"SIGNES DES TEMPS" (2009)

L'échec du sommet de Copenhague (19/12/09)

Il est frappant de voir à quel point les pays ne vivent pas les commandements de Dieu. D'un côté, on facilite l'accès à l'avortement. De l'autre, on favorise le divorce et le travail le dimanche... Et après tout cela, on s'étonne parce qu'on n'arrive pas à se mettre d'accord sur des questions d'environnement.

Mais comment l'union pourrait-elle exister entre les hommes alors qu'elle n'existe même pas à l'intérieur des hommes eux-mêmes.

Ce sommet de Copenhague me rappelle une phrase célèbre de la Vierge de Medjugorje : "Chers enfants, je vous invite à réfléchir à votre futur. Vous créez un monde nouveau sans Dieu, uniquement par vos propres forces, et c'est pour cela que vous n'êtes pas contents et que vous n'avez pas la joie au cœur" (25/01/97).

    
Les 50 ans d'Astérix (24/10/09)
Remplacez les héros de Goscinny par les voyants, la potion magique par les messages de la Gospa, le druide Panoramix par un saint prêtre, l'occupant romain par l'occupant communiste... et vous verrez que le village qui ressemble le plus à celui d'Astérix et Obélix est Medjugorje.

La tentation de la facilité existe aussi dans l'Eglise (14/10/09)
Dans le monde, les gens veulent tout avoir facilement : l'argent, la gloire, la réussite...
Dans l'Eglise, il nous arrive souvent - à nous, les chrétiens - d'être comme cela.
Aujourd'hui, en effet, tout le monde veut des guérisons, des miracles, des grâces sensibles, de la joie, des transformations profondes de son existence...
Mais dès que la Vierge nous dit que nous pouvons obtenir tout ce dont nous avons besoin en priant le Rosaire chaque jour et en jeûnant deux jours par semaine, alors nous nous bloquons. Oui, dès lors que quelque chose va à l'encontre de la facilité, nous refusons de faire l'effort.
Il est trop simple de dire que les prêtres et les évêques sont les seuls responsables de la crise que traverse l'Eglise actuellement. En fait, le grand responsable, c'est surtout notre penchant pour la facilité et notre refus d'obéir à Dieu et à sa Mère quand ils nous demandent quelque chose de difficile.
Le monde nous a fait devenir paresseux. Et malheureusement, nous ne perdons pas toujours notre paresse quand nous sommes dans l'Eglise.
 
Fort Boyard et Koh Lanta (10/10/09)

Les organisateurs des nombreux jeux télévisés du type "Fort Boyard" et "Koh Lanta" n'ont aucun mal à convaincre les candidats de faire les choses les plus répugnantes qu'on puisse imaginer :

1-Se rouler dans la boue

2-Toucher des serpents et des scorpions

3-Marcher dans des caves infestées de rats

4-Plonger les mains dans des vases remplis de cafards

5-Avaler des vers géants vivants

Dans le même temps, à Medjugorje, la Reine de la Paix a beaucoup de mal à convaincre les gens de faire les choses les plus saines et les plus saintes qu'on puisse imaginer

1-Aller à la messe

2-Dire le Rosaire chaque jour

3-Aller se confesser

4-Jeûner au pain et à l'eau

5-Lire la Parole de Dieu

Il faut sûrement voir là un signe que le monde dans lequel nous vivons est plus enclin à faire le mal que le bien...

    
Les collégiens et les téléphones portables (28/09/09)

Avant, au collège, quand un jeune se sentait malade, il s'empressait d'aller voir le CPE (Conseiller Principal d'Education) et, s'il le jugeait nécessaire, ce dernier téléphonait à ses parents pour qu'ils viennent chercher leur enfant.

Aujourd'hui, quand un jeune se sent malade, il peut arriver que ce soit le jeune lui-même qui, avec son portable, téléphone à ses parents pour leur dire qu'il n'est pas bien (pendant la récré, par exemple). Et c'est ainsi que ce sont bien souvent les parents eux-mêmes qui, avertis les premiers, téléphonent au CPE pour l'informer que leur enfant est malade et pour lui demander s'ils peuvent venir le chercher.

Les portables permettent des situations qui, je trouve, sont assez amusantes.

    
Le succès mondial du "Moon walk" de Michaël Jackson (03/07/09)

Le "Moon walk" est le fameux pas de danse inventé par le mime Marceau et popularisé au niveau mondial par Michaël Jackson. Le succès incroyable du "Moon walk" est quelque chose qui s’explique très bien. En fait, ce pas de danse représente merveilleusement bien notre époque. Il exprime (et ceci de manière visuelle) ce que l’on fait tous les jours à travers le monde (et ceci de manière spirituelle) : reculer en faisant croire que l’on avance !

    
La mort de Michaël Jackson le 25 juin 2009 (27/06/09)

Michaël Jackson est mort le 25 juin 2009, le jour du 28^ème anniversaire des apparitions de la Vierge à Medjugorje. L'inventeur du "Moon walk" (la marche de la lune) a rejoint Celui qui fait "danser le soleil".

J'ai le sentiment que Dieu a voulu envoyer à l'humanité un double message, ce jour-là :

A travers la venue de Sa Mère, Il nous a dit une fois de plus où était l'essentiel ("Priez pour que, dans vos cœurs, Dieu soit au centre de votre vie").

A travers le départ de Michaël Jackson, il nous a rappelé d'une manière toute particulière que tout homme devait mourir, ici-bas, et que les biens terrestres (gloire, succès, argent...) n'avaient pas le pouvoir de repousser la mort.

Ces deux événements, je pense, sont une invitation à renforcer notre désir de nous attacher aux biens spirituels.

      
Le vote des catholiques aux élections présidentielles française et américaine (23/06/09)
En 2007, 80% des catholiques pratiquants français ont voté pour Nicolas Sarkozy à l'élection présidentielle.
En 2008, 54% des catholiques américains ont voté pour Barack Obama à l'élection présidentielle (source : Le Parisien).
Ces chiffres, je trouve, disent quelque chose de très significatif sur la foi aujourd'hui :
Le fait que Nicolas Sarkozy soit très favorable au travail le dimanche n'a pas freiné les catholiques français dans leur élan. Ces derniers n'ont été arrêtés ni par les larmes qu'a versées la Vierge à La Salette en 1846 ("Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils..."), ni par le sang qu'ont versé les martyrs d'Abitène en 304 (après d'atroces tortures, ils ont été mis à mort pour avoir consacré le dimanche à Dieu en célébrant l'eucharistie).
Aux Etats-Unis, le fait que Barack Obama ait dit qu'il voulait faciliter l'accès à l'avortement n'a pas non plus freiné les catholiques américains dans leur élan. Ces derniers n'ont été arrêtés ni par le message poignant de la Gospa fin 1993 ("L'avortement est un grand péché (...) Chers enfants, je vous appelle à aider et à protéger la vie"), ni par des exemples comme celui de Sainte Gianna Beretta Molla (en 1962, atteinte d'un cancer de l'utérus, elle a préféré donner la vie en mourant plutôt que de sauver sa propre vie et voir son enfant mourir).
Quand je regarde les chiffres de ces deux élections, je repense au message de la Vierge de Medjugorje du 25 janvier 1990 : "Chers enfants, aujourd'hui, je vous appelle à vous décider à nouveau pour Dieu et à choisir Dieu avant tout et au-dessus de tout ! " (le "!" figure dans le message officiel).
Il apparaît très clairement, en lisant ce message, que nous ne le vivons pas. Non, nous ne mettons pas Dieu au-dessus de tout.
Quand nous votons, nous nous disons : "Tous les candidats ont des défauts. Nous prenons donc celui "qui nous semble le moins pire", car il faut bien que notre pays soit gouverné". Et c'est là, à ce moment précis, que, sans nous en rendre vraiment compte, nous mettons notre pays au-dessus de Dieu; un peu comme si la nécessité d'avoir un chef d'état était plus urgente que la nécessité d'avoir un Dieu. Un peu comme si Dieu n'était pas plus puissant que toutes les institutions humaines. Là, il y a en nous quelque chose qui plie, quelque chose qui cède, qui fait des compromis.
Ah ! Si tous les chrétiens pouvaient faire valoir leur droit d'objection de conscience, quand les programmes des gouvernants vont à l'encontre des valeurs chrétiennes ! Cela ne conduirait pas les pays dans des impasses. Pas du tout ! Au contraire, cela ferait réfléchir les candidats qui, tout désireux qu'ils sont de séduire les peuples, s'empresseraient de revoir leurs programmes et feraient disparaître de leurs projets tout ce qui ne va pas dans le sens de Dieu.
Mais aujourd'hui, nous sommes loin du compte. Nous sommes bien loin du temps des Saint Louis, Saint Thomas More, Baudouin de Belgique...
Nous vivons une époque où la foi ne s'affiche pas de manière aussi forte, et ceci à tous les niveaux de la société.
A mon avis, il ne faut pas chercher ailleurs les causes de la longue et terrible crise que nous traversons actuellement.
En effet, comment Dieu pourrait-il envoyer ses grâces à ses enfants (y compris des grâces économiques), alors que ces derniers ne font pas ce qu'il demande ?

    
La béatification de Louis Martin le 19 octobre 2008 (07/05/09)

L'homme d'aujourd'hui voudrait ressembler aux machines qu'il construit : infatigable, infaillible, inusable, jamais pris en défaut...

Oui, l'homme d'aujourd'hui a peur d'être faible. Il se voudrait parfait, incritiquable, irréprochable sur tous les points; gardant toujours un parfait contrôle de ses pensées, de ses paroles et de ses actes.

Et si d'aventure il a une défaillance, il se sent perdu. L'image idéale qu'il avait de lui-même vole soudainement en éclats. Se sentant montré du doigt par tout le monde, il ne sait plus où se mettre. C'est la honte. Il est brisé. Sa vie est fichue.

Dans un tel contexte, comment pourrait-on ne pas être émerveillé par la béatification de Louis Martin (le papa de Ste Thérèse de l'Enfant Jésus). En effet, à la fin de sa vie, cet homme exceptionnel est passé par l'épreuve de la folie : hallucinations, crises de délires, internement en hôpital psychiatrique, enfermements, moqueries, ragots... rien ne lui a été épargné. Comme Job à son époque, il a vécu lui aussi un véritable anéantissement.

Malgré cela, il est devenu saint. Dans ses moments de lucidité, en effet, il priait, allait à la messe, et aidait les autres malades. Il disait même que Dieu avait permis cette terrible épreuve pour briser son orgueil.

Pour moi, Louis Martin est l'un des saints les plus extraordinaires de toute l'histoire de l'Eglise. Il est vraiment très différent des saints traditionnels qui, eux, n'ont jamais perdu le contrôle de leurs pensées, de leurs paroles et de leurs actes.

En le béatifiant, c'est comme si, à travers lui, l'Eglise disait à l'homme d'aujourd'hui : "N'aies pas peur de ta faiblesse. N'aies pas peur. Regarde, on peut être interné en hôpital psychiatrique... et être un saint !"

Existe-t-il, chers amis, un message qui soit plus révolutionnaire et qui soit porteur d'une plus grande espérance que celui-là ?

    
De faux témoins se lèvent contre Benoît XVI (30/03/09)

Quand Jésus a été traduit devant Pilate, de faux témoins ont dit de lui : "Il empêche de payer le tribut à César" (Luc 23, 2). Or, Jésus n'avait jamais dit cela. Il avait dit simplement : "Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu" (Luc 20, 25).

Aujourd'hui, les acteurs sont différents mais le scénario reste malheureusement le même. Les médias nous répètent à longueur de journées : "Benoît XVI a réintégré un évêque négationniste !" Or, notre très cher Pape n'a jamais fait cela. Il a simplement levé une excommunication et attend maintenant que les intégristes fassent un pas en avant pour les réintégrer dans l'Eglise.

Le fait que 55% des catholiques français pensent que Benoît XVI représente mal la religion catholique (source : Canal +) est un bel exemple de manipulation de l'opinion publique. Cela nous en dit long, également, sur l'état de la foi dans notre pays !

La parabole du bon samaritain revisitée (30/03/09)

En octobre dernier, l'un de mes amis a pris une chambre en résidence universitaire, dans une grande ville française. En pénétrant dans les longs couloirs de la cité pour la première fois, il a tout de suite été glacé par la froideur des relations : visages tristes, peu de paroles, sourires à peine esquissés... Malgré cela, le soir même de son arrivée, un étudiant est venu frapper à sa porte et l'a gentiment invité à venir manger chez lui avec des camarades. Mon ami m'a dit : "J'ai eu enfin l'impression de retrouver le monde normal : un monde de fraternité et de partage, un monde où les gens se parlent. Cet étudiant était très amical. Lui et ses amis étaient très joyeux. Il m'a offert le repas gratuitement, il s'est soucié de savoir si j'avais trouvé facilement l'adresse de la cité et si je connaissais le numéro des bus qui vont à la fac... Vraiment, j'ai retrouvé avec ces gens le vrai esprit de l'Evangile, et cela m'a fait du bien".

Juste une chose pour terminer : l'étudiant qui a si spontanément et si gentiment invité mon ami à venir manger chez lui était un musulman.

Le téléchargement illégal est devenu incontrôlable (12/03/09)

Le gouvernement veut supprimer l'abonnement Internet des gens qui téléchargent illégalement des films. Je me demande comment cette mesure va bien pouvoir s'appliquer quand le contrevenant sera une personne qui n'a pas d'abonnement et qui se connecte à Internet en utilisant secrètement le système sans fil (Wi-Fi) de ses voisins (c'est là une pratique très répandue aujourd'hui).

Oui, vraiment, je crois que nos élus vont avoir de plus en plus de mal à contrôler les abus... surtout en ces temps où les progrès techniques permettent aux gens d'avoir une liberté qui a de moins en moins de limites !