• LE MAL N'EST JAMAIS AUTANT PRESENT QUE LA OU LE BIEN EST PRESENT

    Dans toutes les paroisses et dans tous les lieux d'Eglise, il y a toujours des chrétiens qui sont "moins aimés" - ou "moins appréciés" - que les autres.
        
    Il s'agit souvent de gens dont on entend dire : "Ils sont bizarres", "Ils sont spéciaux", "Ils ne pensent pas comme nous", "Il faut faire attention à eux", "Il faut s'en méfier", "Il ne faut pas leur confier trop de responsabilités ecclésiales", "Il faut éviter de les fréquenter"...
        
    Au cours de certains grands rassemblements, ou au cours de pèlerinages, il m'est souvent arrivé de parler avec quelques unes de ces personnes qui se sentent un peu "laissées pour compte", dans l'Eglise.
        
    Et dans beaucoup de cas, qu'ai-je découvert en elles ?
    -Qu'elles étaient des "hérétiques" ? Non.
    -Qu'elles étaient des "schismatiques" ? Non.
    -Qu'elles étaient des "intégristes" ? Non.
    -Qu'elles ne respectaient pas l'Eglise ? Non.
    -Qu'elles méprisaient les sacrements ? Là encore : non.
        
    Ce que j'ai découvert en elles, bien souvent, ce sont les choses suivantes :
    -Qu'elles avaient une vie de prière très intense.
    -Qu'elles avaient une très bonne connaissance de la doctrine de l'Eglise.
    -Qu'elles avaient une grande dévotion à la Vierge Marie.
    -Qu'elles faisaient des allusions très fréquentes, dans leurs discours, à la vie des saints.
    -Qu'elles avaient une conscience très vive des problèmes de l'Eglise actuelle.
        
    Alors, me direz-vous, que faut-il penser de cela ?
    Autrement dit : comment est-il possible que des chrétiens, qui sont le "corps" de Jésus, laissent parfois "sur la touche" des gens qui pourraient servir l'Eglise, l'aider, l'aimer, et la "régénérer" tout en restant dans la droite ligne de ce que demande le Magistère ?
        
    Et bien la réponse à cette question est extrêmement simple : le mal n'est jamais autant présent que là où le bien est présent.
    Là est le problème !
        
    En d'autres termes, satan ne se "déchaîne" jamais autant que contre celles et ceux qui sont dans la Vérité et qui, de ce fait, peuvent efficacement guider les autres vers Jésus.
    Et pour cela, il inspire aux "tièdes" de colporter des ragots, des médisances, des calomnies... sur ceux qui ne sont en fait que des brebis innocentes et fidèles.
        
    D'ailleurs, regardez ce qui est arrivé au Christ Lui-même (on l'a accusé d'être "sous l'influence des démons" !) ou bien à une grande sainte comme Jeanne d'Arc, par exemple (sur le chemin du bûcher, on l'a coiffée d'une sorte de "mitre" sur laquelle figuraient les mots suivants : "hérétique, relapse, apostate, idolâtre").

    Vous voyez bien, avec ces deux exemples (et il y en aurait une multitude d'autres que l'on pourrait citer !), à quel point le mal peut être "enragé" contre les élus !
    Et toute cette méchanceté, bien évidemment, il l'éveille dans un seul et unique but : discréditer ou ridiculiser les "envoyés de Dieu" afin de dissuader les gens d'écouter le message de la Bonne Nouvelle, de se convertir et de suivre Jésus.
        
    Ah, Seigneur, comme satan est malin ! Oui, comme il est malin !!
        
    Depuis que j'ai compris cela, je fais très attention chaque fois que j'entends qu'on dit du mal de quelqu'un.
    Désormais, avant de juger, j'essaye de vérifier qu'il n'y a pas, au fond de telle ou telle personne contre laquelle le mal s'acharne, un saint ou une sainte à qui l'on fait vivre une "passion" !