• Ce passage est tiré de "L'Evangile tel qu'il m'a été révélé", tome 5, chapitre 31.
        
    (Jésus parle à ses apôtres)
        
    -"Et vous, qui dites-vous que je suis ? Dites-le vraiment d'après votre jugement, sans tenir compte de mes paroles et de celles d'autrui. Si vous étiez obligés de me juger, qui diriez-vous que je suis ?"
    -"Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant" s'écrie Pierre en s'agenouillant, les bras tendus en haut, vers Jésus qui le regarde avec un visage tout lumineux et qui se penche afin de le relever pour l'embrasser en disant :
    -"Tu es bienheureux, ô Simon, fils de Jonas ! Car ce n'est pas la chair ni le sang qui te l'ont révélé, mais mon Père qui est dans les Cieux. Dès le premier jour que tu es venu vers moi, tu t'es posé cette question, et parce que tu étais simple et honnête, tu as su comprendre et accepter la réponse qui te venait du Ciel. Tu n'avais pas vu les manifestations surnaturelles comme ton frère et Jean et Jacques. Tu ne connaissais pas ma sainteté de fils, d'ouvrier, de citoyen comme Jude et Jacques, mes frères. Tu n'as pas profité d'un miracle et tu ne m'as pas vu en accomplir, et je ne t'ai pas donné de signe de ma puissance comme je l'ai fait et comme l'ont vu Philippe, Nathanaël, Simon le cananéen, Thomas, Judas. Tu n'as pas été subjugué par ma volonté comme Matthieu le publicain. Et pourtant tu t'es écrié : "Il est le Christ !" Dès la première heure que tu m'as vu, tu as cru et jamais ta foi n'a été ébranlée. C'est pour cela que je t'ai appelé Céphas, et pour cela c'est sur toi, Pierre, que j'édifierai mon Eglise et les puissances de l'Enfer ne prévaudront pas contre elle. C'est à toi que je donnerai les clefs du Royaume des Cieux. Et tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les Cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les Cieux, ô homme fidèle et prudent dont j'ai pu éprouver le cœur. Et ici, dès cet instant, tu es le chef auquel il faut donner respect et obéissance comme à un autre moi-Même. Et c'est tel que je le proclame devant vous tous".
        
    (Maria Valtorta parle de sa vision)
        
    Si Jésus avait écrasé Pierre sous une grêle de reproches, les pleurs de Pierre n'auraient pas été aussi forts. Il pleure et éclate en sanglots, le visage sur la poitrine de Jésus. Des pleurs qui n'auront leur égal que dans ceux incoercibles de sa douleur d'avoir renié Jésus. Maintenant ce sont des pleurs faits de mille sentiments humbles et bons… Un peu encore de l'ancien Simon – le pêcheur de Bethsaïda qui, à la première annonce de son frère, avait dit en riant : "Le Messie t'apparaît !... Vraiment !" incrédule et plaisant – mais un peu de l'ancien Simon s'effrite sous ces pleurs pour faire apparaître, sous la couche mince de son humanité, toujours plus nettement le Pierre, Pontife de l'Eglise du Christ.
        
    Quand il lève son visage, timide, confus, il ne sait faire qu'un geste pour dire tout, pour promettre tout, pour se donner tout entier à son nouveau ministère : celui de jeter ses bras courts et musclés autour du cou de Jésus et de l'obliger à se pencher pour l'embrasser, en mêlant ses cheveux et sa barbe un peu hérissés et grisonnants, aux cheveux et à la barbe soyeux et dorés de Jésus, le regardant ensuite d'un regard adorant, affectueux, suppliant de ses yeux un peu bovins, luisants et rougis par les larmes qu'il a versées, en tenant dans ses mains calleuses, larges, épaisses, le visage ascétique du Maître penché sur le sien, comme si c'était un vase d'où coulait une liqueur vivifiante… et il boit, boit, boit douceur et grâce, sécurité et force, de ce visage, de ces yeux, de ce sourire…
        
    Ils se séparent enfin, reprenant leur route vers Césarée de Philippe et Jésus dit à tous : "Pierre a dit la vérité. Beaucoup en ont l'intuition, vous vous la connaissez. Mais vous, pour l'instant, ne dites à personne ce qu'est le Christ, dans la vérité complète qui vous est connue. Laissez Dieu parler dans les cœurs comme Il parle dans le votre. En vérité je vous dis que ceux qui, à mes affirmations et aux votres apportent la foi parfaite et le parfait amour, arrivent à savoir le vrai sens des mots : "Jésus Christ, le Verbe, le Fils de l'homme et de Dieu".


  • INTRODUCTION
        
    "(…) La création tout entière gémit maintenant encore dans les douleurs de l'enfantement. Elle n'est pas la seule; nous aussi, qui possédons les prémices de l'Esprit, nous gémissons intérieurement, attendant l'adoption, la délivrance pour notre corps. Car nous avons été sauvé, mais c'est en espérance (…)" (Saint Paul).
        
    1-LA CROIX EST PRESENTE DANS LA VIE DE CHAQUE HOMME ICI-BAS
        
    En lisant les mots que l'apôtre Saint Paul nous rapporte dans sa lettre aux romains (ci-dessus), nous pouvons constater qu'ils sont vraiment le reflet de la réalité et que nos vies contiennent effectivement une grande part de "douleurs", de "gémissements", et, par conséquent, un lot de combats quotidiens parfois pénibles et coûteux que nous avons à mener.
    Et cela ne concerne pas seulement notre vie physique, mais également notre vie professionnelle, familiale, sociale…
    Par exemple, il nous faut travailler dur pour avoir un bon métier et, ainsi, nous réaliser dans une activité; nos réussites n'étant malheureusement pas toujours à la hauteur de nos efforts, surtout dans les périodes de graves crises économiques ou bon nombre de secteurs sont bouchés.
    Nous avons aussi à batailler ferme pour que nos enfants soient convenablement éduqués car cela peut prendre beaucoup de temps avant que nous venions à bout de certains de leurs travers.
    Souvent, également, il nous est nécessaire de faire preuve d'une grande diplomatie pour rester en bons termes avec nos proches, nos voisins, nos collègues de travail… car nos relations sont souvent agitées, malmenées et remises en question pour un rien.
    Oui, ce n'est généralement qu'au prix de gros efforts que nous parvenons à faire naître, à entretenir, puis à préserver, nos "oasis de paix" dans ce grand désert où nous vivons.
    Ainsi, la joie, la paix, l'amour, le pardon… sont autant de valeurs vitales qui vont rarement "de soi" dans ce monde.
    Et même quand, après maints tracas, nous parvenons enfin à quelques réussites satisfaisantes, nous n'échappons pas pour autant au risque d'avoir à faire face à des problèmes imprévus (des maladies, par exemple) qui font que le bonheur sur cette terre ne nous semble jamais acquis une bonne fois pour toutes.
    Notre volonté, nos efforts et notre faculté d'adaptation sont toujours mis à contribution.
    On peut aussi ajouter qu'au cours de nos périodes d'accalmie, tandis que nous savourons un peu de repos, les difficultés n'épargnent malheureusement pas d'autres personnes que nous.
    Aussi y a-t-il toujours des injustices, des inégalités, des scandales et des douleurs de tous ordres… qui lancèrent et fissurent notre humanité.
    Tant et si bien que notre condition humaine peut parfois nous faire penser que nous sommes semblables à des "funambules" qui, au cœur de situations inconfortables, s'efforcent de garder un équilibre et une trajectoire qui ne viennent pas à eux automatiquement.
    Le Pape Jean-Paul II lui-même, quand il s'était rendu à Lourdes au cours des premières années de son Pontificat, n'avait d'ailleurs pas manqué de bien mettre les jeunes en garde contre la tentation de ne croire qu'en la facilité dans le monde d'aujourd'hui.
    Lors de la récitation du Rosaire, près de la grotte, il avait formulé le vœu que, tous, nous puissions trouver la force de porter nos fardeaux.
    Non, vraiment, rien n'est jamais simple sur cette terre.
        
    2-NOUS NE POURRIONS PAS VIVRE ETERNELLEMENT ICI-BAS
        
    Dès lors, il nous apparaît de façon relativement évidente qu'il ne nous serait pas possible de vivre éternellement dans cet état d'imperfection qui est le notre chaque jour.
    Si notre vie sur terre ne connaissait pas de fin, en outre, cela signifierait que ce sont l'imperfection et les difficultés présentes "en elles-mêmes" qui sont éternelles.
    La finalité de nos efforts (c'est-à-dire l'Amour total, le bonheur suprême) demeurerait une espérance toujours "en attente", sans cesse soumise aux vicissitudes de la vie terrestre, mais jamais pleinement réalisée.
    Eternels ici-bas, nous ne pourrions à aucun moment nous unir tous à ce bonheur de manière absolument définitive.
    De plus, il est un problème auquel nous ne songeons pas toujours systématiquement mais qui, pourtant, finirait par se poser de manière tout à fait dramatique : celui de l'usure de nos personnes.
    Nous voyons bien, en effet, à quel point 80 petites années passées sur terre suffisent à entamer la vigueur de nos corps et de nos esprits (or, ces années ne représentent en fait qu'une durée infinitésimale sur la grande échelle du temps).
    Pouvons-nous ne serait-ce qu'imaginer ce qu'il adviendrait de nous si nous devions passer notre éternité ici-bas ?!
    Dans de telles conditions, il est clair que nos cheveux blanchiraient, tomberaient, que nos dents se gâteraient, que notre peau se riderait… et ceci chaque jour davantage !
    Nos corps (nos pauvres corps !) n'en finiraient pas de vieillir et de s'étioler !
    Nos facultés, elles (comme la mémoire, par exemple), s'affaibliraient de plus en plus sans que cette triste régression ne connaisse de fin !
    Le monde serait alors peuplé d'êtres vivants pris dans une espèce de dégénérescence physique et morale croissante.
    Mon Dieu, quel horrible spectacle !
    Nous ressemblerions aux passagers d'un avion qui s'envoleraient vers leur lieu de vacances, mais n'atterriraient jamais nulle part et dépériraient indéfiniment dans l'appareil.
    La vie serait alors semblable à une symphonie dans laquelle l'avant dernier accord se ferait entendre sans fin, mais sans jamais se résoudre sur un accord final…
    Et plus le temps passerait, plus nous souffririons car nous grandirions à chaque seconde dans la conscience que nous sommes à jamais prisonniers d'un monde inachevé.
    Dans un tel cas, il est fort vraisemblable que nos âmes ne cesseraient de s'impatienter, de se languir, puis de se lamenter… car nous n'aurions que "l'inassouvissement" de nos attentes pour seule et unique finalité.
    Oui, Seigneur, cela serait vraiment très triste, et ô combien douloureux !
    Cette "extension perpétuelle du temps" nous deviendrait très vite insoutenable !
        
    CONCLUSION
        
    A partir de ce que nous venons de dire, il nous devient peut-être un peu plus "facile" d'admettre qu'il n'est pas du tout "illogique" qu'un être humain, à un moment donné fixé par Dieu, soit comme "retiré" du monde et qu'ainsi, les combats terrestres puissent passer entre des mains plus jeunes et plus vigoureuses.
    Par conséquent, il nous devient peut-être aussi plus clair que nous commettons une erreur lorsque nous nous bornons à considérer la mort uniquement comme quelque chose de macabre.
    En effet, mourir (c'est-à-dire ne pas être éternel ici-bas), c'est justement ce qui peut nous permettre, en un sens, de supporter nos maux avec plus de patience et plus de courage.
    Oui, notre amour de la vie terrestre peut très bien s'appuyer sur le fait que cette dernière n'est qu'éphémère et non pas une condition éternelle.
    Et le fait de savoir que nous ne sommes que "de passage" dans ce monde peut alors nous apparaître non plus comme une tragédie… mais, bien au contraire, comme une GRACE.
    Oui, une véritable grâce ! Une grâce qui, en plus de nous soustraire aux multiples imperfections de ce monde, nous donne aussi et surtout la possibilité de nous ouvrir à une ESPERANCE : l'espérance d'une vie meilleure.
    Quelle extraordinaire et merveilleuse chose que celle-là !! Vous ne trouvez pas ?


  • -"Comme le Père vit dans le Fils par l'amour, et comme le Fils vit dans le Père par l'amour qu'il a pour lui, ainsi nous devons vivre en tous les hommes, par l'amour que nous avons pour eux. Nous devons aimer à ce point tous les hommes. Vivre en eux et non en nous" (Charles de Foucauld)
         
    -"Le soleil, c'est le Père. On ne peut pas le regarder en face. Le rayon, c'est le Fils. Il finit toujours par disparaître, comme le Fils est retourné au Père. Le Saint Esprit, c'est ce qui reste : la lumière et la chaleur"
    (Père René-Luc)
        
    -"Tu es tenu de croire au Fils de la même manière que tu crois au Père, de croire en l'Esprit Saint de la même manière que tu crois au Fils, avec cette seule différence que tu confesses devoir croire en la croix du seul Seigneur Jésus" (Saint Ambroise)
        
    -"Par la prière, je m'adresse à quelqu'un qui, non seulement, est une personne mais qui, dans cet Amour absolu des Personnes divines, est unique et trois fois personnel dans l'Unité" (Abbé Pierre)
        
    -"J'aime beaucoup la Trinité : chaque personne de la Trinité est tournée vers l'autre. La religion qui m'a été apprise est une "religion vers", c'est à dire une religion qui sort de soi, qui est penchée hors de soi" (soeur Emmanuelle)
        
    -"Le Père, comme une source qui se donne au Fils et, de cet échange d'amour, le baiser divin, l'Esprit Saint. C'est comme si ce mystère nous permettait de soulever un tout petit coin du voile de la vie intime de l'amour en Dieu, ce tourbillon au coeur de l'immuable" (Abbé Pierre)
        
    -"Le Père est notre créateur, le Fils est notre rédempteur et le Saint Esprit est notre conducteur" (curé d'Ars)
        
    -"Le Fils et l'Esprit sont comme deux mains par lesquelles Dieu façonne le monde et son histoire" (St Irénée)
          
    -"La Père n'a pas besoin du Fils pour se délivrer de sa fécondité. Il ne l'engendre pas pour avoir un réceptacle où déposer sa richesse. Il le fait en vertu d'un amour totalement désintéressé, que rien n'oblige à se communiquer. Le Fils n'advient pas au Père comme une aide, mais comme une réponse aussi parfaite que lui. Quand à l'Esprit, il procède sans doute de leur union comme un beau fruit, mais pas comme un être qui se rendrait indépendant et qui donnerait naissance à de nouvelles générations. Ainsi, la vie trinitaire est un mouvement circulaire achevé en lui-même et qui n'a pas besoin du monde" (André Manaranche)
        
    -"Tu vois la Trinité quand tu vois la charité" (Saint Augustin)
         

    -"La Trinité est un mystère de foi au sens strict, un des mystères cachés en Dieu qui ne peuvent être connus s'ils ne sont révélés d'en haut" (article 237 du CEC).
        
    -"La Trinité, c'est un peu comme deux couleurs qui, en se mélangeant, en forment une troisième" (entendu dans une homélie).
        
    -"La Trinité peut nous faire penser à trois sons qui, produits simultanément, forment un seul accord majeur" (dit par un catéchiste).
        
    -"Dans l'amour on est un parce que l'amour nous unit, deux parce que l'amour nous respecte, trois parce que l'amour nous dépasse" (entendu dans une homélie).
        
    -"La Trinité, cela veut dire que Dieu n'est pas quelqu'un qui se regarde et tourne autour de soi, qui se gargarise de Lui-même, mais au contraire quelqu'un qui se donne. Cela veut dire que Dieu n'est pas solitaire, qu'il ne fait pas face à un visage avec lequel Il se répéterait dans un épouvantable narcissisme. Dans la Trinité le Père fait face au Fils, le Fils au Père dans le baiser de l'Esprit Saint. Cela veut dire que Dieu est une communion, une respiration d'amour, un dépouillement, une enfance éternelle, une naissance inépuisable, une nouveauté qui jaillit sans cesse, enfin une Pauvreté indépassable comme François l'a si bien deviné" (Maurice Zundel).
        
    -"En Dieu, il y a trois foyers de lumière, trois foyers d'amour, trois foyers de communication où toute la vie divine constamment se renouvelle dans un don inépuisable" (Maurice Zundel).
        
    -"En théologie, 1 + 1 + 1 = 1 !" (entendu dans une homélie).
        
    -"Le Père est cela même qu'est le Fils, le Fils cela même qu'est le Père, le Père et le Fils cela même qu'est le Saint Esprit, c'est-à-dire un seul Dieu par nature" (article 253 du CEC).
        
    -"Lorsque je me regarde dans la glace, je vois mon image. Si le Père se regardait dans un miroir, il verrait alors l'image de son Fils" (auteur inconnu cité par Louise Lebel dans une conférence de l'Emmanuel).
        
    -"Celui qui est le Fils n'est pas le Père, et celui qui est le Père n'est pas le Fils, ni le Saint Esprit n'est celui qui est le Père ou le Fils" (article 255 du CEC).
        
    -"Mon esprit peut se penser lui-même. Il peut concevoir une pensée semblable à lui mais distincte de lui. Pour Dieu, la pensée est son Fils" (dit par Louise Lebel dans une conférence de l'Emmanuel).
        
    -"A cause de cette unité, le Père est tout entier dans le Fils, tout entier dans le Saint Esprit; le Fils tout entier dans le Père, tout entier dans le Saint Esprit; le Saint Esprit tout entier dans le Père, tout entier dans le Fils" (article 256 du CEC).
        
    -"On dirait que Père, le Fils et l'Esprit Saint sont suffisamment distincts pour être trois, suffisamment unis pour être un, suffisamment un pour que chacun soit présent dans les autres" (entendu dans un groupe de prière).
        
    -"L'Esprit Saint aime le Père par le Fils, et le Fils par le Père, du même amour dont ils s'aiment et qui n'est autre que lui-même" (auteur inconnu cité par Louise Lebel dans une conférence de l'Emmanuel).
        
    -"(…) de même qu'elle n'a qu'une seule et même nature, la Trinité n'a qu'une seule et même opération. "Le Père, le Fils et le Saint Esprit ne sont pas trois principes des créatures mais un seul principe" (…)" (article 258 du CEC).


  • (texte rédigé par des catéchistes à partir d'articles de presse, et figurant au programme d'une aumônerie scolaire).
        
    Se nourrir est un acte très important.
    Par lui, nous donnons à notre corps les ressources en énergie dont nous avons besoin, et sans lesquelles nous ne pouvons rien faire.
    Bien se nourrir est tout aussi important, car si certains aliments fortifient notre corps, d'autres peuvent lui nuire.
    Oui, l'alimentation a des répercussions sur l'être humain.
    La fameuse crise de la vache folle qui a secoué l'Europe en janvier 1997 témoigne que l'on doit faire très attention à ce que l'on mange.
        
    Des scientifiques américains ont montré que certains aliments ont même une influence sur l'aspect extérieur de l'être humain.
    Ils ont entre autre démontré que le riz avait des vertus adoucissantes pour la peau.
    C'est ainsi, expliquent-t-ils, que bon nombre de chinois sont imberbes.
    La prise régulière d'un aliment depuis l'enfance peut donc avoir des répercussions sur l'aspect de l'individu.
        
    Le sociologue Claude Fischer nous dit que dans certaines tribus des sociétés anciennes, les chasseurs refusaient de manger du porc-épic car celui-ci se roule en boule face au danger.
    Les chasseurs craignaient que cette nourriture ne leur transmette les défauts de l'animal.
    Claude Fischer explique : "L'acte de manger est particulièrement intime. En ingurgitant un aliment, il s'introduit en nous et devient notre substance. C'est comme un vêtement ou une voiture qui jouent des rôles symboliques dans notre société".
        
    Ce que nous lisons, ce que nous regardons, ce que nous écoutons… a également une grande importance sur ce que nous sommes intérieurement (nos humeurs, nos idées, nos opinions, notre façon de penser et notre manière de nous exprimer, nos goûts, notre vision du monde et des autres…).
    Une étude très sérieuse menée par des milieux américains en 1997 a même montré que le succès de la série télévisée "Urgence" a fait augmenter les demandes des étudiants pour trouver un poste en service d'urgence de 300% !
    Preuve que le petit écran peut avoir une influence bénéfique en montrant, comme dans cette série, la vie de médecins qui font l'impossible pour sauver leurs malades.
        
    Pour Liliane Lurça, psychologue pour enfants, la télé a aussi des effets pervers sur les plus jeunes : "Quiconque a approché un enfant sait qu'il construit sa personnalité en imitant.
    La télévision regardée depuis le plus jeune âge imprime en lui des modèles.
    De nos jours, ces modèles sont souvent funestes et pervers.
    Chacun sait qu'il faut éviter à un enfant d'avoir de mauvaises relations. Pourquoi en irait-il autrement avec la télé ?"
        
    Pour conclure, nous pourrions peut-être retenir ce slogan publicitaire qu'a adopté une chaîne de télévision culturelle allemande : "Ce que regarde un enfant est aussi important que ce qu'il mange".


  • Qui donc est capable de comprendre la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole, il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite.
        
    La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle.
        
    Celui qui obtient en partage une de ces richesse ne doit pas croire qu'il y a seulement, dans la parole de Dieu, ce qu'il y trouve. Il doit comprendre au contraire qu'il a été capable d'y découvrir une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, il ne doit pas croire que celle-ci est appauvrie; incapable de l'épuiser, qu'il rende grâce pour sa richesse. Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce qui te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de ne pouvoir épuiser la source. Que la source apaise ta soif, sans que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.
        
    Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne regrette pas ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt, à cause de ta faiblesse, tu le recevras une autre fois, si tu persévères. N'aie donc pas la mauvaise pensée de vouloir prendre d'un seul trait ce qui ne peut être pris en une seule fois; et ne renonce pas, par négligence, à ce que tu es capable d'absorber peu à peu.


  • APPRENTIS : Saint Jean Bosco (28 mai).
    ARCHITECTES : Saint Thomas (3 juillet).
    ARTISTES : Saint Fra Angelico (18 mars).
    AUBERGISTES : Saint Julien l'Hospitalier (27 janvier).
    AUTOMOBILISTES : Saint Christophe (25 juillet).
    AVIATEURS : Saint Joseph de Copertino (18 septembre).
    AVOCATS : Saint Yves (19 mai).
    BANQUIERS : Saint Matthieu (21 septembre).
    BIBLIOTHECAIRES : Saint Laurent (10 août).
    BOUCHERS : Saint Bathélémy (24 août).
    BOULANGERS : Saint Honoré (16 mai).
    CHANTEURS AMBULANTS : Saint Hervé (17 juin).
    CHARPENTIERS : Saint Joseph (19 mars).
    CHASSEURS : Saint Hubert (3 novembre).
    CHAUFFEURS DE TAXI : Saint Fiacre (30 août).
    COIFFEURS : Saint Louis (25 août).
    COMPTABLES : Saint Matthieu (21 septembre).
    CUISINIERS : Saint Laurent (10 août).
    CULTIVATEURS : Saint Médard (8 juin).
    DENTISTES : Sainte Apolline (9 février).
    ELECTRICIENS : Sainte Lucie (13 décembre).
    ETUDIANTS : Sainte Catherine (25 novembre).
    GENDARMES : Sainte Geneviève (3 janvier).
    HORLOGERS : Saint Eloi (1er décembre).
    INFIRMIERES : Saint Camille de Leilis (14 juillet).
    JARDINIERS : Saint Fiacre (30 août).
    JOURNALISTES : Saint François de Sales (24 janvier).
    MACONS : Saint Pierre (29 juin).
    MARINS : Saint Nicolas (6 décembre).
    MEDECINS : Saint Luc (18 octobre).
    MILITAIRES : Saint Martin (11 novembre).
    MUSICIENS : Sainte Cécile (22 novembre).
    PARACHUTISTES : Saint Michel (29 septembre).
    PECHEURS : Saint Pierre (29 juin).
    PHOTOGRAPHES : Sainte Véronique (4 février).
    PLOMBIERS : Saint Eloi (1er décembre).
    POISSONNIERS : Saint Pierre (29 juin).
    METIERS DE LA TELEVISION : Sainte Claire (11 août).
    TRADUCTEURS : Saint Jérôme (30 septembre).
    VIGNERONS : Saint Vincent (22 janvier).


  • Un jour, en fin d'après midi, je suis en train de jouer au flipper sur mon ordi. Que voulez-vous ! Chacun son péché mignon ! Moi, quand j'ai besoin de me détendre un peu, je joue au flipper ! C'est comme ça !
    Le père Finet – l'accompagnateur de Marthe Robin - jouait bien au bridge, lui !
        
    Pour cette partie-là, je suis particulièrement concentré car mon score monte en flèche.
    Assez rapidement, je suis même très près de battre mon record personnel qui date déjà de plusieurs mois ! Un vrai miracle ! La tension est à son comble !
        
    A un moment donné, tandis que la bille se déchaîne contre les champignons d'attaque et que le compteur tourne à plein régime, ma montre sonne. Il est 18h40. C'est l'heure de l'apparition de la Sainte Vierge à Medjugorje.
    Chaque soir à cette même heure, j'ai l'habitude de faire sonner mon alarme car je me mets en communion d'esprit avec les trois voyants qui ont encore leur apparition quotidienne : Vicka, Marija et Ivan.
    Les gens qui connaissent bien Medjugorje rapportent que l'on obtient ainsi les mêmes grâces qu'eux; exactement comme si l'on se trouvait à côté de Marie nous aussi.
    Je prends donc toujours quelques secondes, à cette heure-là, pour offrir à la Vierge un petit sacrifice que j'ai fait pendant la journée (une tentation à laquelle j'ai résisté, par exemple).
    Je lui demande aussi de m'aider dans mes efforts de conversion (et Dieu sait s'il y a du travail à faire dans ce domaine !) et je termine en disant trois fois l'invocation "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous" (que Marie a donnée à Sainte Catherine labouré, rue du Bac, en 1830).
        
    Au moment où ma montre sonne, je ne sais pas trop quoi faire car, comme je viens de l'écrire, je suis à deux doigts de battre mon record au flipper.
    Je me dis alors que la Vierge ne m'en voudra sûrement pas si je ne suis pas présent à notre petit "rendez-vous" quotidien, pour une fois !
    En même temps, je me rends bien compte que Dieu doit avoir la première place, dans nos vies, et que j'ai là une excellente occasion de Le lui montrer.
    En une fraction de seconde, je décide donc de lâcher les commandes du flipper et de me tourner vers Medjugorje.
        
    Je mets ma tête dans mes mains (comme à mon habitude), je présente mon petit sacrifice à Marie, puis, avant de dire trois fois l'invocation de Sainte Catherine Labouré, je ne résiste pas à la tentation d'écarter légèrement (très légèrement !) les doigts de mes yeux (oh ! Juste une toute petite seconde, rassurez-vous ! Pas plus !) pour voir en est ma partie.
    Et là, en regardant rapidement l'écran, je constate avec une grande surprise que la bille n'est toujours pas redescendue dans le couloir centrale, mais qu'elle se déchaîne encore contre les champignons d'attaque, et que le score monte toujours !
    A ce moment précis, je dis à la Vierge : "Tu es vraiment incroyable !
    Non, là, franchement, tu m'épates ! Que tu fasses des miracles, c'est normal ! Que tu appelles les gens à la prière et à la conversion, ça ne surprend personne ! Mais que tu joues au flipper… alors là ça me dépasse totalement !! Je suis sidéré !!"
        
    Je remets quand même ma tête dans mes mains, bien décidé à montrer à Dieu que je Lui donne toujours la première place, et je termine ma petite prière avec trois fois l'invocation "O Marie, conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous".
        
    Je prononce les mots lentement, sérieusement.
    Puis, avant d'ouvrir les yeux, je fais une promesse à la Vierge: "Si mon record est battu, Marie, alors c'est le coup du siècle !! Je tiens l'histoire du siècle !! Ca va faire un tabac sur "Chère Gospa" !! Vraiment Marie, si tu fais ça, je te promets de te chanter un Magnificat ! Et même deux ! Et même trois ! Enfin, on verra ! Mais je te le chanterai !! C'est promis !! "
        
    J'ouvre donc les yeux et je regarde immédiatement en direction des champignons d'attaque : rien. Je jette un coup d'œil vers les cibles : rien. Vers la rampe de lancement et le refuge de l'hyper-espace : rien. La bille n'est nulle part.
    Après avoir parcouru l'ensemble du flipper du regard, et ceci dans les moindres recoins, je dois me rendre à l'évidence : la bille est  perdue. Oui, elle est bel et bien perdue. Et le record, lui, n'est pas battu ! Le miracle n'a pas eu lieu.
    Alors, vous allez me dire : "Adieu l'histoire du siècle !", "Il n'y aura pas de tabac sur "Chère Gospa" !!", "Voilà qui remet les idées de RV bien en place !!!"…
        
    Hum ! N'en soyez pas si sûrs que ça, chers amis. Non, n'en soyez pas si sûrs. En effet, figurez-vous qu'au moment où je m'apprête à reprendre la partie, je constate qu'une petite phrase est inscrite sur le tableau d'affichage du flipper.
    La phrase dit la chose suivante : "Vous venez de gagner une bille supplémentaire !"


  • Lorsqu'on lit le premier tome de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé", qui contient les récits de l'enfance de Marie et de Jésus (et qui est absolument extraordinaire), plusieurs points retiennent notre attention :
        
    1-La Vierge Marie est confiée au Temple de Jérusalem à l'âge de trois ans pour être consacrée à Dieu. C'est un véritable déchirement pour ses parents (Anne et Joachim), mais ils acceptent courageusement de faire ce sacrifice.
        
    2-Au Temple, la maîtresse des vierges est la prophétesse Anne de Phanuel (que l'on retrouve d'ailleurs dans l'évangile, au moment de l'épisode de la Présentation). Anne et Marie s'aiment profondément. La première voit dans la seconde une sainte.
        
    3-Marie reste 12 ans au Temple (ses parents meurent entre temps). A l'âge de 15 ans, le Grand Prêtre la convoque pour lui dire qu'elle est devenue une femme, maintenant, et qu'il faut qu'elle se marie. C'est la loi. Il lui demande si elle connaît quelqu'un qui pourrait devenir son époux mais elle répond, gênée : "Personne". Anne vient alors au secours de Marie et avoue au prêtre que cette dernière a fait un vœu de chasteté, durant sa petite enfance, et qu'elle ne souhaite pas se marier. Le prêtre comprend, mais il faut accomplir la loi. Il faut aussi espérer, dit-il, que son mari acceptera de partager son vœu de chasteté avec elle. Il précise également qu'il ne convoquera que des hommes de la tribu de David, comme elle, pour choisir ce mari (en fait, l'époux sera tiré au sort).
        
    4-Le grand jour arrive. Des descendants de David (dont Joseph) sont réunis dans une grande pièce. Le prêtre apporte un rameau qui a fleuri sur un tas de brindilles, bien que ce soit l'hiver. On ne sait pas à quelle brindille précise le rameau est rattaché. Au bout de chaque brindille est inscrit le nom de l'un des prétendants. En tirant, on découvre que le rameau en fleur est en fait relié à la brindille qui porte le nom de… Joseph. Ce dernier a 30 ans.
        
    5-On fait alors entrer Marie dans la pièce où les hommes étaient réunis. A l'instar de Joseph, Marie est rouge d'émotion. Joseph la met très vite en confiance en lui disant que c'est lui-même qui a fabriqué son berceau, quand elle est née, alors qu'il faisait son apprentissage de charpentier. Il lui confie aussi qu'il ne voulait pas se marier mais qu'il a accepté la convocation du grand prêtre uniquement par obéissance. Il dit l'aimer selon l'esprit et non pas selon la chair. La chasteté, nous le voyons, ne lui pose donc aucun problème particulier.
        
    Voilà, je pense, ce que l'on pouvait dire sur les liens affectifs qui ont uni la Sainte Vierge et Saint Joseph au cours de leur pèlerinage terrestre (sur ce qui est à la base de leurs rapports, du moins, car il s'est passé beaucoup d'autres choses par la suite ! Mais cela fera sûrement l'objet d'autres messages !).


  • Un jour, saint Antoine de Padoue (1195-1231) fait un sermon sur la présence réelle de Jésus dans l'eucharistie.
    Un juif nommé Zacharie le Gaillard l'interrompt en s'écriant :
    -"Je n'y crois pas ! Je voudrais voir !"
    Saint Antoine de Padoue le regarde alors calmement et lui demande la chose suivante :
    -"Si ta mule se prosterne devant l'eucharistie, croiras-tu ?"
    Zacharie lui répond :
    -"Pour sûr !" Avec malice, il ajoute même ceci :
    -"Pendant deux jours, je ne donnerai rien à manger à ma mule. Le troisième, je l'amènerai ici sur le champ de foire. On mettra d'un côté de l'avoine fraîche, et de l'autre tu lui présenteras l'hostie. Si elle refuse son avoine et s'agenouille devant l'hostie, je croirai".
    Saint Antoine lui répond alors :
    -"Marché conclu. Toutefois, que l'on sache ceci : si la mule ne s'agenouille pas, ce sera à cause de mes péchés".
    Ce défit surprenant fait très vite le tour de la ville, et dès lors qu'ils sont mis au courant, les gens attendent avec beaucoup d'impatience de voir ce qui va se passer.
        
    Le jour en question, tous les magasins de la ville sont fermés et les rues sont désertes. Tout le monde s'est donné rendez-vous au champ de foire.
    Zacharie apparaît alors, tirant sa mule qui a jeûné.
    Un valet prépare l'avoine et, tout à coup, une procession venue de l'Eglise s'avance vers Zacharie.
    Saint Antoine marche à l'arrière en portant le Saint Sacrement.
    Lorsque le célèbre saint arrive à la hauteur de Zacharie, ce dernier place sa mule exactement entre l'avoine et l'hostie, et la lâche.
    On n'entend pas une mouche voler.
    Tous les regards sont braqués sur l'animal. Que va-t-il se passer ? Que va faire la mule ?
    Et bien figurez-vous que la bête n'hésite pas. Sans même regarder l'avoine, elle s'avance vers l'hostie, s'arrête à distance respectueuse, s'agenouille devant l'ostensoir et s'immobilise dans une sorte d'adoration, ses grands yeux noirs fixés sur l'hostie !
    Zacharie tombe alors à genoux auprès d'elle et se frappe à grands coups de poitrine tandis que la foule, avec une très grande ferveur, entonne le Magnificat.
    Avouez que cette histoire est assez extraordinaire, non ?
        
    A celles et ceux qui pensent que ce récit a été "inventé", je signale qu'à l'église Saint Pierre le Guillard (à Bourges), on peut voir un bloc de pierre et un tableau du XIVème siècle qui conservent l'image d'une mule agenouillée (ce qui nous laisse fortement penser que cette histoire s'est passée en France).
    Bien entendu, la foi compte beaucoup, dans ce domaine, et on ne peut forcer personne à croire.
    Toutefois, on peut se dire aussi que si une simple mule a été capable de "sentir" la présence de Dieu dans le Saint Sacrement, alors les êtres humains doivent être capables d'en faire autant !


  • Article de Louis Normandin (o.m.v.) paru dans le numéro 523 de la revue "Sainte Rita" (février 2004).
        
    Des lecteurs reçoivent des lettres sous forme de prière à Sainte Rita où il est dit qu'ils doivent la copier 25 fois et l'envoyer à des personnes différentes dans les neuf jours pour obtenir une grâce inespérée.
    Ces lettres ne sont pas toujours adressées à Sainte Rita et elles contiennent quelque fois des menaces dirigées contre les personnes qui, après les avoir lues, ne les copieraient pas à leur tour.
    D'emblée il faut aviser les personnes qui risquent de se sentir menacées en ne les copiant pas, qu'il n'y a aucun danger à jeter ces lettres au panier.
    Si vous êtes facilement influençable ou scrupuleux, il ne faut pas tomber dans ce piège.
    Ce genre d'écrit ne relève pas de la religion, mais bien de la superstition.
    Le Seigneur n'exige pas d'exécuter cette demande car elle est absurde et irrationnelle.
    J'insiste, il s'agit il d'une démarche illogique et irréfléchie.
    Du seul point de vue des chiffres, nous découvrons combien cette démarche n'a aucun sens.
    En effet, si je recopie cette chaîne 25 fois aujourd'hui, 25 personnes devront la recopier 25 fois, ce qui fait 625 lettres.
    Ces 625 personnes la recopieront 25 fois, ce qui fait 15 625 lettres en dix-huit jours.
    Et neuf jours plus tard, nous en obtenons 390 625.
    Continuez à multiplier le chiffre obtenu par 25 et vous obtiendrez un nombre astronomique.
    Ainsi, en quarante cinq jours, il y aura 244 140 625 lettres écrites et neuf jours plus tard il y en aura 6 103 515 625, soit à peu près une lettre pour chaque habitant du globe, et ce en cinquante quatre jours !
    Permettez-moi de continuer... Et, cinquante quatre jours plus tard, chaque habitant de la planète aura six milliards de lettres à recopier ! Si l'on vous dit qu'un malheur s'abattra sur vous si vous ne recopiez pas la lettre, rappelez-vous que le malheur serait que tous y prêtent foi !
    Le Seigneur ne nous demande pas des choses absurdes.
    Il veut que notre prière soit comme celle des tout-petits qui se laissaient simplement embrasser par Jésus.
    Dans la détresse et la tristesse, en proie au découragement, certaines personnes croient trouver dans ce genre de chaîne une bouée qui les aidera à tenir le coup.
    Il n'en est rien.
    C'est Jésus qui nous relève.
    Au travers des difficultés de la vie, il nous répète sans cesse qu'il nous aime.
    Il nous invite à ne pas oublier qu'il est le Seigneur.
    Les chaînes de lettres me font penser à ces chaînes que le Malin utilise pour nous enlever notre liberté.
    C'est en effet le propre de l'esprit du mal de nous enchaîner.
    Il essaie de bien des façons de nous enlever la paix et de nous éloigner du Seigneur.
    Les chaînes de lettres "semblent" venir du Ciel mais il n'en est rien. Sous couvert de présenter une chose "bonne et sainte", le Malin veut nous "dégoûter" de la religion.
    En effet, après avoir exécuté la demande de la chaîne et réalisant que la grâce tant désirée n'est pas venue, une personne fragile pourrait se décourager et perdre la foi.
    De même, une personne qui s'est éloignée de la pratique religieuse et de la prière peut facilement se scandaliser de ce genre de pratique et en profiter pour critiquer avec plus de véhémence tout ce qui concerne la vie de foi et l'Eglise.
    La vraie prière nous place devant Dieu.
    Un chrétien sait que ses désirs ne seront peut-être pas exaucés, mais il sait surtout que Dieu veille toujours sur lui et que les difficultés sont autant d'occasions pour grandir dans l'humilité et, par la même, dans la sainteté.
    Le Seigneur agit mystérieusement au cœur de nos vies. Il sait Lui où Il veut nous conduire.
    Il ne nous promet pas une traversée facile, mais nous assure que nous arriverons à bon port.
    Il faut que notre prière soit simple.
    La confiance en Dieu ne nous empêche pas de subir des épreuves, mais elle nous garde dans la paix qui est don de l'Esprit.
    Le Malin, quant à lui, veut nous ôter cette paix.
    Les chaînes de lettre sont folies.
    N'hésitez pas à les jeter ou à les remettre à votre curé pour qu'il prévienne les fidèles.