• LE POEME DE L'HOMME-DIEU (ARCHIVES TOME 9)

    Des extraits de l’œuvre de Maria Valtorta : "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé".
       

    Marie
    La Sainte Vierge le jour du Samedi Saint (09/10/21)
    1)-La Sainte Vierge parle de l'Eglise à un officier romain, après la mort de son Fils (Tome 9, chapitre 34, page 353) : Elle est ici (l'Eglise, ndlr). Aujourd'hui elle est frappée et dispersée, mais demain elle se réunira comme un arbre qui remet en place sa chevelure après la tempête. Et même s'il n'y avait plus personne, moi j'y suis. Et l'Evangile de Jésus Christ, Fils de Dieu et le mien, est tout entier écrit dans mon cœur. Je n'ai qu'à regarder mon cœur pour pouvoir le répéter.
    2)-La Sainte Vierge parle de sa souffrance à ses proches, après la mort de son Fils (Tome 9, chapitre 34, page 356) : Je suis une pauvre femme, tenue suspendue au-dessus d'un abîme par un fil... Le fil, c'est ma foi... Et votre manque de foi, car personne ne sait croire totalement et saintement, heurte continuellement ce fil... Et vous ne savez pas quelle fatigue vous m'imposez... Vous ne savez pas que vous aidez Satan à me tourmenter.
    3)-La Sainte Vierge parle de la valeur d'une âme à l'Apôtre Pierre (Tome 9, chapitre 35, page 362) : La valeur d'une âme est telle, même si on doit en mourir par l'effort de subir son voisinage, il faut la tenir ainsi dans ses bras comme je tiens ta tête chenue, si on comprend qu'en la tenant ainsi on peut la sauver.
        
    Marie
    La Sainte Vierge et le voile sur lequel est imprimé le visage du Christ (07/10/21)
    Après la mort de son Fils, la Sainte Vierge traverse une épreuve extrêmement difficile. Elle pleure. Elle souffre terriblement. Elle appelle son Fils à l'aide. Elle lui demande un signe.
    A un moment donné, une femme nommée Véronique frappe à la porte du Cénacle (où se trouve Marie ainsi que quelques personnes, dont l'Apôtre Jean et Marie-Madeleine). Véronique apporte le voile avec lequel elle a essuyé le visage de Jésus sur le chemin de Croix. Sur ce voile, le visage de Jésus est imprimé, un visage douloureux mais pourtant souriant.
    La Sainte Vierge y trouve une grande consolation et elle dit (Tome 9, chapitre 33, page 341 et suivantes) : Oh ! Père ! Dieu Très-Haut ! Fils Saint ! Eternel Amour ! Soyez bénis ! Le signe ! Le signe que je vous ai demandé ! (...). Mais regarde-le, Jean, comme il est beau même dans sa douleur.
        
    Marie
    La souffrance de la Sainte Vierge (06/10/21)
    1)-Après l'ensevelissement de son Fils, la Sainte Vierge voudrait rester dans le tombeau avec Jésus. Marie-Madeleine parvient à la convaincre de ne pas le faire en lui disant ceci (Tome 9, chapitre 31, page 319) : Tu es bonne, tu es sainte, et tu crois, et tu es courageuse. Mais nous, que sommes-nous ?... Tu le vois ! La plupart ont fui, ceux qui restent tremblent. Le doute, qui est déjà en nous, nous dominerait. Tu es la Mère. Tu n'as pas seulement des droits et des devoirs sur ton Fils, mais des devoirs et des droits sur ce qui appartient à ton Fils. Tu dois revenir avec nous, parmi nous, pour nous rassembler, pour nous rassurer, pour nous infuser la foi.
    2)-La Sainte Vierge parle de sa souffrance (Tome 9, chapitre 31, page 324) : Il me semble avoir vécu toute la douleur du monde et qu'elle soit toute sur mes épaules qui plient sous le poids. Croix immatérielle, mais si lourde !
        
    Marie
    Satan s'acharne contre la Sainte Vierge (05/10/21)
    1)-Dans le tombeau, la Sainte Vierge parle à son Fils Jésus qui vient de mourir. C'est une épreuve extrêmement difficile pour elle et ce passage est d'une profondeur spirituelle exceptionnelle. Marie dit notamment à Jésus (Tome 9, chapitre 30, page 310) : Ton coeur, qu'est-ce que c'est ? La flamme du mien qui s'est partagée pour se condenser en une couronne autour du baiser de Dieu à sa Vierge. Voilà ce qu'est ton coeur.
    2)-Satan essaye de tenter Marie et de faire qu'elle ne croit plus qu'il soit possible que son Fils ressuscite. Jésus lui-même dit à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 30, page 314) : Et la torture a continué avec des assauts périodiques jusqu'à l'aube du Dimanche. J'ai eu, dans la Passion, une seule tentation. Mais la Mère, la Femme, a expié pour la femme, coupable de tout mal, de très nombreuses fois. Et Satan sur la Victorieuse s'est acharné avec une férocité centuplée. Marie l'avait vaincu. Sur Marie la plus atroce tentation. Tentation contre la chair de la Mère. Tentation contre le cœur de la Mère. Tentation contre l'esprit de la Mère. Le monde croit que la Rédemption prit fin avec mon dernier soupir. Non. La Mère l'a accomplie, en y ajoutant sa triple torture pour racheter la triple concupiscence, en luttant pendant trois jours contre Satan qui voulait l'amener à nier ma Parole et à ne pas croire en ma Résurrection. Marie fut la seule qui continua de croire. Elle est grande et bienheureuse aussi à cause de cette foi. Tu as connu aussi cela. Tourment qui se retrouve dans le tourment de mon Gethsémani. Le monde ne comprendra pas cette page. Mais "ceux qui sont dans le monde sans être du monde" la comprendront et auront un amour plus fort pour la Mère Douloureuse. C'est pour cela que je te l'ai donnée.
         
    Passion
    La Crucifixion (04/10/21)
    Maria Valtorta décrit la Crucifixion (Tome 9, chapitre 29, page 279 et suivantes) : La foule est agitée par un délire cruel. / Le corps se tend tout entier; dans la dernière des trois contractions c'est un arc tendu, vibrant, terrible à voir, et puis un cri puissant, impensable en ce corps épuisé, se dégage, déchire l'air, le "grand cri" dont parlent les Evangiles et qui est la première partie du mot "Maman"... Et plus rien...
        
    Passion
    Le Chemin de Croix (03/10/21)
    Maria Valtorta décrit Jésus portant sa croix (Tome 9, chapitre 27, page 267 et suivantes) : Il bute contre les pierres et contre les trous et chaque fois qu'il bute, c'est une douleur car il remue brusquement la croix qui heurte la couronne, qui se déplace sur l'épaule écorchée, élargit la plaie et augmente la douleur. / Les juifs ne peuvent plus le frapper directement; mais il arrive encore quelques pierres et quelques coups de bâton (...). Il y a toujours quelque volontaire qui défie les lances romaines pour donner un nouveau coup au chef d’œuvre de torture qu'est désormais Jésus. / Il est tellement insulté par la populace que le centurion ordonne aux troupes de charger. / Jésus se tourne vers sa Mère que seulement alors il voit venir vers Lui, car il avance si courbé et les yeux presque fermés comme s'il était aveugle, et il crie : "Maman !" C'est la première parole depuis qu'il est torturé qui exprime se souffrance.
        
    Marie
    La Sainte Vierge parle de la flagellation de son Fils à l'apôtre Jean (02/09/21)
    La Sainte Vierge parle de la flagellation de son Fils à l'apôtre Jean (Tome 9, chapitre 27, page 262) : Depuis hier soir, je l'ai suivi dans sa douleur. Tu ne le vois pas, mais mes chairs sont meurtries par sa flagellation, mais sur mon front se trouvent les épines, j'ai senti les coups... tout.
        
    Jésus
    Jésus parle de lui, de sa Mère, d'Adam et Eve ainsi que des prêtres à Maria Valtorta (30/09/21)
    1)-Jésus parle de lui, de sa Mère et d'Adam et Eve à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 26, page 251) : Le couple Jésus-Marie est l'antithèse du couple Adam-Eve (...). Par conséquent, à la pureté, à l'obéissance, à la charité, au détachement de toutes les richesses de la Terre : chair, puissance, argent, le trinôme de Satan opposé au trinôme de Dieu : foi, espérance, charité; par conséquent à la haine, à la luxure, à la colère, à l'orgueil : les quatre passions perverses opposées aux quatre vertus saintes : force, tempérance, justice, prudence, Nous devions unir une pratique constante de tout ce qui était opposé à la manière d'agir du couple Adam-Eve.
    2)-Jésus parle des prêtres à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 26, page 260) : Plus l'esprit sera évolué et plus vous connaîtrez Dieu. Connaître Dieu veut dire l'aimer et le servir et être ainsi capable de l'invoquer pour soi et pour les autres. Devenir par conséquent les prêtres qui de la Terre prient pour leurs frères. car est prêtre celui qui est consacré, mais l'est aussi le croyant convaincu, fidèle et plein d'amour. L'est surtout l'âme victime qui s'immole elle-même sous l'impulsion de la charité. Ce n'est pas l'habit mais l'âme que Dieu observe. Et je vous dis qu'en vérité à mes yeux beaucoup de tonsurés m'apparaissent qui de sacerdotal n'ont que la tonsure et beaucoup de laïcs pour qui la charité qui les possède et par laquelle ils se laissent consumer est Huile d'ordination qui fait d'eux mes prêtres, inconnus du monde mais connus de moi qui les bénis.
        
    Judas
    La Vierge Marie, Jésus et Judas (28/09/21)
    1)-Maria Valtorta décrit le moment où la Vierge Marie rencontre Judas après que ce dernier ait trahi Jésus. Judas est pris de panique (Tome 9, chapitre 24, page 247) : Marie l'appelle d'une voix qui aurait dû convertir un démon. "Judas ! Judas ! Arrête-toi ! Ecoute ! Je te le dis en son nom : repens-toi, Judas, Lui pardonne..." Judas s'est enfui. La voix de Marie, son aspect ont été le coup de grâce, ou plutôt de disgrâce car il résiste.
    2)-Jésus parle de Judas à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 24, page 250) : S'il s'était jeté aux pieds de la Mère en disant : "Pitié !", elle, la Mère de Pitié, l'aurait recueilli comme un blessé et sur ses blessures sataniques, par lesquelles l'Ennemi lui avait inoculé le Crime, aurait répandu ses larmes qui sauvent et me l'aurait amené, au pied de la Croix, en le tenant par la main pour que Satan ne pût le saisir et les disciples le frapper, amené pour que mon Sang tombât d'abord sur lui, le plus grand des pécheurs.
        
    Passion
    Jésus parle de sa condamnation par Pilate (27/09/21)
    1)-Jésus parle de sa condamnation par Pilate à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 23, page 236) : Pilate sortit pour entendre ce qu'avait la foule qui vociférait et, expert comme il l'était en fait de gouvernement et de jugement, il comprit d'un seul regard que le coupable ce n'était pas Moi, mais ce peuple ivre de haine. La rencontre de nos regards fut une lecture réciproque de nos cœurs. Je jugeai l'homme pour ce qu'il était, et lui me jugea pour ce que j'étais. En Moi il y eut pour lui de la pitié parce que c'était un faible. Et en lui il y eut pour Moi de la pitié parce que j'étais un innocent.
    2)-Jésus parle des juifs à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 23, page 236) : Hypocrites (...), les juifs ne voulaient pas prononcer une condamnation. Il est vrai que Rome avait le droit de juger, mais quand, par exemple, Etienne fut lapidé, Rome commandait toujours à Jérusalem et malgré cela, ils prononcèrent le jugement et exécutèrent le supplice sans se soucier de Rome. Pour Moi (...), ils ne voulaient pas croire que j'étais le Messie mais ne voulaient pas me tuer matériellement dans le cas où je l'aurais été - ils agirent d'une manière différente et m'accusèrent d'être un fauteur de troubles contre la puissance de Rome (...) pour que Rome me jugeât.
    3)-Jésus parle de la fermeture du cœur des juifs à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 23, page 237) : Comment Dieu et sa lumière pourraient-ils entrer là où il n'y a plus de place pour eux et où les portes et les fenêtres sont barricadées et défendues par l'orgueil, l'humanité, par le vice, par l'usure, par tant, tant de gardiens au service de Satan contre Dieu.
    4)-Jésus parle de nous tous à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 23, page 239) : Comme les juifs vous continuez à me montrer le poing et à crier : "Dehors, dehors ! Nous n'avons pas d'autre Dieu que César", ô idolâtres qui n'adorez pas Dieu, mais vous-mêmes et parmi vous celui qui est le plus autoritaire.
        
    Passion
    Les différents procès (25/09/21)
    1)-Maria Valtorta décrit Jésus devant Caïphe (Tome 9, chapitre 22, page 218) : Caïphe descend de son siège et vient près de Jésus. Petit, obèse, laid, il semble un énorme crapaud près d'une fleur. Car Jésus, malgré ses blessures, ses contusions, souillé et dépeigné, est encore tellement beau et majestueux.
    2)-Maria Valtorta décrit le moment après que Pierre ait renié Jésus (Tome 9, chapitre 22, page 219) : Pierre sursaute. Il tourne sur lui-même pour fuir et se trouve en face de Jésus qui le regarde avec une infinie pitié, avec une douleur si profonde et si intense qu'elle me brise le coeur comme si après cela, je devais voir se dissoudre, et pour toujours, mon Jésus.
    3)-Maria Valtorta décrit la foule qui insulte Jésus (Tome 9, chapitre 22, page 220) : Il semble que, par une épidémie inattendue, les âmes et les physionomies changent de nature : les premières deviennent des âmes de criminels et les secondes des masques féroces dans des visages bleus de rage ou rouges de colère, les mains deviennent des griffes et les bouches prennent la forme et le ululement des loups, les yeux deviennent torves, comme ceux des fous.
    4)-Maria Valtorta décrit Jésus lors du procès chez Pilate (Tome 9, chapitre 22, page 232) : Jésus est debout. Et je vous assure que jamais il n'a eu la noblesse de maintenant. Pas même quand il faisait les miracles les plus puissants. Noblesse de la souffrance. Mais il est tellement divin qu'il suffirait à le marquer du nom de Dieu.
        
    Passion
    L'agonie à Gethsémani et la capture (24/09/21)
    1)-Jésus parle à Simon (Tome 9, chapitre 21, page 194) : Simon, c'est l'heure de ma passion. Pour la rendre plus complète, le Père me retire la lumière à mesure qu'on approche. D'ici peu, je n'aurai que ténèbres et la contemplation de ce que sont les ténèbres; c'est-à-dire tous les péchés des hommes. Tu ne peux, vous ne pouvez pas comprendre. Personne, à moins d'y être appelé par Dieu pour une mission spéciale, ne comprendra cette passion dans la grande passion.
    2)-Maria Valtorta décrit Jésus au jardin de Gethsémani (Tome 9, chapitre 21, page 204) : La flamme monte haute et gaie, éclairant le pauvre visage de Jésus, un visage vraiment d'une tristesse telle qu'on ne peut le regarder sans pleurer. Toute clarté de ce visage a disparu dans une lassitude mortelle.
    3)-Maria Valtorta raconte la scène où les gardes viennent pour s'emparer de Jésus et le faire prisonnier (Tome 9, chapitre 21, page 208) : -"Qui cherchez-vous ?", demande Jésus calme et solennel. -"Jésus, le Nazaréen". -"C'est moi !"
    Sa voix est un tonnerre. Devant le monde assassin et à celui innocent, devant la nature et les étoiles, Jésus se rend ce témoignage ouvert, loyal, plein d'assurance. Je dirais qu'il est heureux de pouvoir se le donner.
    Mais s'il avait dégagé la foudre, il n'aurait pu faire davantage. Tous s'abattent comme une gerbe d'épis fauchés. Ne restent debout que Judas, Jésus et les apôtres qui reprennent courage au spectacle des soldats abattus.
        
    Anges
    Jésus parle des anges et de sa Mère à ses Apôtres, peu avant sa Passion (23/09/21)
    1)-Jésus parle des anges à ses Apôtres, peu avant sa Passion (Tome 9, chapitre 19, page 167) : Il n'y a pas d'anges sur la Terre ce soir. Ils sont près du trône de Dieu pour couvrir de leur chant les blasphèmes du monde déicide et les pleurs de l'Innocent.
    2)-Jésus parle de l'importance de l'intercession de sa Mère à ses Apôtres, peu avant sa Passion (Tome 9, chapitre 19, page 188) : J'étais Dieu fait Chair. Une Chair qui pour être sans tache possédait la force spirituelle pour dominer la chair. Et pourtant je ne refuse pas, j'appelle au contraire l'aide de la Pleine de Grâce, qui même en cette heure d'expiation aurait trouvé, c'est vrai, sur sa tête le Ciel fermé, mais pas au point de ne pas réussir à en détacher un ange, elle, Reine des Anges, pour réconforter son Fils.
        
    Marie
    Jésus dit au revoir à sa Mère avant la dernière Cène (22/09/21)
    Jésus parle à sa Mère (Tome 9, chapitre 18, page 158) : Maman, je suis venu pour prendre de la force et du réconfort auprès de toi. Maman, je suis comme un petit enfant qui a besoin du cœur de sa mère à cause de sa douleur, et du sein de sa mère pour avoir la force. Je suis redevenu, à cette heure, ton petit Jésus d'autrefois. Je ne suis pas le Maître, maman, je suis uniquement ton Fils, comme à Nazareth quand j'étais petit, comme à Nazareth avant de quitter la vie privée. Je n'ai que toi.
        
    Notre Père
    Jésus prie le Notre Père avec ses Apôtres avant sa Passion (21/09/21)
    Jésus prie la prière du "Notre Père" avec ses Apôtres, avant sa Passion, et ce en commentant chaque phrase de la prière. C'est un passage très intéressant car le 3 décembre 2017, il y a eu un changement dans la traduction pour les pays francophones ("Et ne nous laisse pas entrer en tentation").
    Dans l'extrait, Jésus dit (Tome 9, chapitre 16, page 140) : "Ne nous induis pas en tentation".
    Et tout de suite après, il ajoute le commentaire suivant, en parlant à son Père : "Oh ! Si Tu veux, Tu peux éloigner de nous le démon ! C'est lui la tentation qui excite la chair, l'esprit, le cœur. C'est lui le Séducteur. Eloigne-le, Père ! Ton Archange en notre faveur ! Pour mettre en fuite celui qui, de la naissance à la mort, nous menace !... Oh, Père Saint, aie pitié de tes fils !"
        
    Passion
    Jésus parle à ses Apôtres avant sa Passion (21/09/21)
    Jésus parle à ses Apôtres, avant sa Passion (Tome 9, chapitre 16, page 137) : Je souffre avec paix. Devenez esprits pour pouvoir supporter cette heure. Quelqu'un qui est "chair" ne peut la supporter sans devenir fou.
        
    Pharisiens
    Jésus explique l'origine des Scribes et des Pharisiens (20/09/21)
    1)-Jésus parle des Scribes, à Jérusalem (Tome 9, chapitre 15, page 104) : Une fois terminé l'exil de Babylone (...), ceux qui dirigeaient le peuple se rendirent compte de la nécessité de reconstruire aussi le culte et la connaissance de la Loi (...). S'élevèrent donc les Scribes, ou docteurs de la Loi, pour pouvoir enseigner le peuple qui, parlant la langue chaldéenne, héritage du dur exil, ne comprenait plus les Ecritures écrites en pur hébreu. S'élevèrent, pour aider, les prêtres (...). Un laïcat docte et consacré pour honorer le Seigneur en portant sa connaissance chez les hommes et en amenant à Lui les hommes. Ce laïcat eu sa raison d'être et il fit aussi du bien (...). Même les choses qui, à cause de la faiblesse humaine, dégénèrent ensuite, comme ce fut le cas pour celle-là qui s'est corrompue au cours des siècles, ont toujours quelque chose de bon et au début, du moins, une raison d'être, à cause de quoi le Très-Haut leur permet de s'élever et de durer, jusqu'au moment où la dégénérescence arrivant à son comble, le Très-Haut les disperse.
    2)-Jésus parle des Pharisiens, à Jérusalem (Tome 9, chapitre 15, page 104) : Vint ensuite l'autre secte des Pharisiens (...), qui surgit pour soutenir par la morale la plus rigide et l'obéissance la plus intransigeante à la Loi de Moïse et l'esprit d'indépendance de notre peuple, quand le parti helléniste s'étant formé sous la pression et les séductions commencées au temps d'Antiochus Epiphane et devenues bientôt des persécutions contre ceux qui ne cédaient pas aux pressions du roi rusé, qui plus que sur ses armes comptait sur la désagrégation de la foi dans les cœurs pour régner sur notre Patrie, tentait de nous rendre esclaves (...). Il fut donc un bien qu'au bon moment se dressèrent aussi les Pharisiens pour faire une digue contre le débordement fangeux des usages et des coutumes étrangers.
        
    Jérusalem
    Jésus entre à Jérusalem (19/09/21)
    1)-Maria Valtorta décrit l'entrée de Jésus à Jérusalem (Tome 9, chapitre 9) : Le chemin a en son milieu une bande multicolore de vêtements étendus sur le sol, et après le passage de Jésus ils sont repris et portés plus en avant. / Parfums, odeurs, cris, des branches et des vêtements qui s'agitent, couleurs... C'est une vision étourdissante. / C'est un fleuve d'enthousiasme, un fleuve de peuple en délire qui ne peut s'arrêter.
    2)-Jésus parle à ses Apôtres après son entrée à Jérusalem (Tome 9, chapitre 10, page 63) : Vous avez bu les hosannas comme du vin fort et agréable. Et vous en êtes ivres. Un homme ivre est-il jamais fort ? Il suffit d'une main d'enfant pour le faire chanceler et tomber. C'est ainsi que vous êtes. Et il suffira qu'apparaissent des sicaires pour vous faire fuir comme de timides gazelles qui voient se présenter près d'un rocher de la montagne le museau pointu du chacal, et rapides comme le vent se dispersent à travers les solitudes du désert.
        
    Divers
    Jésus parle de sa Mère, de Marie-Madeleine et de Judas (17/09/21)
    1)-Jésus parle de sa Mère à Lazare (Tome 9, chapitre 6, page 27) : Le pauvre Jésus, chargé des péchés du monde, a besoin d'un réconfort, et ma Mère me le donnera. Le monde encore plus pauvre a besoin de deux victimes. Parce que l'homme a péché avec la femme; et la Femme doit racheter, comme l'Homme rachète.
    2)-Jésus parle de Marie-Madeleine à Lazare (Tome 9, chapitre 6, page 27) : Oui, beaucoup m'aiment. Mais ils sont restés "eux". Ils n'ont pas pris un autre "moi" par amour pour Moi. Sais-tu qui, parmi mes plus intimes, a su changer sa nature pour devenir du Christ, comme le Christ le veut ? Une seule : ta sœur Marie. Elle est partie d'une animalité complète et pervertie pour atteindre une spiritualité angélique. Et cela par l'unique force de l'amour (...). Elle seule s'est changée totalement par activité d'amour.
    3)-Jésus parle de Judas à Lazare (Tome 9, chapitre 6, page 24) : Dieu a pris chair en moi : Jésus. Satan a pris chair en lui : Judas de Kériot.
        
    Marie
    Jésus parle de la Vierge Marie (16/09/21)
    1)-Jésus parle de sa Mère à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 3, page 12) : Je n'ai pas oublié non plus les douleurs de Marie, ma Mère. Avoir dû la déchirer par la perspective de ma souffrance, avoir dû la voir pleurer. C'est pour cela que je ne lui refuse rien. Elle m'a tout donné. Moi, je lui donne tout. Elle a souffert toute la douleur. Je lui donne toute la joie.
    2)-Jésus parle du lien très fort qui unit un enfant à sa mère quand il est dans son sein, toujours à Maria Valtorta (Tome 9, chapitre 4, page 15) : On ne peut empêcher que pour l'enfant qui se forme dans le sein de la mère entre la mort si la mère meurt, car c'est la vie, la chaleur, la nourriture, le sang de la mère qui, par un rythme accordé avec le mouvement du cœur maternel, pénètre à travers les membranes internes, jusqu'à l'enfant qui doit naître pour faire de lui un être vivant.