• AVEC TOI SUR LA CROIX" (ARCHIVES 3)

    Citation
    Saint Jean de la Croix nous dit comment les difficultés peuvent nous aider à aimer davantage (17/10/13)
    Voici une citation de Saint Jean de la Croix :
    Par le moyen des difficultés, les âmes se fortifient sur le chemin du ciel. Il ne faut pas se laisser couler au fond des difficultés, mais nous appuyer sur elles pour aimer davantage... comme le petit canard s'appuie sur l'eau pour nager.
        

    Citation
    Saint François de Sales nous parle des funambules
    (30/06/13)
    Comme ceux qui marchent sur une corde tiennent toujours dans leurs mains le bâton de contrepoids pour balancer leur corps également, dans la variété des mouvements qu'ils ont à faire sur un si dangereux plancher, vous devez aussi fermement tenir la sainte croix de Notre Seigneur.
        

    Témoignage
    Anselm Grün nous dit comment guérir de la dépression (26/03/13)
    Voici un extrait d'une interview que le moine bénédictin Anselm Grün a accordée à "Pèlerin magazine" le 21 mars 2013 :
    La dépression, c'est quoi ? C'est une mésestime de soi. Comme chrétien, je la traduis comme un décalage entre l'image que je me fais de moi et l'image que Dieu se fait de moi. Tous, nous vivons cette tension. Nous nous rêvons riche, séduisant, puissant, nous nous fixons des objectifs très élevés. Or, tout ne marche pas toujours comme nous l'aimerions : nous sommes limités, physiquement et intellectuellement, et nous ne sommes pas seuls au monde, mais entourés d'autres, qui eux aussi ont leurs limites ! (...)
    La guérison est dans le réajustement de nos deux images : la personne que nous voudrions être, et celle que Dieu a voulu que nous soyons.
        
    Ecrits de Saints
    La vénération de la Croix (22/03/13)
    Voici un extrait d'un semon de Saint Léon le Grand sur la Passion (source : le "Livre des Jours") :
    Celui qui vénère vraiment la passion du Seigneur doit si bien regarder Jésus Crucifié par les yeux du coeur qu'il reconnaisse sa propre chair dans la sienne (...). Aucun malade ne se voit refuser la victoire de la Croix, et il n'y a personne qui ne trouve un secours dans la prière du Christ; si elle a profité à beaucoup de ses bourreaux, combien davantage aidera-t-elle ceux qui se tournent vers lui !
        
    Ecrits de Saints
    Un chrétien a-t-il le droit de se plaindre quand il est malade ? (10/12/12)
    Voici un extrait d'une lettre que Saint François de Sales (1567-1622) a envoyée à Madame de Tavernay le 21 juillet 1610 :
    Tandis que nos corps sont en douleur, il est malaisé d'élever nos coeurs à la considération parfaite de la bonté de Notre Seigneur; cela n'appartient qu'à ceux qui, par des longues habitudes, ont leur esprit entièrement tourné du côté du ciel. Mais nous qui sommes encore tout tendres, nous avons des âmes qui se dispersent aisément en ressentant les travaux et douleurs du corps : c'est pourquoi ce n'est pas merveille si durant vos maladies, vous avez interrompu l'usage de l'oraison intérieure. Aussi suffit-il en ce temps-là d'employer les prières jaculatoires et les sacrées aspirations (note de l'éditeur : c'est à dire des prières brèves, comme des flêches - "jacula" en latin -, et des soupirs lancés vers le ciel); car puisque le mal nous fait souvent soupirer, il ne coûte rien de plus de soupirer en Dieu, à Dieu et pour Dieu, que de soupirer pour faire des plaintes inutiles.
        
    Témoignage
    Un moine rescapé de Tibhirine nous parle du pressoir à huile et de la souffrance (21/09/12)
    Frère Jean-Pierre (l'un des deux moines rescapés de Tibhirine) a accordé récemment une interview à "Pèlerin magazine" (voir le numéro du 20 septembre 2012). Il parle de ce qu'il faisait à Tibhirine :
    Je m'occupais du pressoir à huile que nous prêtions aux villageois. En discutant avec un musulman, j'ai compris une chose : les olives passent sous une meule, sont écrasées, et sort une huile fine. C'est un peu un aliment sacré, un produit béni de Dieu, l'huile qui guérit. La souffrance, c'est le pressoir qui nous malaxe, le coeur se purifie. C'est le mystère de la Croix.
        
    Vie des Saints
    La mesure des charismes augmente avec l'accroissement des peines (23/08/12)
    Voici un petit extrait d'une lettre que Sainte Rose de Lima (1586-1617) a écrite au médecin Castillo (source : le "Livre des Jours") :
    Le Seigneur notre Sauveur éleva la voix et dit, avec une incomparable majesté : "Tous doivent savoir qu'après l'épreuve vient la grâce; tous doivent connaître que, sans le poids des afflictions, on ne peut parvenir au sommet de la grâce; tous doivent comprendre que la mesure des charismes augmente avec l'accroissement des peines. Les hommes doivent se garder d'errer ou de se tromper. C'est la seule véritable échelle du paradis, et hors de la croix on ne trouve pas le chemin pour monter au ciel".
        
    Vie des Saints
    L'incroyable courage de Saint Ignace d'Antioche devant la mort (14/06/12)
    Voici un extrait tout à fait époustouflant d'une lettre de Saint Ignace d'Antioche aux romains (source : le "Livre des Jours") :
    Je voudrais profiter des bêtes qui sont préparées pour moi et je souhaite qu'elles m'expédient rapidement. Et je les flatterai pour qu'elles me dévorent sans tarder, contrairement à certains qu'elles n'ont pas osé toucher. Et si elles montrent de la mauvaise volonté, moi je les forcerai. Pardonnez-moi : je sais ce qu'il me faut. C'est maintenant que je commence à être un disciple. Que rien, parmi les êtres visibles ou invisibles, ne m'empêche par jalousie de rejoindre le Christ. Supplice du feu, croix, combats de bêtes, lacérations, écartèlement, dislocation des os, mutilation des membres, broiement de tout le corps, que tous les supplices du diable viennent sur moi, pourvu seulement que j'atteigne Jésus Christ.
        
    Réflexion
    La vie de Jeanne d'Arc nous aide à mieux comprendre ce que la souffrance représente pour Dieu (05/06/12)
    Après le sacre du roi de France à Reims, le 17 juillet 1429, Jeanne d'Arc a eu cette phrase : "Dieu veuille que je puisse me retirer et aller servir mon père et ma mère, garder les troupeaux avec ma sœur et mes frères qui seront si heureux de me revoir".
    Il faut dire qu'après tant d'efforts et tant de batailles, il lui tardait de reprendre une vie normale. Jeanne d'Arc n'avait que 19 ans. Elle avait tout l'avenir devant elle.
    On imagine fort bien toutes les choses merveilleuses qu'elle aurait pu encore accomplir : témoigner de ce que Dieu avait fait en elle et fortifier ainsi la foi des gens à travers toute la France; écrire de grands livres de spiritualité; créer un ordre religieux, rester une laïc consacrée ou bien fonder une famille...
    Et pourtant, quelque temps après le sacre du roi, ses voix lui ont dit ceci : "Aie tout en gré. Tu seras prise avant juin, il faut qu'il en soit ainsi. Dieu t'aidera".
    Je trouve que cette phrase nous interpelle extrêmement profondément ("Il faut qu'il en soit ainsi"). En effet, elle nous montre que Dieu n'a pas souhaité que Jeanne d'Arc fasse toutes ces choses "merveilleuses" auxquelles je viens de faire allusion. Il a pensé qu'il était "préférable" qu'elle soit prise, qu'elle souffre en prison, qu'elle soit jugée puis injustement condamnée.
    En pensant à tout cela, on peut en arriver à la conclusion suivante : si Dieu a fait à Jeanne d'Arc le don de la souffrance plutôt que celui d'une vie paisible et glorieuse, alors c'est que la souffrance doit avoir une valeur absolument immense pour Dieu. C'est même sûrement au-delà de tout ce que l'on peut imaginer. Oui, pour que Dieu mette la souffrance au-dessus de tous les bienfaits auxquels on peut penser, alors c'est que la souffrance a vraiment une valeur tout à fait inestimable pour Lui.
        
    Ecrits de Saints
    Commentaire de Saint Grégoire le Grand sur le Livre de Job (29/05/12)
    Un extrait du "Livre des Jours" :
    Il est écrit : Au jour du malheur, n'oublie pas le bonheur; au jour du bonheur, n'oublie pas le malheur.
    Celui qui reçoit des bienfaits, mais qui, à l'époque des bienfaits, ne redoute aucunement l'épreuve, se précipite dans l'orgueil sous l'effet de la joie. celui qui est broyé par les épreuves mais qui, à l'époque des épreuves, ne trouve aucun réconfort dans les bienfaits qu'il a eu le bonheur de recevoir, voit s'anéantir son équilibre spirituel par un désespoir total.
    Il faut donc joindre les deux, pour que l'un vienne toujours soutenir l'autre, de telle sorte que le souvenir du bienfait reçu atténue la peine causée par l'épreuve, et que l'éventualité et la crainte de l'épreuve refrènent la joie du bienfait.
        
    Citations
    Frère André nous parle de la souffrance et des guérisons (04/05/12)
    Deux phrases de Frère André (canonisé en 2010) :
    1)-Si l'on savait quelle récompense attend au ciel la moindre souffrance bien supportée, on demanderait à genoux de souffrir.
    2)-Ceux qui sont guéris vite sont ceux qui n'ont pas la foi, ou qui ont peu de foi, afin qu'ils aient la foi. Ceux qui ont déjà la foi solide ne sont pas guéris vite, parce que le bon Dieu préfère les éprouver, les faire souffrir, pour les sanctifier davantage.
        
    BD
    Heavy Cross (16/04/12)
    Des hommes portent leur croix. Ces croix sont grandes et lourdes. L'un de ces hommes veut racourcir la sienne car il en a assez de devoir la porter. Chaque jour, il l'a raccourcit un peu plus. Il est heureux parce que son fardeau devient ainsi de plus en plus léger.
    Oui, mais voilà : un jour, un problème auquel il n'avait pas pensé arrive. lequel ? Vous saurez tout en cliquant sur ce lien >>
        
    Réflexion
    Pourquoi les malades sont si précieux dans le grand plan de salut de Dieu (02/01/12)
    Chaque fois que je rentre dans un hôpital ou dans une maison de retraite et que je vois des malades, il y a deux choses qui me fascinent au plus haut point :
    1)-La première, c'est que les malades cassent le rythme effréné de notre vie quotidienne. Si vous marchez à côté d'un malade, par exemple, et bien vous êtes obligés d'aller moins vite que d'habitude. Il vous faut aller à son allure pour pouvoir rester à ses côtés. Si vous marchez plus vite, vous marchez tout seul ! 
    Ce ralentissement est très important et si les malades n'étaient pas là pour le provoquer, je crois que le monde se perdrait dans sa recherche du "toujours plus haut", "toujours plus fort", "toujours plus vite", "toujours plus grand"...
    Les malades sont un rempart contre l'orgueil de l'homme. Ils le ramènent à ce qu'il est vraiment : un être fragile qui est appelé à l'humilité.
        
    2)-La deuxième chose qui me fascine toujours chez les malades, c'est qu'en vous obligeant à ralentir votre rythme (le rythme de votre marche, mais aussi le rythme de votre parole...), ils vous permettent de devenir plus attentifs à ces petits détails de la vie que l'on ne remarque pas habituellement : cette marche d'escalier qui est un peu plus haute que les autres et à laquelle il faut faire attention, l'importance de telle ou telle personne qui nous rend service et sans laquelle on ne pourrait rien faire, ces mots que l'on dit machinalement mais qui sont maladroits et qui peuvent blesser...
    Cet éveil à l'importance des petits détails quotidiens est très important car il nous permet de rentrer dans l'instant présent (c'est là ce que la Vierge nous demande, à Medjugorje, et ceci en commençant presque tous ses messages par le mot "Aujourd'hui").
    Et si les malades n'étaient pas là pour provoquer cet éveil, alors je crois que le monde se perdrait en restant prisonnier soit de ses projets d'avenir, soit de ses regrets du passé (comme c'est malheureusement très souvent le cas de nos jours : nous sommes partout sauf dans l'instant présent).
    En nous aidant à ralentir notre rythme de vie et en nous faisant rentrer dans l'instant présent, les malades réalisent - peut-être sans le savoir - une oeuvre absolument prodigieuse : ils aident Dieu à sauver le monde en nous tournant vers la vérité !
        
    Témoignage
    Philippe Pozzo di Borgo nous explique comment son handicap lui permet de vivre dans l'instant présent (17/12/11)
    Après un accident de parapente, Philippe Pozzo di Borgo est devenu tétraplégique. C'est son livre "Le second souffle" (2001) qui a inspiré le film "Les intouchables" (2011).
    Dans une interview qu'il a accordée à Pèlerin (voir le numéro du 15 décembre 2011), il explique comment son handicap lui permet aujourd'hui de vivre dans l'instant présent (chose que la Vierge de Medjugorje nous demande. En effet, elle commence pratiquement toujours ses messages en disant : "aujourd'hui") :
    Q : Dans votre livre, vous écrivez : "Je préfère les richesses de ma paralysie à celles de ma classe : j'ai l'impression de vivre plus intensément, d'être enfin humain..." N'est-ce pas cher payé ?
    R : Il faut être idiot pour avoir besoin d'un accident pour comprendre ça ! Ma "première vie" était dans le mouvement, la vitesse, la réussite... Cela occulte ce qu'est vraiment la vie. Immobile, vous voyez les choses plus intensément. Vous percez les apparences. Désormais, tout est dans l'instant. Si j'étais valide, j'aurais plein de projets. Les douleurs qui me bouffent l'existence me ramènent au présent. Je suis constamment en train de souhaiter un moment de soulagement... dans l'instant.
        
    Citations  
    Le comédien Pascal Légitimus et Saint François d'Assise nous aident à garder le sourire dans les moments de souffrance (10/12/11)
    Voici deux citations qui font du bien dans les moments de souffrance :
    1)-Je suis comme un bouchon de liège. Plus on l'enfonce, plus il remonte à la surface (Pascal Légitimus / "Pèlerin" du 8 décembre 2011).
    2)-Ta misère, elle regarde le Seigneur. Les autres, ils attendent ta joie (Saint François d'Assise).
        
    Medjugorje
    Une phrase très peu connue de Vicka sur la souffrance (08/12/11)
    Voici une phrase que la voyante Vicka a dite au Père René Laurentin le 7 octobre 1984 (citée par le Père Laurentin lui-même dans la préface du livre "Je vois la Vierge") : "Souffrir, c'est se taire".
        
    Réflexion  
    Une tentative de définition de la souffrance (05/12/11)
    Le temps de la souffrance est un temps que Dieu nous donne pour que nous apprenions progressivement à apprivoiser la Croix et pour que nous apprenions aussi à recevoir la vie que Jésus veut nous donner à travers elle.
        
    Témoignage
    Comment accepter son corps quand celui-ci est malade et qu'il ne répond plus ? (28/11/11)
    Il y a quelques jours, sur une radio chrétienne, j'ai écouté le témoignage tout à fait bouleversant d'un père de famille qui est devenu handicapé suite à une mauvaise chute. Après des années de dépression, la foi en Dieu lui a finalement permis de retrouver la joie et l'espérance et d'accepter de devoir vivre dans un fauteuil roulant.
    Il a notamment dit ceci :
    Avant mon accident, je croyais que la liberté c'était de pouvoir faire ce que l'on voulait et quand on le voulait. Le fait de me retrouver en fauteuil roulant a donc été extrêmement difficile pour moi. J'ai failli mourir de désespoir.
    Puis, avec le temps, la foi m'a aidé. Je me suis notamment souvenu que les personnes les plus heureuses que j'avais vues, au cours de ma vie, étaient des personnes qui vivaient cloîtrées : des religieuses, des religieux... En effet, il y avait dans le regard de ces personnes-là quelque chose d'extraordinaire que je n'avais jamais vu ailleurs. Et pourtant, vivant cloîtrées, elles ne faisaient pas ce qu'elles voulaient et quand elles le voulaient.
    Je me suis donc dit qu'il fallait que j'essaie de faire de mon corps un "cloître", c'est-à-dire : un lieu où Dieu habite. Et c'est ainsi que je suis parvenu à dépasser mon handicap.
        
    Ténèbres
    La Vierge nous parle des ténèbres les plus profondes (20/10/11)
    1)-Message donné à Mirjana le 2 janvier 2009 :
    Avec mon Fils, votre âme sera conduite vers de nobles buts et vous ne vous perdrez jamais. Et même dans les plus grandes ténèbres, vous trouverez le chemin.
    2)-Message donné à Mirjana le 2 mai 2009 :
    Mes pauvres enfants, regardez autour de vous et voyez les signes du temps. Pensez-vous pouvoir vous passer de la bénédiction de Dieu ? Ne permettez pas aux ténèbres de vous envelopper. Des profondeurs de votre cœur, criez vers mon Fils. Son nom disperse même les plus grandes ténèbres. Je serai avec vous, appelez-moi seulement : "Nous voici, ô Mère, guide nous !"
        
    Medjugorje  
    Le Père Slavko nous dit quelle est la plus grande grâce qu'un être humain puisse recevoir ici-bas (25/09/11)
    Dans la vidéo intitulée "Le Père Slavko, témoin de la grâce de Medjugorje" (qui a été réalisée par soeur Emmanuel), le Père Slavko Barbaric dit que l'acceptation de la souffrance est peut-être la plus grande grâce qu'un homme puisse recevoir ici-bas.