• TEMOIGNAGE DE YOLAINE (2ème partie) : LES PARFUMS DE ROSES, LES ETOILES FILANTES ET LA DANSE DU SOLEIL A MEDJUGORJE

    Cette interview a été réalisée le 17 juin 2003. Yolaine, qui connaît très bien Medjugorje, est mariée, mère de quatre enfants et trois fois grand-mère.
        
    RV : Y a-t-il des anecdotes que vous aimeriez raconter et qui se sont passées au cours des années qui ont suivi la guerre, après que le calme soit revenu ?
        
    YOLAINE : Oui, mais il faut d'abord que je vous dise une chose. Pendant la guerre, ma fille a été saisie par un appel de la Sainte Vierge à la communauté des Béatitudes. C'est-à-dire que la Sainte Vierge lui a demandé de rentrer à la communauté des Béatitudes. Après la guerre, j'ai donc voulu retourner à Medjugorje avec elle pour remercier la Sainte Vierge de cet appel. Mais j'ai dit à ma fille : "Ecoute, je n'irai avec toi que si j'arrête mes quintes de toux car je ne peux pas embêter tout le monde avec cela". En effet, je toussais jour et nuit; et je trouvais que ce n'était pas possible de déranger les personnes. Sur ces entre faits, j'avais quand même commencé à préparer ma valise pour partir à Medjugorje le lendemain, à quatre heures du matin. Mais à minuit, la veille du départ, je toussais, je toussais, je toussais. Je me suis dit alors : "Non, vraiment, ce n'est pas possible de partir dans ces conditions". Mais ce qui s'est passé, c'est que j'ai eu un songe inexplicable dans lequel je me suis vue terminer ma valise. Pour moi, ça a été là un appel irrévocable. Je me suis levée, j'ai fini ma valise et je suis partie avec ma fille pour rejoindre Medjugorje. Et là, chose incroyable, dans le car tout s'est très bien passé ! Arrivé là-bas, on m'a même donné le sirop qu'il fallait ! Bien sûr, je ne vois pas cela comme un miracle. Je pense simplement que je devais faire une allergie… et j'ai appris par la suite que le sirop que l'on m'avait donné était anti-allergique, justement ! Oui, il faut toujours bien garder les pieds sur terre ! Il ne faut pas tout mélanger !!
        
    RV : Ce nouveau séjour a dû être un peu plus "tranquille" que les précédents, j'imagine ?
        
    YOLAINE : L'arrivée à Medjugorje a été extraordinaire ! Nous sommes arrivés alors qu'il faisait nuit. Il devait être 18 ou 19 heures. Il faisait vraiment noir, noir, noir, noir. Et à ce moment-là… j'ai cru tomber dans une roseraie !!! Il y a eu un parfum de roses, d'œillets, i-ni-ma-gi-nable qui m'a enveloppée. Vraiment, c'était quelque chose d'extrêmement léger… vous savez… un peu comme quand on se met du parfum… mais ce n'était pas du "parfum" au sens où on peut l'entendre habituellement. C'était quelque chose… d'incroyable… et je n'avais pas encore vraiment compris ce dont il s'agissait vraiment. Je suis allée me coucher et, le lendemain matin, je me suis dit : "Oh la la ! Ce parfum de la veille était tellement formidable que je veux absolument voir cette roseraie. Oui, je veux voir ces roses, ces œillets…" J'avais hâte de contempler un si beau jardin ! Alors, j'ai regardé par la fenêtre… et bien : il n'y avait pas une seule fleur à la ronde ! Ce n'était que de la boue ! Alors là j'ai compris – on me l'avait déjà dit, en fait, mais, vous savez, on est souvent sourds, finalement – j'ai compris que ce parfum était en réalité la présence de la Sainte Vierge. Car il faut que vous sachiez – la Sainte Vierge l'a d'ailleurs dit elle-même à plusieurs reprises – que ce parfum de roses vient de sa présence. Et comme j'allais à Medjugorje justement pour la remercier, au sujet de ma fille, je me dis qu'elle a voulu aussi me remercier de mon arrivée sur cette terre mariale si belle ! Vous savez, si j'y retourne aussi souvent, c'est parce que, pour moi, c'est un petit peu "une part du ciel" qu'on voit là-bas.
        
    RV : C'est là une très jolie anecdote. En avez-vous vécu d'autres, au cours de ces années d'après guerre ?
        
    YOLAINE : Oui, j'ai aussi eu un autre beau cadeau. Toutefois, je tiens bien à vous dire que je ne vais pas à Medjugorje pour ces signes. J'y vais avant tout pour moi, bien sûr, mais aussi pour ma famille, mes amis, et tous mes frères et sœurs quels qu'ils soient. On fait le plein d'amour, à Medjugorje, un plein de la Sainte Vierge. Je n'y vais pas du tout pour les signes ! On nous en donne ? Et bien voilà : pourquoi pas ? Ce sont des cadeaux. Il ne faut pas les refuser. Cela peut aider ensuite à témoigner. Mais je voudrais quand même vous en raconter un qui date du mois d'août 2001. Le père Slavko, qui était donc un père franciscain absolument merveilleux et d'une grande tendresse pour tous ses enfants, est mort en novembre 2000. Son décès est arrivé alors qu'il se trouvait avec des pèlerins pour prier le chemin de Croix, comme il le faisait tous les vendredis, au mont Krizevac. Ce jour-là, à la 15ème station, il a dit aux pèlerins : "Que la Sainte Vierge vous bénisse à l'heure de la mort". Puis, il est tombé. Et bien presque un an plus tard, le 15 août 2001, nous avons fait ce même chemin de Croix, et à la 15ème station, là même où le père Slavko était décédé, je me trouvais à côté d'un prêtre et il y avait des gens autour de nous – des enfants, entre autre – je m'en souviens très bien. A cette 15ème station, donc, quelqu'un nous a dit, tout à coup : "Regardez le ciel !" Et là, sans lunettes de soleil – d'ailleurs personne n'en avait sur lui, à ce moment-là – nous avons pu voir, pendant environ 15-20 minutes, le soleil qui était sorti de son orbite et qui dansait, qui dansait… c'était incroyable ! Il dansait sur lui-même !! Je tiens à vous dire aussi que nous étions avec une scientifique et, voyant cela, elle riait en disant : "Mais ce n'est pas possible !" Il faut dire que c'était quand même une spécialiste des astres ! Elle était à côté de nous et là, pendant le phénomène, elle est restée sans voix. Oui, elle était sans voix. Et non seulement elle était sans voix, mais, en plus de cela, elle a dit également : "C'est i-nex-pli-cable !" Donc, j'ai vu – nous avons vu – le soleil danser pendant un bon quart d'heure. Cela nous a semblé très long car un quart d'heure, c'est quand même long. Et puis, finalement, cela s'est terminé par une immense hostie. Ce que je voulais vous préciser aussi, c'est que dans le livre de l'Apocalypse, il est dit que la Sainte Vierge sera revêtue du soleil et aura la lune sous ses pieds (NDLR : chapitre 11, versets 19 et suivants). Ce passage est lu chaque année pour le 15 août. Or, nous étions le 15 août quand cela s'est produit ! C'était quand même assez  provoquant !
        
    RV : En effet. Si nous n'étions pas croyants, nous serions tentés de dire que c'était là un "hasard assez troublant" !
        
    YOLAINE : Ce jour-là, nous avons eu une journée extraordinaire de signes ! Par exemple, nous avons aussi été prévenus, par les voyants, qu'à 22 heures il fallait remonter à la Croix bleue (NDLR : le lieu où se réunit habituellement le groupe de prière du voyant Ivan, au pied du mont Pdbrdo). La Sainte Vierge allait y donner un message pour la foule et pour le monde entier. Elle allait aussi bénir la foule. Elle donne des bénédictions comme cela tous les ans. C'est assez extraordinaire. Elle bénit la foule présente. Et bien avant son arrivée, nous avons vu une étoile filante tout à fait hors du commun. Un petit peu comme les Rois-Mages; vous savez, quand ils avaient devant eux cette lumière intense qui les a amené jusqu'à la crèche. Nous avons vu cette étoile filante fulgurante, et elle n'était pas comme les étoiles filantes habituelles. Elle était beaucoup plus provocante ! Beaucoup plus grande ! Je ne l'ai pas oubliée ! Et puis, il y a eu quelque chose de peut-être un peu moins drôle : beaucoup de jeunes et de moins jeunes pleuraient.
        
    RV : Tiens, et pourquoi cela ?
        
    YOLAINE : Ils pleuraient parce qu'avant la venue de la Sainte Vierge, je ne vous cache pas que nous avons entendu le ricanement de satan. C'était un rire très très fort. Il ricanait. C'était quelque chose que je n'avais jamais entendu de ma vie, et je savais très bien que c'était l'adversaire. Satan se déchaînait. Il ricanait. Il riait. Beaucoup de jeunes et de moins jeunes pleuraient. Il faut que vous sachiez que là où il y a des apparitions – que ce soit à Lourdes, à La Salette, à Pontmain… - et bien l'adversaire est toujours présent. Il est furieux. Il se déchaîne car il voit cette foule priante avec le chapelet et le rosaire à la main… et cela ne lui convient absolument pas ! Je crois qu'il ne faut pas cacher cela. A Medjugorje, on voit aussi ce genre de choses curieuses; même si c'est d'une manière beaucoup plus rare, heureusement ! Mais, en soi, cela n'a pas d'importance. Ce qu'il faut, c'est continuer son chemin ! Lorsqu'on récite le rosaire, il ne faut avoir peur de rien !
        
    RV : Ce que vous venez de dire montre bien à quel point le mal n'est jamais autant présent que là où le bien est présent ! Mais si vous le voulez bien, j'aimerais revenir  un instant à la danse du soleil. Vous souvenez-vous de la personne qui a dit "Regardez le ciel", quand le phénomène a commencé ?
        
    YOLAINE : C'était un prêtre.
        
    RV : Il faisait partie de votre groupe ?
        
    YOLAINE : Oui, c'était un accompagnateur. Il était assez jeune. Il devait avoir 40 ans. Pas plus. Ce prêtre fait un travail considérable ! Depuis quelques années, il a été nommé dans la banlieue parisienne. Il croit énormément à Medjugorje. Il y emmène beaucoup de gens "paumés", beaucoup de pauvres… et l'on voit des guérisons spectaculaires. Des guérisons du cœur. Quand je dis "guérisons du cœur", cela signifie aussi des guérisons "physiques", car lorsque vous êtes atteint psychiquement : rien ne va plus. C'est même peut-être la pire des maladies, finalement ! Personnellement, j'ai vu énormément de guérisons de ce genre. J'étais donc avec ce père au moment de la danse du soleil. J'étais aussi avec un jeune qui s'appelait François. C'est vrai que nous n'étions pas des masses, dans notre groupe, mais il y avait des centaines et des centaines de pèlerins qui faisaient le chemin de Croix. Peut-être que tout le monde n'a pas vu le phénomène… Cela, l'histoire ne me l'a jamais dit ! Quand nous avons témoigné, dans le car, au retour, nous avons été seulement quelques uns à parler de ce soleil qui dansait.
        
    RV : Lorsque vous dites que le soleil "dansait" ou "tournait", à quoi cela ressemblait-il exactement ? Tournait-il comme ceci (NDLR : l'interviewer fait, avec son doigt, le mouvement d'une toupie que l'on regarderait "de profil") ou bien comme cela (NDLR : l'interviewer fait, avec son doigt, le mouvement d'une toupie que l'on regarderait "d'en haut") ?
        
    YOLAINE : Oui, voilà, comme cela ! (NDLR : c'est à dire comme une toupie que l'on regarderait "d'en haut". Ou bien comme un ventilateur que l'on regarderait de face, si vous préférez).
        
    RV : Et ceci dans le sens des aiguilles d'une montre… ou bien dans le sens inverse ?
        
    YOLAINE : Dans le sens des aiguilles d'une montre. Ce qui était impressionnant, c'est que le soleil était sorti de son orbite. On avait l'impression que l'on pouvait l'attraper, que c'était un ballon; un ballon qui venait vers nous ! C'est cela qui était quand même curieux. Quelques fois, il revenait. Et quand il revenait, le cercle était rouge. Il y avait alors un trait de couleur rouge d'environ 10 centimètres. Le soleil, lui, était orange. Je vous assure que je n'avais jamais rien vu de pareil !
        
    RV : Le soleil allait-il aussi vers le haut, vers le bas, vers la droite et vers la gauche… comme cela s'est passé à Fatima en 1917 ?
        
    YOLAINE : Par rapport à cette question, je pense que certains pèlerins ont peut-être vu des "allées et venues", effectivement. Pour moi, non. Ce que j'ai vu, je le répète, c'est que le soleil était sorti de son orbite, qu'il n'y avait pas besoin de lunettes de soleil – comme si l'on regardait la terre, c'était la même chose – et qu'il dansait à toute vitesse, en tournant sur lui-même. Et il est vrai, aussi, que l'on avait parfois l'impression qu'il arrivait vers nous.
        
    RV : Comment ont réagi les enfants qui étaient dans votre groupe ?
        
    YOLAINE : Les gens sont restés très silencieux. Nous avons continué notre chemin de Croix… il n'y a pas eu de commentaire. Non, il n'y a pratiquement pas eu de commentaires.
        
    RV : Peut-être était-ce parce que le phénomène était "trop extraordinaire", justement ?
        
    YOLAINE : Oui, on n'en a pas parlé. Peut-être un peu au moment du repas… mais ce phénomène n'était pas le plus important, en fait. Comme je l'ai dit, certains ont témoigné dans le car, au retour… mais il est vrai que l'on ne va pas fanfaronner ou crier sur tous les toits : "J'ai vu le soleil danser !" Non. C'était un cadeau. Mais ça s'arrêtait là. Ceci dit, je crois que personne ne revient de Medjugorje comme il y est allé. Même ceux qui ne semblent pas avoir reçu de grâce les ont quelques semaines, quelques mois… voire même des années après ! On pourrait citer de très nombreux exemples dans ce style !
        
    RV : D'après vous, qu'est-ce que Medjugorje peut apporter de plus précieux au monde d'aujourd'hui et aux générations futures ?
        
    YOLAINE : Il est vrai que la Sainte Vierge donne à ses enfants des choses extrêmement précieuses. D'abord le Rosaire, le chapelet. Je pense que celui qui dit chaque jour ne serait-ce qu'un mystère – en commençant tout doucement – deviendra vraiment doux dans son cœur et sa famille sera complètement transformée. Il faut que vous sachiez qu'un seul converti dans une famille peut guérir toute une famille. Je crois qu'il ne faut jamais désespérer. Mais le Rosaire, par l'intermédiaire de Marie, nous mène aussi à son Fils. Qui dit "Rosaire", en effet, dit également "la vie de notre Seigneur". Et ça, c'est quelque chose d'extrêmement fort. Et puis, aussi, pour arriver justement à Jésus, il y a la confession. Des prêtres de toutes les nationalités (des espagnols, des allemands, des polonais, des anglais, etc…) restent parfois dans les confessionnaux jusqu'à l'aube, à Medjugorje, par une chaleur torride en été ! Il y a, entre autre, les frères Jacquart qui sont des prêtres fantastiques. Ils vont de partout à travers le monde pour soigner les lépreux, pour apporter du matériel à ceux qui ont perdu leur(s) jambe(s) en sautant sur des mines… ce sont de futurs saints français ! Vraiment, ces pères ont un charisme assez étonnant. Et comme ils sont à Medjugorje tous les ans, on peut aller se confesser vers eux. Personnellement, j'y vais – de même que beaucoup d'autres gens, bien sûr – et ce sont des confessions de toute beauté ! Eux-mêmes disent, en riant, qu'ils attrapent parfois de gros "poissons" ! Il peut s'agir de gens qui ne se sont pas confessés depuis plus de 40 ans, des durs à cuire… Vraiment, Medjugorje, c'est le miracle de la confession ! Et qui dit "confession" dit aussi "réparation" et "guérison". Et cela change toute la vie. Aujourd'hui, au XXIe siècle, a-t-on bien remis en avant ce sacrement merveilleux qu'est la confession ? D'ailleurs, la Sainte Vierge ne cesse de le répéter dans ses messages : "Priez, priez, priez, conversion et confession". Donc, je tiens vraiment à dire que ces confessions sont majestueuses, vraiment très belles ! Voir tous ces gens, ces jeunes, cette foule immense… Lorsque nous allons là-bas, nous avons souvent des messes de 100 prêtres, 150 prêtres, 200 prêtres !!! C'est de toute beauté ! Ce que je vous dis là n'est ni de la sensiblerie ni de la sensibilité. C'est simplement de voir l'EGLISE VIVANTE.
        
    RV : Je crois que ces derniers mots que vous venez de prononcer feront une merveilleuse conclusion ! Merci beaucoup !