-
QUELQUES QUESTIONS POUR AIDER A REFLECHIR AVANT D'OPTER POUR UN AVORTEMENT
Notre liberté humaine est quelque chose de sacré. Dieu lui-même s'y soumet avec humilité.
Le but de ce message n'est donc pas de "forcer la décision" (et encore moins de "culpabiliser") mais uniquement de "stimuler la réflexion" des personnes qui sont confrontées à la question de l'avortement (surtout les plus jeunes), et ceci en attirant leur attention sur des points auxquels elles n'ont peut-être pas pensé.
I-VOUS ETES DANS UNE SITUATION FINANCIERE TRES DIFFICILE
a)-Qui vous dit que Dieu - qui veille avec amour sur chaque être humain en particulier - ne va pas vous envoyer d'ici à quelques mois des grâces spécialement adaptées à votre situation : un nouvel emploi stable et correctement payé pour vous ou votre conjoint, un emploi avec un logement de fonction gratuit, un énorme coup de chance à un jeu... ?
Qu'est-ce qui vous permet de dire avec certitude que cela n'arrivera pas ?
b)-Si certaines personnes vous assurent qu'elles ne sont pas aidées par Dieu, au coeur de leurs difficultés, qui vous dit que ce n'est pas parce qu'elles n'ont pas encore suffisamment confiance en Lui ?
Qui vous dit que Dieu ne veut pas les aider, Lui, mais que c'est leur manque de foi qui, pour l'instant, L'en empêche ?
c)-Si vous êtes dans une situation vraiment très complexe, avez-vous songé qu'il vous était possible de mettre votre enfant au monde et de le confier ensuite à quelqu'un (un peu comme l'a fait la maman de Moïse en remettant son bébé à la miséricorde de Dieu, avant qu'il ne soit finalement recueilli par la fille de Pharaon) ?
II-VOTRE AMI VOUS DEMANDE DE CHOISIR ENTRE LUI ET L'ENFANT
a)-Si votre ami exerce des pressions sur vous pour que vous ne gardiez pas l'enfant, pourquoi ne pas lui proposer de vous rendre ensemble à Paray-le-Monial (pendant une session pour les familles, par exemple) et de parler avec un prêtre avant de décider quoi que ce soit ?
b)-S'il se montre violent et vous menace, alors, quitte à perdre quelqu'un, pourquoi ne pas décider de garder l'enfant et de laisser le père pendant quelque temps, afin qu'il puisse réfléchir calmement à tout cela (tout en lui précisant bien que votre absence n'est que temporaire et que vous ne cessez pas de l'aimer) ?
c)-Si vous dépendez financièrement du père de l'enfant, pourquoi ne pas songer à vous faire héberger par des parents ou bien par une association qui accueille les femmes confrontées à ce genre de problème (comme "Mère de Miséricorde", par exemple), et ceci le temps que la situation se débloque et que votre ami devienne moins agressif avec vous (vous savez, il n'est pas déraisonnable de croire aux miracles !) ?
III-L'ENFANT QUE VOUS ATTENDEZ EST LE FRUIT D'UNE UNION FORCEE
a)-Il vous semble que vous ne pourrez jamais aimer un enfant que vous avez eu avec quelqu'un qui a abusé de votre personne, mais avez-vous déjà pensé qu'un enfant n'était pas simplement le fruit d'une relation à deux... mais à trois ! (En effet, c'est Dieu qui donne une âme aux êtres humains) ?
Votre visage et celui de Dieu sont donc appelés à être présents dans l'enfant, eux aussi.
b)-Plus tard, quand il sera grand, qui vous dit que votre enfant ressemblera à son père ? Qui vous dit qu'il ne sera pas totalement différent de lui ? Qui vous dit qu'il ne sera pas comme vous, au contraire, et qu'il ne se tiendra pas de votre côté pour vous écouter, vous soutenir et défendre votre manière de voir les choses ?
c)-Qui vous dit que votre enfant ne deviendra pas un jour quelqu'un d'important (un chef d'état, un artiste connu, un prêtre...), et qu'il ne vous remerciera pas publiquement de l'avoir gardé ? Qui vous dit que sa vie ne vous réserve pas d'énormes surprises qui vous rendront terriblement fière de lui... et de vous ?
En ces jours où vous réfléchissez, je vous propose (ainsi qu'à tous les internautes) de prier un "Je Vous Salue Marie" pour que Dieu vous éclaire, vous guide et vous protège tout au long de votre vie.
Merci d'avoir lu ce message.