• L'APPARITION DE MIRJANA DU 2 NOVEMBRE 2000 (3)

    3-"UN CURIEUX SIGNE SURNATUREL DEVANT LE PORTAIL DU CENACLE"
        
    Devant le portail du Cénacle (qui était fermé), les gens chantaient des refrains tels "Gospa Maïka Moïa " (le chant "phare" de Medjugorje) de même que des chants à l’Esprit Saint.
    Nous nous sommes mêlés à eux.
    Nous avons chanté, bavardé, récité quelques chapelets…
    L’ambiance était très gaie, très amicale.
        
    Je voudrais essayer d’expliquer maintenant une chose sensible que j’ai ressentie pendant ce moment précédent notre entrée dans l’enceinte de la communauté.
    A plusieurs reprises, pendant que nous priions, j’ai eu la sensation très nette que la température ambiante baissait.
    Cela se produisait par intermittence et de manière très brève à chaque fois.
    C’était comme si, soudain, un vent frais venait parcourir le lieu où nous nous trouvions.
    Plus tard, cela m’a fait penser à cette phrase que Marie a dite à Jelena : "Je viendrai dans le vent".
        
    Souvent, quand j’en parle autour de moi, les gens me disent : "C’était à cause de l’ambiance, des gens… tu as eu l’impression qu’il y avait du vent. Le fait de te dire que c’était un moment important t’a donné des frissons… mais c’était dans ta tête".
    Pourtant, je suis absolument certain de ce que j’ai ressenti.
    Je suis sûr que la cause ne venait pas de moi. Je n’ai pas plus créé la sensation de "vent" que je ne crée la sensation "d’humidité" quand la pluie tombe sur moi !
        
    A travers les barreaux du portail, nous pouvions bavarder avec un jeune italien de la communauté du Cénacle.
    Il parlait un peu le français et nous faisait rire.
    Il nous a dit qu’il s’était levé à  5h du matin pour prier pour que ce moment se passe bien.
    Il était chargé de veiller à ce que les gens restent bien calmes.
    Nous l’avons tous remercié en criant : "Gracié ! Gracié !!"
        
    Peu à peu, des cars sont arrivés et la route qui longe le Cénacle est devenue très encombrée.
    Nous avons continué les chants et les prières et nous avons eu des fous-rires.
    Une personne a raconté que deux grands-mères avaient tenté de s’infiltrer dans le Cénacle pendant la nuit pour être sûres d’avoir des places. Celle de 75 ans avait aidé celle de 76 ans à escalader la palissade entourant la communauté.
    C’est un jeune du Cénacle qui les avait gentiment remises dehors, alerté par des bruits.
    Et toujours, par intermittence, tandis que les gens parlaient, riaient, chantaient, la même sensation d’une baisse de température revenait. Parfois, cette sensation devenait plus précise. J’avais l’impression d’avoir un glaçon dans la tête, quelque chose de frais en moi.
        
    Les gens ont continué à affluer : enfants, jeunes, vieux, prêtres, laïcs, moines et moniales de tous les pays…
    Très vite, l’endroit est devenu noir de monde, et je me suis retrouvé tout contre le portail.
        
    Une grand-mère trépignait :
    -"Je suis là depuis 5h du matin !"
    -"Comment se fait-il que vous soyez arrivée si tôt, madame ?"
    -"Je ne pouvais pas dormir !"
    Et nombreux étaient ceux qui disaient la même chose.

        
    Il y a eu, pendant le temps que nous attendions, un autre type d’agitation.
    En effet, certaines personnes avaient le droit de pénétrer à l’intérieur de la communauté en passant par un portillon situé à gauche du grand portail.
    Cela déplaisait beaucoup à ceux qui attendaient : "Pourquoi eux et pas nous ?" J’ai même entendu une personne dire :
    -"La Vierge ne leur laisserait pas le droit de passage !"
    En fait, il s’agissait de parents de jeunes appartenant à la communauté, et qui avaient été invités.
    Parmi les gens qui pouvaient entrer, j’ai également reconnu des prêtres français qui célébraient la messe française de midi.
    Puis, après s’être absenté pendant quelques minutes, le jeune du Cénacle est revenu et a poussé un cri de joie.
    Il venait de recevoir le feu vert pour ouvrir le portail.
    Il était un peu plus de 8 h.
    Tout le monde a crié de joie.
        
    (à suivre)