• "SALADE DE PENSEES 5" : de juin 2007 à décembre 2007

    ARCHE DE ZOE / BETANCOURT / CANCER / CHIFFRE D'AFFAIRE / CHIRURGIE / DEMOCRATIE / DEUX MILLE DOUZE / DIVORCE / EPREUVE / FIN DE VIE / LIBRAIRIE / MALADIE & SOUFFRANCE / PARDON / POLICIER / PRIME AU MERITE / REGIMES SPECIAUX / SALAIRE / SECRET / SERVICE MINIMUM / SOUPCON / TOUT QUITTER / VERLAN
        

    ARCHE DE ZOE
       

    Si j'ai bien compris l'histoire (car tout cela semble assez compliqué), "l'Arche de Zoé" est une association humanitaire qui n'a pas peur de contourner certaines lois régissant la circulation des personnes entre les nations. C'est ainsi que les membres de cette association n'hésitent pas à se rendre dans des pays d'Afrique où il y a de graves conflits intérieurs, à prendre des enfants voués à un avenir très incertain, à faire passer ces enfants pour des blessés et à les emmener en France pour qu'ils soient accueillis par des familles pouvant les élever correctement. Vous voyez, si je décidais soudainement de lancer des opérations spectaculaires à hauts risques, je crois que je ferais exactement l'inverse. J'irais dans les grandes villes de France (notamment dans les banlieues), je prendrais des enfants qui traînent dans les rues ou dans les halls d'immeubles, et je les emmènerais avec moi en Afrique. Là-bas, ils découvriraient la pauvreté, la simplicité, l'entraide, la joie, et, surtout, la pratique religieuse (en effet, la foi et les vocations sacerdotales ne manquent pas en Afrique !). Ainsi, je pense que l'on pourrait arracher beaucoup de nos jeunes à la mort spirituelle.
        
    BETANCOURT Ingrid
        

    Cela fait longtemps que la France attend la libération d'Ingrid Betancourt. Cela fait des années. Mon Dieu, nous savons que tu peux accomplir ce miracle pour notre pays car ta Miséricorde est tellement grande que même lorsqu'un peuple est loin de toi, tu lui accordes quand même des grâces. C'est la Vierge qui nous l'a dit, à Medjugorje, le 20 avril 1983 : "Je donne toutes les grâces à ceux qui commettent des péchés graves, mais ils ne se convertissent pas (...)".
    Mon Dieu, il y a une chose que nous voudrions te demander, et ceci avec beaucoup d'insistance : pourrais-tu faire en sorte que les français attendent la libération de leur pays autant qu'ils attendent celle d'Ingrid Betancourt ? En effet, il y a tellement de choses dont la France a besoin d'être libérée, aujourd'hui : l'athéisme, la violence, le chômage, la pauvreté, la division, l'amour de l'argent et du pouvoir, la franc-maçonnerie, le goût pour l'ésotérisme, l'immoralité dans les médias, l'orgueil... Oui, mon Dieu, te serait-il possible de faire que tous les habitants de notre pays aient en eux un désir très fort d'être affranchis de tout cela, de telle sorte qu'un jour ils puissent dire : "Maintenant, nous sommes libres nous aussi"?
        

    CANCER
        

    Il y a des personnes qu'un cancer peut plonger dans un profond isolement intérieur. Quand elles regardent par leur fenêtre et qu'elles voient des jeunes qui s'amusent dans la rue, elles se disent : "La joie, la vie, l'insouciance... tout cela n'est plus pour moi. Moi, je ne suis qu'une ombre qui attend de disparaître". Si vous me le permettez, chers amis internautes, j'aimerais poser plusieurs questions à ces personnes pour les encourager et pour leur montrer qu'elles ne sont pas du tout coupées du reste du monde. Tout d'abord, qu'est-ce qui vous dit que Dieu ne va pas rappeler à Lui l'un de ces enfants - que vous regardez par votre fenêtre - bien avant vous ? Oui, qu'est-ce qui vous dit que, demain, l'un de ces jeunes ne sera pas au Ciel auprès de Jésus et de Marie ? Y a-t-il un seul être humain, ici-bas, qui peut être absolument certain d'être en vie le lendemain ? Ensuite, comment pouvez-vous être sûres que Dieu ne va pas stopper l'évolution de votre cancer (voire même le guérir) et qu'il ne va pas vous accorder de nombreuses années sur cette terre ? Après tout, certains malades ne vivent-ils pas très longtemps avec des maladies graves ? Enfin, dans le prolongement de ces deux questions, j'aimerais vous en poser une dernière : la vie, avant de dépendre de la santé physique, n'est-elle pas d'abord et avant tout un don que Dieu fait à chacun de nous chaque jour (je devrais même dire : un miracle quotidien qu'Il réalise), et sur lequel Il a toute autorité ?
        

    CHIFFRE D'AFFAIRE
        

    Dans le commerce, il y a certains paramètres que l'on ne peut pas contrôler (ou alors très difficilement). Parmi eux : le chiffre d'affaire quotidien. Il y a des jours où ce chiffre est très bon. Généralement, dans ce cas, le directeur de l'entreprise reste silencieux. Il y en a d'autres où le chiffre est mauvais. Généralement, dans ce cas, le directeur fait des reproches à ses ouvriers. Mais dans les deux cas, où est la responsabilité des ouvriers ? En réalité, elle est nulle (ou quasiment nulle). En effet, ce n'est pas de leur faute si les clients sont nombreux certains jours et peu nombreux d'autres jours. Tout cela leur échappe totalement ! C'est pourquoi il me semble qu'un directeur d'entreprise ne devrait pas sortir de son silence les jours où son chiffre d'affaire est mauvais (à moins qu'il y ait du relâchement chez ses ouvriers). Le chiffre d'affaire, plutôt que d'être considéré comme le fruit direct d'un effort humain, devrait être considéré d'abord et avant tout comme une grâce venant de Dieu. Et tous les hommes (qu'ils soient directeurs ou ouvriers) devraient remercier Dieu de faire vivre leur entreprise, les bons comme les mauvais jours.
       

    CHIRURGIE (1) (pensée humoristique)
        

    En chirurgie, il y a un acte qui - j'imagine - doit être de plus en plus difficile à réaliser actuellement. Cet acte, c'est celui de recoudre le ventre d'un malade après que le chirurgien ait opéré. Pourquoi est-ce que je pense que la pose des points de suture doit être quelque chose de particulièrement compliqué ? C'est très simple. De très nombreux patients arrivent aujourd'hui avec d'énormes tatouages sur le torse et sur l'abdomen : paysages superbes, portraits de femmes, inscriptions diverses... Au moment où l'on recoud le ventre, il faut donc veiller à ce que les deux morceaux de peau soient extrêmement bien ajustés. Et oui. Un seul petit millimètre de décalage... et la belle œuvre d'art peut être complètement fichue !
          

    CHIRURGIE (2) (pensée humoristique)
        

    La chirurgie fait de tels progrès qu'un jour, vous verrez, on opérera les gens du nombril en passant par la bouche, et on les opérera de la bouche en passant par le nombril.
        

    DEMOCRATIE & CHRISTIANISME
        

    Je ne suis pas du tout un ennemi de la démocratie. Loin de là ! Toutefois, il y a une "petite chose" qui me gêne, dans ce système. Cette chose, c'est que, dans les démocraties, les programmes politiques qui dirigent les nations sont toujours ceux qui ont obtenu la faveur des personnes les plus nombreuses (et non pas forcément des personnes les plus sages). Voilà où est le problème. Dans les périodes où un peuple marche dans le sens de la vérité (c'est-à-dire quand il va vers plus de sagesse, de piété, de morale...), alors la démocratie est un système parfait. En effet, un peuple se choisit toujours des dirigeants qui sont à son image. Par contre, dans les périodes où un peuple ne marche pas dans le sens de la vérité (quand, par exemple, l'inconscience s'empare de lui, quand il abandonne la religion et se tourne vers l'immoralité...), alors il peut y avoir de graves problèmes. Quand je regarde l'Eglise, je suis heureux que cette institution ne soit pas une démocratie. Je me réjouis notamment de ce que le pouvoir de nommer le successeur de Pierre (c'est-à-dire le Pape) ait été confié à un petit groupe de personnes éclairées (en l'occurrence, les cardinaux) et non pas aux gens dans leur ensemble. Imaginez un instant ce qui se passerait si c'était les gens qui élisaient les responsables de l'Eglise, et ceci au suffrage universel. On verrait alors apparaître des évêques et des Papes qui seraient favorables : au divorce, au mariage des prêtres, à l'ordination des femmes, à l'avortement... et ce serait la catastrophe. Le fait que l'Eglise ne soit pas une démocratie permet à ses bergers de répandre de partout des idées qui vont à l'encontre de ce que pense le plus grand nombre (là est le gros point fort qui manque à la démocratie), et, ainsi, de corriger les erreurs des hommes. Cela permet surtout à l'Eglise d'être - et de rester -, au cœur de ce monde, un signe de contradiction. Cela est très important car la vérité et le bien de l'homme ne sont pas forcément du côté des plus nombreux.
        

    DEUX MILLE DOUZE
        

    Mon Dieu, les journalistes sont parfois très amusants. Récemment, l'un d'eux a dit la chose suivante : "Après son échec à la présidentielle de 2007, François Bayrou entame maintenant une longue marche vers 2012". Mais qui peut dire, mon Dieu, ce qui se passera en 2012 ? Qui peut dire ce qui va arriver, d'ici là ? Et qui peut dire si les prochaines élections présidentielles auront bien lieu en 2012 ? L'expérience humaine nous montre que l'histoire ne se déroule pas toujours selon un calendrier bien établi. En effet, il y a beaucoup de dirigeants qui ont été rappelés à Toi avant la fin de leur mandat (Georges Pompidou, John Kennedy, Jean-Paul 1er...). D'autres ont démissionné, d'autres encore ont été renversés... Alors, mon Dieu, qui sait ce qui peut se passer d'ici 2012 ? Les secrets de Medjugorje peuvent être révélés, entre temps, et cela peut entraîner beaucoup de changements dans le monde (y compris au niveau politique) ! Ah, mon Dieu, face à ce grand mystère qu'est l'avenir du monde, la Sagesse n'est-elle pas de ne pas trop penser à demain mais de nous dire plutôt : "A chaque jour suffit sa peine" ?
        

    DIVORCE
        

    Quand des personnes mariées religieusement divorcent, c'est toujours quelque chose de grave. Quand des personnes mariées religieusement divorcent, puis se remarient civilement avec d'autres personnes, c'est également quelque chose de grave. Mais quand deux personnes mariées religieusement divorcent, puis se remarient civilement et divorcent une seconde fois, est-ce vraiment quelque chose de "grave" (surtout s'il n'y a pas d'enfant) ? En effet, leur second divorce ne marque-t-il pas la fin d'une union illégitime (puisque seul leur premier mariage - c'est-à-dire celui qui a eu lieu à l'Eglise - est indissoluble) ?
        

    EPREUVE
        

    Dans ton infinie Sagesse, Seigneur, tu permets que je traverse une épreuve. J'ai l'impression d'être au fond de l'abîme. Il n'y a plus rien de glorieux en moi. Mes amis me lâchent un par un mais toi, Seigneur, tu te fais de plus en plus proche pour m'aider à porter ma croix. Dans ton infinie Sagesse, Seigneur, tu permets que je triomphe de mon épreuve. Je suis sur les sommets. Une couronne de victoire est posée sur ma tête. Mes amis reviennent peu à peu et toi, Seigneur, tu t'éloignes discrètement pour me laisser la première place.
        

    FIN DE VIE
      

    Dans l'Eglise, de même que dans le milieu de la médecine, on insiste beaucoup sur la nécessité d'accompagner les personnes qui sont en fin de vie. En effet, on sent de plus en plus nettement, aujourd'hui, que les malades ont besoin d'avoir auprès d'eux quelqu'un pour les soutenir, les encourager, les réconforter, les rassurer, les aimer... au moment même où ils s'apprêtent à passer le cap de la mort. Il y a une chose étonnante dont j'aimerais parler. Parfois, certains malades ont une foi et une confiance en Dieu qui sont si grandes que ce sont eux-mêmes qui accompagnent les gens qui les entourent, et ceci en restant paisibles, tranquilles, philosophes, forts, pleins d'humour et pleins d'espoir... au cœur même de l'épreuve qu'ils traversent. L'attitude héroïque de ces malades me laisse penser que nous avons tous, au moment de notre mort, un rôle pédagogique à jouer vis-à-vis des autres (surtout si nous sommes chrétiens). Je crois profondément que nous sommes alors appelés à montrer à notre entourage, et ceci par notre témoignage, que l'espérance de la résurrection n'est pas du tout une plaisanterie et que, par conséquent, la mort ne doit effrayer personne.
       
    LIBRAIRIE
        
    Dans de très nombreuses librairies, les livres religieux et les livres ésotériques sont regroupés en un seul rayon, un peu comme s'ils appartenaient tous à la même catégorie : "l'esprit". Je trouve que cela est profondément choquant. Viendrait-il à l'idée d'un seul vendeur de mettre ensemble des livres de cuisine et des ouvrages consacrés aux pesticides ? De la même façon, un seul vendeur accepterait-il de placer côte à côte de belles encyclopédies sur le corps humain et des revues à caractère pornographique ? Non, franchement, cette confusion des genres nous montre bien à quel point notre société a perdu le sens du religieux et du sacré !
        
    MALADIE & SOUFFRANCE
        
    Dans les couloirs des hôpitaux, il arrive assez souvent que l'on rencontre des malades qui se targuent d'avoir traversé les épreuves les plus dures qui soient : ablation de certains organes importants, opérations à répétition, très longues convalescences... En les écoutant, on a l'impression que ceux qui ont subi de petites interventions (appendicites, vésicules, hernies...) ne peuvent que se taire et admirer. Je trouve que cette "esprit de compétition", qui surgit parfois entre les malades, est tout à fait mal placé. En effet, ce n'est pas forcément celui qui a subi l'opération la plus lourde ou la plus spectaculaire qui est le plus "héroïque". Par exemple, certaines personnes atteintes de maladies graves souffrent très peu, tandis que d'autres, atteintes de maux bénins (des migraines, des problèmes de digestion...), peuvent endurer un véritable martyr. Je crois qu'en matière de souffrance, Dieu seul peut dire de manière parfaitement objective quel malade est le plus méritant. Mais, à mon avis, ce n'est pas forcément celui qui a le "CV médical" le plus impressionnant.
        
    PARDON
        
    Il n'y a pas si longtemps que cela, on entendait assez régulièrement des pays demander pardon pour les fautes commises au cours de leur histoire (envers certaines minorités ethniques, envers certaines catégories de citoyens, ou bien envers d'autres pays...). Je n'en suis pas certain, mais j'ai le sentiment que cette "mode" (si je puis dire) a été lancée par le Pape Jean-Paul II, qui, pendant son Pontificat, a très souvent demandé pardon pour les péchés commis par les chrétiens au cours des siècles. La France, comme d'autres nations, a elle aussi suivi ce mouvement. Puis, assez vite, des voix se sont élevées, notamment dans le monde de la politique, pour dire : "Arrêtons ces repentances incessantes ! Cela devient ridicule ! Sortons de ces mea culpa à répétition ! On ne va jamais en finir !" Cette attitude, de la part de nos dirigeants, m'interroge : pourquoi le mot "pardon" nous irrite-t-il ainsi ? Oui, pourquoi cela nous agace-t-il autant d'entendre des gens le prononcer fréquemment ? Qu'est-ce qui peut bien nous gêner, dans leurs démarches ? Qu'a-t-il donc de si particulier, ce mot "pardon", qui nous énerve à ce point ? J'avoue que j'ai du mal à comprendre. Et, surtout, j'ai énormément de mal à comprendre ceci : pourquoi ne sommes-nous pas encore plus agacés par des mots comme "argent", "productivité", "rendement", "carrière", "pouvoir", "médias"... Oui, pourquoi ces mots-là ne finissent-ils pas, eux aussi, par nous "sortir par les oreilles" à force de les entendre tous les jours ?
        
    POLICIER
        
    Le métier de policier est mal aimé, de nos jours. Et pourtant, il est extrêmement beau. Je me demande même s'il n'est pas profondément religieux. En effet, l'activité du policier consiste en ceci : attraper des gens que la liberté physique a conduit à l'emprisonnement spirituel (à cause de leurs mauvaises actions), et ceci afin que, désormais, l'emprisonnement physique les conduise à la liberté spirituelle (grâce à la conversion).
        
    PRIME AU MERITE (pensée humoristique)
        
    Je me demande si - à l'instar de ce qui va bientôt se passer au Vatican - les évêques décideront un jour de donner une "prime au mérite" à leurs salariés (notamment aux animateurs pastoraux). Ce jour-là (s'il arrive), la question des "critères" se posera de manière très sérieuse. En effet, qui seront les bénéficiaires de cette prime ? Ceux qui auront eu les plus fortes hausses d'effectifs dans leurs aumôneries (même s'ils ne sont pas directement responsables de ces hausses) ? Ceux qui auront assisté au plus grand nombre de réunions paroissiales ou diocésaines au cours de l'année (même si, pour être plus "disponibles", ils ont prié moins souvent) ? Tout cela, nous le sentons bien, n'est pas facile à discerner. C'est la raison pour laquelle j'aimerais faire ici une proposition. Pourquoi ne pas retenir que des critères concernant l'attachement des personnes à la Vierge et au Pape ? En ces temps où le matérialisme et l'insubordination sont partout, cela ferait le plus grand bien ! Prenons juste quelques exemples : si, au cours d'un mois de l'année, un animateur pastoral parvient à mettre en place la récitation quotidienne du Rosaire dans sa paroisse : prime au mérite. S'il parvient à convaincre son curé d'organiser des confessions individuelles plutôt que des confessions communautaires : prime au mérite. S'il fait démarrer des rencontres bibliques, promeut le jeûne alimentaire et encourage les gens à participer à la messe chaque dimanche : prime au mérite. S'il réussi à organiser des temps d'adoration devant le Saint Sacrement : super prime au mérite ! Oui, finalement, je me demande si ce système (qui, a priori, n'est pas trop "dans la tradition de l'Eglise") ne serait pas la solution à tous nos problèmes !
        
    REGIMES SPECIAUX DE RETRAITES
        
    Pour pouvoir partir à la retraite à 60 ans après avoir cotisé pendant 40 années, il faut qu'une personne commence sa vie professionnelle à 20 ans et qu'il n'y ait aucune période d'interruption. Pour beaucoup de gens, cela semble quasiment impossible. En effet, nombreux sont ceux qui, de nos jours, passent par de longs mois (voire même de longues années) de "galère" avant de se stabiliser : temps partiel, chômage, RMI... Pour ceux-là, il est clair qu'il faudrait travailler bien au-delà de l'âge de 60 ans pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein. pour pouvoir bénéficier d'une retraite à taux plein.
    L'avantage des régimes spéciaux est le suivant : en autorisant les salariés à partir à la retraite en ayant cotisé moins longtemps, ils permettent "d'effacer" (si je puis dire) une partie des années difficiles. Autrement dit, ils donnent aux travailleurs la possibilité de trouver des métiers dans lesquels ce n'est pas un "handicap", pour la retraite, d'avoir été sans emploi pendant un certain temps (puisque l'on cotise pendant une durée plus courte).
    Mais maintenant que le gouvernement veut mettre la durée de cotisation à 40 ans pour tous (je ne porte pas de jugement, en disant cela), les choses risquent d'être un peu plus difficiles pour les plus faibles. Plus difficiles... mais la situation n'est pas dramatique ! Pas du tout. En effet, il existe une activité qui permet (et permettra toujours) d'avoir une très bonne retraite tout en ayant travaillé très peu de temps. Cette activité, c'est la politique. 
    Jugez plutôt : un article paru dans le journal "L'Express" a montré qu'un parlementaire français gagnait environ 6800 euros brut par mois. Le fait d'effectuer un seul mandat de cinq ans (à l'Assemblée Nationale ou au Sénat) lui donne droit à une retraite de 1500 euros brut par mois. S'il effectue deux mandats, alors cette retraite passe à 3200 euros brut (soit presque 17 000 francs net) !
    (je ne porte pas de jugement, en disant cela), les choses risquent d'être un peu plus difficiles pour les plus faibles. Plus difficiles... mais la situation n'est pas dramatique ! Pas du tout. En effet, il existe une activité qui permet (et permettra toujours) d'avoir une bonne retraite tout en ayant travaillé peu de temps. Cette activité, c'est la politique. Jugez plutôt : un article paru dans le journal "L'Express" a montré qu'un parlementaire français gagnait environ 6800 euros brut par mois. Le fait d'effectuer (à l'Assemblée Nationale ou au Sénat) lui donne droit à une retraite de . S'il effectue deux mandats, alors cette retraite passe à 3200 euros brut (soit presque 17 000 francs net) !
    Alors, si vous avez peur pour votre retraite, pourquoi ne pas songer à vous lancer dans une carrière politique ? En travaillant seulement 5 ans, vous pourrez assurer votre avenir. Surtout ne vous découragez pas car comme nous sommes entrés dans une période "d'ouverture" où ceux qui nous dirigent viennent de plus en plus de milieux très différents, chacun peut avoir sa chance !, vous pourrez assurer votre avenir. Surtout ne vous découragez pas car comme nous sommes entrés dans une période "d'ouverture" où ceux qui nous dirigent viennent de plus en plus de milieux très différents, chacun peut avoir sa chance !
        
    SALAIRE
        
    En France, le Président de la République gagne 6000 euros nets par mois (soit presque 40 000 francs). Le premier ministre, quant à lui, gagne environ 15 000 euros nets par mois (soit presque 100 000 francs). Pour réparer cette "injustice", Nicolas Sarkozy a décidé de faire voter une loi destinée à multiplier le salaire du Chef de l'Etat par 2,5. A une époque où il est beaucoup question de faire des économies et où tellement de gens n'ont pas de quoi vivre, n'aurait-il pas été plus sage de réparer cette injustice en divisant le salaire du premier ministre par 2,5 ?
        
    SECRET (29/05/07)
        
    Marie, la perception du temps n'est visiblement pas la même selon que l'on se trouve sur la terre ou au ciel. En effet, au début des apparitions de Medjugorje, lorsque les voyants te demandaient quand viendrait ton "grand signe" (celui que tu as promis d'envoyer sur le mont Podbrdo), tu répondais toujours : "Bientôt". Et pourtant, aujourd'hui, cela fait plus de 25 ans que nous attendons ! Le mot "bientôt", pour toi, ne veut donc pas forcément dire "dans trois semaines" ou bien "dans quelques mois". Il peut aussi vouloir dire "dans au moins 25 ans" ! Marie, moi qui suis un enfant - qui, comme tous les enfants, essaye de comprendre et de voir l'invisible - j'ai le sentiment très fort (peut-être que je me trompe) que l'arrivée de ton signe est imminente. Oui, je la sens très proche de nous. Vraiment très proche. Toutefois, sachant ce que représente le temps, pour toi, je me dis qu'il me faudra peut-être attendre encore... une "toute petite dizaine d'années" avant que ce fameux signe soit donné à l'humanité (jusqu'au centième anniversaire des apparitions de Fatima, par exemple) !
        
    SERVICE MINIMUM
        
    Certaines personnes voudraient que soit créé un service minimum dans les transports, pendant les périodes de grèves, et ceci pour que ceux qui veulent aller travailler ne soient pas empêchés de le faire. Le service minimum, par définition, est minimum. Cela signifie qu'il y aura de toute façon peu de trains, peu de bus et peu de rames de métro. Tous ceux qui veulent aller travailler ne pourront donc pas le faire. Alors, qui seront les plus chanceux ? Ceux qui arriveront les premiers sur le quai, le matin ? Ceux qui seront les plus valides, les plus costauds ? Ceux qui sauront le mieux jouer des coudes ? Hum ! Je me demande si ce service minimum ne risque pas de devenir très vite synonyme de pagaille maximum !
        
    SOUPCON
        
    Mon Dieu, il est vrai qu'il n'est pas bon de toujours entretenir le soupçon. C'est là un manque de charité envers les autres. En même temps, est-il si mauvais que cela d'essayer d'observer le monde avec beaucoup d'attention et de dire, au sujet de tel ou tel événement : "Certaines choses m'ont semblé incohérentes, illogiques, suspectes" ? Après tout, n'est-ce pas en essayant de voir plus loin que l'évidence que des Hercule Poirot, des Sherlock Holmes ou des Columbo sont parvenus à débusquer le mensonge caché derrière l'apparence de la vérité ? Et cela n'a-t-il pas permis de stopper des coupables dans leur chute et de les ramener à Toi ?
        
    TOUT QUITTER POUR JESUS
        
    Il y a des jours où, remplis de zèle apostolique, nous sommes prêts à tout quitter pour Jésus : notre maison, notre famille, nos amis, nos proches, nos voisins, notre quartier, notre ville, notre emploi, nos collègues de travail, nos loisirs, nos habitudes, notre confort, nos projets, notre pays, notre culture... Oui, il y a des jours comme ça où, les yeux fixés sur ce bien suprême qu'est Dieu, nous n'hésitons pas à tout abandonner pour Lui. Et c'est ainsi que nous partons sur les chemins du monde pour annoncer aux hommes la Bonne Nouvelle. Malheureusement, quel que soit l'endroit où l'Esprit Missionnaire nous entraîne, c'est bien souvent le même être pauvre et fragile qui vit au fond de nous. Partout, en effet, nous avons cette fâcheuse tendance à nous mettre au centre de tout et à dire à Jésus : "Passe derrière moi !" Oui, partout nous voulons être : celui qui parle, celui qui sait, celui qui mène les autres, celui qui voit clair, celui qui guide, celui qui décide, celui qui dirige, celui autour de qui tout s'articule, celui qui a la première place.
    Cela m'inspire la petite réflexion suivante : s'il est vrai que nous sommes prêts à quitter beaucoup de choses pour Jésus, il y a au moins une chose fondamentale (et beaucoup plus importante que toutes les autres, aux yeux de Dieu) dont nous ne voulons pratiquement jamais nous séparer. Cette chose, c'est nous-mêmes.
        
    VERLAN
        
    Les jeunes cherchent toujours à se démarquer de leurs aînés. Cela est bien connu. Comme le chantait l'artiste américain Joe Cooker : "Every generation has a need to disobey" (chaque génération a un besoin de désobéir). En France, depuis bien longtemps, les jeunes aiment exprimer leur différence en parlant Verlan (c'est-à-dire : "à l'envers"). Au lieu de dire que quelqu'un est "louche", par exemple, ils préfèrent dire qu'il est "chelou". En pensant au Verlan, il y a des moments où je me demande comment vont s'y prendre les jeunes qui, un jour, voudront franchir "une nouvelle étape" dans la rupture avec leurs aînés. En fait, je me dis qu'il n'est pas du tout impossible qu'ils soient alors tentés de prononcer à l'envers les mots que leurs grands frères auront déjà mis à l'envers (et ceci en remplaçant "chelou" par... "louche", par exemple !). Oui, qui sait, un temps viendra peut-être où le summum de la rébellion sera de parler à l'endroit !