• Voici deux chapitres tirés du livre "Je vois la Vierge", aux éditions François-Xavier de Guibert (chapitre 41 : "Les secrets de Notre-Dame" / chapitre 42 : "Le signe de Notre-Dame"). Vicka est interrogée par le père Yanko Bubalo.

    CHAPITRE 41
    "LES SECRETS DE NOTRE DAME"

    YANKO : Et les secrets ? Il y en a toujours dès les apparitions de Notre-Dame.
        
    VICKA : Je n'en sais rien. J'ai rencontré Notre-Dame pendant un an sans rien savoir des apparitions de Lourdes.
        
    YANKO : Parlons donc des secrets de Medjugorje. J'ai déjà essayé de les percer mais en vain.
        
    VICKA : Bien sûr, ils restent secrets !
        
    YANKO : Là-dessus, vous êtes trop renfermés.
        
    VICKA : Penses-en ce que tu veux, mais moi je sais ce que je peux et ce que je ne peux pas.
        
    YANKO : Entre vous, parlez-vous des secrets ?
        
    VICKA : Très peu ou pas du tout.
        
    YANKO : Et si je vous pose une question, vous faites semblant de n'avoir pas entendu.
        
    VICKA : Nous ne voulons pas en parler. Un point, c'est tout.
        
    YANKO : Combien de ces secrets Notre-Dame vous a-t-elle promis ?
        
    VICKA : Elle a promis dix secrets à chacun de nous six.
        
    YANKO : Et ces secrets, sont-ils les mêmes chez vous tous ?
        
    VICKA : Oui et non.
        
    YANKO : Comment cela ?
        
    VICKA : Les principaux secrets sont les mêmes chez tous. Mais il se peut que l'un de nous ait un secret qui ne concerne que lui.
        
    YANKO : Toi, tu as un secret pareil ?
        
    VICKA : J'en ai un. Il ne concerne que moi.
        
    YANKO : Et les autres ?
        
    VICKA : Je ne sais pas. Il me semble qu'Ivan en a un.
        
    YANKO : Mirjana, Ivanka et Marija n'ont pas de secrets particuliers. Elles me l'ont dit. Le petit Jakov n'a pas voulu répondre à ma question. Quant à Ivan, il m'a dit une fois qu'il en avait trois ne concernant que lui. Mais le secret qui te concerne, lequel est-ce ?
        
    VICKA : Laisse tomber. Cela n'a d'importance que pour moi. 
        
    YANKO : Mais tu peux me dire cela sans me dévoiler le secret !
        
    VICKA : Bon : c'est le quatrième secret. Maintenant, laisse-moi tranquille.
        
    YANKO : Tu ne peux rien me dire de plus ?
        
    VICKA : Laisse tomber ! Je t'ai dit ce que j'ai pu.
        
    YANKO : Et rien d'autre ?
        
    VICKA : Rien. Parce qu'alors, le secret ne serait plus secret.
        
    YANKO : Peux-tu me dire combien de secrets tu as déjà reçus ?
        
    VICKA : Huit.
        
    YANKO : En principe, on sait que dans ces secrets, la Sainte Vierge a annoncé quelque chose d'horrible pour l'homme. Est-ce vrai ?
        
    VICKA : Tu dis qu'on le sait. Alors que veux-tu encore ? 
        
    YANKO : Bon, tu ne peux pas en parler ?
        
    VICKA : Non, ça suffit.
        
    YANKO : Mirjana nous a fait savoir que les secrets 9 et 10 contiennent des avertissements encore plus graves.
        
    VICKA : C'est bien. Nous avons entendu. Cela ferait du bien d'y réfléchir un peu.
        
    YANKO : Peux-tu me dire au moins ce qui va se produire selon les secrets ?
        
    VICKA : Je sais ce que disent ceux que j'ai reçus.
        
    YANKO : Mais sais-tu quand cela va se produire ?
        
    VICKA : Je n'en sais rien tant que Notre-Dame ne me le dit pas.
        
    YANKO : Mirjana dit qu'elle sait exactement ce qui va se produire et quand.
        
    VICKA : Elle le sait. Notre-Dame le lui a dit. Elle lui en a parlé davantage.
        
    YANKO : Est-ce que les secrets se manifesteront au monde avant le signe annoncé de Notre-Dame ?
        
    VICKA : Mais je t'ai dit que je ne le sais pas. Ce que je ne sais pas, je ne peux pas le dire.
        
    YANKO : Et Ivanka et Marija ?
        
    VICKA : Je ne suis pas sûre, mais je pense qu'elles ne savent pas.
        
    YANKO : Sais-tu si tous les secrets doivent se réaliser ?
        
    VICKA : Non. C'est pour cela qu'il faut prier et jeûner, nous dit la Sainte Vierge, pour apaiser la colère de Dieu.
        
    YANKO : Sais-tu s'il y a des secrets que Dieu aurait déjà adoucis ou même révoqués à cause de ces prières et du jeûne ?
        
    VICKA : Je ne le sais pas.
        
    YANKO : Pourtant, c'est vrai. D'après Mirjana, il l'a déjà fait pour le secret numéro 7. Tu te souviens en quoi il consistait ?
        
    VICKA : Attends un peu. Ah oui, je me souviens !
        
    YANKO : Est-ce que c'est bien pour nous qu'il soit révoqué ?
        
    VICKA : Oui. Mais il aurait pu inviter plus d'un à devenir raisonnable.
        
    YANKO : Je t'embête, je le sais. Mais dis-moi encore. N'est-ce pas difficile pour toi de garder ces secrets ?
        
    VICKA : Pas du tout !
        
    YANKO : Tu n'es vraiment jamais tentée de dévoiler quelque chose, par exemple à ta mère, à ta sœur, à une amie...
        
    VICKA : Non, jamais.
        
    YANKO : Comment cela se fait-il ?
        
    VICKA : Je ne sais pas. Peut-être faudra-t-il demander à Notre-Dame. C'est son affaire.
        
    YANKO : Et le petit Jakov ? Est-il aussi bien au fait des secrets ?
        
    VICKA : Oui, même mieux que moi.
        
    YANKO : Comment les garde-t-il ?
        
    VICKA : Mieux que moi !
        
    YANKO : J'ai compris. Plus je te parle, plus tu t'enfonces dans le secret. Le mieux est sans doute d'en rester là.
        
    VICKA : Sûr !

    CHAPITRE 42
    "LE SIGNE DE NOTRE-DAME"

    YANKO : Que peux-tu dire du secret particulier qui est le signe promis par Notre-Dame ? Dès le début, vous avez pressé Notre-Dame de laisser un signe pour que les autres vous croient.
        
    VICKA : C'est vrai. Et au début, quand nous lui demandions, elle disparaissait ou bien elle commençait à prier ou à chanter.
        
    YANKO : Parce qu'elle ne voulait pas répondre ?
        
    VICKA : Sans doute.
        
    YANKO : Et après ?
        
    VICKA : Nous avons continué à l'embêter, et assez vite, elle nous a répondu (en inclinant la tête) qu'elle acceptait de nous laisser un signe.
        
    YANKO : Elle ne vous l'a jamais promis en parole ?
        
    VICKA : Bien sûr que si. Mais pas tout de suite. Elle mettait notre patience à l'épreuve. Eh, frère ! Penses-tu que nous faisons de Notre-Dame ce que nous voulons ?
        
    YANKO : Après combien de temps, à ton avis, Notre-Dame vous a-t-elle promis ce signe ?
        
    VICKA : Je ne le sais pas.
        
    YANKO : Approximativement ?
        
    VICKA : Peut-être un mois. Peut-être un peu plus.
        
    YANKO : Oui, plus d'un mois. Tu as noté dans ton cahier : le 26 octobre 1981, la Sainte Vierge vous a dit en souriant son étonnement que vous ne lui posiez plus de questions sur le signe. Mais elle vous le laisserait, vous pouviez être sans crainte, elle tiendrait sa promesse.
        
    VICKA : Je pense que ce n'était pas sa première promesse concernant le signe.
        
    YANKO : Vous a-t-elle dit alors quel serait ce signe ?
        
    VICKA : Non, seulement deux mois après.
        
    YANKO : Etiez-vous tous ensemble ?
        
    VICKA : Oui.
        
    YANKO : Vous étiez sûrement soulagés ?
        
    VICKA : Naturellement, on nous attaquait de tous les côtés, des journaux et d'ailleurs. Toutes sortes de provocations, sans que nous puissions dire quoi que ce soit.
        
    YANKO : Que peux-tu dire de ce signe ?
        
    VICKA : Je t'ai déjà dit tout ce qu'on peut en dire. Une fois, tu as failli m'avoir et m'en faire dire plus, mais Notre-Dame veillait.
        
    YANKO : Où Notre-Dame laissera-t-elle ce signe ?
        
    VICKA : A Podbrdo. Dans le lieu des premières apparitions.
        
    YANKO : Sera-t-il là-haut dans le ciel ou sur la terre ?
        
    VICKA : Sur la terre.
        
    YANKO : Va-t-il apparaître tout d'un coup ?
        
    VICKA : Tout d'un coup.
        
    YANKO : Tout le monde pourra-t-il le voir ?
        
    VICKA : Tous ceux qui viendront.
        
    YANKO : Sera-t-il passager ou permanent ?
        
    VICKA : Permanent.
        
    YANKO : Est-ce que l'on pourra l'anéantir ?
        
    VICKA : Non.
        
    YANKO : Qu'en sais-tu ?
        
    VICKA : Notre-Dame nous l'a dit.
        
    YANKO : Tu sais vraiment comment il sera ce signe ?
        
    VICKA : Vraiment.
        
    YANKO : Sais-tu quand Notre-Dame nous le montrera ?
        
    VICKA : Cela aussi je le sais.
        
    YANKO : Vous le savez tous ?
        
    VICKA : Je n'en suis pas sûre. Mais je pense que même nous, les voyants, nous ne le savons pas tous.
        
    YANKO : Marija m'a dit qu'elle ne le savait pas encore, et le petit Jakov n'a pas voulu me répondre.
        
    VICKA : Je pense qu'il le sait mais je n'en suis pas sûre.
        
    YANKO : Ce signe est-il un secret particulier ?
        
    VICKA : C'est un secret particulier. Mais il fait partie des dix secrets.
        
    YANKO : Mais pourquoi Notre-Dame veut-elle laisser ce signe ?
        
    VICKA : Pour montrer au peuple qu'elle est là parmi nous !
        
    YANKO : Tu n'es pas commode, mais laisse-moi te demander : qu'arriverait-il si l'un d'entre vous trahissait le secret de ce signe ?
        
    VICKA : Je n'y pense même pas, je sais que c'est impossible.
        
    YANKO : Les membres de la Commission épiscopale t'ont demandé de décrire le signe et de dire quand il se manifestera, puis de cacher la lettre jusqu'à la manifestation du signe.
        
    VICKA : C'est exact.
        
    YANKO : Vous n'avez pas accepté. Pourquoi ?
        
    VICKA : Eh, mon frère, pour ceux qui n'y croient pas d'avance, cela n'aurait pas changé grand-chose. Malheur à ceux qui attendront le signe pour se convertir ! Beaucoup viendront, s'inclineront peut-être même devant ce signe, mais pourtant ils ne croiront pas. Sois heureux de ne pas en faire partie !