• Voici des petits extraits (cités dans le désordre) d'un  témoignage que la voyante Mirjana a donné à Chicago (USA) les 12 et 13 septembre 1998 (source : FML / Traduit par mes soins).

       

    LE JEÛNE AU PAIN ET A L’EAU

         

    Mirjana répond à la question d’une personne :

    -A la place du pain et de l’eau, je jeûne avec du café seulement. Ca me garde plus en forme, surtout quand je conduis. Est-ce que cela offense Notre Dame ?

    -Je ne comprends pas cela. Je ne peux pas juger. Je ne suis pas celle qui peut dire ce que nous avons besoin de faire. Je peux seulement répéter ce que Notre Dame dit. Elle dit le pain et l’eau. Elle n’a pas mentionné le café. (…) Peut-être devriez-vous le prendre plus tôt, avant que Notre Dame se réveille !

          
    MIRJANA ET SAINT ANTOINE DE PADOUE

          

    (Mirjana répond ici à une personne qui lui demande si elle porte un scapulaire).

    Non, mais je me sens plus en relation avec Saint Antoine, et je prie toujours par son intercession. Je prie rarement par l'intercession de Notre Dame parce que je trouve que c'est suffisant de la voir. Et donc, je me sens maladroite en lui posant toutes ces questions que les gens me posent continuellement. Je prie donc normalement par l'intercession de Saint Antoine. Il est le seul saint avec lequel vous pouvez parler ainsi : vous lui dites : "Si tu m'aides, je t'aiderai". Il est le seul à qui vous pouvez parler comme ça.
    (...) je jeûne toujours ce jour-là (ndlr : pour sa fête). Il y a un chapelet pour lui qui comporte 13 "Notre Père", "Je vous salue Marie" et "Gloire au Père". Et à 13 kilomètres de Medjugorje, nous avons un sanctuaire dédié à Saint Antoine. Tous les mois de juin, pour sa fête, nous y allons tous à pied... pieds nus.

           

    LES APPARITIONS DE MEDJUGORJE SERONT-ELLES LES DERNIERES DANS LE MONDE ?

          

    Notre Dame n'a jamais dit ça de cette manière. Les gens qui veulent du sensationnalisme le disent parce qu'ils choisissent les extraits qu'ils veulent. Notre Dame a dit ceci : "C'est la dernière fois que je serai sur terre de cette façon". Elle l'a clairement dit ainsi, c'est la dernière fois qu'elle sera sur terre. Et à travers ma prière personnelle, j'en suis venue à penser que ce qu'elle avait voulu dire est que c'était la dernière fois qu'elle apparaîtrait pour une durée aussi longue, et avec autant de voyants, mais pas qu'elle n'apparaîtrait plus sur la terre.
          

    LA CONFESSION MENSUELLE
        

    Notre Dame nous demande d'aller nous confesser, de nous confesser chaque mois. Notre Dame dit qu'il n'y a pas un homme sur cette terre qui n'ait pas besoin de la confession mensuelle. Elle n'a pas mentionné les femmes; Notre Dame sait que les femmes ont suffisamment de croix à porter !

    Notre Dame demande que nous revenions à la Bible dans nos familles. Elle n'a pas dit quelle longueur nous devions lire. Elle a dit que la chose importante était le retour à la Parole de Dieu dans les familles. Si Jakov avait été ici quand j'ai parlé de la confession, sa réponse aurait été : "Oui, c'est vrai que les hommes ont besoin d'aller se confesser chaque mois, mais les femmes ont besoin d'y aller chaque jour !"

        
    A QUOI ON PEUT COMPARER LA BEAUTE DE LA VIERGE
        

    Je n'ai jamais vu une image ou une statue de Notre Dame dont je pourrais dire qu'elle ressemble à Notre Dame parce que je crois que cela est impossible.

    Parce que ce n'est pas seulement une beauté extérieure que nous voyons, c'est quelque chose qui se dégage (breathes : respire) de l'intérieur d'elle-même. C'est quelque chose qui ressemble à la beauté d'une mère.

    Et quand les gens me demandent parfois s'il y a quelque chose à quoi je pourrais comparer cela, peut-être que la seule chose que je pourrais prendre en comparaison est quand une mère donne naissance à son enfant, la première fois que cet enfant est placé dans ses bras. L'expression de Notre Dame et son visage ressemblent vraiment à ce moment-là.

    Je peux essayer de la décrire : elle est un peu plus grande que moi. Elle porte toujours une robe grise et un voile blanc, à part pour Noël et pour Pâques, où elle porte une robe d'or. Et elle a de longs cheveux bruns. On les voit là, à côté de sa tête et à côté de sa taille, ce qui signifie que ses cheveux sont longs. Elle a les yeux bleus et elle est vraiment belle. Parce que, comme je l'ai déjà dit, il est impossible de décrire la beauté qui vient de l'intérieur d'elle-même.

    Quand nous étions enfants, nous lui posions des questions d'enfants. Nous lui avons demandé : "Comment est-il possible que tu soies si belle ?" Elle nous a souri, et elle a dit : "C'est parce que j'aime", et elle a ajouté : "Mes chers enfants, si vous voulez être beaux, alors aimez".

    A l'époque où elle a dit cela, Jakov avait seulement 10 ans. Quand Notre Dame est partie, Jakov a dit : "Je pense que Notre Dame ne dit pas la vérité, là". Et nous lui avons demandé : "Comment peux-tu dire que Notre Dame ne dit pas la vérité ?" Il a dit : "Regardons-nous, nous les six voyants. Nous pourrions aimer toute notre vie, nous ne serons jamais beaux !"

    C'est pourquoi il a des apparitions depuis 17 ans !


  • Un extrait de l'interview que Vicka a accordée à "Radio Maria Italie" le 2 janvier 2008. Le père Livio interroge la voyante sur la souffrance ainsi que sur d'autres sujets importants (Source : Medjugorje on line / traduit par mes soins).

           

    VICKA : (...) souffrir ne peut pas être expliqué. Souffrir peut simplement être vécu dans notre propre cœur. Quand le Seigneur nous donne une souffrance, une croix, une douleur, c'est vraiment un grand don que Dieu nous fait.

    Nous pensons souvent : "Comment la maladie peut-elle être un don ?" Mais c'est un grand don ! Dieu seul sait pourquoi il donne ce don, et lui seul sait pourquoi il le retire à tel moment. Mais il est de notre ressort de décider d'être prêts à accepter ce don.

    La Vierge nous a souvent dit que lorsque ce don nous est fait, nous posons toujours des milliers de questions, et elle nous dit de cesser de poser des questions. Il suffit de  dire : "Mon Dieu, je te remercie pour ce don, parce que tu as encore quelque chose que tu veux me donner, et je suis prêt à le recevoir. Je te demande simplement ta force et ton courage afin que je puisse continuer".

        

    Et la Vierge nous a dit également : "Vous ne savez pas à quel point la souffrance a de la valeur aux yeux de Dieu". Je vous dis ce dont je suis capable à travers ma souffrance... ma souffrance est un don... Je ne suis pas en train de dire que nous sommes toujours prêts à 100% à embrasser la souffrance, mais j'ai un grand désir, une grande joie, de souffrir quelque chose pour la Vierge et pour Jésus. Il n'y a rien que je ne voudrais souffrir pour eux.

    La Vierge peut me dire : "Vicka, fais ceci, fais cela"... j'attends avec tout mon cœur, et avec les bras ouverts. Parce que je veux répondre à cela, à tout le bien que la Vierge m'a donné, et avec ma souffrance - aussi petite soit-elle - je peux répondre à son amour.

      

    Et je vous dis donc, chers auditeurs, quand vous souffrez, et aujourd'hui il y a différentes sortes de souffrances : il y a la souffrance que Dieu donne et la souffrance que nous nous créons nous-mêmes, et ce sont là deux choses différentes. Elles n'ont pas la même valeur.

    Nous devons essayer d'accepter celle que Dieu veut et nous devons le remercier, et quand quelqu'un le remercie pour ce grand don, alors les grâces et les fruits et tout le reste viennent plus vite. Et alors nous ne pouvons pas dire : "Je souffre. J'ai mal". Dieu le sait : accepte le, n'en parle pas. Celui qui peut encore parler ne souffre pas. La souffrance doit être vécue dans notre âme et dans notre cœur.

     

    PADRE LIVIO : Je crois me rappeler qu'en plusieurs occasions, la Vierge a demandé de sourire malgré la souffrance.

      

    VICKA : Certainement, et cela aussi est merveilleux. Parce que quand tu souris malgré la souffrance, c'est parce que tu l'as acceptée et que tu appartiens totalement à Dieu et après cela tu ne t'aperçois même plus de la souffrance, mais tu ressens de la joie, parce que comme tu souffres avec joie, il n'y a plus de tension; il n'y a rien qui te fatigue, tu te sens très heureux.

    Mais cette joie ne vient pas de quelque chose d'extérieur, ça vient de l'intérieur de toi, de ton cœur. Et tu ressens une impulsion, chaque jour ça devient plus fort, et tu ne sens plus du tout la lourdeur.

    Je ne sens aucune lourdeur, je ressens une joie si forte que je veux faire plus pour la Vierge, souffrir plus, et tu sens la souffrance mais il y a une grande joie, il y a l'amour, parce que tu souffres, tu portes la souffrance avec amour.

        

    PADRE LIVIO : C'est formidable pour toi mais la réalité est tout autre, c'est-à-dire que ceux qui découvrent que la douleur est un don sont relativement peu nombreux  alors que la grande majorité des gens demandent la guérison quand ils sont malades, et, dans leur désespoir, ils vont même aux mauvaises adresses : diseuses de bonne aventure, astrologues, guérisseurs...

    La Vierge nous a dit au contraire comment obtenir des guérisons : "Pour la guérison des malades, une foi ferme est nécessaire ainsi que la persévérance dans la prière accompagnées par le jeûne et les sacrifices. Je ne peux pas aider ceux qui ne prient pas et n'offrent pas de sacrifices" (le 18 août 1982). Donc, afin d'obtenir la guérison, il y a tant de mères qui veulent cette guérison pour leurs enfants, que doit-on faire ?

        

    VICKA : Bien, je vais seulement expliquer un petit peu. Dieu est toujours prêt à donner la guérison. Mais pour Dieu ce n'est pas si facile de nous envoyer ce don car il y a des problèmes. Quels sont ces problèmes ? Très souvent quand il y a des difficultés ou des souffrances concernant nos enfants, un mari ou l'un de nos voisins, nous supplions Dieu avec beaucoup d'énergie de guérir leur souffrance, nous sommes prêts à accepter n'importe quoi, à faire n'importe quoi, à nous mettre à genoux, à prier pendant des heures... mais seulement pour ce moment précis.

        

    La Vierge est également disposée à nous accorder la grâce que nous demandons. Et souvent la grâce est donnée afin de montrer à la personne que Dieu est proche. Mais la Vierge nous a également dit qu'il ne fallait pas jouer avec ces grâces. Elle nous a dit qu'il y avait des gens qui, après avoir obtenu un miracle, devenaient pire qu'avant, et quand ils prient pour obtenir une nouvelle grâce spéciale, ils prient en s'attendant à être exaucés une seconde fois. Ils se disent : "Tu m'as donné hier, donc tu dois me donner encore aujourd'hui". De cette manière nous commençons à jouer avec les grâces de Dieu.

    Déjà la Vierge nous a dit : "Il n'y a pas de problème avec les grâces. Je suis prête à les accorder. A travers mon Fils je peux prier pour obtenir ces dons et les donner. Mais le problème vient de votre cœur. Vous demandez tous la guérison de vos corps, mais trop peu demandent la guérison du coeur. Quand votre cœur commence à guérir, alors votre corps commence à guérir".

        

    Nous demandons souvent les choses dont nous avons besoin d'une manière qui est mauvaise. Nous demandons en pensant que Dieu devrait toujours répondre à nos prières : "Aujourd'hui, la Vierge doit me donner ceci, sinon je ne prierai plus". Mais c'est là du commerce. C'est acheter et vendre des choses.

    Si tu veux prier, prie. Si tu ne veux pas prier, ne prie pas. Il n'y a pas de problème. Personne ne te l'impose, en disant : tu dois faire ça... non, non. Dieu t'a donné l'entière liberté.

        

    Et une autre chose : il est certain que nous devons prier pour notre foi, pour avoir une foi vivante. Nous devrions prier chaque jour pour ce don, et ce don grandira dans nos cœurs. Notre foi ne devrait pas se résumer aux mots, mais devrait être notre vie, et nous devons rechercher et demander la foi dans nos vies, avec foi.

    Et, chaque jour, quand nous prions pour la foi, elle grandit, et après nous aurons un trésor dans nos cœurs... nos cœurs seront guéris. Nous ne serons pas guéris avant d'avoir fait cela.

    Il est inutile d'aller voir les astrologues, les guérisseurs, les médiums... en allant voir ce genre de personnes, il est clair que tu ne crois pas en Dieu. Dieu ne permet pas cela, d'aller voir ces guérisseurs et ces médiums. Les seuls à pouvoir donner des grâces de guérisons sont Dieu et la Vierge. Vous pouvez aller chercher de l'aide n'importe où mais vous reviendrez toujours au point de départ.

    Le seul qui peut vous donner la guérison, la joie et la paix est le Christ, qui vous attend.

        

    PADRE LIVIO : Bien évidemment, si la Vierge nous guérissait sans que nous soyions convertis, alors nous utiliserions la guérison pour continuer à pécher.

       

    VICKA : Oh oui, cela est certain. La Vierge nous a expliqué un jour qu'actuellement, tout ce qui était normal avant n'est plus normal, et tout ce qui était considéré comme anormal est devenu normal. Nous procédons ainsi, nous avons fait ce mélange nous-mêmes. Dieu n'a rien à voir avec cela, et Dieu a donné aux hommes une chance de leur démontrer ce qu'il peut faire maintenant, aujourd'hui, afin de remettre les choses à l'endroit.


  • Voici des petits extraits (cités dans le désordre) d'un  témoignage très intéressant que la voyante Mirjana a donné à des pèlerins anglophones, à Medjugorje, le 30 avril 2008 (source : FML / Traduit par mes soins).
         

    1)-L'EVÊQUE DE MOSTAR

          

    Notre évêque est d'abord et avant tout notre évêque. Nous prions pour lui et nous le respectons parce que c'est ce que notre Mère du Ciel nous a enseigné. Il n'a jamais parlé avec nous, les voyants, et c'est simplement pour cela que je ne peux faire aucun commentaire sur lui.
    Ce que je peux dire, c'est que nous avons une lettre du Vatican disant que tout ce que notre évêque dit sur Medjugorje est considéré au Vatican comme son opinion personnelle, mais pas comme son opinion en tant qu'évêque car Medjugorje dépasse le diocèse - je dirais - et a été remis entre les mains du Vatican parce que c'est un phénomène mondial. Donc, maintenant, nous sommes entre les mains du Vatican.

       

    2)-LE PAPE JEAN-PAUL II

          

    Personnellement, ça a été un tel honneur de pouvoir parler avec notre regretté Pape Jean-Paul II. C'était si beau. J'étais à la basilique Saint Pierre, à Rome, avec d'autres pèlerins. En passant, le Pape bénissait tout le monde. Il m'a bénie et il est reparti. C'est alors qu'un prêtre italien lui a dit : "Saint Père, c'est Mirjana de Medjugorje". Il est revenu, m'a béni à nouveau, et est reparti. J'ai dit à ce prêtre : "Père, vous voyez, il pense que j'ai besoin d'une double bénédiction" (rires).

    Dans l'après-midi, nous avons reçu une invitation pour aller le lendemain matin à Castel Gandolfo, près de Rome, afin de parler au Saint Père. Inutile de vous dire que je n'ai pas pu dormir de la nuit.
    Le lendemain, nous nous sommes rendus sur place, il a vu que j'étais tellement excitée. Nous étions tous les deux et il a commencé à me parler en polonais. Il pensait que j'allais comprendre parce que les deux langues sont slaves. Il voulait que je me sente à l'aise mais je n'ai pas compris un mot parce que c'est très éloigné de notre langue. Je pleurais et je ne pouvais pas trouver ma respiration pour dire un mot. Quand je suis finalement parvenue à dire un mot, j'ai dit : "Saint Père, pouvons-nous essayer en italien ?" (rires). Puis nous avons parlé et, entre autres choses, il m'a dit : "Si je n'étais pas le Pape, cela fait longtemps que je serais à Medjugorje. Je sais tout, j'ai tout suivi. Demande aux pèlerins de prier pour mes intentions. Et prenez bien soin de Medjugorje parce que Medjugorje est l'espérance du monde entier".
            

    3)-LA DURETE DU COMMUNISME & LA PREMIERE APPARITION

        

    Nous pratiquions notre religion dans le cadre de nos familles. Chaque jour nous priions le Rosaire en famille et nous avions le droit d'aller à la messe seulement le dimanche. Mais nos parents ne nous parlaient jamais de la foi par peur, parce que nous allions à l'école et que nous aurions pu en parler, et nos parents auraient pu perdre leur emploi et leur maison.

    C'est pourquoi, quand Ivanka m'a dit qu'il lui semblait que la Vierge se trouvait sur la colline (ndlr : le jour de la première apparition), je lui ai répondu d'une manière un peu dure : "Ouais, Notre Dame n'a rien d'autre à faire que de venir nous voir toutes les deux !" Je voulais revenir au village mais, à l'approche de la première maison, j'ai senti un appel, à l'intérieur de moi-même, me disant de revenir sur mes pas. Cet appel était si intense. Donc je m'en suis retournée et j'ai trouvé Ivanka au même endroit. Elle m'a dit : "Maintenant, regarde s'il te plait". Et j'ai pu voir une jeune femme vêtue d'une longue robe grise qui portait un bébé dans ses bras. Tout était très étrange parce que personne ne montait sur la colline. Il n'y avait même pas le sentier qui existe aujourd'hui et qui a été fait par les pas des pèlerins. Et surtout, il était très dur de croire qu'il y avait une jeune femme vêtue d'une robe grise et tenant un bébé dans ses bras.

         

    4)-L'IMPORTANCE DE L'HUMOUR

       

    Il y a un journaliste de New York qui a réalisé une interview avec moi. C'était quelqu'un de très intéressant et nous plaisantions. Il m'a dit : "Comment se fait-il que tu aies reçu tes dix secrets si vite, si tôt, et pas les autres ?" En plaisantant, je lui ai dit : "Notre Dame sait tout de suite qui a l'esprit suffisamment vif pour comprendre rapidement, et qui a besoin de temps". Nous avons ri, mais il a écrit la phrase telle quelle ! (rires) C'est alors qu'aux Etats Unis, Ivan a lu cela et il ne m'a pas parlé pendant plusieurs jours... mais il a survécu (rires). Mais c'est ce que Notre Dame désire de nous : plaisanter, aussi, parce que quel genre d'exemple allez-vous donner à ceux qui ne croient pas encore si vous êtes toujours en colère, tristes. Ceux qui ne connaissent pas encore l'amour de Dieu vont alors dire : vous n'êtes pas différents de nous. Et nous sommes ceux qui sont censés donner un sourire et de l'amour parce que Notre Dame nous demande d'être reconnus pour cela.

       

    5)-LES REPONSES DE LA VIERGE PENDANT UNE APPARITION

        

    C'est Elle (ndlr : la Vierge) qui conduit notre conversation. Je sens à l'intérieur de moi-même ce que je dois lui demander ou pas. Elle n'a pas à être celle qui doit me dire qu'il ne faut pas poser telle ou telle question. Je lui demande généralement pour des cas vraiment graves, comme les malades dans les familles, et j'obtiens la réponse. Mais en même temps, les gens qui sont présents pendant l'apparition et qui demande quelque chose du fond de leur propre cœur, ceux-là obtiennent également une réponse. Mais pas par mon intermédiaire, parce que nous sommes tous égaux devant Notre Dame.
      
        
    6)-LES RAPPORTS ENTRE LES VOYANTS
         

    Avant le début des apparitions, nous, les voyants, n'étions pas des amis. Certains d'entre nous ne se connaissaient même pas. Aujourd'hui encore, chacun de nous a ses propres amis. Nous nous rencontrons seulement quand nous devons parler de nos missions respectives. Mais en ce qui me concerne, je suis amie uniquement avec Jakov, qui habite de l'autre côté de la route. Nous nous voyons environ 10 minutes par jour et je commence à en avoir assez de lui (rires).

    Je ne sais pas si vous connaissez Ivan, mais quand il vient me rendre visite, il me parle comme à un pèlerin. Il me fait des sermons ! Je lui accorde une dizaine de minutes, et c'est alors que je lui dis : "Ivan, je vois la Vierge moi aussi !" Il paraît un peu sérieux. Nous nous rencontrons seulement quand nous avons quelque chose à dire à propos de nos missions.

    Une autre merveilleuse occasion s'est présentée avec le frère Slavko. Pendant un an, il a essayé de rassembler les six voyants autour de lui, pour une rencontre. Il n'y est pas arrivé. Un jour, il est venu chez moi en colère. Je lui ai demandé : "Qu'est-ce qui se passe ?" Il m'a répondu : "Comment peux-tu me demander ça ? C'est parce que si j'étais la Vierge, je ne vous aurais jamais choisi, vous six. Il n'y a qu'elle qui pouvait faire cela. Et la preuve qu'elle apparaît vraiment ici est qu'elle vous a choisis vous". Je lui ai dit : "Merci frère Slavko" (ndlr : en Bosnie, on ne dit pas "père" mais "frère" quand on parle à un prêtre).
          

    7)-MIRJANA NOUS PARLE DES SECRETS 
            

    Notre Dame dit toujours de ne pas parler des secrets mais, plutôt, de prier parce que la personne qui m'accepte comme Mère et Dieu comme Père, cette personne n'a peur de rien. Notre Dame dit que seulement ceux qui n'ont pas encore connu l'amour de Dieu, ceux-là ont peur. Parce que nous, en tant qu'êtres humains, parlons toujours du futur. Qu'est-ce qui va arriver, quand et où ? Mais je répète toujours la même chose : qui, ici parmi nous, peut dire de manière certaine qu'il sera encore en vie demain ? C'est pourquoi ce que la Vierge nous a enseigné est de nous tenir prêts à paraître devant Dieu maintenant, et non pas de parler du futur. Ce qui va se passer dans le futur est la volonté de Dieu et notre tâche est d'être prêts pour cela (...).

    Nous ne parlons jamais des secrets entre nous (ndlr : nous les voyants) parce que les secrets sont secrets et nous, les femmes, sommes capables de garder des secrets (rires et applaudissements). Un ami à moi et à mon mari a dit à mon époux : "Ma femme me cache quelque chose". Marko (ndlr : le mari de Mirjana) l'a regardé et lui a dit : "Qu'est-ce que tu ferais si tu étais à ma place (rires) ! Ma femme a 10 secrets... et qui sait combien d'autres encore !" (rires)
          

    8)-L'ISLAM RADICAL ET LE CHRISTIANISME
           

    L'Islam radical n'est pas si dangereux que cela, mais c'est nous qui sommes trop faibles. Laissez-moi vous donner un exemple.

    Alors que je parlais avec des italiens, samedi, une personne m'a dit : "Il y a tellement de musulmans qui viennent en Italie, maintenant, et ils changent tout. Nous n'avons plus le droit d'avoir des crucifix dans nos hôpitaux, dans nos écoles..."

    J'ai immédiatement arrêté cette personne et je lui ai demandé : "Qui enlève la croix du mur ?" Elle m'a répondu : "Moi... mais..." Je lui ai alors dit : "Il n'y a pas de mais, il n'y a pas d'excuse. C'est nous qui sommes faibles dans notre foi, et c'est alors que n'importe qui peut faire ce qu'il veut".

    Si Jésus est celui qui me demande d'ouvrir la porte à tout le monde, je dois le faire. Le même Jésus m'enseigne de vous ouvrir la porte, mais si ce Jésus est un obstacle pour vous - c'est à dire à vous à qui j'ouvre la porte - alors retournez chez vous. C'est ce que je pense.

    Nous mettons toujours la culpabilité sur les autres mais jamais sur nous-mêmes. Comment est-ce que je me comporte ? Que fais-je pour Dieu ? Ma foi est-elle forte ? Jusqu'où suis-je prêt à aller pour ma foi ?

    La facilité est de dire qu'ils sont des radicaux, qu'ils sont ceci, qu'ils sont cela... Avec mon Dieu, je peux tout faire.

    J'ai habité à Sarajevo où les habitants sont musulmans, avec très peu d'orthodoxes. Mais nous avions des croix et l'image de Notre Dame dans nos maisons. Ces gens venaient dans nos maisons, ils nous posaient des questions et je leur expliquais ce dont il s'agissait. Peu importe le prix que j'avais à payer. Je n'aurais jamais enlevé la croix ou l'image de Notre Dame du mur. Parce que nos parents nous l'avaient dit, eux aussi. Si vous êtes prêts à mourir pour votre Dieu, vous vivrez éternellement (...).

          
    9)-QUE FAIRE QUAND LE RESTE DE LA FAMILLE NE VEUT PAS PRIER AVEC NOUS ?
          

    (...) dans votre famille, vous priez mais votre mari et vos enfants ne prient pas, c'est juste un exemple. Allez simplement dans un endroit calme où vous serez seule et priez. Priez pour eux, remettez-les entre les mains de Notre Dame et n'ayez pas peur. Ne leur faites pas des sermons, ne les critiquez pas, ne les forcez pas. Aimez-les, simplement, priez pour eux, remettez-les entre les mains de Notre Dame et n'ayez pas peur. Notre Dame fera le reste. Parce que nous ne devons pas être un obstacle quand nous prions pour les autres, sinon, nous allons faire le contraire.
            

    10)-JAKOV ET LE TREMBLEMENT DE TERRE
            

    [Mirjana parle avec humour de Jakov, qui est son voisin à Medjugorje. Ils se parlent chaque jour pendant une dizaine de minutes]
    Vous voyez, quand les apparitions ont commencé, Jakov avait seulement neuf ans et demi et nous étions arrêtés par la police chaque jour.
    Un matin, seuls Jakov et Vicka étaient parvenus à se cacher. Jakov avait à peu près 10 ans. Quand Notre Dame est apparue (...), elle leur a dit : "Maintenant, je vais vous emmener avec moi". Ils pensaient qu'ils allaient mourir puisqu'ils allaient partir avec Notre Dame (rires) et Jakov a dit : "Notre Dame, prends Vicka, elle a 7 frères et sœurs tandis que moi je suis le seul dans ma famille" (rires). Notre Dame a souri et elle a répondu : "Non, je désire simplement vous montrer que le Paradis, le Purgatoire et l'Enfer existent bien" (...).

    Jakov a aujourd'hui 36 ans et il n'est pas plus courageux (rires). Nous sommes ici sur un terrain qui s'affaisse, mais rien n'est jamais arrivé, pas même à ces vieilles maisons, pas une seule pierre n'a bougé, ce n'est donc pas dangereux du tout. Mais personne ne peut expliquer cela à Jakov (rires). Une fois, nous avons eu un petit tremblement de terre, et il est sorti de la maison en courant. Sa femme Annalisa lui a lancé : "Jakov, et tes enfants ?"
         

    11)-LA RELIGION DANS L'EDUCATION DES ENFANTS
           
    Notre Dame dit que les parents ont une grande responsabilité devant leurs enfants. Parce que les parents sont ceux qui sont supposés déposer les graines de la foi à l'intérieur de leurs enfants et cela peut être fait seulement s'ils prient ensemble et vont à la Sainte Messe ensemble parce que les enfants doivent voir ceci chez leurs parents : Dieu passe en premier, et tout le reste suit derrière. Les enfants ont l'esprit éveillé et nous ne pouvons pas leur parler de la prière s'ils ne nous voient pas prier. Nous ne pouvons pas leur parler de l'importance de la Sainte Messe s'ils ne voient pas que, pour nous, la Sainte Messe a la première place.

    Laissez-moi vous donner un exemple qui s'est passé dans ma propre famille. Ma fille aînée, Maria, que vous avez vue hier, quand elle avait seulement deux ans et demi, je ne lui avais jamais parlé des apparitions parce que je croyais qu'elle était trop jeune pour comprendre cela. Un jour, elle jouait dans sa chambre avec une copine. Je les surveillais, de temps en temps, et c'est alors que j'ai entendu l'autre fille dire à ma fille : "Tu sais, ma mère conduit une voiture". Ma fille Maria est restée calme pendant un moment, et elle a répondu : "Tu parles, ma mère parle à Notre Dame" (rires). Sans lui dire un seul mot, elle avait compris ce qui se passait dans notre famille. C'est pourquoi il est important pour les enfants que les parents vivent pour Dieu, avec Dieu à la première place.

     

    12)-CONVERTIR LES GENS A MEDJUGORJE
           
    Quand vous rentrez chez vous, ne parlez pas de Medjugorje aux gens car vous allez les ennuyer. Ils ne vous comprennent pas. Montrez-leur d'abord avec votre propre vie que vous êtes allés à Medjugorje et, ensuite, commencez à parler de Medjugorje.
           

    13)-LES VOYANTS SONT-ILS PRIVILEGIES ?
           
    Pendant toutes ces années, Notre Dame n'a jamais dit "Priez et je vous donnerai" mais "Priez afin que je puisse prier mon Fils". Donc, Jésus a toujours la première place. Beaucoup de pèlerins qui viennent à Medjugorje pensent que les voyants sont des privilégiés, que Dieu va accepter nos prières plus facilement, mais c'est une manière de penser qui est complètement fausse. Notre Dame est une mère, et elle n'a pas d'enfants privilégiés. Simplement, nous sommes tous ses enfants qu'elle a choisis pour des missions différentes. Elle a choisi 6 d'entre nous afin de donner des messages, mais elle a choisi chacun de vous.

        
    14)-LES PRÊTRES QUI N'OBEISSENT PAS A L'EGLISE
           
    Notre Dame n'a jamais dit ce qu'ils (les prêtres) devaient faire mais seulement et toujours ce que nous devions faire pour eux. Elle a dit qu'ils n'avaient pas besoin que vous les jugiez ou que vous les critiquiez, mais ils ont besoin que vous priiez pour eux et que vous les aimiez. Mes enfants, si vous perdez le respect pour les prêtres, alors vous allez perdre le respect pour l'Eglise, et, à la fin, le respect pour Dieu également. Encore une fois je le redis, Dieu jugera les prêtres d'après ce qu'ils auront été en tant que prêtres. Ces derniers temps, pratiquement tous les "2" du mois, Notre Dame a insisté sur l'importance de prier pour les prêtres. Par exemple, quand elle nous bénit ainsi que nos objets, elle dit toujours : "Je vous donne ma bénédiction maternelle mais la plus grande bénédiction que vous puissiez recevoir sur terre vient des prêtres. C'est mon Fils Lui-même qui vous bénit". Et elle dit de ne pas oublier de prier pour nos bergers. "Leurs mains sont bénies par mon Fils".


  • Voici deux chapitres tirés du livre "Je vois la Vierge", aux éditions François-Xavier de Guibert (chapitre 41 : "Les secrets de Notre-Dame" / chapitre 42 : "Le signe de Notre-Dame"). Vicka est interrogée par le père Yanko Bubalo.

    CHAPITRE 41
    "LES SECRETS DE NOTRE DAME"

    YANKO : Et les secrets ? Il y en a toujours dès les apparitions de Notre-Dame.
        
    VICKA : Je n'en sais rien. J'ai rencontré Notre-Dame pendant un an sans rien savoir des apparitions de Lourdes.
        
    YANKO : Parlons donc des secrets de Medjugorje. J'ai déjà essayé de les percer mais en vain.
        
    VICKA : Bien sûr, ils restent secrets !
        
    YANKO : Là-dessus, vous êtes trop renfermés.
        
    VICKA : Penses-en ce que tu veux, mais moi je sais ce que je peux et ce que je ne peux pas.
        
    YANKO : Entre vous, parlez-vous des secrets ?
        
    VICKA : Très peu ou pas du tout.
        
    YANKO : Et si je vous pose une question, vous faites semblant de n'avoir pas entendu.
        
    VICKA : Nous ne voulons pas en parler. Un point, c'est tout.
        
    YANKO : Combien de ces secrets Notre-Dame vous a-t-elle promis ?
        
    VICKA : Elle a promis dix secrets à chacun de nous six.
        
    YANKO : Et ces secrets, sont-ils les mêmes chez vous tous ?
        
    VICKA : Oui et non.
        
    YANKO : Comment cela ?
        
    VICKA : Les principaux secrets sont les mêmes chez tous. Mais il se peut que l'un de nous ait un secret qui ne concerne que lui.
        
    YANKO : Toi, tu as un secret pareil ?
        
    VICKA : J'en ai un. Il ne concerne que moi.
        
    YANKO : Et les autres ?
        
    VICKA : Je ne sais pas. Il me semble qu'Ivan en a un.
        
    YANKO : Mirjana, Ivanka et Marija n'ont pas de secrets particuliers. Elles me l'ont dit. Le petit Jakov n'a pas voulu répondre à ma question. Quant à Ivan, il m'a dit une fois qu'il en avait trois ne concernant que lui. Mais le secret qui te concerne, lequel est-ce ?
        
    VICKA : Laisse tomber. Cela n'a d'importance que pour moi. 
        
    YANKO : Mais tu peux me dire cela sans me dévoiler le secret !
        
    VICKA : Bon : c'est le quatrième secret. Maintenant, laisse-moi tranquille.
        
    YANKO : Tu ne peux rien me dire de plus ?
        
    VICKA : Laisse tomber ! Je t'ai dit ce que j'ai pu.
        
    YANKO : Et rien d'autre ?
        
    VICKA : Rien. Parce qu'alors, le secret ne serait plus secret.
        
    YANKO : Peux-tu me dire combien de secrets tu as déjà reçus ?
        
    VICKA : Huit.
        
    YANKO : En principe, on sait que dans ces secrets, la Sainte Vierge a annoncé quelque chose d'horrible pour l'homme. Est-ce vrai ?
        
    VICKA : Tu dis qu'on le sait. Alors que veux-tu encore ? 
        
    YANKO : Bon, tu ne peux pas en parler ?
        
    VICKA : Non, ça suffit.
        
    YANKO : Mirjana nous a fait savoir que les secrets 9 et 10 contiennent des avertissements encore plus graves.
        
    VICKA : C'est bien. Nous avons entendu. Cela ferait du bien d'y réfléchir un peu.
        
    YANKO : Peux-tu me dire au moins ce qui va se produire selon les secrets ?
        
    VICKA : Je sais ce que disent ceux que j'ai reçus.
        
    YANKO : Mais sais-tu quand cela va se produire ?
        
    VICKA : Je n'en sais rien tant que Notre-Dame ne me le dit pas.
        
    YANKO : Mirjana dit qu'elle sait exactement ce qui va se produire et quand.
        
    VICKA : Elle le sait. Notre-Dame le lui a dit. Elle lui en a parlé davantage.
        
    YANKO : Est-ce que les secrets se manifesteront au monde avant le signe annoncé de Notre-Dame ?
        
    VICKA : Mais je t'ai dit que je ne le sais pas. Ce que je ne sais pas, je ne peux pas le dire.
        
    YANKO : Et Ivanka et Marija ?
        
    VICKA : Je ne suis pas sûre, mais je pense qu'elles ne savent pas.
        
    YANKO : Sais-tu si tous les secrets doivent se réaliser ?
        
    VICKA : Non. C'est pour cela qu'il faut prier et jeûner, nous dit la Sainte Vierge, pour apaiser la colère de Dieu.
        
    YANKO : Sais-tu s'il y a des secrets que Dieu aurait déjà adoucis ou même révoqués à cause de ces prières et du jeûne ?
        
    VICKA : Je ne le sais pas.
        
    YANKO : Pourtant, c'est vrai. D'après Mirjana, il l'a déjà fait pour le secret numéro 7. Tu te souviens en quoi il consistait ?
        
    VICKA : Attends un peu. Ah oui, je me souviens !
        
    YANKO : Est-ce que c'est bien pour nous qu'il soit révoqué ?
        
    VICKA : Oui. Mais il aurait pu inviter plus d'un à devenir raisonnable.
        
    YANKO : Je t'embête, je le sais. Mais dis-moi encore. N'est-ce pas difficile pour toi de garder ces secrets ?
        
    VICKA : Pas du tout !
        
    YANKO : Tu n'es vraiment jamais tentée de dévoiler quelque chose, par exemple à ta mère, à ta sœur, à une amie...
        
    VICKA : Non, jamais.
        
    YANKO : Comment cela se fait-il ?
        
    VICKA : Je ne sais pas. Peut-être faudra-t-il demander à Notre-Dame. C'est son affaire.
        
    YANKO : Et le petit Jakov ? Est-il aussi bien au fait des secrets ?
        
    VICKA : Oui, même mieux que moi.
        
    YANKO : Comment les garde-t-il ?
        
    VICKA : Mieux que moi !
        
    YANKO : J'ai compris. Plus je te parle, plus tu t'enfonces dans le secret. Le mieux est sans doute d'en rester là.
        
    VICKA : Sûr !

    CHAPITRE 42
    "LE SIGNE DE NOTRE-DAME"

    YANKO : Que peux-tu dire du secret particulier qui est le signe promis par Notre-Dame ? Dès le début, vous avez pressé Notre-Dame de laisser un signe pour que les autres vous croient.
        
    VICKA : C'est vrai. Et au début, quand nous lui demandions, elle disparaissait ou bien elle commençait à prier ou à chanter.
        
    YANKO : Parce qu'elle ne voulait pas répondre ?
        
    VICKA : Sans doute.
        
    YANKO : Et après ?
        
    VICKA : Nous avons continué à l'embêter, et assez vite, elle nous a répondu (en inclinant la tête) qu'elle acceptait de nous laisser un signe.
        
    YANKO : Elle ne vous l'a jamais promis en parole ?
        
    VICKA : Bien sûr que si. Mais pas tout de suite. Elle mettait notre patience à l'épreuve. Eh, frère ! Penses-tu que nous faisons de Notre-Dame ce que nous voulons ?
        
    YANKO : Après combien de temps, à ton avis, Notre-Dame vous a-t-elle promis ce signe ?
        
    VICKA : Je ne le sais pas.
        
    YANKO : Approximativement ?
        
    VICKA : Peut-être un mois. Peut-être un peu plus.
        
    YANKO : Oui, plus d'un mois. Tu as noté dans ton cahier : le 26 octobre 1981, la Sainte Vierge vous a dit en souriant son étonnement que vous ne lui posiez plus de questions sur le signe. Mais elle vous le laisserait, vous pouviez être sans crainte, elle tiendrait sa promesse.
        
    VICKA : Je pense que ce n'était pas sa première promesse concernant le signe.
        
    YANKO : Vous a-t-elle dit alors quel serait ce signe ?
        
    VICKA : Non, seulement deux mois après.
        
    YANKO : Etiez-vous tous ensemble ?
        
    VICKA : Oui.
        
    YANKO : Vous étiez sûrement soulagés ?
        
    VICKA : Naturellement, on nous attaquait de tous les côtés, des journaux et d'ailleurs. Toutes sortes de provocations, sans que nous puissions dire quoi que ce soit.
        
    YANKO : Que peux-tu dire de ce signe ?
        
    VICKA : Je t'ai déjà dit tout ce qu'on peut en dire. Une fois, tu as failli m'avoir et m'en faire dire plus, mais Notre-Dame veillait.
        
    YANKO : Où Notre-Dame laissera-t-elle ce signe ?
        
    VICKA : A Podbrdo. Dans le lieu des premières apparitions.
        
    YANKO : Sera-t-il là-haut dans le ciel ou sur la terre ?
        
    VICKA : Sur la terre.
        
    YANKO : Va-t-il apparaître tout d'un coup ?
        
    VICKA : Tout d'un coup.
        
    YANKO : Tout le monde pourra-t-il le voir ?
        
    VICKA : Tous ceux qui viendront.
        
    YANKO : Sera-t-il passager ou permanent ?
        
    VICKA : Permanent.
        
    YANKO : Est-ce que l'on pourra l'anéantir ?
        
    VICKA : Non.
        
    YANKO : Qu'en sais-tu ?
        
    VICKA : Notre-Dame nous l'a dit.
        
    YANKO : Tu sais vraiment comment il sera ce signe ?
        
    VICKA : Vraiment.
        
    YANKO : Sais-tu quand Notre-Dame nous le montrera ?
        
    VICKA : Cela aussi je le sais.
        
    YANKO : Vous le savez tous ?
        
    VICKA : Je n'en suis pas sûre. Mais je pense que même nous, les voyants, nous ne le savons pas tous.
        
    YANKO : Marija m'a dit qu'elle ne le savait pas encore, et le petit Jakov n'a pas voulu me répondre.
        
    VICKA : Je pense qu'il le sait mais je n'en suis pas sûre.
        
    YANKO : Ce signe est-il un secret particulier ?
        
    VICKA : C'est un secret particulier. Mais il fait partie des dix secrets.
        
    YANKO : Mais pourquoi Notre-Dame veut-elle laisser ce signe ?
        
    VICKA : Pour montrer au peuple qu'elle est là parmi nous !
        
    YANKO : Tu n'es pas commode, mais laisse-moi te demander : qu'arriverait-il si l'un d'entre vous trahissait le secret de ce signe ?
        
    VICKA : Je n'y pense même pas, je sais que c'est impossible.
        
    YANKO : Les membres de la Commission épiscopale t'ont demandé de décrire le signe et de dire quand il se manifestera, puis de cacher la lettre jusqu'à la manifestation du signe.
        
    VICKA : C'est exact.
        
    YANKO : Vous n'avez pas accepté. Pourquoi ?
        
    VICKA : Eh, mon frère, pour ceux qui n'y croient pas d'avance, cela n'aurait pas changé grand-chose. Malheur à ceux qui attendront le signe pour se convertir ! Beaucoup viendront, s'inclineront peut-être même devant ce signe, mais pourtant ils ne croiront pas. Sois heureux de ne pas en faire partie ! 


  • Extraits d'un sermon du père Slavko Barbaric adressé aux jeunes de la communauté du Cénacle, à Medjugorje (ces extraits ont été publiés dans le Bulletin de liaison des EDM n°57).
        
    Savez-vous comment on perd la paix ? C'est lorsque l'on commence à ne plus voir qu'un seul aspect d'une personne, un aspect que l'on n'aime pas, sans tenir compte de la personne dans son ensemble. Alors, on ne voit plus que ce point-là chez cette personne et la critique s'introduit en nous. On oublie tous les autres aspects. En se focalisant sur cette chose qui nous dérange, nous devenons aveugles, même si ce défaut, ou cette mauvaise habitude, ou même ce péché, est réel. On perd de vous toute la beauté de la vie de cette personne, ce qu'elle a fait avant, ce qu'elle a donné, ce qu'elle a souffert, etc. Nous entrons alors dans une vision limitée de l'autre qui est fausse. Nous devenons prisonniers de cette vision fausse. Nous perdons la gratitude ! Or, sans cette gratitude nous ne pouvons pas avoir la paix, car c'est la gratitude qui prépare l'arrivée de la paix.
        
    Lorsque quelqu'un vient chez vous, si vous lui exprimez votre gratitude pour ce qu'il a fait et pour tous ses efforts, alors il lui sera difficile de garder de la rancune envers vous pour des petites choses, car vous aurez déjà pavé la route pour la paix et la réconciliation.
        
    C'est si facile d'être dérangés dans nos rapports avec quelqu'un par un défaut qui nous semble insurmontable ! C'est parce que nous avons mis des limites à notre vision, à notre regard. Quand cela vous arrive, dites : Oh, je suis en train de perdre la paix !
        
    Nous devons prendre une décision de base, celle d'être toujours reconnaissants et d'avoir en toutes circonstances, pour toutes choses, un regard qui reconnaît ce que les autres font pour nous, qui reconnaît ce que Dieu fait pour nous et… même ce que Dieu fait pour nous à travers les autres ! Aujourd'hui la pluie me gêne-t-elle ? Bogu hvala ! (Merci à Dieu !). Certes, la pluie dérange mes plans d'aujourd'hui mais, si Dieu l'envoie, c'est peut-être que la terre se prépare à donner son fruit pour que nous puissions manger l'été prochain ? Je dois élargir ma vision et laisser jaillir l'action de grâce. Ma paix sera toujours restaurée par la gratitude !


  • Le week-end dernier, j'ai regardé le dernier film-documentaire de Michaël Mayr : "Les voyants de Medjugorje au banc d'essai de la science" (qui fait suite au précédent film "Au nom de la Gospa", consacré au père Slavko Barbaric, l'ancien responsable de la paroisse de Medjugorje).
    J'en ai retenu deux choses.
        
    1-Plusieurs équipes de scientifiques ont fait des recherches sur les voyants de Medjugorje depuis le début des apparitions, en juin 1981.
    a)-l'équipe du professeur Henri Joyeux, en 1984.
    b)-l'équipe du docteur Giorgio Garliardi, en 1985.
    c)-l'équipe du psychologue Andreas Resch, en 1998 (qui comprenait 15 experts en médecine, en psychiatrie et en théologie).
    Toutes les conclusions ont été transmises au Vatican et de nombreux évêques et cardinaux s'intéressent à ces événements.
        
    2-Parmi les conclusions intéressantes :
    a)-il y a une synchronie parfaite entre les voyants lorsqu'ils se mettent à genoux au moment où la Vierge apparaît devant eux.
    b)-pendant l'apparition, leur rythme cardiaque augmente de 30% (on ne parvient à reproduire ce phénomène ni sous hypnose ni par auto-suggestion).
    c)-pendant l'extase, chaque voyant est comme "en dehors du monde" : il n'y a aucune réaction de sa part si on le pique avec une aiguille, si on lui braque une lampe dans les yeux, si on lui touche la pupille avec un objet, ou si on met quelque chose entre lui et l'apparition.
    d)-les tests de la personnalité et de mensonge ne révèlent aucune anomalie, et il n'y a pas de problème d'ordre para-psychologique.
        
    Dans la conclusion, les témoins de ces expériences (prêtres et scientifiques) disent plusieurs choses :
    a)-les voyants ne mentent pas et ils ne sont pas sous une influence extérieure.
    b)-l'hypothèse d'un intérêt personnel est à écarter car les apparitions ont rendu leur vie très difficile (propos confirmés par Ivanka et Mirjana).
    c)-l'expérience qu'ils vivent ne vient pas d'eux-mêmes. Ils sont vraiment en contact avec une personne au moment de l'extase.
    d)-la cohérence des récits et des résultats, depuis 24 ans, montrent que ces événements sont à prendre avec beaucoup de sérieux.
        
    Notons, pour finir, que 30 millions de pèlerins se sont déjà rendus à Medjugorje.


  • I-LES APPARITIONS 
        
    a)-Le Mont Podbrdo.
    Les apparitions de Medjugorje ont commencé le 24 juin 1981 sur le mont Podbrdo, qui est situé juste à côté du village de Medjugorje.
    Elles ont très vite rassemblé des dizaines de milliers de personnes, et ceci quotidiennement.
        
    b)-L'église Saint Jacques.
    Au bout de quelques jours, afin d'éviter que les voyants ne se fassent écraser par la foule, on a proposé que les rencontres puissent avoir lieu dans l'église Saint Jacques (l'église du village), sur le côté droit, à proximité de l'autel, là où il y a actuellement une statue de Marie.
        
    c)-Le presbytère.
    A partir de 1987, l'évêque du lieu (monseigneur Zanic) a souhaité que les jeunes gens se rendent au presbytère pour voir la Vierge (l'évêque, en effet, ayant été très favorable au début, ne croyait plus en l'authenticité de ces visites de la "Gospa").
        
    d)-Le lieu de résidence des voyants.
    Aujourd'hui, les voyants n'ont plus d'apparitions ensemble. Chacun d'eux voit la Vierge là où il se trouve au moment de l'apparition (c'est à dire : chez lui, en famille, à Medjugorje, dans un autre pays...).
    Deux raisons expliquent cela :
    -Tous les voyants sont désormais mariés et certains vivent à l'étranger. Ils sont donc rarement tous présents en même temps à Medjugorje au moment de l'apparition.
    -Au cours de certaines apparitions, la Vierge a donné des secrets aux voyants (pas au même rythme pour chacun, pas forcément les mêmes secrets d'un voyant à l'autre (et ceci sans que les cinq autres jeunes puissent entendre ce que Marie disait au moment où elle confiait un secret à l'un deux).
    Quand un voyant a reçu son dixième secret, il a alors cessé d'avoir des apparitions quotidiennes et ces dernières sont devenues annuelles, pour lui.
    Aujourd'hui, seulement trois voyants ont encore des apparitions quotidiennes (Ivan, Marija et Vicka : chacun d'eux en est actuellement à 9 secrets révélés), tandis que les trois autres ont des apparitions annuelles (Mirjana, Ivanka, et Jakov : tous ont reçus leurs 10 secrets).
    Cela explique que l'on ne puisse plus voir les six voyants rassemblés tous ensemble devant la "Gospa", aujourd'hui.
        
    II-LES VOYANTS
        
    Voici un bref portrait de chacun des voyants de Medjugorje, d'après des renseignements datant de janvier 2004 (certains ont eu d'autres enfants, depuis).
    Les voyants sont classés du plus jeune au plus vieux.
        
    Nom : Jakov COLO.
    Né le : 6 mars 1971.
    Caractère : garçon bien dans sa peau qui aime la musique et a beaucoup d'amis dans le village.
    Situation de famille : marié, trois enfants.
    Apparitions et secrets : 10 secrets depuis le 12 septembre 98. Voit la Vierge le 25 décembre de chaque année.
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les malades.
        
    Nom : Ivanka IVANKOVIC-ELEZ.
    Née le : 21 juin 1966.
    Caractère : la plus discrète des voyants. Très humble et très simple. Une grande bonté.
    Situation de famille : mariée, trois enfants.
    Apparitions et secrets : 10 secrets depuis le 7 mai 1985. Voit la Vierge le 25 juin de chaque année.
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les familles.
        
    Nom : Ivan DRAGICEVIC.
    Né le : 15 mai 1965.
    Caractère : très réservé. S'occupe d'un groupe de prière, à Medjugorje.
    Situation de famille : marié, trois enfants.
    Apparitions et secrets : 9 secrets à ce jour, a encore des apparitions quotidiennes.
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les jeunes et les prêtres.
        
    Nom : Marija PAVLOVIC-LUNETTI.
    Née le : 1er avril 1965.
    Caractère : Recueillie et profonde.
    Situation de famille : mariée, quatre enfants.
    Apparitions et secrets : 9 secrets à ce jour, a encore des apparitions quotidiennes.
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les âmes du purgatoire.
        
    Nom : Mirjana DRAGICEVIC-SOLDO.
    Née le : 18 mars 1965.
    Caractère : a fait des études universitaires. Très courageuse dans les difficultés.
    Situation de famille : mariée, deux enfants (un bébé perdu en juin 1996).
    Apparitions et secrets : 10 secrets depuis décembre 1982. Voit la Vierge le 18 mars de chaque année (et aussi, parfois, le 2 de chaque mois. Alors, avec Marie, elle prie pour les non-croyants).
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les non-croyants.
        
    Nom : Vicka IVANKOVIC-MIJATOVIC.
    Née le : 3 septembre 1964.
    Caractère : se montre toujours très disponible auprès des pèlerins. Très gaie.
    Situation de famille : mariée, un enfant.
    Apparitions et secrets : 9 secrets à ce jour, a encore des apparitions quotidiennes.
    Intention spéciale que la Vierge lui a confiée : les malades.
        
    Au groupe de ces six voyants vient s'ajouter 2 "voyantes du coeur" (comme les appelle le père René Laurentin).
    Il s'agit de deux jeunes filles qui ont des locutions intérieures de la Vierge et ne la voient qu'intérieurement (alors que les six voyants la voient comme une personne présente devant eux).
    Bien qu'elles aient le même nom de famille, ces deux jeunes filles ne sont pas parentes.
        
    Nom : Jelena VASSILJ
    Née le : 14 mai 1972.
    Caractère : très intellectuelle. A fait des études de théologie aux USA et à Rome. Très bon discernement.
    Situation de famille : mariée, un enfant.
    locutions : se sont terminées en 1999.
        
    Nom : Marijana VASSILJ
    Née le : 5 octobre 1971.
    Caractère : très discrète (à l'instar d'Ivanka). Souhaite se donner d'abord à sa famille.
    Situation de famille : mariée, plusieurs enfants.
    locutions : comme pour Jelena, ses locutions ont cessé.
        
    Jelena et Marijana n'ont pas eu de secret, et la Vierge ne leur a pas confié d'intention spéciale.


  • YANKO : Le 2 août 1981, il s'est produit quelque chose que la grande majorité des gens n'aura jamais l'occasion de voir.
        
    VICKA : Tu penses peut-être à cette apparition de Notre Dame sur notre vieille aire ?
        
    YANKO : Non, je pense à cet étrange jeu de soleil auquel a assisté un grand nombre de personnes.
        
    VICKA : Tu l'as vu toi ?
        
    YANKO : Hélas, non. Pourtant j'aurais bien aimé le voir. Mais voilà ce que m'a raconté un jeune homme qui savait observer : "Le 2 août 1981, vers 6 heures de l'après-midi, exactement à l'heure où la Sainte Vierge faisait habituellement ses apparitions aux voyants, je me trouvais avec beaucoup d'autres personnes devant l'église de Medjugorje. Tout à coup, j'ai vu un mystérieux jeu de soleil. Je me suis mis du côté sud de l'église pour pouvoir mieux observer ce qui se passait. Tout d'abord, j'ai eu l'impression qu'un anneau lumineux se détachait du soleil et descendait vers la terre. C'était splendide et en même temps terrifiant. Ensuite le soleil a commencé à se balancer. Puis une espèce de ballon sortit du soleil et se dirigea vers Medjugorje".
    Tous ceux qui étaient autour de ce jeune homme ont vu comme lui. Un chaffeur de taxi allant à Vitine, lui, a dit avoir vu la même chose. Tous ceux qui ont vu ce spectacle ont eu très peur et suppliaient Notre Dame de nous secourir.
        
    VICKA : Et c'était fini ?
        
    YANKO : Non, après cela un rayon de lumière s'est détaché du soleil comme un éclair et il est descendu en forme d'arc-en-ciel au-dessus de l'endroit où Notre Dame apparaît. Après, le rayon s'est déplacé en direction du clocher de l'église où l'homme a vu clairement la forme de la Sainte Vierge. Mais sans la couronne, disait-il.
        
    VICKA : Cela ressemble beaucoup à ce que m'ont raconté des amis qui ont observé ce phénomène.
        
    YANKO : Et en l'espace d'une demi-heure, tout s'est calmé, sauf les émotions que même aujourd'hui beaucoup ne sont pas près d'oublier. Le jeune homme m'a dit être près à confirmer son récit par serment, et un prêtre sérieux m'a raconté l'événement d'une manière presque identique. Lui aussi se trouvait à ce moment à Medjugorje. La seule différence entre leurs récits, c'est que le prêtre n'a pas vu la Sainte Vierge au-dessus du clocher.
        
    VICKA : Mais qui était ce témoin ?
        
    YANKO : C'est Nico Vasilj, de Ante, qui habite à Podmiletina. Il m'a autorisé à me référer à lui si j'avais besoin d'un témoin. Tu vois, Vicka, que je sais raconter aussi quand il faut, et pas seulement poser des questions.


  • Lorsque je l'ai rencontrée pour la première fois, en novembre 2000, nous étions environ 200 personnes françaises et italiennes massées devant chez elle. Vicka nous a parlé depuis les escaliers de sa maison tandis que nous étions dans la rue, créant ainsi un gros embouteillage ! Elle s'est exprimée en italien (j'ai entendu dire que c'est la Vierge qui lui avait appris cette langue d'un seul coup, sans qu'elle n'ait jamais pris un cours avec un professeur), et c'est une sœur de la communauté des Béatitudes qui a traduit en français.
        
    Vicka est une personne extrêmement gaie. C'est sûrement là ce qui frappe le plus quand on la voit. Elle rit et elle sourit sans cesse. En même temps qu'elle parle aux gens, elle leur fait des petits signes de la main comme pour leur dire : "Dobar dan !" ("bonjour", en croate), et cela sans jamais discontinuer. Vicka, c'est une joie sans cesse réactivée.
        
    Dans son exposé, elle nous a surtout rappelé l'importance des cinq principaux points que la Vierge de Medjugorje nous a demandé de bien mettre en pratique :
    1-Le jeûne au pain et à l'eau le mercredi et le vendredi.
    2-La récitation des 15 mystères du Rosaire chaque soir en famille.
    3-La confession le premier samedi du mois.
    4-La lecture quotidienne de la Bible.
    5-La messe aussi souvent que possible.
    Puis, elle nous a longuement parlé de sa vision du Paradis, du Purgatoire et de l'Enfer avec le jeune voyant Jakov.
    Cet épisode s'est passé au début des apparitions, au cours de l'année 81 (mais comme il y a déjà des messages contenant des témoignages des voyants, dans d'autres rubriques de "Chère Gospa", je n'y reviendrai pas).
        
    Une chose m'a beaucoup touché, chez Vicka. Cette chose, c'est qu'on nous a dit qu'elle habitait toujours avec sa maman… alors qu'elle venait d'avoir 36 ans au mois de septembre. Si cela m'a touché, c'est parce que ce genre de situation n'est pas considérée comme "normale" dans notre société occidentale. La relation "parents-enfants", chez nous, est une relation qui est mal aimée. En effet, on en parle toujours en termes de conflits et de rivalités.
    Très souvent, on croit qu'il est plus "glorieux" de partir et on crée des ruptures qui n'ont pas lieu d'être. Un peu comme si on "se fabriquait" des raisons de partir.
    Pour certains adolescents, par exemple, on a l'impression qu'il faut s'enfuir coûte que coûte. Et on trouve toujours des raisons négatives pour expliquer que certains restent chez eux. Soit on dit que les parents les étouffent, soit qu'ils ne sont pas émancipés… Bref, on ne conçoit plus la vie ensemble.
        
    Bien sûr, il est vrai que l'homme est fait pour vivre sa vie et réaliser la vocation qui lui est propre. Il ne doit pas rester à jamais comme un petit enfant auprès de ses parents. C'est bien exact. Mais ce n'est pas de cela dont il s'agit. Il s'agit de ces tensions qui règnent dans les familles de notre époque, et qui font que bon nombre d'entre elles sont littéralement "cyclonées". On a l'impression que tout éclate de toutes parts, que les gens sont montés les uns contre les autres, qu'ils ne se supportent plus, que les enfants s'enfuient et ne reviennent que lorsque les parents sont morts (pour récupérer leurs biens)…
    Tout cela, nous en conviendrons, n'est pas normal.
    Que les enfants quittent le nid familial : d'accord. Mais que les familles soient à ce point brisées : il y a là, c'est certain, quelque chose qui ne fonctionne pas comme il faudrait.
        
    Or, il faut le savoir, cette image de la famille ne colle pas avec la pensée croate. Les ruptures, les divorces surtout, sont des choses absolument INCONCEVABLES pour un croate catholique.
    Le père Jozo (qui était le responsable de la paroisse de Medjugorje au tout début des apparitions) insiste sur ce point au cours de chacun de ses témoignages.
    Mais ce qu'il faut aussi et surtout savoir, c'est que ces divisions ont une cause bien précise. Elles viennent du fait que les membres d'une même famille ne prient jamais ensemble. Les querelles, en effet, sont générées par une absence de vie spirituelle au sein même du foyer. La plupart du temps, les gens ne s'en rendent pas compte, ou bien ils ne veulent pas croire que c'est là la véritable cause. Et pourtant, c'est bien de là que vient le mal.
        
    En regardant le beau et rayonnant visage de Vicka, en novembre 2000, je me suis dit qu'il était doux et facile de vivre ensemble quand il y avait Dieu entre nous. Les inévitables séparations dues au travail ou au mariage des enfants se font, certes, mais toujours dans la douceur, et ceci sans que le lien familial soit à jamais brisé.
    La famille, alors, n'est plus une source de conflit mais un havre de paix.
    Oui, ce jour-là, j'ai emporté un précieux trésor de Bosnie : l'idée que notre société occidentale se trompe complètement dans la conception qu'elle a de la famille.


  • L'interview qui suit est tirée du livre du père Yanko Bubalo "Je vois la Vierge" (aux éditions François-Xavier de Guibert).
        
    YANKO : La Sainte Vierge vous a conseillés sur le choix de votre vocation dès le début des apparitions.
        
    VICKA : C'est vrai, nous ne l'avons jamais caché. Notre Dame nous a dit : Ce serait bien si vous vouliez vous consacrer à Dieu ou entrer au couvent.
        
    YANKO : Est-ce que cela vous a troublé ?
        
    VICKA : Je ne sais pas, cela dépend.
        
    YANKO : Aviez-vous le temps de réfléchir ?
        
    VICKA : Bien sûr. Nous l'avons encore, excepté Ivan qui avait à se décider vite s'il voulait entrer au séminaire. Et il s'est décidé tout de suite.
        
    YANKO : Peut-être aurait-il mieux fait de ne pas se précipiter car, après, nous avons vu que les incertitudes sont venues (note : il a fait deux années dans deux séminaires successifs et il a été écarté pour insuffisance scolaire).
        
    VICKA : C'est vrai. Mais qui sait ce que Dieu veut de lui. Ce n'est pas facile à discerner. Tu le sais mieux que moi.
        
    YANKO : Et vous, les autres, avez-vous déjà pris votre décision ?
        
    VICKA : Nous avons eu le temps, et nous l'avons encore maintenant. Marija et moi avons décidé assez vite d'entrer au couvent. Mais où, nous ne le savons pas encore. Nous verrons ce que Dieu nous a réservé.
        
    YANKO : Et comment Notre Dame a-t-elle reçu votre décision ?
        
    VICKA : Elle était joyeuse. Ce n'est pas souvent que je l'ai vue aussi joyeuse.
        
    YANKO : Peux-tu me dire le choix des autres, si ce n'est pas un secret ?
        
    VICKA : Je ne sais pas exactement. Nous n'en avons pas fait un tel secret. Autant que je sache, Mirjana et Ivanka n'ont pas choisi la vie religieuse. Peut-être qu'elles réfléchissent encore.
        
    YANKO : Ivanka m'a dit à moi que ce n'était pas son intention. Chez Mirjana, on devine facilement la même chose. Dans son entretien avec frère Tomislav, le 10 janvier 84, elle a dit ses intentions.
        
    VICKA : Ce qui compte, c'est qu'elle reste fidèle à Dieu, tout le reste…
        
    YANKO : Sais-tu ce que pense le petit Jakov ?
        
    VICKA : Il est trop petit. Il a le temps de réfléchir.
        
    [Je pense que ce petit extrait doit apaiser totalement tous ceux qui, d'ordinaire, s'inquiètent au sujet de leur vocation. En effet, nous voyons que Dieu propose mais n'impose rien à qui que ce soit. Il ne nous "enferme" pas dans un "destin programmé à l'avance". C'est absolument fabuleux ! Merci, mon Dieu, de nous aimer autant !! Nous ne pouvions pas avoir de meilleur Dieu que Toi !!!)]