• Nous avons tort de croire que le pape fait preuve de rigidité et de manque d'ouverture lorsqu'il nous dit que les personnes divorcées  et remariées ne peuvent pas être admises à la communion eucharistique.
    En effet, ce n'est pas de la "méchanceté", de sa part, que d'affirmer de telles choses.
    C'est simplement du bon sens.
    Et Dieu sait si notre monde en a besoin aujourd'hui !
    Mais, si vous le voulez bien, essayons de voir cela d'un peu plus près…
        
    Comme nous le savons, le mariage catholique est indissoluble.
    Cela signifie en clair qu'il unit deux personnes pour la vie, et ce de manière totale.
    Le Catéchisme de l'Eglise, citant un extrait du livre de la Genèse, nous dit ceci : "Ce consentement qui lie les époux trouve son accomplissement en ce que les deux "deviennent une seule chair" (article1627).
        
    En plus de cela, il y a une chose très importante qu'il nous faut savoir : le lien du mariage qui unit l'homme et la femme n'est pas semblable à un "contrat de travail" qui, en fonction de la situation économique de l'entreprise, peut être rompu.
    Non, c'est très différent.
    Dans le cas d'un mariage, c'est Dieu Lui-même qui scelle l'union des deux époux, devenant ainsi, en quelque sorte, le garant de l'indissolubilité de leur engagement.
    Plusieurs articles du CEC expriment très bien cette idée :
        
    -"Le consentement par lequel les époux se donnent et s'accueillent mutuellement est scellé par Dieu Lui-même" (article 1639)
    -"Le lien matrimonial est donc établi par Dieu Lui-même, de telle sorte que le mariage conclu et consommé entre baptisés ne peut jamais être dissous. Ce lien, qui résulte de l'acte humain libre des époux et de la consommation du mariage, est une réalité désormais irrévocable et donne origine à une alliance garantie par la fidélité de Dieu" (article 1640).
    -"De même que Dieu prit autrefois l'initiative d'une alliance d'amour et de fidélité  avec son peuple, ainsi, maintenant, le Sauveur des hommes, Epoux de l'Eglise, vient à la rencontre des époux chrétiens par le sacrement du mariage" (article 1642).
        
    Nous pouvons retenir de ces trois extraits qu'un mariage, loin de ressembler à un contrat d'embauche, est en réalité une alliance indestructible où chaque époux est appelé à ne faire qu'un seul cœur et qu'une seule âme avec son conjoint… et aussi avec Jésus qui est donc le garant de l'indissolubilité de leur union.
    En d'autres termes, l'homme et la femme ne peuvent plus être COMPLETS l'un sans l'autre; et Jésus, de son côté, considère le couple comme une seule personne.
    Cela signifie aussi que le Christ ne conçoit  jamais l'un sans l'autre.
    Où que soit l'un des deux époux et quoi qu'il fasse, Jésus ne le voit jamais indépendamment de l'autre mais toujours AVEC son conjoint.
    Ses plans divins sur lui, les appels qu'Il lui lance, les projets qu'Il lui inspire par le biais de Son Esprit Saint… prennent toujours l'autre en considération (et ceci POUR LA VIE, car Dieu est fidèle jusqu'au bout).
        
    A partir de là, nous comprenons peut-être un peu mieux quelle est la contradiction qu'introduirait la communion des divorcés-remariés.
    En fait, le fait de communier les lierait au Christ (c'est là le sens profond de la communion eucharistique) qui, Lui-même, les "lierait" d'une manière mystérieuse (mais pourtant bel et bien réelle) à leur premier conjoint (puisque Jésus, étant fidèle, ne peut jamais dissocier l'un des deux époux de l'autre) !
    Nous sentons donc bien que la personne divorcée et remariée se retrouverait alors dans un état "d'écartèlement" devant Dieu : elle s'unirait à une personne (Jésus) qui, elle-même, l'unirait à une autre personne avec laquelle elle ne veut justement pas être liée (son premier mari) ! Où serait la cohérence dans tout cela ?
        
    Cela nous amène donc à voir peu à peu que derrière l'attitude du pape – que certains jugent parfois trop "rigide" voire "inhumaine" – se cache en fait une très profonde cohérence et, surtout, un très profond respect des choix de chacun.
        
    On ne peut pas faire tout et n'importe quoi.
    Si une personne divorcée et remariée veut absolument "faire un" avec le Christ par le biais de la communion eucharistique, elle doit aussi accepter que Jésus – modèle de fidélité – l'aime par rapport à son premier mari; et donc, de ce fait, il est nécessaire qu'elle ne reconnaisse pas la légitimité de son second conjoint.
    Mais veut-elle cela ? Souhaite-t-elle que les choses se passent ainsi ?
    J'en doute fort car, alors, pourquoi se serait-elle re-mariée ?
        
    C'est pourquoi, afin que son choix de se séparer de son premier époux et de se lier à un second soit respecté, il est préférable qu'elle ne communie pas (tant qu'elle n'a pas changé d'avis, du moins).
    Cela lui évitera de se retrouver dans cette situation "d'écartèlement" dont nous avons parlé.
        
    Croyez-moi, chers amis internautes, il n'y a ni "rigidité" ni "inhumanité" derrière l'attitude du pape.
    Il y a uniquement le bon sens de l'Esprit Saint qui aime immensément tous les hommes, et les respecte infiniment.


  • Dans "L'évangile tel qu'il m'a été révélé" (Tome 2, chapitre 100), Jésus parle avec André, qui est un apôtre très discret mais très efficace, et lui dit ce qu'il attend des prêtres :
    Ce n'est pas le geste qui fait le prêtre, ni non plus l'habit. Ce n'est pas la culture profane, ni les relations mondaines et avec les puissants qui font le prêtre. C'est son âme. Une âme grande au point d'anéantir la chair. Il est tout esprit, mon prêtre… le prêtre de mon rêve. Ainsi seront mes saints prêtres. Le spirituel n'a ni le ton ni la pose du tragédien. Il ne pose pas, parce qu'il est spirituel et par conséquent ne peut porter de péplum ni de masque. Il est ce qu'il est : esprit, flamme, lumière, amour. Il parle à des esprits. Il parle par la pureté des regards, de ses actes, de ses paroles, de ses œuvres (…). Un prêtre saint peut tant faire. Et, crois-le, il y aura toujours parmi les prêtres des saints qui sauront encore mourir pour l'amour de Dieu et du prochain, et ils sauront le faire si doucement, après avoir pratiqué la perfection pendant toute leur vie avec une pareille douceur, que le monde ne les remarquera même pas. Mais, si le monde ne devient pas tout entier impureté et idolâtrie, ce sera à cause d'eux : les héros du silence et de l'activité fidèle".


  • Il n'est pas toujours facile de comprendre et d'expliquer le mystère de la présence réelle de Jésus dans l'eucharistie.
    Voici un fait authentifié par l'Eglise qui peut nous y aider.
     
    Au début du VIIe siècle, à Lanciano (Italie), pendant la célébration de la messe, un prêtre voit l'hostie devenir un morceau de chair vivante et le vin consacré devenir du sang qui se coagule en cinq caillots.
    Le tout est conservé dans un Ostensoir-Reliquaire.
     
        
    Le 17 février 1574, l'archevêque du lieu s'aperçoit que chacun des caillots de sang (qui sont de grosseurs différentes) pèse exactement le même poids que les autres; un peu comme si Jésus voulait nous montrer qu'il était totalement présent dans la plus petite partie de l'hostie et du vin consacré. 
        
    En 1970 et 1971, un groupe d'experts fait des analyses très poussées sur ce phénomène.
    Voici les conclusions :
      
    a)-les matières en question sont vraiment de la chair et du sang. 
    b)-cette chair et ce sang sont d'origine humaine. 
    c)-la chair est constituée de tissu musculaire du coeur (myocarde). 
    d)-la chair et le sang sont du même groupe sanguin : AB. 
    e)-aucune trace de corruption n'a été observée sur les matières, alors qu'elles ont été exposées pendant des siècles à l'action d'agents physiques, atmosphériques et biologiques. 
    f)-on ne trouve nulle part de trace d'une substance destinée à conserver ces matières par momification.


  • Dans le tome 2 de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé", au chapitre 32, Maria Valtorta nous raconte une vision au cours de laquelle elle a vu Jésus et Judas qui parlaient du suicide. A un moment donné, Jésus dit à son disciple que le suicide est un péché d'orgueil. Celui-ci lui répond alors que ce serait plutôt du désespoir, mais Jésus lui rétorque que le désespoir n'est rien d'autre que de l'orgueil.
        
    Sur le moment, vous en conviendrez, cette remarque peut nous choquer un peu. Pourtant, si nous prenons le temps d'y réfléchir profondément, nous pouvons assez facilement comprendre que les propos de Jésus tels que M. Valtorta nous les rapporte dans son livre sont en fait emprunts d'une profonde sagesse et d'une profonde claire voyance. En effet, il semblerait qu'il y ait deux sortes d'orgueil.
        
    Tout d'abord, il y a ce que l'on pourrait appeler l'orgueil "de supériorité" : "Je suis le plus beau", "Je suis le plus fort", "Je suis le plus grand", "Les autres ne sont rien à côté de moi"… Cela est vrai chaque fois qu'un être se préfère à tout le reste et qu'il refuse de voir qu'il a aussi des défauts. Cette attitude peut alors le conduire à la mégalomanie.
        
    Ensuite, il y a un second type d'orgueil auquel on ne pense pas toujours mais qui existe pourtant bel et bien. Il s'agit d'un orgueil que l'on pourrait qualifier "d'infériorité" : "Je suis le plus laid", "Je suis le plus faible", "Je suis le plus petit", "Je ne suis rien à côté des autres"… Cela est vrai chaque fois qu'un être se déteste par-dessus tout et qu'il refuse de voir qu'il a aussi des qualités (aucun être humain, en effet, n'a été créé sans talent, ici-bas). Cette attitude peut alors tout à fait le conduire au suicide.
        
    Dans les deux cas, nous sentons bien que le problème est le même dans la mesure où la personne est centrée sur elle-même, ne voit qu'une partie d'elle-même, est aveugle et sourde à tout le reste et n'a pas l'humilité nécessaire pour porter un regard parfaitement objectif sur ce qu'elle est. Elle se trouve alors dans un état de "violence intérieure" envers elle-même. Frère Ephraïm - le fondateur de la communauté des Béatitudes - a dit que l'orgueil était "la forme spirituelle de la violence" (se reporter ici à ses cassettes audio sur la guérison intérieure).
        
    Cela étant, il est bien évident qu'il ne nous appartient pas de juger les gens. DIEU SEUL peut connaître les causes qui font que telle ou telle personne a agi de telle ou telle manière, et LUI SEUL peut dire jusqu'à quel point sa responsabilité peut être diminuée (car la personne peut tout à fait avoir eu de mauvaises influences). D'ailleurs, le Catéchisme de l'Eglise Catholique est très clair sur ce point : "On ne doit pas désespérer du salut éternel des personnes qui se sont donné la mort. Dieu peut leur ménager, par les voies que Lui seul connaît, l'occasion d'une salutaire repentance. L'Eglise prie pour les personnes qui ont attenté à leur vie" (article 2283).