TEMOIGNAGE DU PERE JOZO ZOVKO DU 22 OCTOBRE 2007 (SIROKI BRIJEG) : 2ème PARTIE

Voici un témoignage qu'a donné le père Jozo Zovko le 22 octobre 2007, à Siroki Brijeg. Le Père Jozo était le responsable de la paroisse de Medjugorje au moment des premières apparitions (source : le Forum de Sean Bloomfield / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).
     
12-RECONSTRUIRE L'EGLISE COMME ST FRANCOIS

    

Comme Saint François est grand - ainsi que tous les Saints - quand il proclame : "Tu es mon Dieu et mon tout".

-"François, mon Eglise s'effondre", lui dit Jésus.

-"Que veux-tu que je fasse, Seigneur ?"

-"Aide-moi à reconstruire mon Eglise".

   

Depuis 26 ans et presque 4 mois, la Mère Bénie trouve les reconstructeurs de l'Eglise. La Messagère de Dieu recherche ceux qui vont renouveler l'Eglise.
Elle vous a appelés. Et c'est la raison pour laquelle elle dit que sans vous, les plans de Dieu ne peuvent pas se réaliser.

Dieu a un plan. Ce plan consiste en ce que personne ne se perde. D'abord et avant tout, Dieu est devenu l'amour crucifié pour que nous puissions le reconnaître.
C'est pourquoi, maintenant, vous allez recevoir un Rosaire; afin que personne ne se perde, afin que vous commenciez à le réciter et que votre prière soit votre force et votre appel à changer votre vie, à reconstruire votre Eglise.

Votre prière est un grand don, une grande bénédiction, une grande grâce. Voici votre prière :
    
Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.
   
Seigneur, bénis le Rosaire qui est dans ma main, et bénis mon cœur avec le don de la prière, afin que j'apprenne à prier et que je puisse répondre à la prière. Bénis le Rosaire ainsi que mon cœur, afin qu'en contemplant Jésus je puisse en arriver à l'aimer et à le suivre.

C'est pourquoi bénis le Rosaire et bénis-moi, au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit. Amen.

   
Vous voici avec le Rosaire entre les mains. Cela est prophétique.

Car comment pouvez-vous dominer votre Goliath aujourd'hui ? Comment vous est-il possible d'arrêter tant de maux qui sont tombés sur la famille ? Comment ce frère Capucin, là, peut-il dominer son Goliath ? Oui, son Goliath.
      

13-LA VIE RELIGIEUSE

    

Dans les médias, dans tous les programmes qui sont proposés, il y a des attaques, et ceci à tous les niveaux, qui détruisent la dignité de l'homme et la foi.

Dieu a fait un don à ce frère Capucin et à nous tous, les religieux, et ceci à travers trois vœux - pour chaque religieux il y a trois vœux - : les trois clous enfoncés dans le corps du Christ qui l'ont crucifié.

En suivant Jésus, une personne peut faire des conquêtes, avec Jésus, en Jésus et pour Jésus. Un religieux est une personne qui, comme Jésus, bâtit son sacrifice, ses prières et lui-même, en Jésus.

    
14-L'EVANGELISATION
    

Aujourd'hui, c'est le dimanche des Missions. Qu'avez-vous fait pour les Missions ? Combien de personnes sont-elles devenues catholiques parce que vous êtes catholiques ?

Savez-vous qu'actuellement dans le monde, il y a plus de 5 milliards de personnes qui ne connaissent pas le Christ ?

Jamais autant qu'aujourd'hui, où la parole se diffuse plus vite que jamais, il n'y a eu autant de gens qui ne connaissent pas Jésus.

Qu'avons-nous à apporter aux autres et à nous donner les uns les autres ? Jésus a dit : "Mon Nom. Mon Salut. Mon Amour".

    

Les cigarettes et la drogue, ainsi que toutes les choses qui se vendent à travers le monde, ne sont rien.

Si vous avez utilisé les médias pour vendre cela, alors votre carrière n'est rien. Votre travail est vain.

Il n'y a rien de plus précieux et de plus saint que vous puissiez faire avant de mourir que de conduire au moins une âme à Dieu.

Si nous sommes un milliard de catholiques, alors chacun d'entre nous doit conduire au moins cinq âmes à Dieu, cinq païens vers le Baptême.

Qui d'autre va prendre la responsabilité de ces cinq personnes dont vous avez la charge si c'est à vous que Jésus a demandé d'aller et de faire que les hommes du monde entier soient ses disciples ?

Essayez de réfléchir pendant un moment à cette question qui est vraiment très sérieuse.

Vous avez une dette. Vous devez la payer. Nous n'avons pas accepté le Crucifix comme une simple décoration. Notre tâche assignée est de planter la Croix dans nos cœurs.

    

Je vous implore, en ce lieu où se trouve la tombe des martyrs, de répondre à cette question : "Qu'avez-vous fait pour votre Jésus jusqu'à maintenant ? Qu'avez-vous fait pour votre Jésus et pour votre foi jusqu'à maintenant ? Et pour votre Eglise ? Et pour la Mère Bénie ? Et pour votre famille ? Combien de familles avez-vous sauvées de la catastrophe du divorce ou du désespoir ? Combien de personnes avez-vous libérées de leurs pensées tragiques de violence, de leurs idées que l'on peut jouer avec la vie et tuer l'enfant à naître ? Combien de vies avez-vous sauvées ?"

    

Comme nous sommes superficiels. Comme nous manquons de jours comme celui-ci où nous évaluons notre foi en fonction de celle des martyrs, de celle de ceux qui ont donné leur vie pour Lui.

    

15-CHERCHER CE QUI EST PERDU

   

Au chapitre 15 de l'Evangile selon Saint Luc,  il y a trois paraboles, trois destins tragiques : le berger qui a perdu sa brebis, la femme qui a perdu sa drachme, et le père qui a perdu son fils.

Le bon père a pleuré, le bon berger a tout tenté pour retrouver la brebis - il a été persécuté à cause de son amour -, la femme a tout fait pour retrouver la drachme, et les trois, qui avaient perdu quelque chose, l'ont retrouvé. Les trois ont été heureux parce qu'ils ont retrouvé ce qu'ils avaient perdu.

    

Sachez que c'est important de retrouver ce que nous avons perdu. Nous devons rechercher ce que nous avons perdu. Venir à Medjugorje signifie retrouver ce que nous avons perdu.

Comment allons-nous le retrouver ? Ici, nous avons cinq chiffres, les cinq premiers messages. Si nous mettons ces messages dans notre cœur, dans notre vie, dans notre mariage, dans notre journée, alors nous travaillons ensemble avec Notre Dame. Nous devenons missionnaires.
Alors nous vêtons ceux qui sont nus, nous nourrissons ceux qui ont faim, nous visitons les prisonniers. Nous faisons l'œuvre de Dieu.

   

16-LE ROSAIRE / L'AMOUR DES SAINTS

    

Qu'est-ce que Notre Dame nous demande ?

Premièrement, chers enfants, priez le Rosaire chaque jour. Je vous appelle à la prière. Priez chaque jour. Priez ensemble. Priez avec le cœur.

Retenez bien ces trois mots : prier chaque jour, prier ensemble, prier avec le cœur.

    

Vous avez un cœur. Vous êtes créés à l'image de Dieu. Dieu est amour et vous aussi, vous devez être amour. C'est pourquoi, purifiez vos cœurs.

Embrasez vos cœurs d'amour, parce que Dieu est amour brûlant. Amour flamboyant, amour brûlant.

L'auréole des saints brille d'un amour brûlant, de l'amour de Dieu. L'auréole des saints reçoit la lumière de l'amour de Dieu. Le visage des saints devient angélique parce que c'est l'amour de Dieu qui les rend ainsi. L'Amour de Dieu fait cela.
C'est ainsi que Thomas de Celano, un disciple de Saint François, a eu le courage d'écrire les pensées les plus belles : "Saint François était l'image vivante du Christ crucifié, l'image vivante du Christ".
     
Hier, à l'église, quelque chose de fantastique s'est passé. Des dizaines et des dizaines de jeunes hommes, femmes, maris, épouses, professeurs, intellectuels... sont devenus membres du tiers ordre franciscain.
Et dimanche dernier, ce sont 300 jeunes qui ont prononcé leurs vœux franciscains. Ici, ils ont fait le vœu de vivre selon l'Evangile, de le vivre de la même façon que Saint François l'a vécu.

Est-ce que vous réalisez l'armée que cela représente ? Est-ce que vous réalisez la force ecclésiale que cela représente ?
    

Comme c'était beau, hier. Comme c'était beau, ici à cet autel, ici sur la table du sacrifice, ici dans ce sanctuaire, ici au pied de la tombe des martyrs.

Tertullien avait raison. Lui, le défenseur de la foi, avait raison. Dès le début, il avait dit : "Le sang des martyrs est la semence des nouveaux chrétiens".

Oui. Cette église a jailli et elle grandit d'années en années dans la foi, la sainteté, les vocations.

Merci Seigneur pour cette grâce.
    

Prier le Rosaire avec le cœur est une grande responsabilité. Sans le cœur, il n'y a rien. Je serais un païen.

Ne soyez pas des païens, je vous en supplie. Soyez des chrétiens qui prient avec le cœur.
    

17-LA MESSE / SAINTE AGNES / LA STATUE MUTILEE

  

Le second message est : Chers enfants, mettez la Sainte Messe à la première place, au cours de chacun de vos dimanches. Aimez la messe. Vivez la messe. Adorez mon Fils. Aimez mon Fils dans l'Eucharistie.

Combien vous coûte une messe et quel est son prix ? L'estimez-vous en dollars ou en euros ? Quelle erreur humaine !
Chers amis, ne commettez pas d'erreur. Ne mettez pas de la confusion dans le sacrifice de Dieu sur le Golgotha et dans l'incarnation de Dieu.

Le Dieu Emmanuel a décidé d'être continuellement avec nous, à travers le prêtre, à travers l'Eucharistie, nous libérant, nous sanctifiant, nous bénissant, nous transformant, afin que ce ne soit plus moi qui vive mais le Christ qui vive en moi.

Ne permettez pas que quoi que ce soit vous sépare du Christ et de son autel. Aucun endroit au monde n'est plus sûr que l'autel.

    

Je repense toujours à Sainte Agnès. Un père arrogant était entré dans le monastère où se trouvait Sainte Claire. Agnès était partie de chez elle. La jeune femme s'est accrochée à l'autel. Il a essayé de l'en détacher mais il n'a pas pu. Il a dit qu'elle était devenue aussi lourde que du plomb. Il ne savait pas quoi faire. Alors, avec une épée, il a coupé le manteau de Notre Dame.

C'est ce qui s'est passé ici, également, quand j'étais enfant. C'est l'église où j'ai été baptisé, où j'ai fait ma première communion et ma confirmation. C'est ici que j'ai reçu ma vocation, à travers les martyrs.
Etant enfant, je m'agenouillais ici, légèrement plus en avant par rapport à l'endroit où se trouve le Capucin. Et là, à l'autel qui est situé sur le côté, se trouvait une magnifique statue de Notre Mère - vraiment magnifique -, l'Immaculée.
Elle avait les mains étendues vers nous, comme ça, et, plein de rage, l'un des soldats communistes a coupé ses mains, et il a également coupé son genou parce qu'elle s'avançait vers nous pour nous embrasser. Il a coupé sa jambe.
Je me souviens que toute mon enfance a été blessée par la statue de la Mère qui n'avait pas de mains, pas de genou, qui ne pouvait pas courir vers nous, qui ne pouvait pas nous protéger - c'est ce que je croyais.

Et j'essuyais toujours des larmes en demandant : "Qui a fait ça ?" Et j'ai appris. J'ai grandi ici. Pendant trois mois, tout a brûlé autour du monastère, du couvent.

Puis j'ai grandi et je suis allé à l'école qui, une fois de plus, était dirigée par les communistes.

    

18-LA VOCATION DU PERE JOZO / LES ETATS-UNIS

    

Comme jeune homme, j'ai frappé à la porte du monastère et j'ai dit à un cher franciscain : "Je voudrais devenir franciscain". Il m'a répondu : "Moi, je m'en vais d'ici. Mais un autre franciscain va arriver. Dis-le lui".

Et j'avais peur : "Que va-t-il se passer s'il ne me reçoit pas ?" J'étais plongé dans une profonde angoisse. Il m'a dit : "Non, non, non. Moi, je ne suis plus d'ici. Tu devras demander à l'autre franciscain qui va arriver".

 

Et un autre franciscain bien-aimé est venu et a reconstruit notre église à l'extérieur. Des centaines et des centaines de pierres avaient été blessées par des grenades et des bombes. Tout était blessé, exactement comme quand la lèpre mange la chair humaine. Notre église était blessée de la même façon.

Et pierre par pierre, il a commencé à reconstruire l'église.

Cette année-là, 103 d'entre nous ont dit : "Je veux être un franciscain". Malheureusement, il ne pouvait en accueillir que 12 dans la province. Les communistes n'en permettaient pas plus.

 

Et c'est alors que vous, aux Etats-Unis, avez reçu mes amis. Vous en Angleterre, en Irlande, en Afrique; vous, à travers l'Europe, avez reçu mes amis.

A travers le monde, nous étions 103.

Il y a quelques jours, j'ai embrassé mon ami. Il porte le même prénom que moi : Jozo. Etant enfants, nous avons grandi ensemble.
Il arrivait de Chicago, où il officie. Oui, il officie aujourd'hui à Chicago et nous sommes allés à sa rencontre. Il accompagne les pèlerins. Je leur ai dit : "Ce bel homme de Dieu a fait tout son séminaire avec moi et il est devenu franciscain en Amérique".

Nous sommes comblés de joie de voir que ces martyrs ont donné du fruit dans le monde entier, aux Etats-Unis et ailleurs, qu'ils ont donné du fruit au Canada, en Russie, en Asie, en Australie, à travers le monde entier. Comme les martyrs sont puissants !

De quoi vivaient-ils ? De l'Eucharistie, de la prière. Ils vivaient de prière et d'Eucharistie.
    

19-LA BIBLE / COMMENT FAIRE SON AUTEL FAMILIAL

     

Votre Rosaire est entre vos mains. Plus qu'une carte d'identité disant qui vous êtes, votre Rosaire vous parle de qui vous êtes. Votre Bible parle : "Je suis un chrétien qui écoute Dieu". Quand j'ouvre sa Parole, Dieu m'enseigne. Et c'est la raison pour laquelle quand j'ouvre la Parole, je l'embrasse toujours en disant : "Jésus, tu sais que je t'aime. Ta Parole restera dans mon cœur. Ta Parole restera dans les profondeurs de mon cœur". Que notre Dieu est grand. Que votre Dieu est grand.

   

Le troisième message est : chers enfants, retrouvez la Bible dans vos maisons.

Retrouver la Bible. Qu'est-ce que cela signifie ? Cela signifie que vous l'avez perdue, que vous l'avez abandonnée.

Notre Dame demande de lire la Bible chaque jour. Il y a notamment deux messages dans lesquels Notre Dame insiste pour que nous fassions cela et pour que nous le vivions chaque jour, c'est-à-dire lire les Saintes Ecritures quotidiennement, et prier le Rosaire chaque jour.

     

Notre Dame nous demande de placer la Bible dans un endroit spécial. Cet endroit spécial est l'autel familial : une petite table dans votre salle à manger.

Dessus, placez le Crucifix, le Maître de l'amour. Il n'y a pas de plus grand amour que celui-ci. C'est devant ce Crucifix que seront brisés votre arrogance, votre égoïsme, vos désirs de divorcer, d'avorter, d'être individualiste, égoïste, de tout posséder sauf Lui. Parce que tout est moins que ce qu'Il est.

  

A côté de la Croix, mettez la Mère.

Il y avait un poète qui vivait avec moi, un franciscain, un homme sage qui a été persécuté pour Jésus (ndlr : le père Jozo parle ici du père Yanko Bubalo).

En prison, il y en avait également deux autres qui étaient persécutés pour Jésus. C'était des amis de ces martyrs. C'est pour cela que je sais tout à leur sujet.

Pendant des années, nous avons vécu ensemble.

Cet ami était très vif d'esprit. Avec un grand désir de savoir, il demandait aux enfants qui voyaient la Vierge : "Comment sont ses yeux ? Regardez bien de quelle couleur ils sont. Rappelez-vous comment est son sourire. Rappelez-vous de son visage, rappelez-vous s'il y a des rides sur son visage et tous les vêtements qu'elle porte".

Il enregistrait les réponses et les notait. Et un livre a été publié : "Des milliers de rencontres avec Notre Dame".
    

Et quand nous avons choisi comment Notre Dame pouvait être représentée, nous avons pris cette image. Vous ne pouvez pas voir combien elle est belle, mais quand vous la ramènerez chez vous, vous verrez. En la plaçant sur votre autel familial, vous le ressentirez.
Nous lui avons demandé qu'elle soit empaquetée de telle façon que ses mains ne puissent pas se briser. Ainsi, elle n'arrivera pas dans votre pays comme une personne invalide. Vous pouvez l'emmener en avion ou en bateau, ses mains ne se briseront pas.

Voici votre Mère, la Reine de la Paix. C'est pourquoi, sur votre autel familial, placez-la à côté de la Croix, du Crucifix.
    

Sur votre autel familial, placez également votre Bible familiale. Prenez la Bible entre vos mains chaque jour.
Notre père Saint François disait : "Chaque fois que je prononce le nom de Jésus, chaque fois que je sens la Parole de Dieu, ma bouche se remplit de miel".

Pourquoi cet homme, qui était doux comme le miel, sentait-il un goût de miel devant la Parole de Dieu ? Parce qu'il était nourri de la parole vivante de Dieu.

Et Saint Ambroise a bien prêché quand il a dit : "Buvez la boisson de la Parole de Dieu de telle sorte qu'elle puisse circuler dans vos veines et agir comme un anti-poison contre ce que le monde offre".
    

Sur votre autel, placez votre Rosaire familial. Quel héritage allez-vous laisser à vos enfants ? Vous pensez que vous devez laisser de l'argent ? Ils le dépenseront. La maison vieillira. Parfois, les richesses deviennent une malédiction.

Si vous devez perdre vos enfants et vos richesses, il n'existe pas de richesses plus grandes que celles que l'on ne peut pas dépenser.

C'est pourquoi une chose est certaine : si vous léguez Jésus crucifié à vos enfants, si vous léguez la Mère à vos enfants, ce sont là les richesses : si vous léguez la Parole de Dieu à vos enfants, si, comme parents, vous leur léguez votre Rosaire.

  
Qu'est-ce que cela veut dire d'avoir le Rosaire d'un parent ?

Ma mère appartenait au tiers ordre franciscain. Elle portait une ceinture, comme moi. C'est elle qui a tissé ma première ceinture. Elle était si belle. Cette ceinture constituait un grand signe, pour nous, qui nous disait à Qui elle appartenait et à qui elle n'appartenait pas.
A qui appartenait-elle ? A qui s'était-elle liée ? A Jésus seulement, à travers sa famille. A Jésus seulement. Lien très fort avec Jésus, avec son Evangile, vivre en accord avec l'Evangile.

    

Le Rosaire est cette force dont vous avez besoin, cette grâce dont vous avez besoin, l'amour que vous avez besoin de reconnaître. Votre autel familial est la grâce, un capital, un trésor, un trésor enfoui que vous devez laisser à vos enfants.

Votre autel familial deviendra comme le mont Tabor : un lieu de rencontre avec Dieu.
    

20-LE JEÛNE

     

Le quatrième : chers enfants, jeûnez. J'ai besoin de votre jeûne. Jeûnez avec enthousiasme.

  

Quand vais-je apprendre à jeûner avec mes pensées, avec mes yeux, avec mes lèvres ? Quand vais-je apprendre à jeûner avec mes sentiments ?

D'après vous, combien d'ordures pénètrent-elles à l'intérieur par vos yeux et par mes yeux ? Combien de choses mauvaises touchent-elles nos pensées, salissant notre cœur et notre âme ?

Quand vais-je apprendre à jeûner dans ma façon de m'habiller, de manger, et ceci afin de ne pas être un esclave de l'alcool et de la drogue, afin de ne pas être un esclave des jeux vidéos, de la télévision et des passions, afin de ne pas être un esclave des choses ?

Je ne veux pas vivre pour les choses. Je veux vivre pour le Seigneur. Pas pour les choses qui ont un prix. Comprenez-vous ?

Saint François disait : "Toutes les choses sont comme de la boue. Seul mon Dieu est tout".

Le jeûne n'est pas fait pour rendre l'homme triste. Ce n'est pas une punition pour l'homme. Non. Au contraire, c'est la liberté.

 

21-LA CONFESSION / IL NE FAUT PAS CRITIQUER LES PRÊTRES

   

Le cinquième message est un appel à la confession mensuelle.

Un prêtre est un miracle, sans que l'on puisse le définir. Il est l'Alter Christus - l'autre Christ -, l'autre Christ, Dieu parmi nous.

Pourquoi osez-vous juger un prêtre ? Comment pouvez-vous oser cracher sur votre prêtre ? Pourquoi inventez-vous des mensonges sur les prêtres, les évêques et le Pape ? Pourquoi ne priez-vous pas pour vos prêtres ? Pourquoi ne priez-vous pas pour les vocations spirituelles ? Pourquoi ne priez-vous pas pour avoir de saints confesseurs, de saints curés de paroisses ?

Essayez de réfléchir à cela. Pourquoi êtes-vous un pèlerin ? Etes-vous ici en tant que touriste ? Etes-vous ici seulement pour prendre quelques photos avec votre appareil dans la main ? Ou bien êtes-vous ici pour commencer une nouvelle vie, afin de répondre à l'appel de la Mère ?

    

Oui, c'est la seule raison pour laquelle vous êtes ici. Parce que Notre Dame a dit : "Mes chers enfants, je vous ai choisis. J'ai besoin de vous. Vous êtes importants pour moi". Pourquoi ? Pour le renouvellement du monde.

    

Fermez les yeux et invoquez la bénédiction de Dieu.

Seigneur, prends pitié.

Christ, prends pitié.

Seigneur, prends pitié.
   
O Seigneur, merci. Merci pour ton amour. Merci pour ta paix. Merci pour ta bénédiction. Aujourd'hui, bénis-moi avec tes blessures, Seigneur. Avec ta Croix, O Seigneur crucifié. Avec ton amour, O Bien-aimé Jésus. Bénis-moi avec ta bonté, O Beau Jésus. Bénis-moi.

     

Seigneur, prends pitié.

Christ, prends pitié.

Seigneur, prends pitié.

    

O Mère, voici tes enfants. Etends ton manteau. Protèges-les tous. Guéris-les tous. Bénis-les tous. O, par le pouvoir de la Croix de Jésus Christ, puissiez-vous être bénis. Puissent votre âme, votre cœur, votre vie, votre mariage, être bénis, remplis de paix et de salut.

Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit. Amen.

    

Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort. Amen.

    
O Mère et Reine de la Paix, prie pour nous.
         

22-REMERCIEMENTS

    

J'aimerais vous remercier. Puis-je vous dire merci avec tout mon cœur ? Je ressens le besoin de le faire car vous êtes mon espérance, vous êtes mon cadeau. Vous êtes mon cadeau.

Pourquoi cela ? Parce que je sens maintenant que je vous ai remboursé ma dette. J'avais quelque chose à vous proclamer et je me sens bien. Je me sens merveilleusement bien de l'avoir fait. Ce soir, je serai en mesure de dire à Notre Dame : "Mère bénie, j'ai voulu tout leur dire, tout, et je suis convaincu qu'ils ont cru".

Puis je lui dirai : "Tu sais, Mère bénie, que nous prions chaque jour un Rosaire pour tous les pèlerins".

    

Ici, dans cette église, nous prions chaque jour pour tous les pèlerins. C'est pourquoi je vous dis qu'aujourd'hui nous prierons pour vous, afin que vous puissiez répondre à l'appel et aux messages, parce que les messages de Notre Dame ne sont pas des informations. Ils n'ont rien à voir avec des informations, avec la connaissance.
Non. Ce sont les graines qui tombent dans le cœur et dans l'âme. Parce que dans un cœur de pierre ils ne peuvent rien faire. Dans l'âme pleine d'épines, ils ne peuvent rien faire. J'ai besoin d'humilité et d'amour pour dire à la Mère, avec un cœur plein de repentir : "Me voici".

Nous avons tellement essayé. Chaque jour, je célèbre la messe pour tous les bienfaiteurs, tous les pèlerins, et vous êtes vraiment nos bienfaiteurs.

    

23-LES ENFANTS DE LA GUERRE

    

Maintenant, c'est la seizième année après la guerre. J'ai 5 500 enfants qui ont perdu leurs deux parents ou l'un d'entre eux. J'ai plus de 800 enfants qui viennent de familles pauvres économiquement, des enfants qui ne pourraient jamais aller à l'école s'ils n'avaient pas d'aide.

Si vous ne les aidiez pas, si vous ne leur procuriez pas les produits de base pour leur vie, ils ne pourraient pas continuer. D'où vient l'aide ? De vous exclusivement. Et c'est pourquoi je vous adresse un grand merci de la part de tous les pauvres, de tous les orphelins, de tous les enfants qui sont dans le besoin.

Je veux vous remercier. Merci d'aimer. Grâce à votre amour, des milliers vont pouvoir vivre.
    

24-CADEAU FINAL

    
Nous ne voulons pas vous renvoyer chez vous les mains vides. Il y a quelques années, nous avons décidé d'écrire un livre, un livre qui m'est très cher.
L'un de mes amis habitant aux Etats-Unis - Joe Mixan - a fait des photos représentant des scènes de guerre.

J'ai sélectionné différentes photos et sous chaque photo figure un message de Notre Dame, avec ma méditation sur la gauche.

Par exemple, si aujourd'hui lundi vous ouvrez ce livre sur votre autel familial, il reste ouvert toute la journée.

Cet enseignement par la photo - qui est symbolique - est vivant, parle, et, en dessous, se trouvent les paroles de Notre Dame ainsi que la méditation qui se rapporte à ces paroles.

Le jour suivant, le lendemain, comme un nouveau jour commence, vous tournez la page : une nouvelle image, un nouveau message, une nouvelle méditation. Et le surlendemain, une nouvelle image, un nouveau message, une nouvelle méditation. Et ainsi de suite pendant trois mois.

Pourquoi trois mois ? Parce que je suis convaincu qu'en trois mois nous nous sommes complètement renouvelés.

    

Même pour ce livre, le but est de créer un cœur nouveau, une nouvelle relation, une nouvelle attitude vis-à-vis de Dieu. Ce n'est pas une marchandise que l'on vend. C'est comme un médicament, comme notre pharmacie familiale. Et c'est pour cela que je les ai fait publier, afin qu'ils puissent devenir un médicament qui vous apprenne à prier mieux, à mieux adorer Jésus, à mieux croire, à mieux faire pénitence. Ce sont là les richesses, et c'est la raison pour laquelle mon désir est que vous repartiez chez vous joyeux, en n'emportant pas seulement le souvenir de Medjugorje mais aussi le livret disant comment vivre Medjugorje.

 

25-BENOÎT XVI AIME MEDJUGORJE

    

Cet homme, qui est aussi photographe, est l'un des éditeurs de ce magazine qui est imprimé en Irlande.

Sur la couverture, vous voyez le Pape et, sur une petite image, nous voyons le père Slavko avec le Cardinal Ratzinger - qui est devenu aujourd'hui notre Pape - ayant un entretien au sujet de Medjugorje.

Ce que notre Pape dit à propos de Medjugorje : en tant que Cardinal Ratzinger, il a diffusé un document encore valable jusqu'à aujourd'hui. Que dit ce document ? "Medjugorje est un lieu de prière. Medjugorje est un lieu de sacrements où les gens recherchent les sacrements".

Et il demande aux prêtres de se tenir à la disposition d'un lieu de réconciliation avec Dieu, leur demandant de répondre pour le mieux.

Le droit de statuer sur le surnaturel a été retiré aux évêques mais l'observation des fruits de Medjugorje, qui parlent de Medjugorje, continue.

Et notre sage Pape Benoît XVI, à cette époque, a libéré les évêques de la pression des communistes et, aujourd'hui, de la pression de l'athéisme sur les croyants.

    

N'ayez pas peur. Notre Pape aime Medjugorje. Le Pape vous aime comme pèlerins, comme prêtres. Comme prêtres, quand vous confessez, quand vous priez le Rosaire et vivez les messages, et proclamez les messages.

    

Je vais maintenant prier pour les prêtres, afin que nous les prêtres nous vous bénissions tous parce que vous avez besoin de notre bénédiction.
Nous avons besoin de la bénédiction d'un prêtre parce que cette bénédiction est guérison, aide, elle est la guérison de notre prière, de notre mariage, de notre vie.

Je demande à tous les autres prêtres de s'avancer, s'il vous plaît, pour recevoir la bénédiction afin qu'ils puissent à leur tour aller bénir. Les religieux sont aussi invités à s'avancer.