• Sous la domination turc, de 1463 à 1878, 12 franciscains provenant de Kresevo (en Bosnie), ont décidé de construire un monastère en signe de la foi.
    Ils ont choisi, pour cela, la localité de Siroki Brijeg qui est située à environ une trentaine de kilomètres de Medjugorje.
    I
    ls ont commencé par construire l'église (dédiée à l'Assomption de la Vierge), le monastère à proprement parlé ainsi qu'un bâtiment destiné à devenir un séminaire.
    Dans les environs, ils ont également édifié un lycée et un internat. Avec le temps, le lieu est devenu un centre culturel chrétien renommé, et il s'est transformé peu à peu en un véritable symbole de l'Herzégovine.
        
    Un siècle plus tard, les communistes (qui nient l'existence de Dieu et croit que l'homme n'est que matière) ont cherché à arracher la foi du cœur des gens et à détruire ce lieu symbolique.
    Le 7 février 1945, à trois heures de l'après midi, ils sont arrivés au monastère et ont commencé par dire aux trente moines qui se trouvaient là : "Dieu est mort, Dieu n'est pas, il n'y a pas de Pape, il n'y a pas d'Eglise, il n'y a pas besoin de vous, allez vous aussi travailler dans le monde".
    Devant leur refus d'obtempérer, un soldat en colère a pris un crucifix et l'a jeté sur le sol.
    Les moines se sont alors mis à genoux et chacun a serré Jésus dans ses bras en lui disant, comme naguère Saint François d'Assise : "Tu es mon Dieu, mon tout".
    Les soldats ont alors emmené les frères hors du couvent, les ont tués, ont recouvert leurs corps d'essence et les ont brûlés.
    A l'instar des martyrs de l'Ouganda, les 30 moines sont allés à la mort en priant et en chantant les litanies de la Sainte Vierge, intercédant pour la conversion de leurs bourreaux.
        
    Le sanctuaire a subi de graves dommages mais n'a pas été entièrement détruit.
    Aujourd'hui, l'un des soldats qui était présent en ce jour tragique s'est converti et a un fils prêtre et une fille religieuse.


  • Oui, un lien vraiment très étroit unit Lourdes, Fatima et Medjugorje.
    Si vous me le permettez, je distinguerai deux points : les voyants et les apparitions.
        
    1-LES VOYANTS
        
    En ce qui concerne les voyants, tout d'abord, il est intéressant de noter que le nombre de filles et de garçons a été chaque fois multiplié par deux.
    Voyez plutôt :
     
    a)-Lourdes : 1 fille (Bernadette). 
    b)-Fatima : 2 filles (Lucia et Jacinta) + 1 garçon (Francisco). 
    c)-Medjugorje : 4 filles (Vicka, Mirjana, Ivanka, et Marija) + 2 garçons (Ivan et Jakov). 
        
    On a l'impression, en considérant ces chiffres, qu'il y a eu une "progression", avec le temps; comme une sorte "d'évolution logique".
        
    2-LES APPARITIONS
        
    Au niveau des apparitions, ensuite, et notamment au niveau du moment de la journée où elles ont eu lieu, une chose encore plus curieuse apparaît.
    Regardez :
     
    a)-Lourdes : le matin. 
    b)-Fatima : à midi. 
    c)-Medjugorje : le soir. 
        
    On a le sentiment, en constatant ce fait, que les trois sanctuaires couvrent l'ensemble d'une journée. Un peu comme si la Vierge avait voulu nous dire : "Voilà, tout ce que Dieu m'a demandé de vous enseigner a été dit dans ces trois endroits. Maintenant, la boucle est bouclée. Vous avez entre les mains tous les outils dont vous avez besoin. C'est désormais à vous d'agir." 
        
    Tout cela est très étonnant, vous ne trouvez pas ?
    Je précise, au passage, que la dernière remarque (celle qui concerne le moment de la journée où les apparitions ont eu lieu) a été faite par Don Luigi Bianchi, un spécialiste de Fatima, dans un livre intitulé : "Fatima-Medjugorje, deux étapes sur le chemin du salut" (aux éditions du parvis).
    Son observation a également été reprise par Geneviève Esquier dans un éditorial du journal "L'homme nouveau" (au printemps 98).


  • Article de Louis Normandin (o.m.v.) paru dans le numéro 523 de la revue "Sainte Rita" (février 2004).
        
    Des lecteurs reçoivent des lettres sous forme de prière à Sainte Rita où il est dit qu'ils doivent la copier 25 fois et l'envoyer à des personnes différentes dans les neuf jours pour obtenir une grâce inespérée.
    Ces lettres ne sont pas toujours adressées à Sainte Rita et elles contiennent quelque fois des menaces dirigées contre les personnes qui, après les avoir lues, ne les copieraient pas à leur tour.
    D'emblée il faut aviser les personnes qui risquent de se sentir menacées en ne les copiant pas, qu'il n'y a aucun danger à jeter ces lettres au panier.
    Si vous êtes facilement influençable ou scrupuleux, il ne faut pas tomber dans ce piège.
    Ce genre d'écrit ne relève pas de la religion, mais bien de la superstition.
    Le Seigneur n'exige pas d'exécuter cette demande car elle est absurde et irrationnelle.
    J'insiste, il s'agit il d'une démarche illogique et irréfléchie.
    Du seul point de vue des chiffres, nous découvrons combien cette démarche n'a aucun sens.
    En effet, si je recopie cette chaîne 25 fois aujourd'hui, 25 personnes devront la recopier 25 fois, ce qui fait 625 lettres.
    Ces 625 personnes la recopieront 25 fois, ce qui fait 15 625 lettres en dix-huit jours.
    Et neuf jours plus tard, nous en obtenons 390 625.
    Continuez à multiplier le chiffre obtenu par 25 et vous obtiendrez un nombre astronomique.
    Ainsi, en quarante cinq jours, il y aura 244 140 625 lettres écrites et neuf jours plus tard il y en aura 6 103 515 625, soit à peu près une lettre pour chaque habitant du globe, et ce en cinquante quatre jours !
    Permettez-moi de continuer... Et, cinquante quatre jours plus tard, chaque habitant de la planète aura six milliards de lettres à recopier ! Si l'on vous dit qu'un malheur s'abattra sur vous si vous ne recopiez pas la lettre, rappelez-vous que le malheur serait que tous y prêtent foi !
    Le Seigneur ne nous demande pas des choses absurdes.
    Il veut que notre prière soit comme celle des tout-petits qui se laissaient simplement embrasser par Jésus.
    Dans la détresse et la tristesse, en proie au découragement, certaines personnes croient trouver dans ce genre de chaîne une bouée qui les aidera à tenir le coup.
    Il n'en est rien.
    C'est Jésus qui nous relève.
    Au travers des difficultés de la vie, il nous répète sans cesse qu'il nous aime.
    Il nous invite à ne pas oublier qu'il est le Seigneur.
    Les chaînes de lettres me font penser à ces chaînes que le Malin utilise pour nous enlever notre liberté.
    C'est en effet le propre de l'esprit du mal de nous enchaîner.
    Il essaie de bien des façons de nous enlever la paix et de nous éloigner du Seigneur.
    Les chaînes de lettres "semblent" venir du Ciel mais il n'en est rien. Sous couvert de présenter une chose "bonne et sainte", le Malin veut nous "dégoûter" de la religion.
    En effet, après avoir exécuté la demande de la chaîne et réalisant que la grâce tant désirée n'est pas venue, une personne fragile pourrait se décourager et perdre la foi.
    De même, une personne qui s'est éloignée de la pratique religieuse et de la prière peut facilement se scandaliser de ce genre de pratique et en profiter pour critiquer avec plus de véhémence tout ce qui concerne la vie de foi et l'Eglise.
    La vraie prière nous place devant Dieu.
    Un chrétien sait que ses désirs ne seront peut-être pas exaucés, mais il sait surtout que Dieu veille toujours sur lui et que les difficultés sont autant d'occasions pour grandir dans l'humilité et, par la même, dans la sainteté.
    Le Seigneur agit mystérieusement au cœur de nos vies. Il sait Lui où Il veut nous conduire.
    Il ne nous promet pas une traversée facile, mais nous assure que nous arriverons à bon port.
    Il faut que notre prière soit simple.
    La confiance en Dieu ne nous empêche pas de subir des épreuves, mais elle nous garde dans la paix qui est don de l'Esprit.
    Le Malin, quant à lui, veut nous ôter cette paix.
    Les chaînes de lettre sont folies.
    N'hésitez pas à les jeter ou à les remettre à votre curé pour qu'il prévienne les fidèles.


  • O sainte Trinité,
    Nous te remercions
    D'avoir donné à l'Eglise
    Le Pape Jean Paul II
    Et d'avoir fait resplendir en lui
    La tendresse de ta paternité,
    La gloire de la Croix du Christ
    Et la splendeur de l'Esprit d'amour.
    Avec une confiance totale Dans ton infinie miséricorde
    Et dans l'intercession maternelle de Marie,
    Il nous a donné une image vivante
    De Jésus Bon Pasteur Et nous a indiqué la sainteté
    Comme le haut degré
    De la vie chrétienne ordinaire,
    Comme la voie pour atteindre
    La communion éternelle avec toi.
    Accorde-nous, par son intercession,
    Selon ta volonté,
    Les grâces que nous implorons,
    Dans l'espérance qu'il compte bientôt
    Au nombre de tes saints.
        
    Amen.


  • Cette interview de Yolaine (qui est une personne que nous connaissons bien depuis que nous avons lu son témoignage sur la guerre de Bosnie et sur les signes surnaturels à Medjugorje) a été réalisée le mercredi 26 octobre 2005.
        
    RV : Yolaine, pourriez-vous nous dire où vous avez fait l'expérience du "repos dans l'Esprit" pour la première fois ?
        
    YOLAINE : J'étais partie à Medjugorje pour faire un pèlerinage. Je crois que c'était en 1992. Au cours de cette retraite, nous sommes allés à Siroki Brijeg (NDLR : un village situé à environ 30 kilomètres de Medjugorje, où réside le père Jozo). C'est un lieu qui est très particulier puisqu'il y a eu 30 franciscains qui ont été brûlés. Parmi eux, il y avait quatre jeunes de 20 ans. Ils n'ont pas voulu renier le Christ. Donc, on les a brûlés. Et ça se sent d'ailleurs quand on arrive devant cette place. On sent qu'il s'est passé quelque chose d'extrêmement fort. On sent la présence de ces franciscains.
        
    RV : Cet épisode s'est-il passé sous la domination turque ou bien pendant la période communiste ?
        
    YOLAINE : Pendant la période communiste.
        
    RV : Pourriez-vous nous dire comment se déroulent les rencontres pendant lesquelles le charisme du "repos dans l'Esprit" est donné ?
        
    YOLAINE : En fait, nous sommes dans cette église. Là, il y a vraiment la foule. On n'entend pas une mouche voler ! Tout le monde est vraiment captivé par la voix du père Jozo. Il a un crucifix entre ses mains, il parle avec son cœur… c'est quelque chose d'assez prenant et étonnant. D'ailleurs, je voudrais vous dire que le charisme du "repos dans l'Esprit" n'est donné que si l'ambiance s'y prête. Si il y a un peu trop d'agitation, si il y a l'un des prêtres qui est agité – ils sont souvent une dizaine à l'accompagner - alors le père Jozo revient pour dire : "Excusez-moi, mais ce n'est pas possible". Ca a été le cas, une fois, avec un prêtre qui avait une voix tonitruante. Donc, pour recevoir l'effusion de l'Esprit Saint, il faut vraiment qu'il y ait une ambiance qui s'y prête. Il faut un climat de prière et de silence, et aussi que le cœur soit grand ouvert à ce charisme.
        
    RV : Comment se passe le moment où les prêtres imposent les mains aux gens ?
        
    YOLAINE : D'abord, j'aimerais vous dire une chose. Quand ce charisme est donné, il y a des personnes qui tombent et d'autres qui ne tombent pas. Or, il faut savoir que l'on reçoit exactement les mêmes grâces. Il ne faut pas croire que c'est plus "mortifiant" de ne pas tomber. Quand les prêtres mettent leurs mains bénies sur notre tête, chacun a sa particularité, sa sensibilité, son tempérament… Ils nous confient à Dieu et parlent avec leur cœur. Les choses sortent et ce n'est que de l'amour. Mais je crois que quand ils commencent à mettre leurs mains sur notre tête, ils ne sont pas forcément maîtres de la situation. Quand on tombe, on tombe plutôt vite et on n'a pas le temps d'entendre. On est un peu comme dans un brouillard. Mais je pense qu'un prêtre qui fait cela, c'est que quelque part il y croit et, donc, il se laisse faire. Il faut savoir qu'au temps des premiers apôtres, cette effusion de l'Esprit Saint existait.
        
    RV : Mais comment se passe l'imposition des mains, exactement ? Les gens sont-ils assis ? Debout au milieu de l'allée ?
        
    YOLAINE : Avant que les prêtres nous donnent ce charisme, nous nous mettons tous en file indienne, en rangée, et nous restons immobiles. On ne bouge pas. Et les prêtres, de personne à personne, nous imposent les mains. Bien sûr, si on est dans les derniers rangs, on commence à voir les gens tomber. Personnellement, je suis tombée à plusieurs reprises.
        
    RV : Qu'est-ce qui fait que l'on tombe, exactement ? Est-ce une "force" qui vous propulse par terre ? Et comment cette "force" vient-elle ? Sort-elle des mains du prêtre ? De son regard ?
        
    YOLAINE : Je vais vous parler de ce que j'ai vécu. La première fois que je suis tombée, je vais vous dire franchement : c'est incroyable, c'est comme si on avait pas de jambes ! C'est-à-dire que les jambes ne sont pas là ! On n'y comprend rien. On se retrouve par terre, et on ne se fait pas mal. C'est un peu comme si on était dans du coton. C'est inimaginable, Un peu aussi comme si on "lévitait".Oui, voilà, je viens de trouver le mot. On n'a plus les pieds sur le sol, et, tout d'un coup, on part comme ça… comme si on volait un peu…  et on se retrouve par terre. Et là, à ce moment-là, quand nous sommes par terre, on a l'impression d'être enveloppé par une lumière, par une présence que l'on ne voit pas. "Enveloppé" est vraiment le mot qui convient. Si vous voulez, on est comme dans une immense sagesse, dans une présence aimante… En même temps, curieusement, on peut aussi se vider et se mettre à pleurer sur l'existence qu'on a eue, sur nos péchés et tout ce qu'on a fait de moins bien, sur les souffrances que nous avons reçues. C'est comme si c'était lavé. Oui, comme si c'était lavé. Et il est vrai qu'on peut rester 5 bonnes minutes comme ça, voire beaucoup plus, car il y a des gens qui restent beaucoup plus longtemps.
        
    RV : Pourriez-vous nous expliquer également ce qui fait que l'on se relève à un moment donné ? Comment une personne se dit-elle : "Maintenant, c'est fini, je me relève" ?
        
    YOLAINE : Quand on est par terre et que l'on se trouve dans cette "enveloppe d'amour", on perçoit quand même ce qui se passe autour. On est un peu comme dans un autre monde… et puis tout d'un coup notre conscience revient et, effectivement, si on dit à notre conscience : "Debout !", alors on peut très bien se mettre debout. Pas dans la foulée, bien sûr, parce qu'on n'a plus ses jambes. Je ne pense pas qu'on puisse avoir le réflexe ou le mental pour se dire : "Je me remets debout tout de suite". Par contre, je pense qu'au bout de plusieurs fois où on est tombé, on peut y résister et on peut s'empêcher de tomber.
        
    RV : Justement, à ce sujet, pensez-vous qu'il y ait des gens qui se laissent tomber exprès ?
        
    YOLAINE : Il est vrai qu'il m'est arrivé de m'interroger. Quand on tombe pour la première fois, il est certain que c'est indépendamment de notre volonté. On n'a pas de jambe. On est comme une poupée de chiffon. Mais, si on reçoit ce charisme souvent, je pense que le mental peut nous faire dire que l'on va tomber. Je sais que la communauté des Béatitudes a voulu arrêter parce que, justement, il y avait des gens qui se faisaient tomber comme ça, et, donc, ça n'avait plus sa raison d'être. Il ne faut pas faire n'importe quoi. Récemment, je suis allée à Lourdes où il y avait le père Manjakal qui a lui aussi ce charisme. Tout le monde tombait comme des mouches. Moi, j'avais décidé que je ne tomberai pas… et puis, finalement, je suis tombée ! Mais il est vrai que je me demande parfois si ce n'était pas de ma propre initiative.
        
    RV : D'après vous, quel est "l'utilité" de ce charisme ? Et que peut-il apporter à une personne, à long terme ?
        
    YOLAINE : Je vais vous parler de choses que je connais. Dans ma famille, nous sommes souvent allés à Medjugorje, du moins les femmes de la maison ! J'ai donc une de mes filles qui y est allée alors qu'elle avait environ une vingtaine d'années, avec d'autres jeunes, et quand elle est revenue, c'est moi qui ait ouvert la porte : face à moi il y avait quelqu'un d'autre. Son visage était rayonnant et beau, son sourire était vraiment pur. Ca lui a complètement changé la vie. Comme elle était jeune, son expérience a peut-être été plus "mystique"; je ne sais pas si on peut employer le mot "mystique". Par contre, quand on est plus mûr, on prend cela comme une grâce… mais ça ne va pas transformer nos vies. Comme vous le savez, ce qui transforme nos vies, ce sont surtout les sacrements et puis, bien sûr, le fait d'aspirer à cette sainteté, comme nous le désirons tous plus ou moins. Alors, le "repos dans l'Esprit" est simplement un signe qui nous rappelle que l'Esprit Saint existe, qu'il est là pour nous aimer, nous aider, nous soutenir, mais je ne pense pas que ça va changer nos vies. Tout dépend, en fait, de ce que l'on a vécu avant cette première expérience. Jésus se sert de tout pour amener les gens vers lui. Pour moi, j'ai la foi depuis que je suis toute petite. C'était donc juste une expérience. Comme je vous l'ai dit, je reviens toujours aux sacrements. Ce sont vraiment les sacrements qui nous transforment.
        
    RV : On pourrait donc résumer tout cela en disant que le "repos dans l'Esprit" est un charisme qui peut aider à trouver la foi ou à la redynamiser, mais qu'il ne suffit pas à lui seul car il faut ensuite pratiquer ?
        
    YOLAINE : Dans le cas de ma fille, je pense que ça a plus que dynamisé sa foi. Ca a vraiment été un chemin pour sa vie future. Maintenant, elle fait le catéchisme. Ca a été un sacré cadeau du ciel !
        
    RV : Merci beaucoup, Yolaine, pour ce beau témoignage !


  • La Sainte Vierge a donné cette prière à Jelena Vasilj en lui disant que que c'était la plus belle prière que l'on pouvait dire pour un malade. La Sainte Vierge a également demandé que l'on récite trois "Gloire au Père" avant de dire cette prière.
        
    O mon Dieu

    Voici ce malade devant toi. 
    Il est venu te demander 
    Ce qu'il désire 
    Et ce qu'il considère comme le plus important pour lui. 
    Toi, ô mon Dieu, 
    Fais entrer dans son cœur ces paroles :
    "L'important, c'est la santé de l'âme !" 
    Seigneur, qu'advienne pour lui Ta volonté en tout,
    Si tu veux qu'il guérisse,
     
    Que la santé lui soit donnée; 
    Mais si ta volonté est autre, 
    Qu'il continue à porter sa croix. 
    Je te prie aussi pour nous, 
    Qui intercédons pour lui; 
    Purifie nos cœurs, 
    Pour nous rendre dignes de transmettre Ta sainte miséricorde. Protège-le et allège sa peine, 
    Que soit faite en lui ta sainte volonté, 
    Qu'à travers lui soit révélé ton Saint Nom, 
    Aide-le à porter sa croix avec courage.


  • En novembre 2000, j'ai eu la chance de me rendre à Medjugorje et d'assister à une conférence du père Slavko Barbaric, l'ancien accompagnateur des voyants (décédé quelques jours plus tard).
    La conférence s'est déroulée dans une grande salle de rencontre située pas très loin de l'église Saint Jacques.
    Nous étions deux nationalités mélangées : des français et des allemands.
    Le père Slavko parlant pas moins de 7 langues, il lui a suffit de trouver un traducteur pour l'autre moitié du public.
    Il s'est donc exprimé en allemand, très lentement, phrase par phrase pour faciliter la traduction, en allant chaque fois à l'essentiel.
    Il a abordé trois principaux points : les non-croyants, les groupes de prière et le jeûne alimentaire (vous imaginez que j'ai attendu la deuxième partie avec impatience !).
        
    Au début de la conférence, il a insisté sur un point fondamental qui est oublié par la plupart des gens aujourd'hui : à savoir que l'on ne peut pas être chrétien sans pratiquer.
    Il n'y a aucune différence, a-t-il dit, entre une personne qui dit "je ne crois pas", et une personne qui dit "je crois mais je ne pratique pas". Dans les fait, le résultat est exactement le même.
    Or, pour Dieu, c'est la pratique qui compte.
        
    Il a aussi dit que certains ne priaient pas parce qu'ils voulaient d'abord avoir la joie. Or, pour avoir la joie, il faut d'abord prier. Il ne faut pas mettre de condition à la prière.
        
    En ce qui concerne les groupes de prière, il a dit qu'il fallait commencer par prier soi-même et que c'était déjà 50% du groupe.
    Il suffit, ensuite, de trouver une autre personne pour que le groupe soit constitué.
    Il ne faut pas hésiter à demander à des malades de venir prier avec nous, à chercher des gens, à inviter... il ne faut pas craindre de demander.
        
    Dans la dernière partie, il a réaffirmé que le jeûne était très important. Un monde meilleur ne peut pas venir sans une conversion des individus eux-mêmes. C'était là, à son sens, ce qui distinguait les chrétiens des faux-prophètes.
    En effet, ces derniers promettent toujours des changements faciles. Or, rien n'est facile !
        
    A l'instar de tous les intervenants que j'ai entendu pendant ce pèlerinage (comme soeur Emmanuel, par exemple), le père Slavko a terminé en disant qu'il n'était d'aucune utilité de critiquer l'Eglise.
    Ce qui, par contre, lui sera d'un grand secours, c'est de mettre l'évangile en pratique.


  • "Le plus grand danger aujourd'hui, c'est absence de vie mystique, L'absence d'une authentique expérience de Dieu chez ceux qui en parlent" (Maurice Zundel)
        
    INTRODUCTION
        
    Les phénomènes surnaturels qui se produisent à Medjugorje sont très nombreux.
    Dans les témoignages, on entend souvent parler de la blancheur éclatante de la Croix du mont Krizevac, de la silhouette de la Vierge qui se substitue parfois à la Croix, et de la danse du soleil.
    Sans forcément les rejeter totalement, il arrive assez fréquemment que des chrétiens se sentent agacés par ce genre de récits, et qu'ils disent que cela ne sert pas vraiment à grand-chose que de voir le soleil "tourner sur lui-même", que c'est Jésus et lui seul qui est important, et qu'il n'est pas d'une grande utilité d'attacher de l'importance à autre chose qu'à lui.
    Cela, d'après eux, pourrait même détourner les gens de l'essentiel : Dieu.
        
    Pourtant, si nous voulons être tout à fait honnêtes avec nous-mêmes, il nous faut aussi reconnaître le fait que tous ces signes extraordinaires qui sont observés à Medjugorje (ou qui l'ont été à Fatima, ou ailleurs dans le monde) sont - quoi que l'on en dise et quoi que l'on en pense - donnés par Dieu.
    En ce sens, il est évident qu'ils méritent toute notre attention.
    D'autant que le Créateur ne prendrait pas la peine de nous faire de tels cadeaux s'il n'y avait pas quelques bienfaits à en retirer !
    Alors, si vous le voulez bien, je vous propose d'essayer de voir ensemble en quoi ces signes sont très précieux pour nous, et comment on peut amener une personne qui s'en moque totalement à s'y intéresser.
        
    1-LE FAIT DE CROIRE EN DIEU NE DOIT PAS EMPECHER L'HOMME DE S'EMERVEILLER DEVANT LA CREATION
        
    Le premier argument que l'on peut opposer à celles et ceux qui ne voient pas vraiment d'intérêt à ce que soient donnés des signes de type surnaturels, c'est que le fait de croire en Jésus ne doit pas nous détourner du monde dans lequel nous vivons.
    C'est là un premier aspect très important.
    En d'autres termes, le fait d'appartenir à la grande famille des croyants ne doit pas constituer un obstacle à l'émerveillement devant les autres hommes et devant la beauté de la nature qui nous entoure (et ceci même s'il est vrai que les autres et la nature ne sont pas Dieu).
        
    D'ailleurs, à ce sujet, serions-nous assez inconscients pour faire taire un enfant qui raconterait un feu d'artifice auquel il aurait assisté en lui disant : "Cesse de parler de ce spectacle. Cherche plutôt à tourner ton regard vers Jésus car lui seul est le Sauveur !"
    Nous pouvons affirmer avec certitude que nous ne ferions pas cela. Non, ce ne serait pas bien.
    En agissant ainsi, nous sentons bien que nous empêcherions l'enfant d'extérioriser sa joie, ce qui pourrait constituer un frein à son épanouissement.
        
    De même, nous viendrait-il à l'idée d'interpeller un photographe en train de régler l'objectif de son appareil pour prendre un cliché d'une éclipse solaire en lui disant : "Arrêtez de passer autant de temps à penser à cette éclipse. Songez plutôt à Jésus !"
    Là encore, nous n'agirions jamais ainsi !
    Si nous le faisions, alors nous détournerions la personne de la beauté qu'elle se sent appelée à immortaliser, et cela éveillerait en elle le sentiment que ce qu'elle fait n'est pas noble, qu'elle est inutile, que son travail n'est pas vraiment essentiel…
    Bref, elle se sentirait totalement dévalorisée et, ne s'aimant plus elle-même, elle n'aurait plus aucun désir de découvrir Dieu.
        
    Dans le même ordre d'idée, oserait-on interrompre un peintre en train de contempler la mer pour lui dire : "Pourquoi passez-vous autant de temps devant ce qui n'est qu'un élément matériel ? Cherchez plutôt Jésus ! Cela vous sera plus profitable !"
    Une fois de plus, non ! Nous ne nous permettrions pas de faire une chose pareille !
        
    Or, puisque nous tolérons tout cela sans y voir la moindre contradiction avec la foi en Jésus-Christ (c'est-à-dire : le fait que les gens puissent raconter, photographier ou peindre des feux d'artifice, des éclipses, des mers ou des océans…), alors combien plus devons-nous également laisser s'exprimer et écouter très attentivement celui ou celle qui a vu tourner le soleil sur lui-même, car ce dont il (ou elle) a été le témoin est quelque chose de bien plus prodigieux qu'une éclipse, un feu d'artifice, ou les remous des vagues à la surface de la mer !
    Et oui !!
    Vous vous rendez compte ? La plus grosse étoile de l'univers qui se met soudainement à danser !!! C'est tout simplement stupéfiant !!! Vous ne trouvez pas ?!
    Cela vaut donc très largement la peine que l'on s'y intéresse !!
    De plus, si nous ne savons pas nous émerveiller devant le soleil qui danse, alors comment serons-nous capables de nous émerveiller devant la nature d'une manière générale, ainsi que Marie nous le demande à Medjugorje ? Cela nous sera tout bonnement impossible !
        
    C'est pourquoi, en réfléchissant à cette question,  il m'est apparu que les gens qui ne prenaient pas vraiment au sérieux les signes surnaturels que Dieu nous envoie étaient en fait des gens qui avaient une vision encore trop "étriquée" de la foi.
    Un peu comme si cette dernière, chez eux, fonctionnait à l'exclusion de tout le reste. Comme si Jésus les "coupait" de leur environnement; leur foi s'apparentant alors à une "fuite" ou à un "renfermement" de l'homme sur lui-même (et je précise bien que je dis cela sans aucune "méchanceté", mais simplement en essayant de bien exprimer ce que je ressens).
    Dans le cadre d'une conversion fraternelle, il peut donc être intéressant de rappeler à notre interlocuteur ces paroles que  Jésus a prononcées peu de temps avant sa Passion, pour intercéder pour ses apôtres :
    "Je ne te demande pas de les ôter du monde, mais de les garder du mauvais" (Jean 17, 15).
    On peut également rajouter ce petit extrait du message de la Vierge du 25 octobre 95 :
    "Chers enfants, aujourd'hui je vous invite à aller dans la nature car là, vous rencontrerez Dieu le Créateur."
        
    2-LE FAIT DE S'EMERVEILLER DEVANT LA CREATION PEUT CONDUIRE L'HOMME A DIEU
        
    Le second argument que l'on peut opposer à ceux qui cherchent à minimiser l'importance des signes surnaturels, c'est que ces phénomènes (loin de nous détourner de l'essentiel) peuvent en fait conduire l'homme à son Créateur.
    Oui, cela est également très important.
    Mais, si vous le voulez bien, essayons de voir un peu plus en détail comment cela se passe dans les faits.
        
    Comme nous le savons, nous vivons actuellement à une époque très matérialiste.
    Même chez de nombreux chrétiens, aujourd'hui, l'action a pris le dessus sur la prière.
    Les appels des papes à adorer le Saint Sacrement, à prier le Rosaire, à dire le bréviaire, à se confesser régulièrement et individuellement… ne rencontrent que peu d'écho.
    La conséquence de cette "rationalisation des mentalités" est que, désormais, la lumière, la joie, la paix, l'amour, le pardon…(qui sont des fruits de l'Esprit Saint dont l'éclosion dépend justement de la richesse de notre vie intérieure) sont moins sensibles et laissent peu à peu place aux tensions, aux rivalités, aux méchancetés… de telle sorte que les idées négatives parviennent plus facilement à s'emparer des gens et à s'étendre dans le monde.
    Les rapports deviennent alors plus durs, et certains, découragés, en arrivent même à se détourner de la foi car ils ne sentent plus "le goût" de Dieu parmi les chrétiens.
    Bien sûr, chacun essaye de montrer qu'il est solide et qu'il peut résister à tout mais, dans les moments d'intimité, cette dureté ambiante peut réveiller certains troubles inavoués au cœur même de l'être humain : une peur des autres, une peur de la société, des craintes par rapport au fait de s'ouvrir à un monde qui apparaît alors comme étant de plus en plus hostile…
        
    Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que les tensions et le manque d'amour entre les hommes peuvent également s'accompagner, chez certaines personnes, de ce que nous pourrions appeler des peurs de type "cosmique", c'est-à-dire des angoisses liées à l'univers tout entier (un peu comme nos ancêtres les gaulois dont on nous dit souvent qu'ils redoutaient que le ciel ne leur tombe un jour sur la tête; mais peut-être y a-t-il, dans ce cas précis, une part de légende).
    Beaucoup de gens, il faut le savoir, souffrent de ce genre de maux à notre époque.
    Cela s'explique par le fait que lorsque les rapports se durcissent entre les personnes (du fait de l'éloignement des hommes de Dieu, comme nous venons de le dire), celles-ci peuvent avoir le sentiment d'être isolées dans l'immensité… un peu comme des points minuscules et insignifiants qui seraient perdus au beau milieu de l'univers.
        
    Dépourvu de liens affectifs solides, chaque homme ne sait alors plus qui il est et a l'impression que sa vie n'a pas de sens.
    Dès lors, chacun ne voit plus l'univers avec les yeux de Saint François d'Assise (qui, comme nous le savons, se plaisait à appeler "frères" et "sœurs" les divers éléments qui l'entouraient, tellement il se sentait bien dans le monde), mais avec les yeux de quelqu'un d'esseulé et d'apeuré.
    Ainsi le soleil n'apparaît plus comme étant le symbole de Dieu qui éclaire et réchauffe l'humanité tout entière, mais plutôt comme une gigantesque masse en fusion ou se produisent des réactions thermo-nucléaires, ceci entraînant un profond sentiment de crainte, de vide et, aussi, de vertige dans les cœurs (surtout chez les jeunes).
    L'homme se sent alors un peu comme le rouage anonyme d'une gigantesque machine.
    Plus il regarde vers le ciel, plus il se sent petit et seul ! Plus il a peur ! Plus il découvre qu'il n'est rien !
        
    Dans ces moments tout à fait uniques de l'histoire de l'humanité où Dieu donne aux hommes des signes aussi spectaculaires que celui de la danse du soleil, l'immense bienfait pour l'homme est qu'il peut sentir à nouveau grandir au fond de son cœur la certitude que l'univers est animé non pas par une "force" terrifiante et froide, mais bel et bien par une présence bienveillante.
    Oui, c'est là la grande grâce qui découle de la danse du soleil.
    On pourrait même préciser que cette présence bienveillante peut lui apparaître également comme étant à la fois :
    -une présence aimante (car le fait que le soleil "tourne sur lui-même" est totalement inoffensif pour l'homme).
    -une présence joyeuse (car le fait de danser est en soi quelque chose de très festif).
    -une présence toute puissante (car le soleil est la plus grosse étoile de l'univers, et il est absolument nécessaire que cette "force" qui l'anime soit infiniment supérieure à toutes les autres pour le faire bouger à sa guise).
    Et on pourrait également ajouter à cela que pour être à la fois aimante, joyeuse et toute puissante, il faut aussi que cette "force" soit non pas une simple "énergie" mais, bien plus que cela, une personne.
    Oui, une personne !
    Autrement dit, il faut que Dieu existe pour que le soleil puisse se déplacer ainsi.
    Sans Lui, rien ne serait possible.
        
    CONCLUSION
        
    En assistant à la fameuse danse du soleil, ce sont toutes ces choses dont nous venons de parler que l'on comprend à la fois.
    C'est comme si on reprenait tout à coup conscience qu'un Dieu amoureux, joyeux et Tout Puissant était bien le maître absolu de l'univers.
    Comme si on redécouvrait le bonheur de croire qu'il n'y avait rien au-dessus de Lui.
    Et comme nous l'avons dit il y a un instant, loin de nous éloigner de Jésus, cela peut au contraire réveiller en nous l'envie de croire et de pratiquer notre religion (de la même façon que le choc entraîné par la victoire d'une équipe de foot en perte de vitesse peut réveiller, chez le supporter endormi, le désir d'encourager son équipe et d'aller assister à nouveau aux matchs).
    N'oublions pas, en effet, le cri de ces hommes athés qui ont dit, à Fatima, en voyant le soleil tourner : "Je crois en Dieu !" 
        
    Ah ! Quelle chance nous avons, Marie, que tu nous aies montré ce phénomène absolument inouï ! Oui, quelle chance nous avons !! Nous n'aurons sûrement jamais assez de toute notre vie pour te remercier pour cette merveille !
    Puisse chacun d'entre nous essayer de vivre maintenant ce prodige à l'intérieur de lui-même, et redécouvrir la joie de croire, même sans avoir vu, et de voir dans l'univers non pas un espace menaçant mais un cocon qui nous protège tout au long de notre pèlerinage terrestre.
    Et le meilleur moyen de faire cette expérience fantastique, c'est de ne pas hésiter à lever nos yeux vers le ciel, lorsque nous passons par un moment d'angoisse, de solitude ou de doute, et d'essayer d'imaginer, au sein de cette immensité qui nous effraye, que le soleil tourne sur lui-même, un peu comme le jouet d'un enfant : aussi inoffensif qu'une toupie, un ballon ou un disque volant !
    Oui, essayons, quand nous traversons des heures difficiles, de nous laisser gagner par cette idée que le soleil et que tout l'univers qui l'entoure ne sont pas plus dangereux que des jouets… … et disons-nous que ce que nous sommes en train d'imaginer (loin, très loin d'être un rêve ou une affabulation) s'est réellement passé un jour… à Fatima, ou à Medjugorje !
    Vous verrez, avec un peu d'entraînement, l'effet est très libérateur !


  • SUPPLIQUE A DIEU (Cette prière, qui a été dictée à Jelena le 22 juin 1985, doit être précédée de 3 "Gloire au Père")
        
    O Dieu, notre cœur est dans une obscurité profonde,
    Malgré notre lien à ton Cœur
    Notre cœur se débat entre toi et Satan,
    Ne permets pas qu'il en soit ainsi !
    Toutes les fois que le cœur est divisé
    Entre le bien et le mal,
    Qu'il soit illuminé de ta lumière
    Et qu'il s'unifie.
    Ne permets jamais
    Qu'il puisse y avoir en nous deux amours,
    Qu'en nous puisse jamais coexister deux fois
    Et que jamais puissent cohabiter en nous :
    Le mensonge et la sincérité,
    L'amour et la haine,
    L'honnêteté et la malhonnêteté,
    L'humilité et l'orgueil.
    Aide-nous au contraire
    Afin que notre cœur s'élève vers toi comme celui d'un enfant.
    Fais que notre cœur soit ravi de paix
    Et continue d'en avoir toujours la nostalgie.
    Fais que ta sainte volonté et ton amour
    Trouvent demeure en nous,
    Qu'au moins quelques fois nous désirions vraiment être tes fils.
    Et quand, Seigneur,
    Nous ne désirons pas être tes fils,
    Rappelle-toi nos désirs passés,
    Et aide-nous à te recevoir de nouveau.
    Nous t'ouvrons nos cœurs
    Afin qu'en nous demeure ton saint amour.
    Nous t'ouvrons nos âmes,
    Afin qu'elles soient touchées par ta sainte miséricorde
    Qui nous aidera à voir clairement tous les péchés,
    Et nous fera comprendre,
    Que ce qui nous rend impurs c'est le péché.
    Dieu, nous désirons être tes fils,
    Humbles et pleins de dévotion,
    Au point de devenir tes fils chéris et sincères,
    Tels que seul le Père
    Pourrait désirer que nous soyons.
    Aide-nous, Jésus notre frère,
    A obtenir la bonté du Père à notre égard,
    Et à être bon envers lui.
    Aide-nous, Jésus,
    A bien comprendre ce que Dieu nous donne,
    Puisque parfois nous renonçons à accomplir
    Une bonne action,
    Comme si elle était pour nous un mal.


  • Quand on lit les messages de la Vierge de Medjugorje avec attention, on s'aperçoit que, contrairement à ce que disent certains, la Mère de Dieu est loin de répéter toujours la même chose.
    J'en veux pour preuve la richesse incroyable de ses enseignements sur tous les grands sujets qui intéressent les gens de notre époque : la vocation, le mal, la souffrance, la mort, la prière… (vous pouvez vous reporter aux différentes rubriques de ce blog pour constater par vous-mêmes que, dans ces domaines, les messages ne se ressemblent pas. Loin de là !).
        
    Toutefois, il est vrai que certaines paroles (notamment celles qui concernent la messe, la confession, le rosaire, le jeûne et la lecture de la Bible) reviennent très souvent.
        
    A cela, la Vierge nous donne une explication très claire par le biais du voyant Ivan (les deux extraits ci-dessous sont tirés des messages qu'elle donne régulièrement à son groupe de prière) : "Chers enfants, je voudrais donner de nouveaux messages. Je suis votre Mère. Je veux depuis toujours vous enseigner des choses nouvelles. Mais pour cela il faut que vous viviez d'abord les messages que j'ai donnés précédemment. Alors seulement je pourrai vous donner de nouveaux messages" (le 15 octobre 90) / "Chers enfants, j'avais le désir de vous donner de nombreux messages nouveaux, mais hélas vos cœurs sont tout fermés et loin de mes messages. J'ai tant besoin de vos prières !" (le 25 avril 95).
        
    Ces extraits nous montrent bien, nous le voyons, que si certaines recommandations reviennent de manière récurrente, dans la bouche de Marie, c'est tout simplement parce que nous ne les mettons pas en pratique. C'est là la seule et unique raison.
    La Vierge est devant nous comme une Mère qui lance les mêmes appels à ses enfants parce que ces derniers ne l'entendent pas.
    Alors, sachant cela, allons-nous faire des efforts pour changer d'attitude ?