suivantes : Va-t-on parvenir à allumer le feu pascal, à l'extérieur de l'Eglise, ou bien le briquet va-t-il tomber en panne comme l'année dernière ? Les flammes vont-elles une nouvelle fois essayer de s'en prendre à l'aube du prêtre et, ce coup-ci, ce dernier va-t-il "partir en fumée" ? Le vent ne va-t-il pas encore essayer d'emporter avec lui les chapeaux et les feuilles de chant ? Quand le prêtre va vouloir allumer le grand cierge pascal en l'approchant du feu, le vent ne va-t-il pas une nouvelle fois rabattre les flammes et la fumée dans sa direction, rendant ainsi l'opération impossible ? Et si le prêtre essaye de tourner autour du feu pour échapper au vent, ce dernier ne va-t-il pas encore chercher à "se venger" en tournant en même temps que le prêtre ?
    Oui, toutes ces questions fondamentales - c'est-à-dire celles des grands et celles des petits - font qu'à chaque veillée pascale, le peuple chrétien tout entier entre avec beaucoup d'enthousiasme dans la joie de Pâques !
        
    La formation des séminaristes est devenue très pointue ! (décembre 07)
    Il y a quelques jours, lors d'un déplacement en Île de France, j'ai rencontré un ami séminariste. C'est un garçon qui aime énormément les communautés nouvelles et Medjugorje. Il croit du plus profond de lui-même aux apparitions de la Gospa. Nous nous connaissons très bien, et ceci depuis longtemps. Je lui ai demandé comment se passait sa formation. Il m'a répondu :
    -"Oh, tu sais, comme on pouvait s'y attendre, l'enseignement n'est pas génial. Il y aurait beaucoup de choses à revoir. Par exemple, les formateurs ne suivent pas suffisamment le Pape et la Vierge. Mais ça, je m'en doutais. Alors, je me suis fait une raison. Heureusement, toutefois, que j'ai ma communauté pour m'aider et me soutenir, car, sans ça, je crois que ce serait beaucoup plus difficile".
    A un moment donné, notre conversation s'est centrée sur la récitation du Rosaire. Je lui ai dit que j'avais beaucoup de mal à trouver des chapelets qui ne se cassaient pas et que, avec le temps, j'avais fini par m'en fabriquer un moi-même à partir de deux autres chapelets : l'un avec des grains en bois très solides, et l'autre avec une croix en fer très résistante. Il m'a demandé de lui montrer l'objet. Je l'ai donc sorti de ma poche et je le lui ai tendu. Il l'a pris dans ses mains et l'a regardé avec attention, pendant quelques secondes. Puis il m'a dit avec assurance :
    -"Ce n'est ni du chêne, ni de l'olivier de Terre Sainte. C'est du frêne !
    -Quoi, qu'est-ce que tu me dis ? lui ai-je demandé.
    -C'est du frêne ! a-t-il répété, sûr de lui. Les grains sont en frêne !"
    Là je l'ai regardé avec des yeux grands ouverts et j'ai eu un énorme fou rire. Ce fou rire l'a très rapidement gagné lui aussi. Je lui ai dit :
    -"Alors toi, tu es gonflé ! Tu oses affirmer que la formation que tu reçois n'est pas géniale, et pourtant tu es capable de dire en un petit coup d'œil à partir de quel bois un chapelet est fait ! Mais ça, c'est le top de la formation !! Tu ne te rends pas compte !! Quel est le prêtre âgé et expérimenté qui, aujourd'hui, peut réussir un coup pareil ?? Il n'y en a aucun !!!"
    Le fou rire s'étant un peu calmé, mon ami m'a expliqué que c'était un autre séminariste, dont le père était menuisier, qui lui avait appris à faire la distinction entre les différentes sortes de bois. Cela ne venait donc pas de la formation à proprement parler.
    -"Ce n'est peut-être pas dans ta formation, lui ai-je dit en riant encore, mais c'est quand même très impressionnant de te voir faire ça ! Cela me rappelle un peu ces musiciens qui, en entendant une cuillère à café tomber sur le sol, disent : "Tiens, c'est un mi bémol !" On n'est plus dans le domaine de la formation, à ce niveau-là. On est déjà dans le grand professionnalisme !! Que dis-je : dans le génie !!!"
        
    La patience et la miséricorde de Dieu sont sans limite (octobre 07)
    Un jour, lors d'un rassemblement diocésain, une femme a donné le témoignage suivant :
    -"Il y a quelques années, pendant mes vacances, je suis allée faire une retraite de quelques jours dans un couvent de ma région. En me promenant dans les longs couloirs, j'ai découvert un petit oratoire qui m'a tout de suite plu.
    Sur les murs de l'oratoire, il y avait des photos de prêtres. Ils étaient en aube. Je me disais : "Ce sont sûrement de grands responsables - ou bien des saints - pour que leurs photos aient été affichées sur ces murs !" 
    Désireuse d'en savoir un peu plus, j'ai posé la question à une sœur. Elle m'a répondu : "Ce sont des prêtres qui appartiennent au même ordre que nous. Ils sont dans la branche masculine. Nous prions beaucoup pour eux tous les jours car, aujourd'hui, ils se trouvent en prison. Ils ont été impliqués dans des affaires de pédophilie et les tribunaux les ont condamnés. Malgré ce qu'ils ont fait, nous ne les oublions pas. Nous prions pour leur retour".
    En entendant ce témoignage bouleversant, je me suis dit la chose suivante : face au crime (le Père Guy Gilbert a dit un jour que le viol d'un enfant était le plus grand crime qui soit), la haine voudrait nous inciter à mettre le coupable à jamais hors de notre vue. L'amour, par contre, nous invite à garder au fond de notre coeur une image de lui et à intercéder pour lui avec beaucoup de force. 
    Dieu ne se réjouit pas de la souffrance d'un innocent, bien évidemment; mais il ne se réjouit pas non plus de la chute d'un coupable. Il veut la guérison de l'un... et la conversion de l'autre.
        
    Mensonge diplomatique (avril 07)
    Une amie vient de me raconter une histoire très amusante. Récemment, elle s'est aperçue que le confessionnal de l'église principale de sa paroisse avait été transformé en une sorte de "grand placard" pour ranger les ustensiles de l'équipe d'art florale. Scandalisée par cette découverte, elle a voulu en faire part à son évêque.
    Elle a donc composé le numéro de téléphone de l'évêché, et elle est tombée sur la secrétaire particulière de Monseigneur X. D'emblée, cette dernière a posé plusieurs questions à mon amie : Qui êtes-vous ? D'où appelez-vous ? Quelles sont vos responsabilités dans l'Eglise ?... Cela n'est pas vraiment surprenant dans la mesure où nous comprenons bien qu'il faut qu'il y ait une certaine "sélection" au niveau des appels. Sinon, le pauvre évêque passerait ses journées au téléphone !
    Sentant qu'il ne lui serait pas facile de parler directement à Monseigneur X, mon amie (qui est une simple retraitée sans aucun "passe-droit") a pris "son culot à deux mains" et a dit à la secrétaire : "Je suis la comtesse du Barry".
    La secrétaire - qui ne savait visiblement pas que la célèbre comtesse avait été guillotinée en 1793 - est tombée dans le piège. Très impressionnée, elle lui a tout de suite répondu : "Je vous met immédiatement en relation avec l'évêque, madame la comtesse. Il est dans son bureau".
    Quelques secondes plus tard, mon amie a donc pu parler avec l'évêque. Au cours de la conversation, elle lui a avoué le petit mensonge qu'elle avait dit à la secrétaire, et tous les deux ont éclaté de rire.
    Cette petite histoire amusante - qui, j'en suis sûr, ne manquera pas d'alimenter vos réflexions sur la place des riches et des pauvres dans l'Eglise - est en train de faire le tour du diocèse de mon amie !
        
    Les jeunes et la messe dominicale (avril 07)
    Dans de nombreuses paroisses, les jeunes ne sont pas (ou très peu) présents à la messe du dimanche. Parfois, il arrive que certains d'entre eux viennent deux ou trois semaines de suite, puis, après cela, on ne les revoit plus. Personnellement, j'ai le sentiment que c'est le fait qu'ils se retrouvent seuls - en tant que jeunes - qui explique qu'ils ne restent pas très longtemps dans nos églises. Un peu comme s'ils se sentaient "différents" du reste de l'assemblée qui, généralement, est composée de personnes beaucoup plus âgées.
    Mais tous les jeunes ne se découragent pas aussi facilement. Il y a quelques années, en effet, j'ai entendu une conversation très intéressante entre un adulte et un adolescent qui participait régulièrement à l'eucharistie dominicale. Le premier a dit au second (et ceci sur un ton très aimable et un peu humoristique) : "Mon pauvre ! Tu es toujours tout seul, comme jeune, à la messe le dimanche !" Le jeune lui a alors répondu la chose suivante : "Moi, je ne suis pas seul ! Je suis avec Dieu ! Ce sont les autres jeunes qui sont absents !"
    Cette réponse est vraiment formidable, vous ne trouvez pas ? Alors, si vous êtes jeune, et si, parfois, on vous "taquine" gentiment au sujet de votre âge, n'hésitez pas à répondre la même chose !
        
    Un excellent sermon pour appeler les gens à la conversion ! (mars 07)
    Il y a quelques jours, l'aumônier du monastère des clarisses de ma ville a fait un excellent sermon pour appeler les gens à la conversion. Il a dit la chose suivante (je cite ses paroles de mémoire) : "Nous vivons dans un monde qui a peur. Oui, les gens ont tout le temps peur : peur des OGM, peur des virus, peur des bactéries, peur des microbes, peur des maladies, peur du cancer, peur du SIDA, peur des mycoses... On a le sentiment que les gens vivent toujours dans l'angoisse d'attraper quelque chose. La seule question que je me pose est la suivante : avons-nous également peur du péché ? Autrement dit, est-ce que nous faisons autant d'efforts pour nous protéger quand il s'agit de ne pas laisser entrer en nous toutes ces salissures que sont les péchés ?" Cette manière de présenter les choses est plutôt pas mal, vous ne trouvez pas ?
        
    Les "messes-spectacle" tuent l'intériorité des fidèles ! (novembre 2006)
    Nous, les catholiques, nous avons une fâcheuse tendance à "surcharger" nos eucharisties, notamment quand il s'agit de célébrations pour les jeunes. Oui, très souvent, chaque partie de la messe (la procession d'entrée, la demande de pardon, les lectures, la prière universelle…) fait l'objet d'une mise en scène extrêmement élaborée et extrêmement longue : sketchs, mimes, diapos, installation de panneaux de photos, lectures ou chants à plusieurs voix… tant et si bien que nos célébrations durent un temps fou.
    Un jour, à la fin d'une eucharistie de ce type (chaque seconde avait été meublée par quelque chose, et il n'y avait eu aucun temps mort), une animatrice pastorale qui avait participé à la préparation a dit la chose suivante à une personne de l'assemblée qu'elle connaissait : "Vraiment, tu l'as vu, nous avons essayé de tout mettre en relief. Nous avons fait un travail considérable, avec nos jeunes. Je ne crois pas que nous aurions pu plus approfondir la messe !"
    En entendant ces derniers mots, je me suis dit "Hum !", au fond de moi. En effet, cette messe avait été tellement remplie de choses à voir et à entendre que, tout au long du déroulement, les participants avaient été sans arrêt "tirés à l'extérieur d'eux-mêmes". Et, de manière assez logique, ils avaient été dans l'incapacité totale de se recueillir et de prier.
    Ah, Jésus, pour qu'une messe soit vraiment ce qu'elle doit être (c'est-à-dire la plus grande prière qui soit), encore faut-il que tes enfants n'oublient pas de laisser une place de choix à ce bien inestimable sans lequel aucun dialogue avec Dieu n'est possible, et sans lequel l'eucharistie ne peut être vécue que superficiellement : le silence.
          
    Banderole à l'entrée de l'église (septembre 2006)
    Récemment, en visitant une grande ville de ma région, j'ai pu voir à l'entrée de l'église principale une longue banderole (du type de celles qui sont utilisées habituellement pour les manifestations) sur laquelle était écrite la chose suivante (avec de grosses lettres rouges) : "C'est la rentrée, pensez au caté !é
    Après avoir été un peu "choqué" par un message aussi "voyant", je me suis dit finalement que l'équipe pastorale avait eu une excellente idée de procéder ainsi. En effet, toutes les informations concernant nos paroisses (la rentrée du caté, le début de l'opération Carême, les temps forts de l'année, les pèlerinages…) sont écrites à l'intérieur des églises, sur les panneaux d'affichage.
    Or, l'écrasante majorité des gens étant soit non-croyante soit très éloignée de l'Eglise, il est clair que la plupart des habitants d'une commune ne sont pas au courant de ces informations. En effet, ne rentrant jamais dans les églises (ou si rarement), ils n'en connaissent que les parvis ! Et les parvis étant toujours les mêmes (mêmes pierres, mêmes portails, mêmes sculptures…), les gens peuvent avoir l'impression que l'Eglise ne bouge pas et qu'il ne s'y passe jamais rien ! C'est pourquoi il peut être très intéressant de placer à l'entrée des édifices religieux un signe visible qui puisse interpeller directement les habitants (du moins, de temps en temps) et leur rappeler que Dieu les invite à se rapprocher de Lui. C'est ainsi que l'on peut songer à des messages du type : "C'est la rentrée, pensez au caté !", "C'est le Carême, pensez à partager !", "C'est Pâques, pensez à fêter la victoire de la Vie sur la mort !", "C'est le 15 août, pensez à venir réciter le chapelet avec nous !…
    Pourquoi ne pas suggérer cette idée au responsable de notre paroisse ?
          
    Le jardin laissé en friche (août 2006)
    Il y a quelques années de cela, j'avais une voisine qui aimait énormément le jardinage. Elle habitait à quelques pas de chez moi, dans une rue perpendiculaire. Depuis la fenêtre de ma chambre, je la voyais souvent qui bêchait, plantait, arrosait, s'occupait de ses légumes… Vraiment, elle était passionnée par cette activité et elle y consacrait tous ses loisirs. Comme on le dit parfois : elle avait la main verte.
    Puis, un jour, à ma grande stupéfaction, elle a complètement arrêté de s'occuper de son jardin. Ce dernier, privé d'eau et de soins, est progressivement devenu une terre en friche.
     
    Pendant des semaines et des semaines, j'ai essayé de trouver la raison de ce changement d'attitude. Un problème de santé ? C'était peu vraisemblable, car elle continuait d'aller et venir et de faire ses courses. Une peine de cœur ? Non, car elle était célibataire et ne souhaitait pas se marier. Un souci professionnel ? Ceci n'expliquait pas cela. Une allergie soudaine à la terre ? Peu probable, là encore.
    Puis, finalement, en discutant avec une autre personne du quartier, la réponse m'a été donnée. Cette personne, qui la connaissait mieux que moi, m'a appris en effet que ma voisine appartenait aux Témoins de Jéhova. Or, il se trouve que l'année où elle avait arrêté le jardinage, les Témoins de Jéhova avaient annoncé (et ceci pour la énième fois de leur histoire !) l'arrivée imminente de la fin du monde. La réponse m'est alors apparue de manière on-ne-peut-plus claire : croyant que le monde présent allait disparaître à tout jamais, ma voisine n'avait pas jugé utile d'entretenir son jardin. Elle l'avait donc très logiquement laissé à l'abandon. Cette explication m'a d'ailleurs été confirmée par la suite car, après que la date indiquée par les Témoins de Jéhova soit passée sans que rien de tragique ne soit arrivé à notre humanité, elle a recommencé de s'occuper de ses légumes. Le problème venait donc bien de là.
    Alors, que pourrions-nous retenir de cette petite histoire ? Et bien peut-être tout simplement qu'il est plus que jamais nécessaire de veiller sur nos pensées (ainsi que nous le recommande l'apôtre Saint Paul), car à l'origine de nos actes mauvais il y a inévitablement… des pensées mauvaises !
        
    Joie et Vérité (juillet 2006)
    Un jour, je rencontre une personne qui fait partie de l'Equipe d'Animation Pastorale, dans sa paroisse. Avec une grande joie, elle m'annonce qu'ils ont supprimé la messe de Pâques pour la remplacer par une célébration de baptêmes, et ceci en dépit du fait qu'un prêtre était disponible pour célébrer ce jour-là.
    Peiné par cette nouvelle, je fais amicalement remarquer à cette personne que l'eucharistie est centrale, le dimanche, et que Pâques marque le sommet de l'année liturgique. Par conséquent, la célébration d'une messe est absolument nécessaire pour cette fête-là. Communier une fois par an - le jour de Pâques, justement - est d'ailleurs le "minimum vital" que l'Eglise nous demande.
    Cette personne m'explique alors avec un enthousiasme évident que les temps ont changé et que l'Eglise doit désormais s'adapter aux besoins des gens. Certains trouvent que la messe est un rendez-vous "ennuyeux", et, d'après elle, il est nécessaire de trouver d'autres formes de rassemblements pour attirer du monde dans les églises.
    En entendant cela et en voyant la joie sur le visage de cette personne, une tristesse s'empare de moi.
    Plus tard, en repensant à notre conversation, je me dis que cette phrase bien connue n'est pas toujours vraie : "C'est là où il y a le plus de joie qu'il y a le plus de vérité".
           
    "Le plus grand commandement" (juillet 2006)
    Un matin de décembre particulièrement glacial, je suis convoqué dans un collège privé pour un entretien d'embauche.
    Au portail de l'établissement, il y a un jeune surveillant transi de froid. Il grelotte et ses cheveux sont complètement givrés.
    En le voyant ainsi, je lui demande s'il est vraiment raisonnable de rester dehors par un temps pareil.
    -"Ici, on nous oblige à surveiller le portail par tous les temps", me répond-il. "Je me suis souvent plaint, mais on m'a toujours répondu que je n'avais qu'à m'acheter des moufles".
    Après avoir souhaité bon courage à ce surveillant, je m'avance dans la cour du collège qui s'étend en longueur sur plusieurs dizaines de mètres. Tout au bout, il y a une chapelle en briques rouges. La porte est entrouverte.
    Comme je suis en avance à mon rendez-vous, je ne résiste pas à l'envie d'aller m'y recueillir quelques instants.
    A l'intérieur, c'est le choc : il n'y a plus aucun banc dans les allées. Des tapis de sport jonchent le sol, un cheval d'arçon trône à la place de l'autel, des rangées de portemanteaux ont été fixées sur les murs, et, sur un côté, des cordes à nœuds pendent du plafond.
    -"Ce n'est pas possible, me dis-je. Ils ont transformé la chapelle en salle de gymnastique !"
    L'image de ce surveillant frigorifié et celle de cette chapelle reconvertie en lieu d'exercice physique sont longtemps restées dans ma mémoire. En fait, je crois que ces deux images m'ont aidé à mieux comprendre à quel point le lien était étroit entre l'amour de Dieu et l'amour du prochain, ainsi que nous invite à le penser le plus grand commandement que Jésus nous ait laissé ("Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et de toute ta force, et ton prochain comme toi-même" / Marc 12, 28).
    Ce lien, à mon sens, fonctionne de la manière suivante : plus on aime Dieu, plus on aime le prochain. Plus on abandonne Dieu, plus on abandonne aussi le prochain, et plus grande est la tentation de bafouer la dignité humaine.
        
    "Rosaire et séries télévisées" (mai 2006)
    Lors d'une discussion très animée sur l'importance du Rosaire dans la vie spirituelle, une personne qui n'avait pas de spiritualité mariale a dit : "Mais comment voulez-vous que les gens, notamment les jeunes, récitent cette prière ? Elle est longue (ça dure une heure), répétitive (on médite toujours les mêmes mystères) et quotidienne (il faut vraiment s'accrocher) ! Non, franchement, aucun être humain sur cette terre ne peut fournir un si gros effort ! Il ne faut pas nous prendre pour des super-héros !"
    Une autre personne, qui connaissait très bien la première, et qui avait la réplique facile, lui a alors répondu ceci : "Mais, dans ce cas-là, expliquez-moi comment font tous ces millions de téléspectateurs - dont vous faites d'ailleurs partie - qui regardent chaque jour la série télévisée "Les feux de l'amour" (à 13h50 sur TF1) ? C'est long (ça dure une heure), c'est répétitif (ce sont toujours les mêmes histoires qui finissent par revenir), c'est diffusé quasiment tous les jours (il faut vraiment s'accrocher), et il y en a qui regardent ça depuis plus de vingt ans !!"
           
    "La place centrale de l'autel pendant une célébration eucharistique" (avril 2006)
    Nous, les chrétiens, n'avons aucune leçon à donner à nos frères juifs. Nous sommes nous aussi "un peuple à la nuque raide" (comme il est dit dans l'Ancien Testament).
    En effet, nous sentons bien qu'il y a des choses qui doivent "bouger" dans l'Eglise actuelle, mais nous peinons à comprendre que ce qu'il faut changer… c'est nous-mêmes ! Alors, au lieu de prier et de nous convertir, nous préférons changer les bancs d'église de place, pensant que le fait de les mettre en demi-cercle (ou bien face à face) – plutôt qu'alignés devant l'autel – créera un "renouveau" qui attirera les gens à la messe le dimanche.
    Oui, souvent, nous nous occupons trop de la "mise en scène" de nos célébrations, et pas assez du mystère.
    Récemment, dans une paroisse, une personne a fait une remarque très judicieuse : "Pendant une eucharistie, Jésus Lui-même est présent. Marie, les anges et les saints sont eux aussi présents, à leur manière, aux côtés du prêtre. A partir de là, comment pourrions-nous avoir envie de diriger notre regard ailleurs que vers le lieu où se tient le célébrant ? Oui, comment pourrions-nous préférer voir le visage de notre voisin d'en face plutôt que de contempler le mystère ineffable qui se déroule sur l'autel ?"
    Puisse cette remarque pleine de bon sens nous faire réfléchir à la manière dont nous pensons nos célébrations.
           
    "Un oubli important" (avril 2006)
    Il y a quelques années, lors d'un repas, un prêtre de la communauté de l'Emmanuel nous a raconté une histoire très intéressante.
    Un soir, alors qu'il était dans son lit et qu'il faisait défiler dans son esprit les divers épisodes de sa journée, il a eu soudainement le sentiment très net d'avoir oublié de faire quelque chose d'important. Il avait beau réfléchir, il ne parvenait pas à trouver de quoi il s'agissait.
    Puis, tout à coup, la lumière est venue : il avait oublié de dire la messe. Il s'est alors relevé, est descendu à la sacristie, de nuit, a mis les vêtement liturgiques et a célébré l'eucharistie, seul.
    Quand nous lui avons demandé si les prêtres étaient obligés de célébrer chaque jour, il nous a répondu : "Je ne pense pas qu'il y ait d'obligation au sens strict du terme. Toutefois, chaque prêtre devrait ressentir en lui le besoin de dire la messe quotidiennement. Quand on aime Jésus, c'est un besoin très fort de le rencontrer dans l'eucharistie tous les jours". Nous l'avons également questionné pour savoir s'il était obligatoire qu'il y ait des fidèles, pour qu'une messe puisse avoir lieu.
    A cette question, il a répondu que ce n'était pas du tout une obligation et qu'un prêtre pouvait parfaitement célébrer en étant tout seul.


  • Un homme d'ailleurs (poème de Guy Ristori transmis par une amie en septembre 2014)
    A découvrir ici >>
        
    Le roi et l'esclave (texte paru sur le site de "L'Etoile Notre Dame" en mars 2012)
    Un roi qui ne croyait pas en la bonté de Dieu avait un esclave qui, dans toutes les circonstances, disait : "Mon roi, ne vous découragez pas, car tout ce que Dieu fait est parfait, Il ne se trompe jamais !"
    Un jour, ils partaient à la chasse et, chemin faisant, une bête sauvage attaqua le roi. Son esclave réussit à tuer l'animal, mais il ne put empêcher sa majesté de perdre un doigt.
    Furieux et sans montrer sa gratitude pour avoir été sauvé, le noble répondit : "Dieu est-il bon ? S'il était bon, je n'aurais pas été attaqué et je n'aurais pas perdu mon doigt !"
    L'esclave répondit seulement : "Mon roi, en dépit de toutes ces choses, je peux seulement vous dire que Dieu est bon, et il connaît "le pourquoi" de toutes ces choses. Ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais !"
    Indigné par la réponse, le roi ordonna l'arrestation de son esclave.
    Plus tard, il part pour une autre chasse et est capturé par des hommes sauvages qui faisaient des sacrifices humains.
    Devant l'autel, prêts à le sacrifier, les sauvages ayant constaté que la victime n'avait pas l'un de ses doigts, le relâchèrent. Selon eux, il n'était pas assez parfait pour être offert aux dieux.
    A son retour au palais, il autorisa la libération de son esclave qu'il reçut très affectueusement :" Mon cher, Dieu était vraiment bon pour moi ! J'ai failli être tué par des hommes sauvages, mais par manque d'un seul doigt, ils m'ont relâché ! Mais j'ai une question : Si Dieu est si bon, pourquoi a-t-il permis que je te mette en prison ?"
    L'esclave répondit : "Mon roi, si j'étais allé avec vous dans cette chasse, j'aurais été sacrifié à votre place, parce qu'il ne me manque aucun doigt. Par conséquent, rappelez-vous : tout ce que Dieu fait est parfait. Il ne se trompe jamais."
        
    La mer ressemble à ton amour (chanson d'Yves Duteil)
    C
    ouplet 1
    La mer ressemble à ton amour, sa couleur change au gré des jours.
    Mais dans son âme elle est la même, elle est fidèle à ceux qui l'aiment.
    Elle a le temps pour paysage, elle est le but et le voyage.
    Elle se nourrit de liberté, de l'espace et d'éternité.
    Couplet 2
    Entre ses digues, entre ses rives, elle n'est jamais vraiment captive.
    Elle veut sentir qu'on la désire, elle s'avance, et puis se retire.
    Elle est sauvage, elle est rebelle, mais elle est toujours la plus belle.
    Il faut la conquérir toujours... La mer ressemble à ton amour
    Couplet 3
    Elle a des vagues de tendresse qui m'épousent et qui me caressent.
    Elle s'abandonne autour de moi pour rejaillir entre mes doigts.
    Elle me berce et elle me chavire, elle m'emporte comme un navire.
    Elle me pousse à prendre le vent vers le large et les océans.
    Couplet 4

    Je ne sais plus où elle s'achève, elle est plus vaste que mon rêve.
    Son horizon et ses frontières font déjà le tour de la Terre.
    Elle est profonde et transparente, aussi pure aussi apaisante
    Que ton regard à mon cœur lourd... La mer ressemble à ton amour.
    Couplet 5
    Elle vit des drames et des naufrages en rapportant jusqu'au rivage
    Les souvenirs qu'elle a sauvés des profondeurs de son passé.
    Elle a parfois dans ses reflets tant de regards et de regrets
    Qu'elle va noyer son amertume derrière un grand rideau de brume.
    Couplet 6
    Elle vient se perdre entre les dunes, habillée de rayons de lune,
    Ouvrir son âme à son chagrin, verser des larmes entre mes mains.
    Au soleil après la tempête, elle se rassemble et elle s'apprête,
    Elle avance encore et toujours... La mer ressemble à ton amour
    Couplet 7
    Lorsque la nuit déploie ses ailes, je suis encore amoureux d'elle.
    Peut-être un jour, si je m'y noie, me prendra-t-elle entre ses bras.
    Mais si je plonge en solitaire dans l'océan de tes yeux verts
    Quand je m'y baigne jusqu'au jour... La mer ressemble à ton amour.
    Ai-je assez d'une vie pour en faire le tour ?
        
    Le bol de soupe (lu dans une revue paroissiale)
    Un jour, au comptoir d'un self-service, une femme achète un bol de soupe.
    Elle va s'installer à une table, y pose son plateau, et, là, elle s'aperçoit qu'elle a complètement oublié de prendre une cuillère.
    Elle repart aussitôt en direction du comptoir.
    En revenant à sa place une minute plus tard, elle trouve un homme mal habillé assis devant son bol, trempant sa propre cuillère dans la soupe.
    -"Quel sans-gêne !", pense-t-elle.
    Mais comme il n'a pas l'air méchant, elle décide de ne pas le brusquer.
    -"Vous permettez ?", lui demande-t-elle en tirant la soupe de son côté.
    Son interlocuteur ne répond que par un large sourire.
    Elle commence alors à manger.
    L'homme mal habillé retire un peu le bol vers lui et le laisse au milieu de la table.
    A son tour, il plonge sa cuillère et mange, mais avec tant d'amabilité dans le geste et le regard qu'elle le laisse faire, désarmée.
    Ils mangent à tour de rôle.
    Elle est décontenancée, son indignation a fait place à la surprise, elle se sent même un peu complice.
    La soupe terminée, l'homme mal habillé se lève et lui fait signe de ne pas bouger.
    Il revient un instant après avec une abondante portion de frites qu'il pose au milieu de la table et l'invite à se servir.
    Elle accepte, pensant qu'il veut peut-être se faire pardonner d'avoir mangé dans son bol, et ils partagent les frites.
    Puis, l'homme se lève pour prendre congé avec un ample salut de la tête et il prononce l'un de ses premiers mots : "Merci !"
    Elle reste un moment, pensive, puis songe à s'en aller.
    Elle cherche son sac à main qu'elle a accroché au dossier de la chaise... Plus de sac !
    Mais alors, cet homme mal habillé n'était qu'un voleur ?!
    Elle s'apprête à demander de l'aide pour qu'on le poursuive... lorsque ses yeux tombent sur un bol de soupe intact et froid, posé sur la table voisine, devant la chaise où est accroché... son sac à main.
    Il manque une cuillère sur le plateau.
        
    Cher frère blanc (origine inconnue)
    Cher frère blanc,
    Quand je suis né j'étais noir,
    Quand j'ai grandi j'étais noir,
    Quand je vais au soleil je suis noir,
    Quand je mourrai je serai noir.
    Tandis que toi, homme blanc,
    Quand tu es né tu étais rose,
    Quand tu as grandi tu étais blanc,
    Quand tu vas au soleil tu es rouge,
    Quand tu as froid tu es bleu,
    Quand tu as peur tu es vert,
    Quand tu es malade tu es jaune,
    Quand tu mourras tu seras gris.
    Et après cela, tu as le toupet
    De m'appeler "homme de couleur" !
        
    Poème de l'enfant dans le ventre de sa mère (lu dans une revue paroissiale)
    1-Dans le ventre de ma mère
    J'habitais un grand château,
    Un château plein de mystère,
    Dans ma chambre bien au chaud.
    2-J'y faisais de petits sommes,
    J'y faisais de petits sauts,
    Tout heureux de vivre comme
    Un petit poisson dans l'eau.
    3-Et je sentais sur le mur,
    Au dehors, tout doucement,
    Qui passaient comme un murmure,
    Les mains douces de maman.
        
    "Tout le monde", "Quelqu'un", "Chacun" et "personne" (lu dans une salle de classe, dans un collège)
    Il était une fois quatre individus que l'on appelait : "Tout le monde", "Quelqu'un", "Chacun" et "Personne".
    Il y avait un important travail à faire, et on a demandé à "Tout le monde" de le faire.
    "Tout le monde" était persuadé que "Quelqu'un" le ferait.
    "Chacun" pouvait l'avoir fait, mais en réalité "Personne" ne le fit.
    "Quelqu'un" se fâcha car c'était le travail de "Tout le monde" !
    "Tout le monde" pensa que "Chacun" pouvait le faire, et "Personne" ne doutait que "Quelqu'un" le ferait.
    En fin de compte, "Tout le monde" fit des reproches à "Chacun" parce que "Personne" n'avait fait ce que "Quelqu'un" aurait pu faire.
    Moralité :
    Sans vouloir le reprocher à tout le monde, il serait bon que chacun fasse ce qu'il doit sans nourrir l'espoir que quelqu'un le fera à sa place. Car l'expérience montre que là où on attend quelqu'un, généralement on ne trouve personne !
    Je vais de ce pas transmettre ce texte à tout le monde afin que chacun puisse l'envoyer à quelqu'un... sans oublier personne !
        
    Le Tiramisu de l'estime de soi (texte paru dans "Don Bosco Aujourd'hui" de juin 2009)
    Ingrédients
    : 500g de confiance en soi / 3dl d'amitié / 2 cuillères à soupe de qualités acquises / 1 œuf de personnalité / 150g d'amusement ou d'humour / 50g de remise en question / plusieurs boîtes d'amis bienveillants.
    Comment faire ?
    1-cassez l'œuf de personnalité et séparez la gêne et les défauts d'avec les qualités naturelles.
    2-faites monter les qualités naturelles en neige pour qu'elles prennent plus de volume.
    3-mélangez la gêne et les défauts avec l'amusement et l'humour pour les adoucir, et incorporez les 500g de confiance en soi.
    4-ajoutez délicatement les qualités naturelles montées en neige au mélange obtenu.
    5-trempez tous les amis dans les 3dl d'amitié et placez-les dans un grand cœur.
    6-recouvrez le tout avec le mélange auquel vous aurez rajouté les 2 cuillère à soupe de qualités acquises.
    7-saupoudrez d'un peu de remise en question et de réalisme pour éviter que cela ne vous monte à la tête.
    8-laissez reposer au calme pendant quelques heures.
        
    Les vieux de mon île (sublimissime chanson créole sur le thème de la vieillesse, interprétée par la chanteuse réunionnaise Jacqueline Farreyrol)
    Couplet 1 :
    Est-ce à votre jeunesse crucifiée de misère
    Que vous devez ces yeux aux étranges lumières ?
    Est-ce votre pays aux couleurs bleu marine
    Qui vous fait don d'un feu qui jamais ne décline?
    Couplet 2 :  
    Chacun de vos matins est comme une promesse,
    Et sous vos cheveux blancs, des projets en couleurs.
    Le temps n'aura pas su blesser votre jeunesse :
    Pas une ride, enfin aux rives de vos cœurs.
    Refrain :  
    Ils n'ont pas eu la vie facile,
    Les vieux de mon île
    N'ont pas vu passer le temps, pourtant,
    Comme les roseaux fragiles,
    Résistent à l'assaut du vent.
    Malgré les jours qui défilent
    Au fil de leurs cheveux blancs,
    Les vieux de mon île
    Font des projets pour longtemps.
    Couplet 3 :    
    Cyclones de tourments ont traversé vos vies.
    Vous êtes là pourtant, le sourire dans le cœur.
    Grand mère, de ma vie, vous êtes la musique,
    Le soleil de mes nuits, le vent dans mes cheveux.
    Apprenez-moi par coeur les paroles magiques
    Qui vous font voir la mort comme un présent de Dieu.
    Couplet 4 :    
    Vous êtes ce parfum, ce souffle de tendresse,
    Cette étrange douceur qui emplit la maison.
    Vous avez le secret des sourires caresses,
    De l'amour partagé en mille floraisons.
    Couplet 5 :    
    Et quand viendra le jour de votre grand voyage,
    Du haut de l'infini, du dernier rendez-vous,
    Rappelez-moi les mots de l'unique message,
    Pour apprendre à aimer, j'ai tant besoin de vous.
    Refrain :    
    Ils n'ont pas eu la vie facile,
    Les vieux de mon île
    N'ont pas vu passer le temps, pourtant,
    Comme les roseaux fragiles,
    Résistent à l'assaut du vent.
    Malgré les jours qui défilent
    Au fil de leurs cheveux blancs,
    Les vieux de mon île
    Font des projets pour longtemps...
         
    La parabole de la poterie (texte diffusé par l'association "Mère de Miséricorde")
    Un vendeur d'eau, chaque matin, se rend à la rivière, remplit ses deux poteries, part à la ville distribuer l'eau à ses clients.
    Une des ses poteries, fissurée, perd de l'eau; l'autre, toute neuve, rapporte plus d'argent. La pauvre fissurée se sent inférieure.
    Elle décide, un matin, de se confier à son patron :
    -"Tu sais, dit-elle, je suis consciente de mes limites. Tu perds de l'argent à cause de moi, car je suis à moitié vide quand nous arrivons en ville. Pardonnes mes faiblesses".
    Le lendemain, en route vers la rivière, notre patron interpelle sa poterie fissurée, et lui dit :
    -"Regarde sur le bord de la route. C'est joli, c'est plein de fleurs. C'est grâce à toi, réplique le patron. C'est toi qui, chaque matin, arroses le bas-côté de la route. J'ai acheté un paquet de graines de fleurs et je les ai semées le long de la route, et toi, sans le savoir et sans le vouloir, tu les arroses chaque jour".
    Nous sommes tous un peu fissurés, mais Dieu, si nous le lui demandons, sait faire des merveilles avec nos faiblesses.
        
    Les quatre bougies de l'Avent (texte paru dans une feuille paroissiale)   
    Nous sommes le soir de Noël. Dans l'église, les quatre bougies de l'Avent brûlent doucement. L'ambiance est tellement silencieuse qu'on peut les entendre se parler entre elles.
    La première dit : "Je suis la PAIX ! Je suis bien fragile et les humains n'arrivent pas à me maintenir allumée. Je crois que je vais m'éteindre".
    Et la flamme de la paix commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    La seconde dit : "Je suis la FOI ! Hélas, je me sens superflue. Les gens ne veulent rien savoir de moi. Et puisque la paix n'existe plus pour éclairer le monde, je ne suis plus indispensable. Cela ne sert à rien que je reste allumée".
    Et la flamme de la foi commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    La troisième dit : 'Je suis l'AMOUR ! Je n'ai plus la force de continuer ainsi. Les gens me laissent de côté et ne comprennent pas mon importance. Ils oublient même ceux qui sont proches et qui les aiment".
    Et la flamme de l'amour commence à baisser, jusqu'à s'éteindre complètement.
    Soudain, un enfant entre dans l'église et voit les trois bougies éteintes : "Mais qu'est-ce qui se passe, ici ? Vous devez rester allumée jusqu'à la fin !"
    En disant cela, il commence à pleurer.
    C'est alors que la quatrième bougie prend la parole : "N'aie pas peur, tant que ma flamme brillera, nous pourrons rallumer les autres bougies. Je suis l'ESPERANCE !"
    L'enfant retrouve alors le sourire et, avec la bougie de l'espérance, il rallume les trois autres.
        
    Le vieux rabbin qui parlait du péché à ses enfants (texte paru dans la revue "Prier")
    Un vieux rabbin racontait à ses enfants :
    Chacun de nous est relié à Dieu par un fil. Et lorsqu'il commet une faute, le fil est cassé.
    Mais lorsqu'on regrette sa faute, Dieu fait un nœud au fil. Du coup, le fil est plus court qu'avant. Et le pécheur est un peu plus près de Dieu !
    Ainsi, de chute en chute, de faute en repentir, de nœud en nœud, nous nous rapprochons peu à peu du Seigneur.
    Finalement, chacun de nos péchés est ainsi l'occasion de raccourcir d'un cran la corde à nœuds, et d'arriver tout près du cœur de Dieu.
        
    L'histoire des grenouilles et de la tour (texte paru dans la revue "Maria")
    Il était une fois de toutes petites grenouilles qui avaient concocté une compétition entre elles. Le but était d'atteindre le sommet d'une tour assez haute. Une grande foule se rassembla pour regarder la course et encourager les participants.
    Le pistolet se fit entendre et les petites concurrentes sautèrent en avant à toute vitesse. Mais honnêtement, il n'y avait personne dans l'assistance qui croyait que les petites grenouilles atteindraient le sommet. La foule criait des choses comme : "Oh, c'est beaucoup trop difficile !", "Elles n'arriveront jamais tout là-haut !" ou "C'est impossible qu'elles réussissent, la tour est beaucoup trop haute !"
    Les petites grenouilles commençaient à retomber par terre l'une après l'autre… sauf celles qui, dans un nouvel élan, montaient de plus en plus haut. La foule criait toujours : "C'est trop difficile, personne n'y arrivera !"
    Encore beaucoup de petites grenouilles se fatiguèrent et abandonnèrent. Mais il y en avait une qui continuait à monter de plus en plus haut. Elle refusait de laisser tomber le défi. A la fin, tout le monde avait cédé sauf cette petite grenouille qui, après un gros effort, arriva jusqu'au sommet.
    Après la course toutes les autres grenouilles voulaient savoir comment elle avait réussi un tel exploit que personne ne croyait possible.
    Il paraît qu'elle était sourde !!!
        
    Emmanuel (texte d'Adémar de Borros, poète brésilien)
    Une nuit je fis un rêve.
    Je me vis marchant le long d'une plage
    En compagnie du Seigneur.
    Dans le ciel surgissait toutes les scènes de ma vie.
    Pour chaque scène je remarquai
    Deux traces de pas dans le sable,
    Une, la mienne, l'autre, celle du Seigneur.
    Alors que la dernière scène de ma vie passait devant nous,
    Je me retournai pour voir les traces dans le sable.
    Je vis que plusieurs fois sur le chemin de ma vie
    Il n'y avait qu'une seule trace de pas,
    Ceci justement dans les moments les plus tristes et les plus éprouvants.
    Perplexe, j'interrogeai le Seigneur :
    "Seigneur, tu avais promis qu'une fois que j'aurais décidé de te suivre,
    Tu marcherais avec moi tout au long du chemin;
    Mais je remarque que pendant les périodes les plus difficiles de ma vie
    Il n'y a qu'une trace de pas.
    Je ne comprends pas que, dans les moments où tu m'étais le plus nécessaire, tu m'aies délaissé !"
    Le Seigneur répondit : "Mon enfant, je t'aime,
    Jamais je ne t'ai abandonné
    Et jamais je ne t'abandonnerai.
    Pendant les périodes d'épreuves et de souffrances,
    Quand tu n'as vu qu'une trace de pas,
    C'est que je te portais…"