-
"LA FAUNE" (ARCHIVES 1)
Voici l'Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde (24/06/09)
Je me suis souvent demandé pourquoi Jésus était toujours comparé à un agneau plutôt qu'à un cheval, un cerf, un aigle ou un lion.
En observant attentivement des moutons, j'ai trouvé un élément de réponse.
En fait, les moutons ont ceci de particulier qui les distingue de beaucoup d'autres animaux (les chats, les chiens...) : ils n'attaquent jamais. Non, ils n'attaquent ni les autres animaux ni les autres moutons. On ne les voit jamais se battre entre eux.
Le mouton est un animal extrêmement doux et paisible. Il ne provoque pas. Il ne cherche pas à s'imposer et à conquérir des territoires. Il passe son temps à brouter de l'herbe.
Il faut dire qu'étant dépourvu de griffes et de crocs, il ne possède rien pour attaquer. C'est un animal que je qualifierais même de fuyant.
En effet, le moindre bruit le met en alerte et le fait partir brouter plus loin.
A partir du moment où il ne cherche le conflit avec personne, il est clair qu'il ne peut causer de tort à personne. Et à partir du moment où il ne cause de tort à personne, on ne peut l'accuser de quoi que ce soit. Il n'est coupable de rien.
A ce sujet, j'ajoute qu'il se dégage de lui - notamment dans son regard - une très grande innocence.
Je pense que c'est là, surtout, que se situe le lien avec le Christ.
Le moustique et le virus du SIDA (10/03/08)
Il y a quelques semaines, j'ai assisté à une conférence passionnante du professeur Réthoré (qui est membre de l'Académie Nationale de Médecine ainsi que de l'Institut Jérôme Lejeune).
Au cours de la conférence, le professeur a attiré notre attention sur le fait que le moustique a une particularité très étonnante que l'homme ne possède pas. Cette particularité est la suivante : quand un moustique pique une personne qui est atteinte du SIDA, il ne contracte pas la maladie. C'est étonnant, non ?
De plus, quand il pique ensuite une personne qui n'a pas le SIDA, il ne lui transmet pas la maladie. Quelle chose incroyable, vous ne trouvez pas ?
Chers amis internautes, si vous le voulez bien, prenons quelques secondes pour imaginer les ravages considérables que le moustique pourrait faire, à travers le monde, s'il transmettait le virus du SIDA en piquant les gens.
Combien y aurait-il de morts, alors ? Des dizaines de millions ? Des centaines de millions ? Des milliards ? Pensons à cela pendant quelques instants, et remercions Dieu d'avoir créé le moustique tel qu'il est.
La Mère de Dieu et les dauphins (11/02/08)
Dans le superbe film de Niels Tavernier "L'Odyssée de la vie" (2005), il est dit que les dauphins, grâce à leur sonar, sont capables de détecter la présence d'un enfant dans le ventre d'une femme enceinte.
Je trouve que c'est là quelque chose de tout à fait extraordinaire !
Cela va peut-être vous sembler un peu bête, mais il y a des moments où je me demande si ces mêmes dauphins seraient en mesure de détecter la présence de la Vierge Marie lors d'une apparition.
Si, par exemple, la voyante Marija recevait l'une de ses apparitions mensuelles sur le bord de la piscine d'un parc aquatique, quelle serait alors la réaction des dauphins ? Deviendraient-ils plus "agités", plus "excités", ou bien plus "calmes" ? Chercheraient-ils à s'approcher de la voyante ? Voudraient-ils jouer ? Emettraient-ils des sons particuliers ?
J'avoue qu'il y a des jours où je serais vraiment très curieux de connaître la réponse à cette question.
En effet, une telle expérience pourrait peut-être aider l'Eglise à avancer vers une reconnaissance de Medjugorje ! Qui sait...
Frère escargot, au moins 25 fois plus rapide que l'homme !
La pointe sud-est de la France (qui correspond en gros à la ville de Menton) et le petit village de Medjugorje sont distants d'environ 800 kilomètres (ce qui équivaut à 80 millions de centimètres).
Sachant qu'un escargot en pleine forme peut parcourir jusqu'à 100 mètres par heure - soit 10 000 centimètres – (sa vitesse étant alors de 2,78 centimètres par seconde), il faudrait au mollusque un peu plus de 333 jours pour rejoindre le sanctuaire de la Gospa (et ceci sans prendre de repos et sans faiblir), soit presque un an !
Ah, Seigneur ! Et dire qu'en 25 années d'apparitions, certains êtres humains ne se sont pas rapprochés de Medjugorje d'un millimètre ! Pas même en pensée !!
Sœur abeille évoque la douceur et la douleur
Sœur abeille, pendant longtemps je me suis demandé comment il était possible qu'une créature de Dieu évoque autant la douceur (je fais ici allusion au miel) et, en même temps, la douleur (je fais ici allusion au dard et aux piqûres).
Oui, pourquoi ces deux sentiments apparemment opposés que sont la douceur et la douleur s'expriment-ils tous les deux à travers toi ?
Un jour, en réfléchissant à cette question, j'ai repensé à la terre que Dieu avait promis de donner aux Pères de l'Ancien Testament ("Un pays ruisselant de lait et de miel"), et je me suis également souvenu des souffrances que Jésus avait dû subir pour ouvrir aux hommes les portes du Paradis (les épines, la Croix, les échardes, les clous…).
Alors, peu à peu, j'ai réalisé que la joie et la croix étaient intimement liées, ici-bas, et qu'il n'existait pas de bonheur qui ne coûte à l'homme quelques efforts et ne le fasse passer par des tribulations.
En incarnant à la fois la douceur et la douleur, sœur abeille, c'est un peu cela - me semble-t-il - que tu nous remets en mémoire.
Oui, je crois que ta mission, sur cette Terre, est de rappeler aux hommes que l'on ne récolte jamais le meilleur sans passer par des difficultés, de la même façon que l'on ne peut pas cueillir une rose sans rencontrer aussi ses épines.
Incroyable revanche du végétal sur l'animal au jardin botanique de Lyon !
On nous enseigne toujours que l'ordre de la perfection, dans la Création, est le suivant : le minéral, le végétal, l'animal, l'homme et l'ange.
C'est ainsi que l'herbe recouvre la terre, que les vaches broutent l'herbe, que les hommes mangent les vaches, et que les anges veillent sur les hommes.
A aucun moment on imaginerait, par exemple, que les hommes puissent être mangés par les vaches, ou bien que les vaches puissent être "ligotées" (si l'on peut dire) puis "avalées" par l'herbe !
Et bien figurez-vous que ce jour n'est peut-être pas loin ! Surtout si l'on croit - comme beaucoup de scientifiques aujourd'hui - que l'évolution des êtres vivants se fait indépendamment d'une sagesse divine !
En effet, récemment, au jardin botanique de Lyon, un membre du personnel a remarqué qu'une très mauvaise odeur se dégageait d'une plante carnivore.
Après avoir écarté les feuilles, il s'est aperçu qu'à l'intérieur de l'une d'entre elle il y avait... une souris !
Oui, une vraie souris qui se trouvait en état de décomposition !!
La plante carnivore avait donc réussi à attraper l'animal (Dieu seul sait comment !) et elle était en train de le "digérer" lentement depuis plusieurs jours.
Il s'agit là, d'après le directeur du jardin, d'un cas unique dans l'histoire.
D'ailleurs, des scientifiques du monde entier sont immédiatement venus sur place pour observer comment fonctionnait le processus de "digestion".
L'information a été donnée récemment par France 2. Comme quoi, vous voyez, la Nature nous réserve toujours d'énormes surprises !
Maintenant, on attend plus que de découvrir une variété de terre qui détruirait elle-même les mauvaises herbes de nos jardins (Ô, victoire du minéral sur le végétal !), une poule avec des dents qui aimerait la chair humaine (Ô, victoire de l'animal sur l'homme !), ou, beaucoup plus rare (surtout par les temps qui courent !), un homme complètement détaché des choses matérielles qui vivrait déjà la joie du Ciel et entraînerait dans la louange tous les hommes de la terre et tous les anges du Paradis (Ô, mystère insondable de l'action et de l'amour incommensurable de Dieu qui peut élever l'homme au-dessus des séraphins depuis qu'Il s'est fait chair dans le sein de la Vierge Marie !) !!
Le rôle très important du moustique dans le plan de salut de Dieu !
Dieu ne fait jamais rien par hasard, dit-on souvent. Tous les êtres vivants, ici-bas, ont leur raison d'être. Même les plus petits.
Pendant longtemps, je me suis demandé quel pouvait bien être le rôle spécifique du moustique dans le grand plan de salut de Dieu. Cela n'a pas été facile d'y voir clair.
En effet, quelle peut bien être l'utilité d'un insecte qui passe ses nuits à piquer l'homme et à l'empêcher de dormir (et notamment dans les périodes les plus chaudes de l'année où le corps de l'homme - étant forcément découvert pendant son sommeil - n'est même plus en mesure de se protéger contre les attaques extérieures) ?
Oui, quelle "noblesse", quelle "grandeur divine", quel "sens spirituel", peuvent bien se cacher derrière tout cela ?
Une réponse amusante m'est venue une nuit d'été où, piqué de partout, j'ai fini par allumer ma lampe de chevet pour voir mon agresseur en face et lui déclarer la guerre.
Ce faisant, j'ai constaté une chose étonnante : attiré par la lumière de l'ampoule, l'insecte a immédiatement cessé de m'attaquer et s'est mis à tourner sans arrêt à l'intérieur de l'abat-jour.
Sachant que le combat reprendrait immanquablement si j'éteignais la lampe, j'ai compris que Dieu m'appelait à veiller, cette nuit-là. C'est d'ailleurs ce qui nous est demandé dans l'Evangile : "Tenez-vous prêt, car c'est à l'heure que vous ignorez que le Fils de l'homme va venir" (Mt 24, 44), "Veillez donc, car vous ne savez ni le jour ni l'heure" (Mt 25, 13)… Jésus lui-même passait des nuits entières à converser avec son Père.
Je me suis donc mis à prier, devant la croix, et ceci en présentant à Dieu des intentions très diverses : pour qu'Il chasse ce moustique de ma chambre, pour qu'Il me donne la force de surmonter la fatigue du lendemain, pour qu'il y ait la paix dans les familles divisées et les pays en guerre…
Cet épisode apparemment anodin m'aura donc été très utile.
Il m'aura notamment permis de comprendre une chose importante : le moustique est un insecte que Dieu a créé pour qu'à la nuit tombée, l'homme "garde sa lampe allumée" !
Aquariophilie et spiritualité. Lorsque j'étais étudiant, je m'étais acheté un petit aquarium et trois petits poissons d'ornement pour me tenir compagnie.
Afin qu'ils ne meurent pas d'asphyxie, j'avais installé une pompe à air et un diffuseur.
Je me souviens que, le soir, je restais parfois des heures entières en contemplation devant ce merveilleux spectacle sous-marin.
Comme c'était beau !
Ce que j'aimais, surtout, c'était les bulles d'air qui sortaient du diffuseur et qui répandaient une douce clarté, dans l'eau.
Il y avait là quelque chose que je qualifierais volontiers de "surnaturel", et qui me fascinait.
Cette clarté (ou cette "nuée", si vous préférez), je l'ai revue plusieurs fois, par la suite, et ceci dans des endroits très divers qui n'ont absolument rien à voir avec l'aquariophilie : dans la crypte de Lourdes, dans l'assemblée des fidèles à Medjugorje, dans certains groupes de prière, sur le visage de jeunes qui venaient de recevoir le sacrement de la confirmation ou du mariage, ainsi que sur celui du Pape et de certains saints…
Oui, à plusieurs reprises il m'est arrivé de retrouver la trace de cette ineffable lumière, et, à chaque fois, ça a été une très grande joie. Un jour, en essayant de découvrir quel lien il pouvait bien y avoir entre tous ces endroits et l'aquarium que j'avais quand j'étais étudiant, j'ai finalement compris que le point commun était en réalité l'oxygène.
Oui : l'oxygène (celui qui est envoyé dans l'eau d'un aquarium par une pompe à air, et celui qui est envoyé dans les âmes par l'Esprit Saint).
Oui, c'est là une chose absolument merveilleuse : l'Esprit Saint est l'oxygène de l'âme ! Quand Il descend sur la terre, tout s'éclaire !!
L'incroyable histoire de la religieuse et du petit chat !
Une amie religieuse de passage dans ma région vient de me raconter une histoire tout à fait extraordinaire.
Quelques mois après son entrée au couvent, il y a de cela de très nombreuses années, un petit chat tigré a pris l'habitude de venir s'allonger régulièrement sur le rebord de la fenêtre de sa cellule.
Après l'avoir signalé à la Mère Abbesse, cette dernière lui a donné l'autorisation de s'occuper de lui et de lui apporter quelques restes des repas, le soir.
Peu à peu, au fil du temps, un lien d'amitié très fort s'est tissé entre la religieuse et l'animal.
-"Le chat est très contemplatif", affirme-t-elle. "Ce n'est pas comme le chien qui est beaucoup plus extraverti. Le chat, lui, peut rester pendant des heures dans la même position et regarder ce qui se passe autour de lui; un peu comme nous, quand nous sommes devant le Saint Sacrement.
Aujourd'hui encore, quand je me rends dans le jardin du couvent pour prier devant la statue de la Vierge, le matin, il vient avec moi. C'est incroyable !"
Environ une dizaine d'années après la première rencontre, la religieuse a dû être opérée d'une hanche.
Ce qui est vraiment étonnant, c'est que - le même jour - le chat a dû être emmené lui aussi chez le vétérinaire pour un problème de vessie. Une opération très urgente a dû être pratiquée car il ne pouvait absolument plus uriner et il se tordait de douleur.
C'est ainsi que, chaque soir, depuis sa chambre d'hôpital, notre chère sœur s'est fait un devoir de téléphoner au vétérinaire pour prendre des nouvelles de son petit compagnon à quatre pattes.
Quelle surprise ce fut, pour elle, d'apprendre que l'animal serait rétabli et qu'il pourrait regagner le monastère… le même jour qu'elle !
A sa sortie, la sœur se rendit donc chez le vétérinaire pour récupérer "Minou" (tel est, en effet, le nom peu original qu'elle lui avait donné).
En lui remettant l'animal en pleine santé, il lui dit :
-"Surtout n'oubliez pas de me le ramener dans huit jours pour que je lui enlève ses points de suture.
-"Dans huit jours ?" demanda la sœur. C'était là encore le délai que lui avait fixé son chirurgien pour qu'elle revienne à l'hôpital et qu'il lui enlève ses propres points !
Incroyable, non ?
Comme quoi, vous voyez, les liens affectifs entre les hommes et les animaux (qui sont des dons que Dieu nous fait pour nous aider à cheminer, ici-bas) peuvent être parfois beaucoup plus étroits que tout ce que l'on peut imaginer !