• LE PERE IVAN SESAR NOUS PARLE DES RAPPORTS ENTRE MEDJUGORJE, L'EVEQUE DU LIEU ET L'EGLISE

    (témoignage paru dans "Les Nouvelles des Trois Blancheurs" en avril 2006).
        
    Je suis le curé, responsable de cet endroit connu du monde entier, un lieu où Dieu a touché la terre de manière spéciale. En 25 ans ont été vécues vraiment des grâces spéciales. Nous sommes là pour nous réinterroger ensemble sur ce que nous faisons : Que faire pour que Medjugorje soit vu comme il est. Que nous soyons de vrais messagers de la Vierge. Nous sommes placés par l'Eglise dans cette paroisse.
        
    Je désire attirer votre attention sur une chose : c'est que Medjugorje cette année est marqué par le grand Jubilé : 25 ans d'existence, c'est un quart de siècle. Il y a eu différentes tentations, difficultés. La plus grande preuve de la présence de Dieu – que c'est un acte divin – est le fait que Medjugorje ait survécu à tout cela. Et que la foi de Medjugorje soit arrivée à chaque pays. Il y a chaque année plus de pèlerins. Le sommet de la hiérarchie y vient. C'est devenu un fait très important dans l'Eglise, que cela plaise ou non. 25 ans : c'est un témoignage et la preuve de la présence de Marie. Il nous faut continuer à faire ce que la Vierge demande. C'est une année de gratitude. On ne cherchera pas à faire du spectaculaire. Pour vous et pour moi : une année de gratitude. Il nous faut ressentir cette reconnaissance envers Dieu pour cette grâce incommensurable, reçue gratuitement. C'est sur cela que nous basons le Jubilé. Un quart de siècle, c'est la preuve que nous sommes sur le bon chemin.
        
    En réponse à une question : Il n'y a pas de "confrontation" avec l'évêque. Tous les frères ici ont été nommés dans la pastorale de l'évêque. Ici, c'est avec l'autorisation de l'Eglise. Le Vatican a confirmé que Medjugorje est un phénomène. Le Vatican reste ouvert. Ici, ce n'est pas interdit. L'Eglise réagit rapidement quand quelque chose ne va pas bien. Ici, c'est un fait, pendant 25 ans : on annonce l'Evangile, le royaume de Dieu, le monde se confesse, se convertit, change de manière de vivre, laisse des fruits visibles, que l'Eglise reconnaîtra définitivement.
        
    Les apparitions durent toujours, donc, on ne peut donner une reconnaissance finale. Ce serait dangereux : le phénomène est toujours ouvert. Le processus est normal. Medjugorje veut être dans l'Eglise et veut écouter l'autorité. Nous sommes tous ici selon les prescriptions officielles. Je le répète : ici je suis au nom de l'Eglise. J'ai le devoir de respecter les décisions ecclésiales.