• JESUS, COMMENT AS-TU PU FAIRE UNE CHOSE PAREILLE ?? (une histoire vraie pour nous aider à comprendre l'importance de l'Adoration du Saint Sacrement)

    Voici une histoire amusante et vraie qui m'est arrivée il n'y a pas si longtemps. Elle peut nous aider à mieux comprendre l'importance de l'Adoration du Saint Sacrement.
        
    L'histoire s'est passée pendant un mois d'hiver, en fin de journée. Ce jour-là, il se trouve que j'étais seul avec ma mère, chez moi. Dehors, la nuit était tombée et il faisait très froid.
        
    Un peu avant 18h, je suis sorti pour me rendre à l'Adoration du Saint Sacrement qui a lieu chaque soir au monastère des sœurs clarisses, à environ deux kilomètres de mon domicile.
    J'ai soigneusement fermé la porte de ma maison à clef, avant de monter dans ma voiture, puis je suis parti.
        
    Par mégarde, je ne m'étais pas aperçu que ma mère était elle aussi sortie, et ce quelques secondes avant moi, pour aller jeter quelque chose dans une grande poubelle qui est située au fond du jardin. Comme elle n'avait pas son trousseau de clef avec elle, elle s'est retrouvée fermée dehors.
        
    Arrivé au monastère, je me suis mis à genoux devant le Saint Sacrement que les sœurs venaient tout juste d'exposer. J'aime énormément ce moment de prière silencieuse, avec d'autres personnes, car je trouve que l'on y reçoit des grâces sensibles.
    Quand on sort, on n'est jamais tout à fait le même. On est plus calme, plus apaisé, plus serein.
    Par ailleurs, il y a toujours de nombreuses idées positives qui nous viennent à l'esprit et qui nous font du bien. Je me souviens qu'une religieuse m'avait dit un jour : "Pendant l'Adoration, Jésus nous inspire".
        
    Au bout d'une heure, je suis parti et je suis retourné chez moi.
    En arrivant, ma mère m'attendait devant la porte du garage. Elle n'avait pas l'air très contente. Elle venait de passer une heure entière dehors. A peine descendu de ma voiture, j'ai eu droit à de vifs reproches. D'autant plus qu'elle n'avait pas pris son manteau et que la seule amie chez qui elle aurait pu aller se réchauffer était absente. Elle avait bien demandé à un passant de lui prêter son portable pour appeler le monastère, mais les soeurs avaient branché leur répondeur.
        
    J'ai présenté toutes mes excuses à ma mère pour ce regrettable incident. Après cela, nous sommes rentrés à l'intérieur et nous avons fini, tant bien que mal, par laisser cette affaire de côté et par parler d'autre chose.
        
    Le soir, avant de m'endormir, en regardant la Croix qui est située juste en face de mon lit, j'ai réfléchi et j'ai dit à Jésus : "Jésus, mais comment est-ce que tu as pu faire une chose pareille ? Pendant une heure, j'étais avec toi, au monastère, toi le Dieu vivant qui connaît toute chose. Je te regardais, et tu me regardais. Je te parlais, et tu m'écoutais. Je te confiais mes problèmes, et tu me consolais... Et à aucun moment (je dis bien à aucun moment) tu ne m'as fait comprendre qu'il fallait que je retourne chez moi pour voler au secours de ma mère. Pourtant, il t'aurait été extrêmement facile de me prévenir. Tu aurais pu m'envoyer une "intuition", une "locution" ou même une "vision"... puisque tu es tout-puissant ! Tu étais là devant moi, vivant ! Et bien non ! Rien ! Tu as préféré que l'on parle tranquillement comme si rien ne se passait".
        
    Voyez-vous, chers amis, cette petite histoire m'a aidé à comprendre une chose : si Jésus préfère qu'un fils reste avec Lui plutôt qu'il aille au secours de sa pauvre maman qui est seule dehors, dans la nuit et dans le froid, et bien c'est que l'Adoration doit être vraiment très très très importante pour Dieu !!!