• "ECHOS DES PAROISSES" (ARCHIVES 3)

    Homélie
    La crèche et le tombeau (28/12/23)
    Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie dans laquelle il a parlé de la crèche où Jésus est né et du tombeau dans lequel il a été enseveli.
    Il a dit notamment : "Quand les bergers sont arrivés à la crèche pour adorer Jésus, ils ont vu qu'il était emmail-loté, c'est-à-dire qu'il était enveloppé dans un linge (cf. Luc 2, 12). Et quand Pierre et Jean sont arrivés au tombeau après la résurrection du Christ, ils ont vu que les linges qui l'avaient enveloppé étaient posés à plat et que le suaire était roulé à part à sa place (cf. Jean 20, 6-7). L'image de Jésus emmailloté dans la mangeoire nous rappelle que Jésus est vrai homme. En effet, comme tous les êtres humains (et tout particulièrement les nouveaux-nés), il a eu besoin lui aussi d'être protégé du froid. Et l'image des linges posés à plat et du suaire roulé à part à sa place, dans le tombeau, nous rappelle que Jésus est vrai Dieu. En effet, Dieu seul pouvait ressusciter des morts. Dieu seul pouvait vaincre la mort".
        
    Homélie
    Se préparer à Noël (23/12/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans son homélie : Pendant l'Avent, tous les gens se préparent à fêter Noël. Le problème, c'est que beaucoup se préparent unique-ment au niveau matériel et non pas au niveau spirituel : ils préparent leur maison, ils préparent les cadeaux, ils préparent la table... mais ils négligent leur âme.
    Pendant l'Avent, chacun doit veiller à ce que sa préparation soit d'abord et avant tout une préparation spirituelle, et non pas uniquement une préparation matérielle.

        
    Homélie
    Les grandes antiennes O (16/12/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin nous a dit qu'à partir du 17 décembre (qui marque le début de la Neuvaine de Noël), nous rentrions dans une période que l'on appelle "les grandes O" ou bien "les grandes antiennes O".
    Ces "grandes O" sont en fait des antiennes que l'on chante pendant les Offices et qui commencent toutes par l'exclamation "O". Par ailleurs, elles sont toutes chantées sur la même mélodie et sont toutes construites selon le même plan : une invocation au Messie et un appel ardent à sa venue ("Veni").
    On peut citer par exemple celle-ci : "O Emmanuel, notre Législateur et notre Roi, espérance et salut des nations, viens, Seigneur, viens nous sauver".
    Ces "grandes antiennes O" marquent une montée en puissance de l'attente du Sauveur.
        
    Homélie
    Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers (10/12/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait un très beau commentaire de cette phrase de l'Evangile dans son homélie : "Préparez le chemin du Seigneur, rendez droits ses sentiers" (cf. Marc 1, 1-8).
    Il a dit notamment que "le chemin du Seigneur" était celui qui allait de la crèche jusque dans nos cœurs.
    Il a rappelé également que Jésus avait d'abord été un enfant, en venant dans le monde, et qu'un enfant avait toujours besoin qu'un chemin soit parfaitement lisse et bien dégagé pour pouvoir avancer.
    Si, en travers du chemin, il y a des obstacles, des pierres, des branches, des aspérités... alors l'enfant risque de tomber. Pour que l'Enfant Jésus puisse venir dans nos cœurs, il nous faut donc rendre droits les sentiers du Seigneur.
        
    Homélie
    Un temps de préparation (06/12/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a rappelé que l'Avent était un temps où nous devions nous préparer à accueillir Dieu dans nos cœurs, mais que c'était également un temps où Dieu Lui-même préparait quelque chose.
    En effet, dans la première lecture de ce jour (qui est tirée du Livre d'Isaïe, et qui fait référence à la venue du Sauveur), il nous est dit ceci : "En ce jour-là, le Seigneur de l’univers préparera pour tous les peuples, sur sa montagne, un festin de viandes grasses et de vins capiteux, un festin de viandes succulentes et de vins décantés" (Isaïe 25, 6-10a).
    Ce prêtre a terminé son homélie en disant que l'Avent était donc aussi un temps où nous devions essayer de mieux comprendre que Dieu Lui-même était à l’œuvre dans chacune de nos vies.
        
    Homélie
    Offrir des sacrifices (24/11/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans son homélie : "Avant, dans le Temple de Jérusalem, on offrait des sacrifices. Aujour-d'hui, dans les églises, on offre le sacrifice de la Messe. De même, dans ce "temple de l'Esprit Saint" que nous sommes (cf. 1 Corinthiens 6, 19-20), nous devons nous aussi offrir des sacrifices, des mortifications, des péni-tences... pour pouvoir avancer spirituellement".
        
    Homélie
    Ne donnez à personne sur terre le nom de père (05/11/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté cette phrase de Jésus dans l'Evangile du jour : "Ne donnez à personne sur terre le nom de père, car vous n’avez qu’un seul Père, celui qui est aux cieux" (cf. Matthieu 23, 1-12).
    Il a dit notamment qu'il fallait faire très attention de ne pas mal interpréter cette phrase. Elle ne signifie pas, par exemple, qu'il ne faut pas appeler un prêtre "père". Car si tel était le cas (c'est-à-dire si absolument personne, ici-bas, ne devait être appelé "père"), alors nous ne devrions pas non plus appeler "père" notre propre père, c'est-à-dire notre père biologique.
        
    Homélie
    L'abandon à Dieu (27/10/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a utilisé un très joli verbe pour dire qu'il fallait s'abandonner à Dieu et ne pas chercher à tout contrôler. Il a dit : "Il faut laisser Dieu agir en nous et apprendre à démaîtriser les choses".
        
    Homélie
    Rendez à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu (22/10/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a longuement commenté cette phrase que Jésus a dite dans l'Evangile : "Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu" (cf. Matthieu 22, 15-21).
    Il a dit notamment que cette phrase ne signifiait absolu-ment pas qu'il devait y avoir une coupure entre les auto-rités civiles et l'Eglise. En effet, nous a-t-il fait remarquer, César, comme tous les autres hommes, doit lui aussi rendre à Dieu ce qui est à Dieu.
        
    Homélie
    L'habit de noce (15/10/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur le passage de l'Evangile où Jésus raconte la parabole du roi qui demande à ses serviteurs d'aller appeler des invités aux noces de son fils (cf. Matthieu 22, 1-14).
    Il a dit notamment que le vêtement de noce dont il était question à la fin de la parabole représentait Jésus.
    En effet, saint Paul nous dit dans sa Lettre aux Gala-tes : "Vous tous que le baptême a unis au Christ, vous avez revêtu le Christ" (Galates 3, 27).
    Il a ajouté également ceci : "Si le roi de la parabole fait jeter dehors l'invité qui n'a mis pas l'habit de noce, ce n'est pas du tout choquant. Ce qui est choquant, c'est surtout le fait que cet invité n'ait pas mis cet habit alors que les autres invités, eux, ont fait l'effort de le mettre".
        
    Homélie
    L'importance de la mémoire pour pouvoir pardonner aux autres (17/09/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de l'ordre des chanoines réguliers de Prémontré a fait une très belle homélie sur le pardon.
    Il a parlé de cet homme qui, dans l'Evangile, avait obtenu la miséricorde du roi auquel il devait 60 millions de pièces d'argent, et qui, lui-même, avait pourtant fait jeter en prison quelqu'un qui lui devait seulement 100 pièces d'argent (cf. Matthieu 18, 21-35).
    Il a dit que le problème de cet homme n'était pas uniquement qu'il n'avait pas voulu faire miséricorde à son débiteur mais, également, qu'il ne s'était pas souvenu qu'il avait lui-même obtenu la miséricorde du roi.
    Ce prêtre a conclu son homélie en disant que pour pouvoir pardonner aux autres, il fallait toujours se rappeler de tout ce que Dieu nous avait pardonné à nous-mêmes, et toujours garder en mémoire cette dette colossale qu'il nous avait remise.
        
    Homélie
    La Nativité de la Vierge Marie (08/09/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a rappelé ceci dans son homélie : de la même façon que Noël (le 25 décembre) est célébré 9 mois après l'Annonciation (le 25 mars), la Nativité de la Vierge Marie (le 8 septembre) est célébrée 9 mois après l'Immaculée Conception (le 8 décembre).
        
    Homélie
    Les frères et sœurs et les amis (03/09/23)
    Récemment, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans une homélie : "Les amis se choisissent. Les frères et sœurs ne se choisissent pas".
        
    Homélie
    La plus grande connaissance qui soit (27/08/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a longuement parlé de cette réponse que l'Apôtre Pierre a faite à Jésus : "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant !" (cf. Matthieu 16, 13-20)
    Il a dit notamment ceci : "Même si nous n'avons jamais fait d'études, si nous n'avons aucun diplôme et si nous ne sommes pas un grand intellectuel, nous avons la plus grande connaissance qui soit lorsque nous affirmons que Jésus est le Fils de Dieu. Il n'y a pas de connaissance qui soit plus grande et plus importante que celle-là".
        
    Homélie
    Les rois et les serviteurs (23/08/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit cette magnifique phrase dans son homélie : "Dans la pensée de Jésus, les rois sont des serviteurs et les serviteurs sont des rois".
        
    Homélie
    Le saint curé d'Ars et le Père Lacordaire (04/08/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une magnifique homélie à l'occasion de la fête de saint Jean-Marie Vianney.
    Il nous a notamment raconté l'anecdote suivante :
    Un jour, à l'époque du saint curé d'Ars, le Père Lacordaire (qui était alors un prédicateur dominicain très connu), est allé prêcher dans l'église d'Ars.
    Il y avait tellement de monde que certaines personnes sont montées sur les confessionnaux pour le voir et l'écouter. Par la suite, le Père Lacordaire a dit ceci (au sujet du curé d'Ars) : "Moi j’attire les gens sur les confessionnaux, lui il les attire dedans".
    Le prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ensuite que le rôle des prêtres étaient de donner envie aux gens de prier et de se convertir. Mais cela, les prêtres ne peuvent pas y arriver s'ils ne prient pas et ne jeûnent pas eux-mêmes. Pour terminer son homélie, il nous a invités à prier pour tous les prêtres afin qu'ils redécouvrent l'importance de la prière et du jeûne.
        
    Homélie
    La différence entre Dieu et le monde (09/07/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit cette phrase magnifique dans son homélie : "Dieu pardonne tout, mais Il ne permet pas tout. Le monde, lui, permet tout et il ne pardonne rien".
        
    Homélie
    La prière et le jeûne (22/06/23)
    Hier, dans ma paroisse, un prêtre a commenté ces paroles que Jésus nous a dites dans l'Evangile : "Quand vous priez, ne soyez pas comme les hypocrites : ils aiment à se tenir debout dans les synagogues et aux carrefours pour bien se montrer aux hommes quand ils prient", "Et quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme les hypocrites : ils prennent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent" (cf. Matthieu 6, 1-6. 16-18).
    Ce prêtre a dit notamment que le mal cherchait à casser le lien entre l'homme et Dieu et que, pour cela, il faisait tout ce qu'il pouvait pour que la prière et le jeûne soient vidés de leur véritable sens. Le mal voudrait par exemple que l'homme en arrive à considérer la prière et le jeûne comme de simples moyens de se faire valoir aux yeux des autres, et non pas comme des moyens de se rapprocher de Dieu. Autrement dit, il voudrait nous éloigner de la prière du cœur.
        
    Homélie
    Portés sur les ailes d'un aigle (19/06/23)
    Dimanche dernier, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté ces paroles tirées du Livre de l'Exode : "Vous avez vu ce que j’ai fait à l’Egypte, comment je vous ai portés comme sur les ailes d’un aigle et vous ai amenés jusqu’à moi" (cf. Exode 19, 2-6a).
    Il a dit notamment qu'une aiglonne (la femelle de l'aigle) volait toujours à proximité de ses aiglons quand ces derniers commençaient à apprendre à voler. Et si d'aventure ils rencontraient un problème, alors elle les portait sur ses propres ailes et les ramenait au nid.
        
    Homélie
    La présence réelle de Jésus dans le Tabernacle (27/05/23)
    Récemment, dans ma paroisse, un prêtre a dit ceci dans son homélie : "Une église dans laquelle il n'y a pas la présence réelle de Jésus dans le Tabernacle, c'est comme une coquille vide. Il n'y a pas de fruit à l'intérieur, il n'y a rien que l'on puisse manger, il n'y a pas Dieu qui se donne en nourriture".
        
    Homélie
    Les choses anciennes et les choses nouvelles (14/05/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans son homé-lie : "Aujourd'hui, les gens sont toujours à la recherche de choses nouvelles pour remplacer les choses anciennes. Or, ce qui est beaucoup mieux que les choses anciennes, ce ne sont pas les choses nouvelles mais les choses éternelles".
        
    Homélie
    Le verbe "espérer" (23/04/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté cette phrase des disciples d'Emmaüs : "Nous, nous espérions que c'était lui qui allait délivrer Israël" (cf. Luc 24, 13-35).
    Avec beaucoup de poésie, ce prêtre a dit ceci : "S'il y a un verbe qu'il est triste - très triste ! - de conjuguer au passé, c'est bien le verbe "espérer". Dire par exem-ple : "J'espérais" ou bien : "Nous espérions", c'est là une grande tristesse ! Le verbe "espérer" doit toujours être conjugué au présent. Et pour sortir de la tristesse, il nous faut, comme les disciples d'Emmaüs, rencontrer nous aussi Jésus ressuscité. Alors, quand allons-nous enfin offrir à notre cœur et à notre âme ce cadeau merveilleux d'une rencontre avec Jésus ressuscité, et ce en venant régulièrement à la Messe et à l'Adoration du Saint Sacrement ?"
        
    Homélie
    On reconnaît l'arbre à ses fruits (21/04/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté cette phrase du Pharisien Gamaliel dans le Livre des Actes des Apôtres : "Eh bien, dans la circonstance présente, je vous le dis : ne vous occupez plus de ces gens-là, laissez-les. En effet, si leur résolution ou leur entreprise vient des hommes, elle tombera. Mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez pas les faire tomber. Ne risquez donc pas de vous trouver en guerre contre Dieu" (cf. Actes 5, 34-42).
    Ce prêtre a dit ceci : "Avant de porter un jugement sur quelque chose, il faut toujours prendre le temps de réfléchir. il ne faut pas se presser. Il faut notamment attendre que des fruits apparaissent car on reconnaît l'arbre à ses fruits. En hiver, par exemple, on ne peut pas distinguer un bon arbre d'un mauvais arbre car aucun des deux ne porte de fruit. Il faut donc attendre l'arrivée du printemps et de l'été. Et là, en goûtant les fruits, on peut dire lequel est bon et lequel est mauvais".
        
    Homélie
    La guérison de l'aveugle-né (19/03/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la guérison de l'aveugle-né (cf. Jean 9, 1-41).
    Il nous a dit notamment que la vue avait une caracté-ristique très particulière que n'avaient pas nos quatre autres sens (l'ouïe, l'odorat, le goût et le toucher) : elle nous permet de voir ce qui est très loin de nous.
    En effet, l'ouïe ne nous permet pas d'entendre les sons trop éloignés. De même, l'odorat ne nous permet pas de sentir les parfums qui se répandent à des kilomètres de là où nous sommes. Enfin, le goût et le toucher, eux non plus, ne nous permettent pas de savourer ou d'atteindre des choses qui sont hors de notre portée.
    En écoutant cette magnifique homélie, la prière suivante m'est venue à l'esprit : "Mon Dieu, de la même façon que les yeux de notre corps nous permettent de voir ce qui est loin de nous, fais que les yeux de notre cœur nous permettent de voir les trésors qui sont cachés tout au fond de l'homme, ces trésors que les gens ne remarquent généralement pas mais qui sont pourtant bien là car Dieu a déposé des richesses intérieures en chacun de ses enfants".
        
    Homélie
    Comment savoir si l'on prie vraiment avec le cœur ? (12/03/23)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin nous a donné un très bon moyen pour vérifier que nous prions vraiment avec le cœur et que notre prière est vraiment une rencontre d'amour avec Dieu. Il nous a invités à nous poser la petite question suivante : A quand remonte la dernière fois où, dans la prière, j'ai dit à Dieu : "Je t'aime" ?
        
    Homélie
    La parabole de l'homme riche et de Lazare (09/03/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la parabole de l'homme riche et de Lazare (Luc 16, 19-31).
    Comme nous nous en souvenons, cette parabole nous parle du pauvre Lazare qui aurait bien voulu se rassasier de ce qui tombait de la table du riche. Malheureusement, le riche ne le regardait même pas.
    Ce prêtre nous a fait remarquer que l'Evangile ne nous disait pas quel était le prénom du riche. C'est là un détail important, a-t-il dit, car il nous montre que le riche n'est pas reconnu par Dieu, contrairement au pauvre dont le prénom, Lazare, est indiqué dans le passage.
        
    Homélie
    Un monde qui accuse Dieu (20/02/23)
    Dimanche dernier, au monastère des Clarisses, un prêtre qui était de passage dans ma paroisse a dit dans son homélie que les hommes de notre époque avaient très souvent tendance à accuser Dieu quand quelque chose de mal se produisait dans le monde ou dans leur vie.
    Il a dit notamment que cette tendance remontait en fait au péché d'Adam et Eve, nos premiers parents. En effet, juste après qu'ils aient mangé du fruit défendu, Adam a dit à Dieu : "La femme que tu m’as donnée, c’est elle qui m’a donné du fruit de l’arbre, et j’en ai mangé" (Genèse 3, 12). En disant cela, c'est comme si Adam reprochait à Dieu de lui avoir donné la femme. C'est comme si, en d'autres termes, il mettait le tort sur Dieu.
    Ce prêtre a alors posé la question suivante : "Quand quelque chose de mal se produit, pourquoi n'accusons-nous pas plutôt Satan ?"
        
    Homélie
    L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu (10/02/23)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la première lecture de la Messe du jour. Cette première lecture est tirée du Livre de la Genèse. Il y est question du péché d'Adam et Eve, nos premiers parents.
    Dans l'extrait, il nous est dit notamment qu'après avoir mangé du fruit défendu, Adam et Eve se sont cachés aux regards de Dieu : "L’homme et sa femme allèrent se cacher aux regards du Seigneur Dieu parmi les arbres du jardin" (cf. Gn 3, 1-8).
    Dans son homélie, ce prêtre a dit que, bien souvent, nous avions tendance à reprocher à Dieu de se cacher à nos regards. C'est alors que nous l'assaillons de questions du type : "Où es-tu ?", "Que fais-tu ?", "Pour-quoi ne viens-tu pas à mon aide ?"...
    Mais, en fait, dans ces moments-là, c'est bien souvent nous qui sommes loin de Dieu et qui nous cachons à ses regards, tout comme Adam et Eve dans le jardin d'Eden, et ce parce que nous nous sentons pécheurs et que nous avons peur de son jugement.
    Dans ces cas-là, a dit ce prêtre, nous devons avoir confiance en la Miséricorde de Dieu et comprendre qu'il est toujours à nos côtés et qu'il est toujours prêt à nous aider quand nous avons besoin de lui.
        
    Homélie
    Vous êtes le sel de la terre (06/02/23)
    Hier, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté cette phrase de Jésus dans l'Evangile : "Vous êtes le sel et la terre" (cf. Matthieu 5, 13-16).
    Il a dit que le sel était ce qui donnait de la saveur aux aliments et il a attiré notre attention sur le fait que le mot "saveur" venait du latin "sapientia", qui a donné également le mot "sagesse".
    Pour ce prêtre, les paroles de Jésus ("Vous êtes le sel de la terre") sont donc une invitation à prier l'Esprit Saint et à lui demander de nous combler de sa sagesse (la sagesse, en effet, est l'un des sept dons de l'Esprit Saint), de telle sorte que nous puissions "goûter" Dieu et, ainsi, donner de la saveur à la vie.
        
    Homélie
    Jésus a passé beaucoup de temps à enseigner (04/02/23)
    Récemment, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a attiré notre attention sur le fait que Jésus avait passé beaucoup de temps à enseigner les foules, au cours de sa vie publique.
    Dans son homélie, ce prêtre a dit notamment : "Si Jésus a passé beaucoup de temps à enseigner, alors cela veut dire que nous devons passer beaucoup de temps à l'écouter".
        
    Homélie
    Pourquoi venons-nous à la Messe ? (10/01/23)
    Le dimanche de l'Epiphanie, c'est notre évêque qui a célébré la Messe dans notre paroisse.
    Au début de son homélie, il a dit ceci : "Pourquoi venons-nous à la Messe ? Est-ce que nous venons par habitude ? Est-ce que nous venons uniquement parce que les autres membres de notre famille viennent eux aussi ? Est-ce que nous venons dans le seul but de voir telle ou telle personne que nous aimons bien et avec laquelle nous avons envie de discuter un peu à la sortie ?
    Les Mages, eux, sont venus voir Jésus pour se prosterner devant Lui. Se prosterner, cela signifie reconnaître la grandeur de Jésus et, aussi, reconnaître notre propre pauvreté. Est-ce que ce sont là les raisons pour lesquelles nous venons à la Messe, nous aussi ?"
        
    Homélie
    La crèche n'est pas une décoration (25/12/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci dans son homélie : "Chers frères et sœurs, n'oublions pas que la crèche de Noël n'est pas une décoration que nous mettons dans nos maisons, mais qu'elle est d'abord et avant tout un lieu de prière".
        
    Homélie
    La finale de la Coupe du Monde de Football 2022 (18/12/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de ma paroisse a commencé son homélie en disant ceci (avec beaucoup d'humour) :
    Frères et sœurs, c'est aujourd'hui le quatrième et dernier dimanche de l'Avent. Comme vous le savez, c'est aussi le jour de la finale de la Coupe du Monde de Football. Cet après-midi, à 16 heures, le match opposera la France à l'Argentine.
    Et comme vous le savez également, le capitaine de l'équipe d'Argentine, qui est l'un des meilleurs joueurs du monde, s'appelle Lionel Messi.
    Pour cette raison, les équipes d'animation liturgique de notre paroisse ont décidé que l'on ne chanterait pas le chant "Venez Divin Messie" dans les églises de notre paroisse ce dimanche.
        
    Homélie
    On vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom (23/11/22)
    Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre a longuement commenté ces paroles de Jésus dans l'Evangile du jour : "On vous fera comparaître devant des rois et des gouverneurs, à cause de mon nom. Cela vous amènera à rendre témoignage. Mettez-vous donc dans l’esprit que vous n’avez pas à vous préoccuper de votre défense. C’est moi qui vous donnerai un langage et une sagesse à laquelle tous vos adversaires ne pourront ni résister ni s’opposer" (cf. Luc 21, 12-19).
    Ce prêtre a dit notamment que ces mots de Jésus nous aidaient à prendre encore plus conscience de la puissance de Dieu. Dieu, en effet, est plus fort que les plus hautes autorités de la terre (les rois, les reines, les présidents, les chefs de gouvernements, les responsables des grandes organisations internationales...) et rien ni personne ne peut lui résister.
    Ces paroles nous rappellent également ces autres paroles que Jésus a dites à ses disciples : "Dans le monde, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde" (Jean 16, 33).
        
    Homélie
    Les serviteurs inutiles (12/11/22)
    Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a commenté le passage de l'Evangile dans lequel Jésus parle des "serviteurs inutiles" (dans la nouvelle traduction liturgique, il est désormais question des "simples serviteurs") : Quand vous aurez exécuté tout ce qui vous a été ordonné, dites : “Nous sommes de simples serviteurs : nous n’avons fait que notre devoir" (Luc 17, 10).
    Ce prêtre a dit que si un serviteur ne devait pas souhaiter recevoir des honneurs, c'était surtout parce que le simple fait de servir Dieu était déjà en soi une très grande grâce. Oui, le simple fait que Dieu nous appelle à rendre des services dans l'Eglise est déjà un cadeau immense qu'Il nous fait, et cela doit nous combler.
        
    Homélie
    La théorie de la réincarnation (08/11/22)
    Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre qui était de passage dans ma paroisse a essayé d'attirer l'attention des fidèles sur l'incohérence de la théorie de la réincarnation.
    Il a dit notamment : "Il y a une question que je me suis toujours posée au sujet de la réincarnation. Cette question est la suivante : Qui décide que vous allez vous réincarner en végétal plutôt qu'en animal ? Qui décide que vous allez devenir une fleur plutôt qu'un chat ? Qui décide que vous allez devenir ceci ou bien cela ? Qui décide de tout cela ?"
        
    Homélie
    L'importance des funérailles (02/11/22)
    Ce matin, au monastère des Claris
    ses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a longuement commenté cette petite phrase que l'on peut lire à la fin du récit de la résurrection de Lazare : "
    Beaucoup de Juifs, qui étaient venus auprès de Marie et avaient donc vu ce que Jésus avait fait, crurent en lui" (Jean 11, 45).
    Ce prêtre a dit notamment que les funérailles d'une personne étaient un moment où les gens présents dans l'assemblée étaient toujours portés à la réflexion et où, de ce fait, ils se trouvaient dans les meilleures dispositions possibles pour accueillir le message de l'Evangile et se convertir.
    Quand il y a un baptême, une première communion ou un mariage, par exemple, les gens sont généralement très peu attentifs pendant la célébration : ils discutent entre eux, remuent beaucoup, n'écoutent pas ce que dit le prêtre, pensent surtout au repas ou à la fête qui va suivre... Parfois, c'est même la pagaille totale.
    Par contre, quand les gens sont rassemblés pour des funérailles, ils sont toujours très attentifs et beaucoup plus prêts à s'ouvrir à Dieu et à se convertir.
        
    Homélie
    Les dangers de la télévision (01/11/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre a attiré l'attention des fidèles sur les dangers de la télévision.
    Il a dit notamment cette phrase : "La télévision est le tabernacle de Satan".
        
    Homélie
    L'un des signes de la sainteté d'une personne (24/10/22)
    Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a fait une très belle homélie sur la sainteté.
    Il a dit notamment que l'un des signes de la sainteté d'une personne était sa capacité d'émerveillement.
    Il a pris l'exemple de l'Eucharistie et a dit que si nous ne savions pas nous émerveiller devant la grandeur de ce Sacrement et que si la Messe était devenue pour nous une routine, alors nous devions faire très attention car notre attitude rappelait un peu celle des Pharisiens qui étaient fermés à la grâce de Dieu et ne savaient pas s'émerveiller devant les œuvres de Jésus.
        
    Homélie
    Se soutenir mutuellement dans la prière (16/10/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a parlé de l'importance de la prière communautaire.
    Il a dit par exemple qu'il était très important de participer aussi souvent que possible aux différentes rencontres de prière qui étaient proposées dans la paroisse, comme par l'exemple l'Adoration du Saint Sacrement.
    En effet, on se soutient mutuellement dans la prière, ne serait-ce que par notre présence.
    Et si l'on ne ressent pas le besoin d'aller à ces rencontres pour soi-même, il faut y aller au moins pour les autres, afin qu'ils puissent se sentir soutenus dans leur prière par notre présence.
        
    Homélie
    L'action de Satan dans le monde (01/09/22)
    Hier, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a parlé de l'action de Satan dans le monde.
    Il nous a fait remarquer notamment que lorsque Jésus faisait un exorcisme, dans l'Evangile, les démons sortaient souvent des personnes en criant : "C’est toi le Fils de Dieu !" (cf. Luc 4, 38-44). Cela signifie que les démons savent très bien qui est Jésus.
    Pour ce prêtre, les démons sont donc en fait des "croyants non-pratiquants" : ils croient que Jésus est le Fils de Dieu, mais ils ne font pas ce qu'il demande et ne lui obéissent pas.
    Or, il faut savoir que la foi est liée à deux autres vertus théologales : l'espérance et la charité; et la charité implique que l'on pose des actes d'amour, que l'on aime Dieu d'une manière très concrète et, donc, que l'on pratique sa religion. Si l'on se contente d'être un "croyant non-pratiquant", alors il faut faire très attention car c'est exactement ce que sont les démons.
    Ensuite, ce prêtre a cité des paroles du Père Gabriel Amorth (le célèbre exorciste du Vatican décédé en 2016) qui disait qu'aujourd'hui, il y avait beaucoup de femmes possédées. Plus que d'hommes.
    Pour le Père Amorth, cela s'explique par le fait que les femmes ont la mission de porter Dieu au monde, mission que les hommes ont abandonnée depuis longtemps.
    Les hommes sont donc moins dérangeants que les femmes pour Satan et, pour cette raison, il s'en prend moins à eux.
        
    Homélie
    Le sens du mot "autorité" (29/08/22)
    Récemment, au monastère des Clarisses, l'évêque de notre diocèse a parlé de l'autorité dans son homélie.
    Il a dit notamment que le mot "autorité" venait du latin "augere", qui signifie "augmenter", "faire grandir"... L'autorité, que beaucoup de personnes de notre époque voient comme quelque chose de négatif, est donc en fait quelque chose de très positif. En effet, l'autorité est au service de la croissance.
        
    Homélie
    Rater la cible (21/08/22)
    Ce matin au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit que la traduction du terme hébreu qui a donné le mot français "péché" se traduisait par "rater la cible".
    Pécher, c'est donc, d'une certaine manière, "manquer son but"; ou plus exactement : "se tromper de but".
        
    Confession
    Faut-il s'étonner de devoir bien souvent confesser les mêmes péchés ? (08/08/22)
    Récemment, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit ceci au sujet du sacrement de la Confession : "Quand on se confesse, il ne faut pas s'étonner de devoir bien souvent confesser les mêmes péchés. En effet, c'est un peu comme quand on va voir un médecin. La plupart du temps, on parle au médecin des mêmes problèmes, des mêmes fragilités de notre corps, et on lui demande de renouveler notre traitement. Avec le prêtre, c'est exactement la même chose. On lui parle de nos mêmes fragilités spirituelles et on lui demande de nous donner le pardon de Jésus".

        
    Homélie
    Une âme qui prie (07/08/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint-Martin a dit cette très belle phrase dans son homélie : "Une âme qui prie est une âme qui respire au rythme de Dieu".
        
    Homélie
    Le bon Samaritain (10/07/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a fait une très belle homélie sur la parabole du bon Samaritain (cf. Luc 10, 25-37).
    Il a dit notamment : "Jésus lui-même est le bon Samaritain de la parabole. De la même façon que le bon Samaritain a chargé l'homme qui avait été roué de coups sur sa monture, Jésus charge les malades que nous sommes sur sa Croix. Mais Jésus est aussi l'homme qui a été roué de coups. De la même façon que cet homme attendait qu'on vienne à son secours, Jésus attend lui aussi que nous l'aidions, et ce en aimant notre prochain qui souffre".
        
    Homélie
    La lampe du corps, c’est l’œil (17/06/22)
    Ce matin, dans ma paroisse, un prêtre de la communauté Saint Martin a commenté ce passage de l'Evangile dans son homélie : "La lampe du corps, c’est l’œil. Donc, si ton œil est limpide, ton corps tout entier sera dans la lumière; mais si ton œil est mauvais, ton corps tout entier sera dans les ténèbres" (cf. le passage de l'Evangile du jour : Matthieu 6, 19-23).
    Ce prêtre a dit notamment : "Les yeux sont les portes par où entrent les images sur lesquelles vont se greffer les pensées du cœur".
        
    Homélie
    Le lien entre l'Esprit Saint et la parole (06/06/22)
    A la Messe de Pentecôte, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a dit qu'il existait un lien très étroit entre l'Esprit Saint et la parole.
    Il a rappelé notamment qu'après avoir reçu l'Esprit Saint à la Pentecôte, les Apôtres se sont mis à parler en d'autres langues (cf. Actes 2, 4), et que la Vierge Marie, après que l'Esprit Saint soit venu sur elle, a pu donner naissance à Celui qui est le Verbe de Dieu, la Parole faite chair : Jésus-Christ (cf. Luc 1, 35).
    Pour ce prêtre, la fête de Pentecôte est donc aussi une invitation à réfléchir à l'usage que nous faisons de la parole, et à nous efforcer de toujours dire des paroles apaisantes, constructives et bienveillantes.
        
    Homélie
    Les élections présidentielles (10/04/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a dit ceci dans son homélie, et ce afin d'inviter les fidèles à toujours mettre Dieu au-dessus de tout : "Des urnes ne sortira pas un Sauveur. Il n'y a qu'un seul Sauveur : Jésus-Christ".
        
    Homélie
    L'affaire des Galiléens (20/03/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a commenté cette phrase de l'Evangile : "Un jour, des gens rapportèrent à Jésus l’affaire des Galiléens que Pilate avait fait massacrer, mêlant leur sang à celui des sacrifices qu’ils offraient" (cf. Luc 13, 1-9).
    Il a dit notamment qu'à l'époque, les Galiléens étaient connus pour leur opposition à l'occupant romain. Si Ponce Pilate les a fait massacrer, c'est donc très probablement à cause d'un acte de rébellion.
        
    Homélie
    Saint Polycarpe (23/02/22)
    Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a fait rire toute l'assemblée en commençant son homélie par ces mots : "Frères et sœurs, aujourd'hui nous fêtons saint Polycarpe. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, il n'est pas le saint Patron des pêcheurs; il n'est pas celui qu'il faut invoquer si l'on veut faire une pêche miraculeuse" (pour ceux qui n'auraient pas compris : Polycarpe / poly carpes).
        
    Homélie
    La terrible crise que traverse l'Eglise depuis 50 ans (21/02/22)
    Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a commenté le passage de l'Evangile où Jésus guérit un enfant qu'un esprit mauvais fait entrer en convulsions.
    A la fin du passage, les Apôtres demandent à leur Maître (au sujet de l'esprit mauvais) : "Pourquoi est-ce que nous, nous n’avons pas réussi à l’expulser ?" Jésus leur répond : "Cette espèce-là, rien ne peut la faire sortir, sauf la prière" (Cf. : Marc 9, 14-29).
    Ce prêtre a dit que la prière était le moyen par excellence pour mettre Satan en fuite, et il a ajouté que Satan savait très bien cela.
    Il a dit notamment que lorsque la terrible crise de l'Eglise a commencé, il y a 50 ans, Satan n'a pas commencé par faire fuir les gens des églises. Il a commencé par faire croire aux chrétiens que la prière ne servait à rien.
    C'est ainsi, par exemple, que l'on a commencé à dire que le Rosaire, c'était pour les bébés; que l'Adoration du Saint Sacrement n'avait plus vraiment sa place dans les paroisses; que le Chemin de Croix était dépassé...
    Et une fois que les chrétiens sont tombés dans le piège et qu'ils se sont éloignés de la prière, tout le reste s'est écroulé par la suite (désaffection des églises, chute du nombre de vocations...).
    Il faut donc revenir d'urgence à la prière si l'on veut que la crise se termine !
        
    Homélie
    Sainte Marie, Mère de Dieu (01/01/22)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a parlé de la Sainte Vierge (à l'occasion de la fête de Sainte Marie, Mère de Dieu).
    Après avoir rappelé que l'Eglise était le Corps mystique du Christ, et que Jésus était la tête de ce Corps, il a ajouté que certains théologiens aimaient dire que la Sainte Vierge était le "cou", et ce afin de souligner qu'elle faisait le lien entre nous et son Fils.
        
    Homélie
    La scène de la Visitation et les poupées russes (21/12/21)
    Ce soir, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a fait une très belle homélie sur la Visitation (Luc 1, 39-45).
    Il a dit notamment qu'il y avait dans cette scène quelque chose qui rappelait les "poupées russes" (ces poupées qui, comme nous le savons, s'emboitent les unes dans les autres de la plus petite à la plus grande).
    En effet, la scène se passe chez Elisabeth. Et chez Elisabeth, il y a la Vierge Marie. Et dans le sein de la Vierge Marie, il y a Jésus qui est en train de se former.
    Ce prêtre a ajouté également qu'au niveau des poupées russes, la poupée la plus extraordinaire était la plus petite car c'était celle qui avait demandé le plus d'attention et de maîtrise de soi au peintre.
    De même, au niveau de la scène de la Visitation, la personne la plus extraordinaire est la plus petite : Jésus. En effet, le Christ est vrai Dieu et vrai homme.
        
    Homélie
    S'il me manque l'amour, je ne suis rien (02/11/21)
    Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre a commenté ces mots de saint Paul : "
    J’aurais beau parler toutes les langues des hommes et des anges, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurais beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de Dieu, j’aurais beau avoir toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien" (Corinthiens 13, 1-2).

    Ce prêtre a dit avec beaucoup d'humour : "Oui, c'est vrai, s'il nous manque l'amour, nous ne sommes rien. Nous aurons beau parler toutes les langues - le russe, le turc, le chinois, le mandarin, la mandarine, la clémentine... -, s'il nous manque l'amour, vraiment, nous ne sommes rien".
        
    Homélie
    Comment vérifier que nous sommes vraiment humbles (13/10/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre Capucin a parlé de l'humilité.
    Il a dit notamment ceci : C'est une chose de se dire à soi-même : "J'ai tel ou tel défaut", mais c'est une tout autre chose de se l'entendre dire par quelqu'un d'autre. Dans le deuxième cas, c'est souvent bien plus difficile à accepter. Mais c'est justement notre capacité à accepter les reproches que nous font les autres qui nous permet de vérifier que nous sommes vraiment humbles.
        
    Homélie
    Eglises et synagogues (10/10/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre nous a fait remarquer une chose très intéressante concernant les églises et les synagogues.
    Il a dit que dans une église, il y avait trois lieux importants : le lieu où la Parole de Dieu est proclamée (l'ambon), le lieu du sacrifice (l'autel) et, bien sûr, le lieu de la présence de Dieu (le Tabernacle).
    Il a dit ensuite qu'au temps de Jésus, on pouvait retrouver ces trois lieux dans le Temple de Jérusalem, même s'il est vrai que c'était sous une forme différente.
    En effet, les Rabbis de l'époque venaient y commenter les textes sacrés, des animaux y étaient sacrifiés et, dans ce que l'on appelait le "Saint des Saints", il y avait l'Arche de l'Alliance contenant les Tables de la Loi.
    Ce prêtre a également attiré notre attention sur le fait qu'en Israël, ces trois lieux étaient présents uniquement dans le Temple de Jérusalem. Dans les synagogues du pays, en effet , on ne faisait que lire et commenter la Parole de Dieu (on ne faisait pas de sacrifice et il n'y avait pas non plus de "Saint des Saints").
    Par contre, a-t-il dit en conclusion, ces trois lieux sont toujours présents dans les églises catholiques. Dans chacune d'entre elles, en effet, il y a un ambon, un autel et un Tabernacle où Jésus est réellement présent dans l'hostie.
        
    Homélie
    L'amour et la communion entre les chrétiens (07/08/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre dominicain a fait une très belle homélie sur le thème de l'amour et de la communion entre les chrétiens.
    Il a dit notamment : "Aujourd'hui, nous entendons beaucoup de choses, mais savons-nous écouter ? Nous voyons beaucoup de choses, mais savons-nous regarder ? Nous savons beaucoup de choses, mais les connaissons-nous vraiment ? Nous communiquons beaucoup, mais communions-nous ?"
    Puis, il a ajouté : "Ecouter, c'est entendre avec amour. Regarder, c'est voir avec amour. Connaître, c'est savoir avec amour. Communier, c'est communiquer avec amour".
    Il a dit également : "Quand un homme reçoit un cadeau, c'est toujours la main qui le reçoit. Mais l'oeil, qui voit le cadeau, est heureux lui aussi, ainsi que le cœur. Et la bouche est heureuse également, et elle dit  : "Merci !"
    De même, quand un chrétien reçoit une grâce, tous les autres membres du corps du Christ doivent se réjouir avec lui".
        
    Homélie
    Greffe de sarments, sacrements de l'initiation chrétienne et phylloxera (02/05/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a fait une très belle homélie sur le passage de l'Evangile où Jésus nous dit : "Moi, je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui est en moi, mais qui ne porte pas de fruit, mon Père l’enlève; tout sarment qui porte du fruit, il le purifie en le taillant, pour qu’il en porte davantage" (cf. Jean 15, 1-8).
    Ce prêtre a dit tout d'abord qu'il était originaire de Bordeaux, que son père était vigneron et que, de ce fait, ce passage de l'Evangile lui parlait tout particulièrement.
    Il a expliqué ensuite que pour greffer un sarment sur un cep de vigne, il fallait 3 choses : placer le sarment sur le cep, l'attacher solidement avec une ficelle pour que la greffe prenne bien, et attendre que la sève qui coule dans le cep coule également dans le sarment.
    Pour lui, ces trois étapes peuvent nous faire penser aux trois sacrements de l'initiation chrétienne : le Baptême (qui fait de nous des fils adoptifs de Dieu), la Confirmation (qui nous lie encore plus fortement à Lui) et l'Eucharistie (par laquelle Dieu nous nourrit de son Corps et de son Sang).
    Ce prêtre nous a raconté également l'anecdote suivante : au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, les vignes du Bordelais ont été ravagées par le phylloxera. C'est alors qu'on a eu l'idée d'importer des pieds de vigne américains (qui étaient beaucoup plus résistants) et, sur ces pieds américains, on a greffé les sarments français. Et c'est ainsi que tout le vignoble a pu être reconstitué.
    Les pieds de vignes sont américains, mais comme les sarments sont français, l'honneur est sauf !
        
    Homélie
    La parole de Dieu était féconde et se multipliait (28/04/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a commenté cette phrase du Livres des Actes des Apôtres que l'on retrouve dans la première lecture du jour : "En ces jours-là, la parole de Dieu était féconde et se multipliait" (Actes 12, 24).
    Il a dit que cette phrase nous montrait que, grâce à Jésus, l'humanité blessée par le péché avait renoué avec la fécondité. En effet, cette phrase nous rappelle ces paroles que Dieu a dites à Adam et Eve avant leur chute : "Soyez féconds et multipliez-vous" (Genèse 1, 28).
        
    Homélie
    L'arbre de vie (24/04/21)
    Récemment, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a parlé de nos premiers parents (qui ont péché en mangeant du fruit défendu) et de Jésus (qui a donné sa vie pour nous sauver).
    Il a dit notamment cette phrase très profonde : "L'arbre de vie, c'est la Croix du Christ; et le fruit que l'on peut manger à cet arbre, c'est l'Eucharistie".
        
    Homélie
    Pourquoi cherchons-nous Jésus ? (19/04/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre de la communauté Saint Martin a commenté ce passage de l'Evangile (passage qui fait suite à celui de la multiplication des pains) : "Quand la foule vit que Jésus n’était pas là, ni ses disciples, les gens montèrent dans les barques et se dirigèrent vers Capharnaüm à la recherche de Jésus. L’ayant trouvé sur l’autre rive, ils lui dirent : "Rabbi, quand es-tu arrivé ici ?" Jésus leur répondit : "Amen, amen, je vous le dis : vous me cherchez, non parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé de ces pains et que vous avez été rassasiés. Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle, celle que vous donnera le Fils de l’homme, lui que Dieu, le Père, a marqué de son sceau" (cf. Jean 6, 22-29).
    Ce prêtre a dit qu'il était bon, quand on était chrétien, de s'arrêter régulièrement pour faire le point et de se poser la question suivante : "Pourquoi est-ce que je cherche Jésus, pourquoi est-ce que je veux le suivre ?"
    Parfois, en effet, nous pouvons être tentés, nous aussi, de chercher Jésus uniquement afin qu'il nous donne des biens matériels. Or, ce sont surtout les biens spirituels que nous devons lui demander.
        
    Homélie
    Dieu a tellement aimé le monde... (14/04/21)
    Ce matin, au monastère des Clarisses, un prêtre a longuement commenté cette phrase de l'Evangile selon saint Jean : "Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique" (Jean 3, 16).
    Il a dit notamment que les chrétiens devaient eux aussi aimer le monde - ce qui ne signifie pas, a-t-il bien précisé, qu'ils devaient aimer le péché du monde.
    Selon ce prêtre, le fait qu'il y ait si peu de gens qui viennent à l'église s'explique en grande partie par le fait que les chrétiens n'aiment pas assez.