• L'INDEPENDANCE DU MONTENEGRO OU L'ECHEC DE LA PENSEE MATERIALISTE

    Quand on regarde l'histoire du monde depuis la fin du Moyen-Age, on s'aperçoit qu'il y a eu une montée en puissance de la pensée anti-cléricale et que les hommes, au fil des siècles, n'ont jamais cessé de s'éloigner de l'Eglise.
        
    Cela a commencé très doucement avec l'humanisme et son retour aux écrits mythologiques (au XVe siècle), puis, ensuite, est venue l'époque des Lumières et sa passion démesurée pour la science (au XVIIIe siècle), puis, enfin, le monde a été littéralement inondé par les théories matérialistes (notamment le marxisme) et leur refus net et catégorique d'admettre l'existence de Dieu (aux XIXe et XXe siècles).
        
    Ce qu'il y a de grave, dans le cas précis du marxisme, c'est que les hommes ont érigé cette doctrine en véritable programme politique (le communisme) pour diriger des peuples, chose sans précédent dans l'histoire.
    Et l'on sait, aujourd'hui, tous les ravages que cela a causés (particulièrement pour les chrétiens) dans l'ex-URSS ainsi que dans tous les pays où l'Union Soviétique a propagé ses erreurs après la seconde guerre mondiale. 
        
    Grâce au rôle tout à fait central joué par le Pape Jean-Paul II, et grâce également à l'action déterminante menée par certains pays comme les Etats-Unis, les peuples qui se trouvaient sous le joug communiste ont pu trouver la force de réagir et de changer les choses. 
        
    En Europe, le souffle de liberté s'est propagé extrêmement rapidement :
    En 1980 (seulement deux ans après l'élection de Jean-Paul II), les polonais, galvanisés par les discours de "leur Pape", créent Solidarnosc et réinstaurent progressivement la démocratie, chez eux.
    En 1985, l'URSS elle-même est touchée par la formidable onde de choc et commence à mettre en place la perestroïka (c'est-à-dire la restructuration et la démocratisation de ses institutions).
    En 1989, le mur de Berlin (qui était le symbole de la division entre l'Est communiste et l'Ouest libéral) s'effondre sous l'œil des caméras du monde entier.
    Puis, peu à peu, c'est toute l'Europe de l'Est qui est gagnée par le souffle de liberté et retrouve enfin l'espérance : la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie (en 1989)…
        
    Seul point noir, dans ce tableau : la Yougoslavie.
    Ce pays, en effet, est longtemps resté le dernier bastion communiste en Europe. Il a résisté. Il a résisté fortement. Il a essayé de s'accrocher à son hérésie, mais, malgré cela, il a fini par céder lui aussi.
    En fait, il s'est émietté, car les différentes républiques qui le composaient ont proclamé leur indépendance les unes après les autres : la Croatie, la Slovénie et la Macédoine (en 1991), la Bosnie Herzégovine (en 1992)…
        
    La Serbie, qui fédérait alors les différents états formant la Yougoslavie, n'a pas vu d'un très bon œil cette cascade de joie démocratique se déverser abondamment dans ses anciennes républiques devenues indépendantes, et reconnue comme telles par la communauté internationale.
        
    Dans le cas de la Bosnie Herzégovine, par exemple, la Serbie a tenté de toutes ses forces de garder ce pays dans son giron et, pour cela, elle lui a mené une guerre absolument terrible pendant 4 ans (de 1992 à 1995).
    Le voyant Ivan, de Medjugorje, a alors dit ceci : "(…) ceci est une agression du dernier bastion communiste en Europe. Il se bat pour le pouvoir, le privilège qu'il avait auparavant et qu'il ne veut pas lâcher". La voyante Marija, pour sa part, a eu ces mots : "Je crois qu'avec Medjugorje, avec les messages de la Gospa, avec tout ce qui nous arrive, nous assistons à une grande lutte, une lutte contre le communisme précisément. Quand on voit la Tchécoslovaquie ou la Hongrie par exemple où le communisme s'est éteint doucement, lentement, il semble qu'ici chez nous la queue de dragon rouge se débat d'une manière particulière" (source : "Medjugorje, la guerre au jour le jour", de sœur Emmanuel).
        
    Mais, finalement, c'est le souffle de liberté qui a gagné. La Bosnie est devenue indépendante et le pouvoir communiste s'est effondré, en Serbie, en septembre 2000, et ceci avec l'élection de Vojislav Kostunica à la présidence.
        
    Restait le cas du Monténégro (la dernière des six républiques qui formaient l'ex-Yougoslavie).
    Ce pays, en effet, est resté uni à la Serbie au sein de ce que l'on a appelé, à partir de 1992 : la République Fédérale de Yougoslavie.
    Récemment, nous avons appris dans les médias que la population s'était prononcée en faveur de l'indépendance, elle aussi, et que le parlement du Monténégro venait d'entériner ce choix.
        
    Désormais, nous pouvons donc le dire : le communisme européen était mort en tant que puissance dirigeante, le dernier morceau de sa carcasse vient aujourd'hui de retourner définitivement en poussière !