• "SPECIAL 30 ANS" (ARCHIVES)

    A l'occasion du 30ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Medjugorje, je voudrais partager avec vous un peu de ce que Medjugorje a changé concrètement dans ma vie personnelle.

            

    MEDJUGORJE M'A FAIT PRENDRE CONSCIENCE D'UNE MANIERE PARTICULIERE DU RÔLE ABSOLUMENT DETERMINANT DES LAÏCS DANS L'EGLISE (06/07/11)

    Nous avons tous envie de réaliser quelque chose de beau et de grand dans notre vie; quelque chose qui puisse transformer notre existence et celle des autres; quelque chose qui nous permette de dire que notre passage ici-bas aura été utile.

        

    Certaines personnes pensent que pour pouvoir transformer les choses, il est nécessaire de s'élever dans la hiérarchie (et ceci en devenant : ministre d'un gouvernement, président d'un pays, directeur d'une instance internationale...). Ainsi, pensent-elles, chacune de nos décisions a un impact direct sur tous les citoyens et nous rend capable de transformer l'ensemble de la société. Un peu comme le coulis de tomates à la Provençale qui, versé au sommet d'une pyramide de spaghettis, coule et imprègne tous les spaghettis en descendant jusque dans le fond de l'assiette.

        

    C'est là une manière de voir les choses. Mais ce n'est pas la seule. En effet, on ne transforme pas la vie uniquement en allant du haut vers le bas. On peut aussi aller du bas vers le haut.

    Je prends un exemple : Dieu peut parfaitement inspirer une idée géniale (une invention révolutionnaire, un système nouveau pour réduire la pauvreté, un trait de lumière sur une question très complexe...) à quelqu'un qui est totalement inconnu.

    Et cette idée peut être tellement géniale qu'elle peut, si Dieu le veut, faire "tâche d'huile" et être reprise à tous les niveaux de la société : local, départemental, régional, national, international... Et c'est ainsi que "l'assaisonnement" (si je puis dire) peut se faire du bas vers le haut.

    Oui, des gens qui n'ont aucun pouvoir et aucune reconnaissance peuvent très bien créer la surprise et influencer les hommes du monde entier.

        

    Une association comme "Emmaüs", par exemple, n'est pas l'œuvre d'un homme politique puissant. Elle est l'œuvre d'un prêtre qui n'avait aucune responsabilité internationale mais qui, grâce au souffle de l'Esprit Saint, a vu son idée essaimer dans le monde entier et "éponger" une partie de la souffrance humaine partout où elle s'est implantée.

    On pourrait citer également les "Foyers de Charité" de Marthe Robin, et tant d'autres encore.

    Oui, il peut arriver que des inconnus bouleversent le cours de l'histoire plus que des puissants.

     

    Avec Medjugorje, c'est exactement ce qui est en train de se passer. Les 6 voyants n'étaient connus de personne, au début des années 80. Ils n'avaient aucun diplôme, aucune "relation" dans le milieu des médias ou dans celui des affaires, aucune richesse matérielle...

    Et pourtant, depuis 30 ans, ils sont en train, avec la Mère de Dieu, de donner naissance au mouvement de retour à Dieu le plus fantastique et le plus profond qu'on n'ait jamais vu dans toute l'histoire de l'Eglise. Franchement, n'est-ce pas merveilleux ?

    Ils ne sont pas des "puissants" mais ils bouleversent le cours des choses car tout ce qui se passe à Medjugorje (les messages, la prière, les œuvres...) est "exporté" dans le monde entier et régénère l'ensemble de l'Eglise (là encore : du bas vers le haut).

       

    Mais ce qu'il y a de vraiment extraordinaire, dans tout cela, c'est que c'est chacun d'entre nous qui est important dans le plan de salut de Dieu. Autrement dit, Dieu veut se servir de chacun d'entre nous et, s'il le souhaite, il peut faire en sorte que ce qu'il nous demande de faire serve à régénérer l'ensemble de la famille des chrétiens.

    Chers amis, prenons quelques secondes pour méditer sur l'importance du rôle de chaque baptisé ici-bas. C'est tout simplement extraordinaire !

     

    Il y a quelques années, j'avais posté sur plusieurs sites Internet chrétiens un message qui était intitulé : "Et si le Pape était un jour un laïc..."

    A l'époque, je m'interrogeais sur cette question... et j'ai trouvé la réponse à Medjugorje.

    Voici la conclusion à laquelle j'en suis arrivé :

    A mon avis, le Pape ne sera jamais un laïc. Pour tenir ce rôle, en effet, il faut quelqu'un qui soit au cœur du mystère chrétien et qui ait reçu un sacrement spécial (celui de l'ordination) pour être prêtre.

    Par contre, je suis intimement persuadé qu'un laïc peut réaliser dans l'Eglise (et pour l'Eglise) des œuvres tout à fait merveilleuses, colossales, éblouissantes, essentielles... des œuvres d'une ampleur exceptionnelle et capables de régénérer l'ensemble de l'Eglise (les Papes y compris). Ca oui, j'y crois. Les laïcs ont le pouvoir de comprendre l'Eglise, de la "sentir" au plus profond d'eux-mêmes, de la soutenir, de veiller sur elle, d'en prendre soin, d'éclairer sa marche avec le secours de l'Esprit Saint, de la guider... et ceci avec les prêtres, les évêques, les cardinaux, les Papes.

        

    Ces derniers temps, on a beaucoup parlé du Pape Jean-Paul II et de tout ce qu'il a réalisé de bien dans l'Eglise et dans le monde. Il y a des moments où j'ai l'impression que Jean-Paul II nous regarde et qu'il dit à chacun d'entre nous : "Ce que j'ai fait, vous pouvez le faire vous aussi, quel que soit votre rôle dans l'Eglise. Alors, allez-y ! Ayez confiance en vous et faire résonner la Parole de Jésus dans le monde entier. Je vous dis la parole que Jésus lui-même a dit à ses apôtres : Celui qui croit en moi fera lui aussi les oeuvres que je fais; il en fera même de plus grandes (Jean 14, 12).

    Alors laissez votre cœur se remplir d'Esprit Saint et qu'arrive sur le monde une seconde Pentecôte ! N'ayez pas peur !! Embrasez la terre !!!"

        

    MEDJUGORJE REPOND A UNE QUESTION CRUCIALE SUR LA SPIRITUALITE DES PRÊTRES DIOCESAINS (04/06/11)            

    Dans nos diocèses, il y a une question qui revient assez régulièrement : quelle est la spiritualité d'un prêtre diocésain ?

    Un prêtre franciscain, nous savons ce que c'est : c'est un prêtre qui vit la spiritualité de Saint François d'Assise (attachement à la pauvreté...). Un prêtre dominicain, nous savons ce que c'est : c'est un prêtre qui vit la spiritualité de Saint Dominique (attachement à l'enseignement...). Un prêtre salésien, nous savons ce que c'est : c'est un prêtre qui vit la spiritualité de Saint Jean Bosco (mission auprès des jeunes...).

    Mais un prêtre diocésain, qu'est-ce que c'est exactement ? Comment se définit-il ? Quelle est sa spécificité, sa particularité ? 

    Il y a eu une époque où de nombreux prêtres diocésains parvenaient à se forger une identité plus précise en rejoignant des mouvements comme celui des "Focolari".

    Mais aujourd'hui, qu'est-ce qu'un prêtre diocésain exactement ? Quelle est sa spiritualité ?

    Si vous me le permettez, j'aimerais essayer de vous donner mon opinion sur cette question cruciale :

    Un prêtre diocésain est quelqu'un qui a la charge d'une communauté chrétienne. Il est donc à la tête d'un ensemble de personnes dans lequel il y a de nombreuses spiritualités. Dans chaque paroisse, en effet, on trouve des gens qui sont proches de l'Emmanuel, des Béatitudes, des Foyers de Charité, des milieux plus traditionnels, des mouvements mariaux... Chaque paroisse est une mosaïque de sensibilités.

    A partir de là, il m'apparaît de manière assez évidente qu'un prêtre diocésain ne fera jamais aussi bien le lien entre toutes ces spiritualités que s'il y a, au centre de sa propre spiritualité, le "dénominateur commun" entre toutes les spiritualités qui composent sa paroisse. Autrement dit, il faut que le prêtre diocésain ne soit ni trop proche d'un mouvement, ni trop proche d'un autre, mais qu'il parvienne à incarner ce qu'il y a de plus "commun" à toutes les spiritualités de sa paroisse, et ceci afin que cette dernière soit bien unie.

    Et pour que le prêtre diocésain soit le plus rassembleur possible, il faut qu'il fasse sienne une spiritualité qui vienne de très haut, qui soit "plus universelle" que toutes les autres. Et quelle meilleure spiritualité pourrait-il trouver que celle que nous enseigne la Mère et la Reine de tous les hommes, de tous les fondateurs d'ordres et de mouvements, de tous les Saints : la Vierge Marie.

    Oui, la Vierge Marie est au-dessus de nous tous. C'est elle qui fait l'unité entre tous ses enfants pour les conduire à son Fils Jésus.

    Si un prêtre diocésain prend la Mère de Dieu comme Mère et comme Reine, alors il est certain que tous ses paroissiens, dans leur sensibilité propre, se sentiront comme "aimantés" à lui.

    Je termine en disant que la spiritualité mariale trouve toute sa force, toute sa luminosité, toute sa puissance, toute sa douceur, toute sa plénitude et toute sa perfection, dans les messages que la Vierge Marie nous donne à Medjugorje.

    Medjugorje, effet, ce sont les dernières apparitions de la Mère de Dieu sur la terre. C'est la continuation de Fatima. C'est la "touche finale" que Marie apporte à son enseignement.

    Prêtres diocésains, vous recherchez une spiritualité à laquelle vous accrocher et à laquelle accrocher les autres tout en respectant leur sensibilité ? Medjugorje est fait pour vous !

        

    MEDJUGORJE M'A PERMIS DE DECOUVRIR UNE SPIRITUALITE QUI EST A LA FOIS UNIVERSELLE ET PARTICULIERE (25/05/11)

    Il y a des gens qui se plaisent à répéter sans cesse qu'ils sont des "citoyens du monde". C'est très bien et très noble d'aimer ce qui est "universel". On doit tous tendre vers le haut.

    Il n'empêche que pour pouvoir être vraiment heureux, ici-bas, on a aussi besoin de racines qui soient plus précises et plus "particulières".

    Ce que je veux dire par là, c'est que l'on n'est pas simplement un "terrien". On se définit aussi par sa nationalité, sa ville, son quartier, sa rue, ses voisins, sa famille...

         

    Il me semble qu'il en va de même pour un chrétien.

    Dire "je suis catholique", c'est très bien. Mais ce n'est pas assez précis, à mon sens. Cela ne permet pas de cerner véritablement une personne.

    Cette personne qui nous dit qu'elle est catholique est-elle catholique pratiquante ou non-pratiquante ? Est-elle de sensibilité conservatrice ou plutôt progressiste ? Se reconnaît-elle dans le renouveau charismatique ou préfère-t-elle ce qui est traditionnel ? Ou bien aime-t-elle les deux ?...

    L'Eglise est une mosaïque de sensibilités. Pour pouvoir connaître quelqu'un un peu mieux, on a donc besoin d'en savoir plus. 

          

    Lorsque j'étais au lycée, j'ai ressenti le besoin d'appartenir à une famille, à l'intérieur de l'Eglise, et ceci afin de devenir un chrétien qui n'ait pas une identité trop "floue".

    A l'époque, et aujourd'hui encore, je me sentais très proche des communautés nouvelles : L'Emmanuel, les Foyers de charité...

    A plusieurs reprises, j'ai eu envie de m'engager dans l'une ou l'autre de ces communautés. Mais à chaque fois que je me rapprochais de l'une, j'avais le sentiment de laisser tomber toutes les autres. Et cela me rendait très triste car j'avais envie d'appartenir à chacune d'entre elles. Toutes ces communautés me plaisaient énormément. Je ne pouvais pas choisir entre l'une ou l'autre.

         

    Cela me rappelle un peu Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus qui disait qu'elle avait envie de réaliser toutes les vocations (et pas simplement une seule). Finalement, la célèbre Sainte avait trouvé sa voie en lisant Saint Paul et en réalisant que c'était l'amour qui faisait le lien entre toutes les vocations. Elle avait donc décidé d'être l'amour pour être "tout".

          

    Pour moi, Medjugorje a répondu à ce désir très fort d'appartenir à toutes les communautés religieuses et à toutes les spiritualités.

    Pourquoi cela ? Tout simplement parce que la Vierge Marie est la Reine de tous les Saints (cf : les litanies de la Vierge). Autrement dit, la Mère de Dieu est la Reine de tous les fondateurs d'ordres religieux.

    On dit aussi d'elle (je me réfère encore aux litanies) qu'elle est : Reine des Patriarches, Reine des Prophètes, Reine des Apôtres, Reine des Martyrs, Reine des Confesseurs, Reine des Vierges... bref, en un mot : elle est la Reine de tous les Saints.

         

    Cela signifie de manière très concrète que tout ce que dit la Vierge à Medjugorje (aller à la messe, se confesser, lire la Bible, prier le Rosaire, jeûner...) est appelé à être mis en pratique par tous les hommes de la terre, par toutes les communautés et par tous les ordres religieux (puisque Marie est au-dessus de nous tous).

    En adoptant la spiritualité de Medjugorje, on met donc en pratique les recommandations qui constituent, en quelque sorte, le "dénominateur commun" à toutes les spiritualités.

        

    En ce sens, je peux dire que Medjugorje a étanché ma soif d'universel.

    En adoptant la spiritualité de la Gospa, en effet, je me sens proche de chaque chrétien du monde entier quelle que soit sa sensibilité et quelle que soit la famille religieuse à laquelle il appartient, et ceci parce que chaque chrétien (qu'il soit : franciscain, dominicain, jésuite, laïc, marié, célibataire, prêtre, évêque, cardinal, Pape...) est appelé à faire ce que Marie lui demande.

         

    Mais en même temps, le côté "universel" de Medjugorje ne m'a pas renvoyé à quelque chose de "vague", de "flou", à une sorte "d'humanisme aux contours mal définis" ou bien à un "syncrétisme" dangereux. Pas du tout !

    Medjugorje est un village particulier qui se situe dans un pays particulier, avec des habitants particuliers, ces habitants ayant une foi particulière (la foi catholique), cette foi étant stimulée par des messages particuliers qui sont donnés par une personne particulière (la Vierge Marie)...

    Et c'est là que je peux dire que Medjugorje m'a vraiment comblé : ce sanctuaire a fait le lien entre deux désirs très forts qui étaient en moi : celui de trouver une spiritualité vraiment universelle sans tomber dans le "flou" mais en restant toujours bien enraciné dans quelque chose de précis, de clair, de net, de concret et de particulier.

        

    MEDJUGORJE M'A APPRIS COMMENT FONCTIONNAIT LA VIE DANS L'ESPRIT (06/05/11)

    Voici quelques mots sur un sujet dont j'ai déjà parlé à plusieurs reprises sur ce blog, mais j'aimerais y revenir ici en formulant les choses un peu différemment car ce sujet me tient vraiment à coeur.

    Dans le monde, il y a beaucoup de révélations privées. Toutes, c'est certain, ont une importance dans le plan de Dieu.

    Mais ce qui fait la force particulière de Medjugorje (et ce qui fait aussi son succès tout à fait considérable à travers le monde), c'est qu'à Medjugorje la Vierge nous donne la "méthode" pour avancer spirituellement.

    Elle ne se contente pas d'attirer notre attention sur un "phénomène surnaturel particulier". Non, elle nous dit concrètement ce qu'il faut faire pour progresser intérieurement. Là est la grande force de Medjugorje.

    Et en ce qui me concerne, voici ce que Medjugorje m'a appris de plus précieux et de plus fondamental dans ma vie :

    1-Le bonheur est le fruit de la paix et de la joie véritables.

    2-La paix et la joie véritables sont des fruits de l'Esprit Saint.

    3-L'Esprit Saint est le fruit particulier du Baptême et de la Confirmation, certes, mais il est aussi le fruit de la prière et de la conversion avec le coeur car l'homme doit collaborer à la grâce qu'il a reçue dans les sacrements. Autrement dit, l'homme doit se rapprocher de Dieu (par la prière) et s'éloigner du mal (par la conversion) pour faire grandir ce qu'il a reçu de Dieu au fond de lui. Sans ce "double mouvement" de sa part, l'homme stagne, s'écartèle ou bien régresse, et ceci parce qu'il ne s'est pas mis "en mouvement". Or, il est fondamental que l'homme se mette "en mouvement" car Dieu n'agit pas "sans nous" et "sans notre volonté".

    4-La prière et la conversion avec le coeur sont des fruits des recommandations que la Vierge nous fait à Medjugorje : la participation assidue à la Messe, la récitation quotidienne du Rosaire, la lecture de la Parole de Dieu, la Confession mensuelle et le Jeûne au pain et à l'eau le mercredi et le vendredi.

    Voilà, en nous disant cela, la Vierge nous a dit l'essentiel.

    En fait, Medjugorje est une école qui nous dit comment avoir l'Esprit Saint en nous.

    Et ce qu'il y a de formidable, dans tout cela, c'est qu'au fur et à mesure qu'il agit en nous, l'Esprit Saint réalise en nous ce dont nous avons le plus besoin (il nous guérit, nous éclaire, nous corrige, nous montre notre vocation, nous donne la force et la patience, nous transforme... tout cela en fonction des personnes).

    Et c'est ainsi que nous devenons progressivement plus heureux et plus saints.

      

    MEDJUGORJE M'APPREND A ÊTRE LIBRE (11/03/11)

    La spiritualité de Medjugorje est une spiritualité qui tourne les gens vers Jésus d'une manière très forte : la Messe fréquente nous met en contact avec Jésus, le Rosaire quotidien nous permet de nous remettre en mémoire chaque jour la vie de Jésus, la lecture régulière de la Parole de Dieu nous aide à mieux connaître Jésus, la Confession mensuelle nous coupe de ce qui nous sépare de Jésus, le Jeûne alimentaire nous apprend à nous passer des choses superficielles pour mieux accueillir Jésus...

    Tous ces exercices de "recentrage permanent sur le spirituel et sur l'essentiel" (si je peux dire) ont pour effet de nous éloigner du monde (j'emploie ici le mot "monde" au sens négatif du terme).

    C'est ainsi qu'au fil des années, on peut s'apercevoir que tout un tas de choses perdent progressivement de leur importance pour nous : ce que les autres pensent ou disent de nous, l'image que les autres ont de nous, le fait d'être écouté ou pas, le fait d'être estimé ou pas, le fait d'être reconnu ou totalement inconnu, le fait d'avoir du succès ou de connaître l'échec, les critiques, les incompréhensions, les contradictions, les difficultés dans les rapports humains...

    Je pense qu'en nous centrant sur l'essentiel, Medjugorje nous apprend peu à peu à être heureux tels que nous sommes et nous sommes. Et quand on est heureux tel que l'on est (avec Jésus et Marie pour seules richesses véritables), alors on n'a plus besoin d'autre chose. Le reste passe au second plan. 

    Par ailleurs, on découvre également que tout se joue dans le secret et dans l'intimité de notre cœur. Par conséquent, on ne cherche plus à mettre en place des "stratégies" pour avancer dans la vie. On attend tout de Dieu. Finalement, on apprend à être libre.

        

    MEDJUGORJE M'A PERMIS DE REPONDRE A LA QUESTION LA PLUS ESSENTIELLE : COMMENT TROUVER DIEU ET GRANDIR AVEC LUI ? (04/03/11)

    Pour avancer spirituellement, il faut à la fois se rapprocher de Dieu et s'éloigner du mal. Si on se rapproche de Dieu sans s'éloigner du mal (c'est-à-dire si on pratique sa religion sans se convertir et sans se débarrasser de ses défauts), alors on s'écartèle entre le bien et le mal (en fait, on fait du sur-place, on n'avance pas, on ne croît pas de manière harmonieuse. On se "déchire" même de plus en plus).

    Les outils pour se rapprocher de Dieu sont : la Messe, le Rosaire, la Bible.

    Les outils pour s'éloigner du mal sont : la Confession, le Jeûne alimentaire.

    Cette méthode pour grandir dans la foi, c'est ce que Medjugorje m'a appris de plus précieux. Et si la Vierge ne me l'avait pas enseignée, je ne l'aurais jamais connue.

    En effet, dans nos paroisses, on parle très peu (voire pas du tout) de ces 5 points sur lesquels la Vierge insiste sans cesse (et notamment le Rosaire, la Confession individuelle et le Jeûne alimentaire).

    Pourtant, ils sont ce qu'il y a de plus important car, quand on met en pratique ce que Marie nous demande, on se transforme vraiment intérieurement.

    Au fil des mois et des années, on devient plus joyeux. On est plus en paix.

    Toutefois, ma petite expérience personnelle m'a également montré que la progression spirituelle ne se faisait pas d'une manière "linéaire". Il peut y avoir des chutes (voire même des périodes d'anéantissement total où tout s'écroule, comme pour Job dans l'Ancien Testament).

    Cela est dû au fait que nous sommes tous pécheurs. Nous avons tous des failles (physiques, psychologiques, spirituelles...) et, à certains moments plus difficiles de nos vies, ces failles peuvent se rouvrir et se mettre à saigner.

    Mais si, dans ces périodes douloureuses, on continue de mettre en pratique ce que la Vierge nous demande, alors, au fil du temps, un processus de guérison se met en place et, au final, on retrouve une paix et une joie encore plus grandes que celles que l'on avait avant, et ceci parce que le fait d'avoir su assumer et dépasser nos propres défauts nous a rendus plus forts.

    Pour moi, Medjugorje est la plus grande spiritualité qui existe au monde.

        

    MEDJUGORJE M'A DONNE DES REPERES DANS LE TEMPS ET DANS L'ESPACE (20/02/11)

    Dans la prière du "Notre Père", Jésus dit : "(...) Donne-nous aujourd'hui notre pain de ce jour". Nous pouvons noter qu'il ne dit pas : "Donne nous cette semaine (ou bien ce mois-ci, cette année...) notre pain hebdomadaire (ou bien mensuel, annuel...)".

    En nous centrant sur l'aujourd'hui, Jésus fait une chose très importante : il nous donne des repères dans le temps et il nous fait comprendre que nous ne devons vivre ni dans le passé ni dans l'avenir de manière excessive. C'est aujourd'hui que tout se joue.

    Cela, la Vierge de Medjugorje l'a repris à son compte, elle aussi, et ceci en commençant toujours ses messages par "Chers enfants, aujourd'hui..."

    Nous avions donc des repères dans le temps, grâce à Jésus (repères que la Vierge nous a rappelés), mais il nous manquait des repères dans l'espace.

    A ce sujet, la Gospa a beaucoup insisté sur la notion de "paroisse", à Medjugorje. Elle a appelé la paroisse (et non pas quelques personnes) à se mettre en marche, elle a appelé les paroissiens (et non pas un petit groupe d'individus) à être des exemples pour les autres, elle a donné des messages hebdomadaires à la paroisse, elle a organisé la vie liturgique (Rosaire, Adoration...) de la paroisse...

    Personnellement, j'ai ressenti cela comme un appel à ne pas rester focalisé sur ma seule petite famille (en faisant le bien uniquement chez moi, par exemple, ou en ne parlant de la foi que sur Internet) et, également, à ne pas avoir de projets "trop grands" (changer mon pays, le monde, l'univers...).

    Medjugorje a donc été pour moi un appel à faire de ma paroisse mon champ d'action.

    Et c'est ainsi qu'aujourd'hui, ma paroisse est vraiment devenue ma famille, ma terre de mission, le lieu où mes "talents" de chrétien essayent de s'exprimer et de se déployer au maximum.

    En ce sens, je peux dire que Medjugorje, en me donnant des repères dans le temps et dans l'espace, a fait de moi un chrétien qui sait où il doit être.