• "SIGNES DES TEMPS" (2007)

    Le rôle déterminant des mères dans les familles (décembre)Récemment, une amie m'a raconté qu'elle connaissait deux familles qui comptaient chacune cinq membres (les parents et leurs trois enfants). Il y a quelques années, les deux mamans sont décédées, presque en même temps, et ceci après une longue maladie. Le choc a été très rude, dans ces deux familles, car les mères y jouaient un rôle de tout premier plan, notamment en ce qui concerne l'unité : elles se chargeaient d'inviter et de réunir tout le monde pour les fêtes, elles préparaient les repas, s'inquiétaient de savoir ce que devenaient les uns et les autres (les cousins, les amis, les connaissances...).
    Depuis qu'elles ont disparu, mon amie m'a dit que quelque chose avait changé, dans chacune de ces deux familles. On constate que l'unité est moins forte. Beaucoup moins forte. Désormais, pour Noël, les enfants - n'ayant plus personne pour les rappeler à l'ordre - vont de leur côté, et les deux pères, eux, restent souvent seuls; les cousins et les amis, pour leur part, ne se joignent plus aux repas; on ne se téléphone plus pour s'inviter; on ne sait plus ce que telle ou telle personne est devenue (si ce n'est par ouï-dire)... Oui, les mères jouent un rôle tout à fait central dans les familles. Il suffit de regarder autour de soi pour se rendre compte que les choses vont toujours beaucoup moins bien quand elles ne sont plus là.
    Mais, si vous me le permettez, je ferais remarquer également ceci : ce qui est vrai pour ces petites "églises domestiques" que sont nos familles humaines est encore plus vrai pour cette grande famille qu'est l'Eglise universelle, et qui est formée par l'ensemble des chrétiens. En effet, regardez dans les paroisses où, depuis longtemps, on a oublié la Sainte Vierge. Que s'y passe-t-il ? Et bien on s'aperçoit que les choses vont mal : les gens ne viennent plus à la messe; ils ne se confessent plus individuellement; ils ne prient plus le Rosaire en famille; ils ne jeûnent pas, ne lisent plus la Bible... et, bien évidemment, la conséquence directe de cela est que ces paroisses ressemblent de plus en plus à des déserts.
    Par contre, regardez ce qui se passe dans les sanctuaires mariaux ou dans les communautés nouvelles où la Sainte Vierge est aimée et vénérée : les gens affluent dans les églises; il n'y a plus assez de place sur les bancs le dimanche; les confessionnaux ne désemplissent pas; les fidèles ont soif de prière, ils disent le Rosaire, jeûnent, créent des groupes bibliques... et, bien évidemment, la conséquence directe de cela est que les conversions et les vocations éclosent en très grand nombre !
    Alors, chers amis internautes, ne croyez-vous pas qu'il serait grand temps que le monde (aussi bien dans la société civile que dans l'Eglise) redécouvre l'importance de la mère ? Loin d'être quelque chose "d'infantile", n'est-ce pas là une question de survie ?
        
    Le plus grand cabaret du monde (décembre)
    Je ne suis pas un fan de la télévision (en fait, je m'en sers surtout pour regarder des DVD), mais j'avoue avoir un faible pour l'émission de Patrick Sébastien : "Le plus grand cabaret du monde" (qui est diffusée sur France 2, une fois par mois).
    Les numéros que l'on peut y voir sont toujours époustouflants. Magiciens, athlètes, jongleurs, fildeféristes, contorsionnistes... C'est vraiment fantastique de voir tous ces artistes défier ainsi les lois de l'équilibre et de la pesanteur ! Quel enchantement pour les yeux !
    A chaque fois que je regarde les numéros, la même prière jaillit au fond de moi : "Mon Dieu, aide-moi à faire spirituellement ce que ces gens parviennent à faire physiquement". En effet, il y a des moments où je voudrais tellement pouvoir réaliser l'impossible, moi aussi ! Notamment quand je me trouve dans certaines situations particulièrement compliquées ! Mais laissez-moi plutôt vous donner un exemple...
    Récemment, j'ai fait le rêve suivant : j'arrivais à une réunion paroissiale, plein de foi, d'espérance et de charité. La réunion a commencé et, très vite, une majorité de personnes a proposé de mettre en place des choses qui ne cadraient pas avec les directives de l'Eglise : supprimer les messes, certains dimanches, pour les remplacer par d'autres formes de célébrations plus "attractives" pour les jeunes; organiser uniquement des confessions communautaires pour alléger l'emploi du temps des prêtres; changer les textes des prières eucharistiques pour les rendre plus "accessibles"... Et là, en entendant toutes ces choses blessantes, au lieu de "piquer ma crise", je suis miraculeusement parvenu à contrôler mes nerfs. Oui, grâce à une "gymnastique intérieure" tout à fait incroyable et à des "contorsions spirituelles" que je ne me serais jamais cru capable de faire, j'ai réussi à mettre le calme au-dessus de la colère, le pardon au-dessus de la condamnation, la paix au-dessus de la discorde, la joie au-dessus de la tristesse... et je suis reparti de la réunion avec la même foi, la même espérance et la même charité.
    Mais, comme je viens de vous le dire, ce n'était qu'un rêve. Dans la réalité, les choses sont beaucoup moins faciles !
    Alors, mon Dieu, aide-nous à faire des prouesses, à notre tour ! Oui, fais de nous de grands contorsionnistes et de grands équilibristes ! Les égarements de ce monde sont si nombreux que pour garder en nous les vertus chrétiennes, il nous faut désormais acquérir une "élasticité" qui, souvent, relève de l'héroïsme !
        
    Les sapins de Noël (novembre)
    Il y a quelques jours, dans un grand supermarché de ma région, j'ai rencontré une de mes anciennes voisines. Elle se trouvait au rayon des "décorations de Noël" et semblait vraiment très intéressée par les guirlandes lumineuses et les boules multicolores. Nous avons parlé pendant quelques minutes.
    -"Vous faites un sapin, cette année ?" lui ai-je demandé.
    -"Oh, oui ! bien sûr ! Vous savez, chez moi, on fait toujours un sapin. Bien que je sois à la retraite et que mes enfants soient déjà très grands, j'ai toujours été très attachée au sapin. Sans sapin, je trouve que ce n'est pas vraiment Noël. Il manque alors quelque chose d'essentiel... quelque chose de très important, de fondamental... comment vous dire... il manque une "joie", une "présence", surtout pendant le réveillon en famille. Oui, c'est cela, il manque une présence. Vraiment, je tiens absolument à avoir un sapin pour Noël".
    -"C'est bien, lui ai-je répondu. Vous aimez les traditions. Vous allez peut-être aussi à la messe de minuit, avec vos enfants ?"
    -"La messe ? me dit-elle. Non, plus maintenant. Avec mon mari, on y a emmené nos enfants quelques fois, quand ils étaient petits. C'était surtout pour aller voir la crèche. Mais maintenant qu'ils sont grands, ce n'est plus la peine. Ce sont des adultes. Des hommes. J'en ai même deux qui sont mariés !"
    Chers amis internautes, je ne sais pas ce que vous en pensez, mais, pour ma part, je trouve que cette petite scène apparemment anodine nous montre bien toutes les contradictions du monde actuel. Au moment de Noël, en effet, dans de très nombreuses familles, le sapin est obligatoire (parce que, sans lui, il manque une "présence") et la messe, elle, est facultative (parce que, soi-disant, "les enfants sont grands" et qu'ils n'ont plus besoin du "petit Jésus"). Ne serait-il pas beaucoup plus raisonnable de voir les choses dans le sens inverse, et de dire que la messe doit être obligatoire (parce que Jésus, dont c'est l'anniversaire à Noël, y est réellement présent) et que le sapin, lui, doit être facultatif (parce que, justement, les enfants sont "grands", et qu'ils ont plus besoin de biens spirituels que de cadeaux matériels) ?
        
    Les salaires des chefs d'Etat (novembre)
    Ces derniers temps, on a beaucoup parlé des salaires des chefs d'Etat, dans les médias. De nombreuses personnes ont été scandalisées d'apprendre que certains gagnaient autant d'argent. D'autant plus que les sommes colossales qui leur sont octroyées ne leur sont pas absolument nécessaires pour vivre. Certains responsables politiques ont alors rétorqué que les chefs de gouvernement avaient de très lourdes responsabilités et que, de ce fait, il était tout à fait normal qu'ils aient une compensation financière conséquente. Ils travaillent 7 jours sur 7, sont disponibles 24 heures sur 24, se déplacent beaucoup, doivent faire face à toutes les situations de crise qui ne manquent pas d'apparaître, au cours de leur mandat...
    Des enquêtes réalisées dans différents pays du monde ont montré que la plupart des dirigeants gagnaient très bien leur vie, et on en a conclu qu'il n'était pas du tout illogique que certains d'entre eux décident parfois d'augmenter leur salaire (ne serait-ce que pour se mettre au même niveau que les autres. Après tout, n'est-ce pas cela, la justice ?).
    Une seule chose me gêne, dans toutes ces enquêtes : il y a un chef d'Etat (et pas des moindres !) dont on ne parle jamais. Ce chef d'Etat, c'est le Pape. Comme nous le savons, le Pape est à la tête de l'Etat du Vatican. Et en tant que successeur de Pierre, le Saint Père a une croix très lourde à porter. Lui aussi travaille 7 jours sur 7. Lui aussi doit être disponible 24 heures sur 24. Lui aussi se déplace beaucoup. Lui aussi a de nombreuses crises à gérer (plus d'un milliard de catholiques, dans le monde, ce n'est quand même pas rien !)... tout cela étant souvent rendu encore plus difficile par l'âge et la maladie. Et pourtant, comme l'a indiqué un article paru il y a quelques mois dans Pèlerin magazine, le Pape ne touche aucun salaire pour ce qu'il fait. Il travaille, serais-je tenté de dire, bénévolement. Il n'a que des avantages en nature et une prise en charge systématique de ses frais de déplacement (ce qui est tout à fait normal).
    Alors, que faut-il penser de tout cela ? Et bien, une fois de plus, nous constatons que l'Eglise est une véritable lumière que Dieu nous a donnée pour nous montrer le bon chemin au cœur de ce monde de ténèbres où nous vivons.
    En matière d'argent et de pouvoir, par exemple, il n'y a que dans l'Eglise que les mots service et désintéressement prennent tout leur sens !
        
    Les traductions automatiques sur internet : on n'est pas près de reconstruire la tour de Babel ! (septembre) 
    Grâce aux traductions automatiques offertes par Yahoo, Google, Babelfish... chaque utilisateur d'internet est maintenant en mesure de proposer plusieurs versions de son site ou de son blog à ses internautes. Un simple petit clic sur un lien qui met le visiteur en relation avec l'un des trois services cités ci-dessus (il en existe également d'autres)... et voilà que la page de son choix est immédiatement traduite en anglais, en allemand, en italien, en polonais, en russe... Cela peut paraître tout à fait extraordinaire, au premier abord. Certains se prennent peut-être même à rêver à ces temps anciens où les hommes du monde entier parlaient tous une seule et même langue. Oui mais voilà ! Il y a un hic ! Oui, quelque chose ne va pas ! Dans le cas de l'anglais, par exemple, force est de constater que ce n'est pas du Shakespeare ! Loin de là ! C'est plutôt du... comment dirais-je... c'est de l'automatique, quoi ! Ainsi la phrase "Loué soit Jésus" (qui figure sur la page d'accueil de "Chère Gospa") est traduite (attention, accrochez-vous !) : "Rented either Jesus !" 
    Ah, mon Dieu ! C'est fantastique ! Voilà que l'on peut maintenant louer Jésus de la même façon que l'on peut louer un appartement ou bien un camping-car pendant ses vacances ! C'est fabuleux !
    Autre petite perle (je ne citerai que ces deux car la liste serait trop longue) : le mot "religieuse" (qui désigne une femme qui s'est consacrée à Dieu) est toujours traduit (attention, c'est délicieux !) : "chocolate éclair" ! On a un peu de peine à le croire, mais c'est pourtant bien vrai ! Alors, vous voyez, chers amis internautes, il ne faut surtout pas craindre de voir les hommes reconstruire prochainement une nouvelle tour de Babel grâce aux traducteurs automatiques modernes. Croyez-moi, le temps où tous les êtres humains de la planète pourront à nouveau communiquer en temps réel est encore loin !
        
    Miaou ! (septembre)
    Bêlement de brebis, aboiement de chien, coassement de crapaud, hennissement de cheval, meuglement de vache, hululement de chouette, chant d'oiseau... toutes sortes de cris d'animaux sont utilisés par les abonnés pour les sonneries de leur(s) téléphone(s) portable(s). Cet été, à Paray le Monial, alors que je me trouvais dans une boulangerie pour acheter un sandwich, un miaulement de chat se fit entendre à plusieurs reprises. Voyant qu'il n'y avait aucun matou dans le magasin, la vendeuse dit aux quelques personnes qui se trouvaient là : "L'un d'entre vous doit avoir un portable !" Une dame âgée lui répondit alors : "Non, non, c'est mon minou. Il est là, regardez, dans ce petit sac posé à mes pieds. Je l'emporte toujours avec moi quand je pars en pèlerinage. Je ne peux pas me passer de lui". A l'instar des autres clients et de la vendeuse, mon regard se porta immédiatement vers le petit sac de la dame. Tous, nous fûmes extrêmement surpris que l'animal ait pu y entrer tellement ce sac paraissait petit. Personne n'aurait pu soupçonner la présence du chat, c'est sûr. Pourtant, il était bien là, à l'intérieur. En regardant attentivement, on pouvait voir le sac bouger. Et oui, chers amis internautes : dans ce monde de haute technicité où nous vivons et où de très nombreux sons que nous entendons chaque jour sont fabriqués par des ordinateurs, il peut encore arriver (quelle chose absolument étonnante !!) qu'un miaulement vienne... d'un vrai chat !
        
    "L'amour est dans le pré"... à condition de ne pas mettre la charrue avant les bœufs ! (août) 
    En amour, j'ai toujours cru que l'union des âmes devait précéder l'union des corps (ne serait-ce que pour que deux personnes qui s'attirent aient le temps, en se parlant, de bien vérifier qu'elles vont dans la même direction et qu'elles voient l'avenir à peu près de la même façon). Visiblement, les gens qui ont conçu l'émission "L'amour est dans le pré" (une émission de TV réalité diffusée par M6 cet été) ne voient pas du tout les choses de la même façon. En effet, afin de permettre à des agriculteurs et à des agricultrices de trouver l'âme sœur (le milieu agricole est un milieu où l'on compte de très nombreux célibataires), ils ont organisé des petites séances de "spin-dating" dans lesquelles le temps de la découverte de l'autre est réduit au strict minimum : quelques minutes seulement. Puis, pendant la semaine que les candidats choisis sont invités à passer ensemble, voilà que le côté charnel prend le pas sur tout le reste : les caméras guettent les moindres gestes d'affection, les moindres effleurements de mains, les moindres troubles dans les regards... Et des gestes d'affection, il y en a ! Certains croient même qu'ils ont trouvé l'homme ou la femme de leur vie. Ca y est, c'est elle ! C'est lui ! Je l'attendais depuis toujours ! M6 paye alors des week-ends de rêve dans des hôtels de luxe : on fait du bateau, on se tient par la main, on fait la fête, on tourbillonne, on rit, on est ivre de joie, on est sur le toit du monde ! Mon Dieu, c'est merveilleux ! On a enfin trouvé l'amour !! Puis, au bout de quelques jours, c'est pratiquement toujours le même problème qui revient : les "amoureux" découvrent avec douleur... qu'ils n'ont rien en commun ! Ils ne s'en étaient pas aperçus avant (faute de s'être parlé) ! Oui, ils découvrent avec stupéfaction qu'ils ne conçoivent pas l'éducation des enfants de la même manière, qu'ils n'aiment pas les mêmes plats, qu'ils ne sont pas prêts à tout quitter l'un pour l'autre... Et c'est alors qu'arrive le temps des larmes, des déchirements, des révoltes, des souffrances... Et tout cela est d'autant plus mal vécu que des témoignages d'affection (parfois très forts) avaient été donnés avant. Ah, mon Dieu ! En voyant ces images, je me demande bien qui va se mettre en quatre, maintenant, pour guérir tous ces cœurs brisés ? Ah ! Si seulement les chaînes de télévision pouvaient mettre au point des programmes destinés à apprendre aux gens à aimer à l'endroit !
        
    Nous progressons dans "l'art" de rechercher le bonheur dans les choses matérielles ! (juin)
    Nous sommes tous appelés à être heureux. Dieu n'aime pas quand Ses enfants sont tristes, mélancoliques ou inquiets. Non. Au contraire, Il les veut gais, vivants, confiants ! Le problème, comme nous le savons trop bien, est que nous ne recherchons pas assez le bonheur dans les choses spirituelles (les sacrements, la vie de prière et de conversion...). Le plus souvent, nous ne sommes intéressés que par ce qui est matériel (l'argent, le pouvoir, les bienfaits que la science peut nous apporter...). Et non seulement ça, mais, en plus, nous constatons très facilement que l'humanité progresse - si tant est que l'on puisse parler de "progrès" - dans "l'art" de rechercher le bonheur et le bien-être dans des choses autres que spirituelles. J'en veux pour preuve cette petite histoire amusante qui m'est arrivée il y a quelques jours : Après avoir acheté des paquets de mouchoirs en papier, dans un supermarché de ma ville, je me suis aperçu en arrivant chez moi qu'il y avait, sur chaque paquet, une petite note explicative tout à fait étonnante. Comme j'ai justement l'un de ces paquets sous les yeux, je me permets de vous recopier cette note : "Arôme Thérapie énergisant. Parfum Ginseng. Avec micro-capsules. Le Ginseng a des propriétés revitalisantes. Il favorise la résistance de l'organisme et stimule l'activité physique. La technologie exclusive de micro-capsules assure une conservation optimale du parfum. Par simple frottement les substances actives sont libérées". Après avoir lu cela, je suis resté bouche bée pendant plusieurs minutes. Oui, j'ai été complètement subjugué. Jamais je ne me serais imaginé qu'un simple mouchoir puisse faire autant de bien ! Il est donc devenu possible, de nos jours, de retrouver de l'énergie rien qu'en se mouchant ! A ben ça alors ! C'est stupéfiant ! Ca paraît même incroyable ! Et pourtant, c'est bien vrai ! Enfin, bon. Passons. Ne soyons pas trop "moqueurs". Ce ne serait pas bien. Reconnaissons plutôt que cette invention va avoir "une certaine utilité" pour nous, les croyants. En effet, nous risquons d'avoir souvent besoin de mouchoirs, à l'avenir, vu toutes les larmes que ce monde matérialiste et irréligieux nous fait verser !
        
    Manipulation des supporters lors du match France-Ukraine le 2 juin ? (juin)
    Avant le match France-Ukraine, qui a eu lieu le samedi 2 juin 2007 au stade de France, la Fédération Française de Football a fait distribuer des milliers et des milliers de petits drapeaux tricolores aux supporters. Cela ne s'était jamais produit auparavant. Je ne sais pas si ce sont Roselyne Bachelot et Nicolas Sarkozy (ou des proches) qui ont suggéré cette idée à la FFF... Pour ma part, je ne trouve pas que ce soit une bonne initiative. Je crois au contraire que cela peut exacerber les sentiments nationalistes, chez certaines personnes. Et nous savons où ce genre de choses peuvent nous conduire ! Pour moi, l'identité de la France est avant tout dans la simplicité et la décontraction (comme cela a toujours été le cas jusqu'à maintenant), et non pas dans la "fascination" pour les symboles nationaux. En voyant tous ces drapeaux envahir les tribunes, certains ont pu avoir l'impression qu'on était en train de "changer" notre identité nationale (et ceci en nous tirant vers le modèle anglo-saxon) et que ce n'était plus tout à fait "la même France" qui apparaissait sur les écrans de télévision. Cette intrusion de la sphère politique dans le monde sportif (si toutefois c'est bien de cela dont il s'agit) est vraiment très choquante.
    PS : je profite de ce message pour saluer le nouveau patron de TF1, Nonce Paolini, qui sera secondé dans sa tâche par Laurent Solly, l'ancien directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy.
      
    L'orgueil de la France (juin)
    France, mon cher pays, la grande mystique Marthe Robin a dit un jour de toi que tu tomberais plus bas que toutes les autres nations à cause de ton orgueil. Ah l'orgueil ! Quel poison ! Oui, quel venin pour l'âme que de croire qu'on est parfait au point de ne plus avoir besoin des autorités extérieures pour avancer dans la vie (notamment de l'autorité de l'Eglise). France, mon cher pays, j'ai essayé, et ceci en te regardant le plus attentivement possible, de découvrir un signe très clair de cet orgueil, chez toi. J'ai cru en trouver un en constatant ceci : tu exaltes les symboles nationaux et tu fais la guerre aux symboles religieux.
        
    "We are the world", une chanson qui nous rappelle encore que le monde est loin de Dieu (mars)
    Récemment, lors d'un passage dans un show télévisé allemand, la vedette internationale Michaël Jackson a chanté "We are the world". Tout le monde se souvient de cette chanson des années 80 qui avait été enregistrée au profit des pays pauvres d'Afrique, et qui avait été magnifiquement interprétée par le collectif "USA for Africa" (rassemblant de très nombreux artistes américains). Oui, tout le monde se rappelle de ce titre. Il a fait le tour du monde. Aujourd'hui encore, il arrive assez fréquemment que des radios ou des chaînes de télévision musicales le rediffusent. Si on avait un moyen de savoir combien de gens l'ont entendu, depuis sa sortie dans les bacs, je suis à peu près certain que l'on découvrirait que leur nombre s'élève à plusieurs milliards ! Oui, plusieurs milliards ! L'impact a été tellement fort ! Aux Etats-Unis, en Europe, en Orient... de partout on ne parlait que de ça ! Tous les gens (jeunes, vieux, hommes, femmes, laïcs, prêtres...) fredonnaient la mélodie. Pourtant - et c'est là quelque chose de tout à fait étonnant - personne n'a jamais noté que le texte de cette chanson contenait une erreur biblique. En effet, l'un des couplets nous dit ceci : "As God has shown us by turning stones to bread, so we all must lend a helping hand" (traduisez : "Comme Dieu nous l'a montré en changeant les pierres en pain, nous devons tous, à notre tour, tendre une main secourable"). Or, il se trouve que Jésus n'a jamais changé les pierres en pain ! Au contraire, quand satan lui a dit : "Si tu es le Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain", il lui a répondu tout de suite : "Il est écrit : ce n'est pas seulement de pain que l'homme doit vivre" (Luc 4, 1-13). Ah Seigneur ! Elle est malheureusement bien vraie cette phrase que la Vierge nous a dite en pleurant, à Medjugorje, et que le père Jozo Zovko répète souvent dans ses conférences : "Vous avez oublié la Bible !"
        
    L'idée d'un gouvernement d'union nationale en France (février)
    En France, il y a plusieurs années, les partis politiques de gauche étaient principalement axés sur le social. Puis, au fil du temps (expérience du pouvoir oblige), ils ont évolué et ont commencé à prendre plus facilement en compte le libéralisme économique dans leurs programmes. En parallèle de cela, un autre phénomène s'est produit. Les partis de droite, qui étaient principalement axés sur le libéralisme économique, on eux aussi évolué et ont commencé à intégrer à leurs programmes une dimension sociale (nous en avons un bel exemple, aujourd'hui, avec le plan de cohésion sociale de Jean-Louis Borloo). En regardant ces deux mouvements conjoints, n'est-il pas légitime de se demander si leur vocation n'est pas de se rejoindre un jour et de permettre à des gens différents de travailler ensemble au service de notre pays ? Indépendamment des idées politiques que nous pouvons avoir, cette question est vraiment très intéressante et mérite d'être posée.
        
    La fille de Madonna (février)
    Dans un reportage télévisé qui a été diffusé il y a plusieurs semaines, il a été dit que la célèbre chanteuse américaine Madonna avait eu une éducation chrétienne beaucoup trop stricte, quand elle était jeune, et que c'était pour se moquer de la religion qu'elle avait décidé de porter le nom de scène "Madonna"; un peu comme si, pour mieux rejeter son passé, elle avait en quelque sorte "usurpé" le nom de la Sainte Vierge, n'hésitant pas à multiplier les provocations contre l'Eglise (notamment dans ses vidéo-clips). Pourtant, il y a quelques années, lors d'un passage en France, Madonna a été profondément touchée par une petite ville du Sud de notre pays portant le nom de... Lourdes (peut-être étiez-vous au courant). A tel point qu'elle a décidé d'appeler sa propre fille "Lourdes"  (prononcez Lourdesse, en anglais).
    Ce fait pour le moins étonnant m'a inspiré la petite réflexion suivante : quand un être humain prend une chose qui est chère au coeur de Dieu (en l'occurrence le nom de Sa Mère) et qu'il la déforme, c'est qu'il est sur un chemin de rébellion. Par contre, quand un être humain commence à aimer cette chose sacrée qu'il a jadis déformée et qu'il la donne à ce qu'il a de plus cher (en l'occurrence son propre enfant), c'est peut-être - qui sait - qu'il est en train de s'engager tout doucement sur un chemin de conversion (même si c'est lent et difficile).
        
    Nous savons tout... sauf l'essentiel ! (janvier)
    P
    arfois, en regardant des jeux télévisés, nous sommes stupéfaits par la culture immense de certains candidats. On a l'impression qu'ils savent tout sur tout : l'art en Chine au XVIIIe siècle, l'influence de la mythologie greco-romaine sur les écrivains d'Europe de l'Est, la date de naissance exacte des présidents américains (voire même le temps qu'il faisait ce jour-là)... rien ne semble leur échapper ! Récemment, un candidat particulièrement brillant - et qui avait laissé l'animateur d'une émission pratiquement sans voix - a fini par chuter sur la question suivante : "Quel est le premier miracle qu'a accompli Jésus ?" Là, c'était trop compliqué pour lui. Il a avoué humblement qu'il ne savait pas. Même les différentes réponses qui lui étaient proposées (la résurrection de Lazare, Cana, la multiplication des pains, la guérison de l'aveugle né) ne lui ont pas permis de trouver la bonne solution. Et oui, c'est comme ça : tout pressés que nous sommes de transformer notre cerveau en encyclopédie, nous oublions trop souvent de garder du temps pour apprendre à connaître Celui dont aucun manuel scolaire ne parle (ou si peu)... et qui sait pourtant transformer l'eau en vin !