• Et voici maintenant une nouvelle petite histoire qui était souvent racontée par le père Emiliano Tardif, un prêtre canadien mondialement connu pour ses charismes de guérison, et aujourd'hui décédé.
    Personnellement, je l'ai entendue lors d'une conférence qu'il a donnée il y a quelques années à la communauté des Béatitudes.
    La voici...
        
    Un jour, un prêtre diocésain qui était très dur d'oreille et avait une très mauvaise mémoire va trouver son évêque et lui dit :
    -"Père évêque, je suis à bout. Je n'en peux plus. Je viens vous demander l'autorisation de partir en retraite anticipée".
    -"Et pourquoi cela ? Que vous arrive-t-il après tant d'années de bons et loyaux services ? Que se passe-t-il donc ?" demande l'évêque.
    -"Et bien je crois que je suis un très mauvais berger. Après toutes ces années de sacerdoce, je m'aperçois que je ne parviens pas à intéresser les gens à la foi. Chaque dimanche, au moment où je commence à prêcher, les gens s'endorment tous. Il y en a même que j'entends ronfler ! Et cela dure depuis des années ! C'est terrible ! Je n'en peux plus !!"
        
    L'évêque, qui est un homme qui connaît TRES BIEN les chrétiens, lui donne un petit conseil pratique :
    -"Ecoutez, dimanche prochain, quand vous prêcherez, essayez de dire la chose suivante à vos paroissiens : "Frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer : je suis amoureux". Là, vous verrez, poursuit l'évêque, les gens devraient normalement vous écouter avec beaucoup d'attention. Ensuite, continuez de la manière suivante : "Oui, frères et soeurs, je suis amoureux. Et en plus de cela, je suis amoureux d'une femme mariée". Vous verrez, à ce moment là, il devrait y avoir un silence très très très profond dans l'église. Ensuite, dites aux fidèles que la femme dont vous êtes amoureux est la Vierge Marie, et terminez en leur parlant d'elle. Vous verrez, ils vous écouteront sûrement !".
    L'évêque et le prêtre se quittent, le second retourne à la cure de sa paroisse, et, le dimanche suivant, il célèbre la messe comme d'habitude.
        
    Au moment du sermon, après la lecture de l'évangile, le prêtre (qui, rappelons-le, était très dur d'oreille et avait une très mauvaise mémoire) commence à prêcher ainsi :
    -"Frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle à vous annoncer".
    Comme l'évêque l'avait prévu, un silence total se fait dans l'assemblée.
    Il poursuit en disant :
    -"Oui, frères et soeurs, j'ai une grande nouvelle. Figurez-vous que notre évêque est amoureux !"
    A ce moment précis, on commence à entendre les mouches voler dans l'église et les cous se tendent pour mieux écouter les paroles du prédicateur.
    -"Oui, notre évêque est amoureux, et il est amoureux d'une femme mariée. Le seul petit problème... c'est que... j'ai complètement oublié le nom de cette femme !".
        
    On ne sait pas exactement comment s'est terminée la messe, ce jour-là, mais, d'après le père Emiliano Tardif, l'évêque du lieu aurait accepté que ce prêtre parte finalement en retraite anticipée !


  • LES BALLONS BLANCS
        
    Un samedi soir de juillet, dans ma paroisse, la femme du sacristain vient trouver le prêtre pour lui signaler la chose suivante :
    -"Père ! C'est terrible ! Vous venez de célébrer un mariage, cet après-midi, et les gens ont lâché des ballons gonflés à l'hydrogène à l'intérieur même de la collégiale, en s'en allant. Trois d'entre eux, de couleur blanche, sont restés coincés sous les voûtes situées derrière l'autel. Or, lundi matin, il se trouve que vous avez des funérailles... et. je crains que ces ballons ne soient du plus mauvais effet".
        
    Le prêtre se rend dans l'église avec la femme du sacristain, très tranquillement, et constate qu'effectivement, trois gros ballons blancs sont coincés sous les voûtes situées derrière l'autel.
    Ils sont assez hauts, mais on les voit malheureusement très bien dès qu'on lève les yeux pour regarder les vitraux.
    -"Comment pourrions-nous faire pour les enlever ?" demande la femme du sacristain qui est une personne qui a le défaut de paniquer assez facilement. "Il nous faudrait l'échelle des pompiers, pour cela !"
    -"Ne vous inquiétez pas", répond le prêtre très calmement. "Je crois que j'ai ce qu'il faut pour solutionner ce problème".
    Le prêtre sort de l'église et revient quelques secondes plus tard.
        
    En le voyant revenir, la brave femme blêmit et s'assied sur un banc en disant :
    -"Mais... père... vous... vous... vous ne pensez tout de même pas vous servir de ça ??"
    -"Pourquoi vous affolez-vous comme ça ?" demande le prêtre. "Ce n'est qu'une carabine à plomb dont je me sers pour éloigner les oiseaux de mes cerisiers !"
    -"Mais père !" continue la femme complètement médusée, "Et les vitraux ? Vous ne pensez pas aux vitraux !! Nos beaux vitraux que nous venons tout juste de faire restaurer !!!"
    -"Oh, les vitraux ! Ce n'est rien ! N'y pensez donc pas !"
        
    Au moment où le prêtre arme son tir, la femme du sacristain (à laquelle se sont joints quelques paroissiens qui passaient dans le coin) détourne son regard en disant :
    -"Je préfère ne pas voir ça !"
    Puis, presque livide, elle fait passer les grains de son chapelet entre ses doigts en murmurant des "Je vous salue Marie".
    Le prêtre, lui, vise très calmement entre le vitrail de Saint Jean Baptiste et celui du Christ Roi, puis entre celui du Christ Roi et celui de Sainte Cécile, et, enfin, entre celui de Sainte Cécile et celui de la Vierge Marie.
    Après que les trois coups de carabine aient retenti et que tous les vitraux aient été évité (un authentique miracle pour la femme du sacristain !), il dit simplement ceci :
    -"Et voilà l'travail ! Pan ! Pan ! Pan ! Plus de ballons blancs !"
        
    Cette histoire fit très vite le tour de la paroisse et fit rire toute la ville. Elle devint même très célèbre, dans notre région. Aujourd'hui encore, beaucoup de gens la connaissent car elle est très souvent racontée à la fin de réunions paroissiales, ou au cours des fêtes de fin d'année.
        
    LES MOINEAUX
        
    Un dimanche matin, quelques minutes à peine avant que la messe commence, une personne appartenant à l'équipe d'animation liturgique fait remarquer au prêtre célébrant que des moineaux ont pour habitude de nicher dans l'église.
    -"Ils font des saletés partout et on n'arrive jamais à les chasser définitivement", dit-elle sur un ton découragé. "On essaye bien de les faire partir, quand on fait le ménage... mais ils finissent toujours par rentrer à nouveau par un endroit ou par un autre".
    Tout en l'écoutant, le prêtre constate avec une certaine tristesse que l'église dans laquelle il va célébrer la messe est loin d'être remplie, et que ce sont toujours les mêmes personnes âgées qui occupent les premiers rangs.
    Puis il se tourne à nouveau vers la personne qui lui parlait et lui dit :
    -"Oh, moi je sais très bien ce qu'il faudrait faire pour éloigner ces moineaux d'ici pour longtemps".
    -"Et quoi donc ?" demande la femme.
    -"Et bien il faudrait leur faire la même chose que l'on fait aux chrétiens : les baptiser et les confirmer. Ensuite, je vous garantis que vous ne seriez pas près de les revoir à l'église !"
      


  • En juin 2000, c'est l'euro de football.
    Un jeune qui aime beaucoup suivre les exploits des bleus fait rire tout le monde lors d'une rencontre d'un groupe de prière auquel il est allé avec ses parents.
        
    En effet, quand arrive son tour de guider la dizaine de chapelet, il dit la chose suivante (pour le premier "Je vous salue Marie") :
    -
    "Je vous salue Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et "Zizou", le fruit de vos entrailles, est béni..."
        
    PS1 : A l'intention des internautes qui ne connaissent absolument rien au foot, je signale que "Zizou" était le surnom du meneur de jeu de l'équipe de France de l'époque.


  • Un ciel gris. Un temps maussade. Une pluie qui n'en finit pas de tomber sur la plaine.
        
    Seul élément un peu "original" dans ce décors terriblement plat et déprimant : une colline, entourée par une petite ville, surplombe la campagne en deuil.
    Au sommet de cette colline, il y a trois croix "grandeur nature" qui rappellent aux habitants du lieu à quel point Jésus a souffert pour sauver les hommes, sur le calvaire.
    Puis, s'élevant bien au-dessus des croix, et surgissant d'une maison située au pied de la colline, il y a l'émetteur d'une station de radio locale.
        
    Légèrement en aval de la maison qui abrite la station, on peut voir plusieurs longs bâtiments avec des toits recouverts de tuiles rouge.
    Jadis, c'était la propriété des comtes de la région.
    Aujourd'hui, c'est devenu le collège privé de la ville.
        
    Nous sommes un Vendredi Saint, en début de matinée.
    Les enfants de sixième qui vont à l'aumônerie ont été rassemblés par leurs animateurs dans la grande salle vidéo de l'établissement, à l'avant du complexe.
        
    La rencontre est importante car le Vendredi Saint est le jour où l'on fait mémoire de la crucifixion de Jésus.
    Pour marquer cet événement, les catéchistes ont invité chaque enfant à écrire une souffrance sur un petit morceau de papier, et à venir épingler ce dernier sur une grande croix en bois, chacun à son tour.
    Le but de l'opération est simple : montrer aux jeunes que Jésus a pris sur lui toutes nos difficultés et tous nos problèmes afin de nous aider à porter nos croix avec plus de facilité et de courage.
        
    Comme les enfants sont assez nombreux, la responsable de la catéchèse a branché la sono et a présenté le "temps fort" au micro.
        
    La rencontre est donc lancée.
    La procession se déroule en silence. On n'entend pas un bruit... si ce n'est celui de la pluie qui bat inlassablement contre les vitres salies.
    Les visages sont graves. Parfois même un peu angoissés. On se regarde. Il semblerait que l'on cherche désespérément un signe de joie en cette fin de semaine douloureuse et pluvieuse.
    Certains jeunes échappent leur papier par terre. Des catéchistes s'avancent alors vers eux et les aident à les ramasser et à les épingler correctement sur la croix.
        
    Soudain, tandis que l'austère défilé poursuit ainsi son mouvement, une "interférence" avec la radio locale vient faire grésiller les enceintes de la sono (il faut dire que cela arrive très souvent, avec la proximité de l'émetteur !).
    Après quelques "craaaac", "criiiiiic", crouuiiiic... on finit par entendre très distinctement le programme musical de la station.
    Une voix qui n'est pas inconnue chante une chanson qui ne l'est pas moins. Les paroles disent ceci :
    "Les gens qui voient de travers
    Pensent que les bancs verts
    Qu'on voit sur les trottoirs
    Sont faits pour les impotents ou les ventripotents.
    Mais c'est une absurdité,
    Car, à la vérité,
    Ils sont là, c'est notoir',
    Pour accueillir quelques temps les amours débutant's".
        
    D'un coup, les regards s'illuminent.
    Oui, la joie jaillit sur tous les visages... y compris ceux des animateurs !
    Ce n'est pas une joie "moqueuse" et "irrespectueuse" envers la religion ou envers Jésus ! Pas du tout !!
    Il s'agit simplement d'une joie "d'enfant". La joie de ceux qui, où qu'ils soient, savent apprécier les petits "clins d'oeil" que le Ciel leur fait pour rendre leur marche vers Pâques moins pénible.
        
    Dès lors, la gaieté s'installe dans la salle. On la sent. On la voit. Elle est tangible.
    C'est fantastique : le groupe tout entier en est transformé !! C'est comme si la résurrection était déjà là !!!
        
    Peu à peu, on entend même certains jeunes reprendre en choeur le refrain de la chanson, à voix basse pour ne pas gêner le "temps fort", et ceci avec la sono :
    "Les amoureux qui s'bécot'nt sur les bancs publics,
    Bancs publics, bancs publics,
    En s'disant des je t'aim' pathétiques,
    Ont des p'tit's gueul's bien sympathiques !"
        
    Comme quoi, vous voyez, Dieu fait feu de tout bois !
    Il peut très bien, s'Il le souhaite, se servir du talent des artistes connus (comme celui de Georges Brassens, par exemple) pour redonner le sourire à Son Eglise dans les moments difficiles !!
        
    Bravo à Lui pour son extraordinaire sens de humour !!!


  • Voici une nouvelle histoire authentique entendue dans une réunion de catéchistes :
        
    Un jour, un catéchiste a demandé à un élève de CM2 (qui ne lisait pas très bien, et pas très vite) de lire un psaume devant les autres jeunes du groupe (les autres n'avaient pas le texte sous les yeux).
        
    Après l'avoir écouté attentivement, l'un des jeunes demande au catéchiste :
    -"M'sieur, comment faut-il faire pour entendre les "ondes" que Dieu nous envoie ?"
    -"Qu'est-ce que tu veux dire ?, lui demanda le catéchiste. Je ne te comprends pas. Qu'est-ce qui peut bien te laisser penser que Dieu nous envoie des ondes ??"
    -"Ben... c'est dans le Psaume que l'on vient de lire, répondit le jeune. Dieu demande à David d'écouter Ses ondes".
    -"Mais Dieu n'a jamais demandé cela !!!" dit le catéchiste très surpris par la remarque de jeune.
    -"Si, si, j'vous assure, m'sieur, continua le jeune. Dieu dit à David : "écoute mes ondes". J'ai pas rêvé !"
        
    Après avoir relu le texte lentement, à haute voix, pour essayer de voir d'où cet étrange malentendu avait bien pu venir, le catéchiste et les jeunes (tous hilares) comprirent très vite ce qui s'était passé.
        
    En fait, le psaume avait dit : "Ecoute, Maison de David".
    Et le jeune avait compris : "Ecoute mes ondes, David".


  • Voici deux petites histoires tout à fait authentiques que j'ai entendues dans des réunions de catéchistes.
    Elles font encore rire aujourd'hui, dans la paroisse.
        
    1-LE STABAT MATER
        
    Lors d'une rencontre d'aumônerie avec des élèves de 4ème, une semaine avant la Semaine Sainte, un catéchiste a dit à ses jeunes :
    -"La semaine prochaine, pour marquer la mort de Jésus sur la Croix, je vous lirai le Stabat Mater, un célèbre texte chrétien qui raconte les souffrances de la Vierge Marie au pied de la Croix".
    La semaine suivante, en rentrant dans la salle d'aumônerie, un jeune du groupe demande au catéchiste :
    -"M'sieur, m'sieur, c'est aujourd'hui que vous nous lisez le Tabasse ta Mère ?"
        
    2-LE SIGNE DE CROIX
        
    Un jour, en aumônerie, une maman demande à des enfants de CM2 :
    -"L'un d'entre vous pourrait-il me dire quel est le sens du signe de Croix ?"
    L'un des jeunes lui répond, le plus sérieusement du monde :
    -"Le sens des aiguilles d'une montre !"


  • Il y a des histoires vraies qui sont tellement drôles qu'elles ne peuvent pas être simplement le fruit du hasard.
    Elles sont de véritables cadeaux que Dieu nous envoie du haut du Ciel pour illuminer nos vies. Des moments UNIQUES.
    Celle que je vais vous raconter maintenant, et dont j'ai été le témoin, s'est réellement passée un jour, et ceci au cours de l'hiver 2000.
    Afin de ne pas en écrire des pages et des pages (car elle a duré plusieurs minutes), je l'ai un peu raccourcie.
    Toutefois, soyez sûrs que l'essentiel y est, et que, quoiqu'en penseront certains, tout s'est passé exactement comme je l'ai écrit (à quelques phrases près, bien évidemment !).
        
    Mais voici plutôt les faits...
        
    Avec un groupe d'une cinquantaine de pèlerins (des jeunes, des adultes, des enfants, des personnes âgées...), nous revenons d'un long et fatiguant pèlerinage dans divers sanctuaires de l'Europe de l'Est.
    Notre car vient tout juste de passer la frontière italienne et fait maintenant route vers la ville de Chambéry, en Savoie.
        
    Bien qu'il ne soit pas très tard, il fait déjà nuit.
    Seules les lumières venant des phares des voitures nous permettent de dire que nous roulons sur une route assez large.
    Sûrement une nationale.
        
    A l'avant du car, nos trois accompagnateurs (deux femmes et un homme, tous les trois extrêmement sympathiques) occupent les premiers rangs.
    Juste au-dessus d'eux, posé sur une petite étagère, il y a un poste de télévision qui diffuse un film racontant l'histoire des apparitions de Fatima, au Portugal.
        
    Tout le monde regarde ce long métrage avec un silence religieux.
    D'autant plus qu'à cause de la fatigue, personne n'a envie de parler !
        
    A un moment donné, dans le film, arrive la fameuse scène de la première apparition de la Vierge Marie aux trois jeunes voyants (Lucia, Francisco et Jacinta).
    Sur l'écran, on voit une sorte de lumière blanche qui s'approche lentement des enfants, et dans laquelle on distingue peu à peu la forme d'un être humain...
        
    Soudain, à l'instant même où la Vierge apparaît au milieu de la lumière éblouissante (je dis bien : à l'instant même !), le téléphone portable de l'une de nos accompagnatrices se met à sonner.
        
    Cette dernière, qui est assise juste en face du poste de télévision, porte l'appareil à son oreille.
    Comme nous sommes dans une région montagneuse, elle est obligée de parler un peu fort pour se faire entendre. Elle s'en excuse mais elle ne peut pas faire autrement : l'appel est important. Il vient de la compagnie de car qui organise le pèlerinage.
        
    Voici donc la scène tout à fait ir-ré-sis-tible à laquelle nous avons pu assister ce soir-là.
    Ca donnait à peu près ceci...
        
    LA VIERGE (parlant aux voyants de Fatima, dans le film) : "N'ayez pas peur, je ne vous ferai aucun mal".
        
    L'ACCOMPAGNATRICE (parlant à un collègue, au téléphone) : "Ah ! C'est toi ! Salut ! Tu vas bien ? C'est sympa d'appeler. Je suis heureuse de t'entendre. Quand j'ai entendu le téléphone sonner, j'ai eu peur. J'ai cru que c'était le chauffeur qu'on doit récupérer demain matin à Lyon qui appelait pour dire qu'il était malade. Tu me rassures. Oui... Oui... Oui, nous, ça va. On est tous contents. Tout s'est très bien passé. Mais, tu sais, on est crevés. Quoi ? Qu'est-ce que tu dis ? Tu appelles pour signaler qu'il y a une messe à Chambéry, ce soir ? A quelle heure, dis-tu ?"
        
    LA VIERGE (parlant aux voyants de Fatima, dans le film) : "Je viens vous demander de vous trouver ici six fois de suite..."
        
    L'ACCOMPAGNATRICE (parlant à son collègue, au téléphone) : "Parle plus fort ! J'ai énormément de mal à t'entendre à cause des montagnes !! A quelle heure est la messe à Chambéry, ce soir ??"
        
    LA VIERGE (parlant aux voyants de Fatima, dans le film) : "...à cette même heure, le 13 de chaque mois".
        
    L'ACCOMPAGNATRICE (parlant à son collègue, au téléphone) : "Mais c'est trop tôt ! On ne pourra jamais y être ! C'est impossible ! On a pris énormément de retard à la frontière croate. Les douaniers ont mis un temps fou pour vérifier tous les passeports. Tu sais comme ils sont ! On ne sera donc jamais arrivés à temps pour la messe à Chambéry. Désolée, c'est infaisable".
        
    LA VIERGE (parlant aux voyants de Fatima, dans le film) : "Voulez-vous offrir à Dieu des sacrifices et accepter toutes les souffrances qu'il vous enverra en réparation des péchés si nombreux qui offensent sa Divine Majesté ?"
        
    L'ACCOMPAGNATRICE (parlant à son collègue, au téléphone) : "Alors là, je te le dis franchement, c'est totalement impossible ! Non, ça, on ne pourra jamais ! C'était prévu comme ça au départ, je le reconnais. Mais on ne pourra pas. On est beaucoup trop fatigués. Tu sais, les pèlerins sont sur les rotules. Et nous aussi ! On visitera donc les arènes de Lyon une prochaine fois. Je pense que c'est mieux ainsi. Il est préférable de repartir directement sur Paris dès demain matin, juste après la messe à Fourvière. Et puis on fera une longue pause sur la route, pour ne pas arriver trop tôt".
        
    LA VIERGE (parlant aux voyants de Fatima, dans le film) : "Vous allez donc avoir beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu vous assistera et vous soutiendra toujours".
        
    L'ACCOMPAGNATRICE (parlant à son collègue, au téléphone) : "Oui, c'est bien, on a de la chance ! Heureusement que le patron n'est pas trop dur avec nous. Il nous laisse une certaine liberté pour l'organisation des pélés ! Sans cela, ce serait vraiment la galère ! Allez, je te laisse car on est en train de regarder un film super ! Merci d'avoir appelé ! Salut ! Tchao ! Et... à bientôt !"
        
    (sur l'écran de télévision : L'apparition se termine. La Vierge s'éloigne lentement et disparaît, entraînant avec elle la lumière surnaturelle qui se perd dans le beau soleil de Fatima).
        
    Etonnant, non ?
    Et parfaitement authentique !


  • Voici donc ma formule (elle comporte deux lignes) :
    H= (vsp x PPH) + (vph x PSP)
    F= (vsp x PSP) + (vph x PPH)
        
    Je vous l'explique très rapidement, en procédant de gauche à droite et de haut en bas. Vous allez voir, c'est extrêmement simple !
        
    1-EXPLICATION DE LA PREMIERE LIGNE
        
    H= Homme / vsp= vie spirituelle / PPH= Participation PHysique / vph= vie physique / PSP= Participation SPirituelle.
        
    En bon français, cela veut dire la chose suivante :
    L'Homme a une Participation PHysique dans la vie spirituelle (en d'autres termes, il peut devenir prêtre et donner les sacrements) et une Participation SPirituelle dans la vie physique (en d'autres termes, il ne met pas un enfant au monde au sens fort du terme, mais il participe spirituellement à la grossesse et à l'accouchement de sa femme).
        
    2-EXPLICATION DE LA DEUXIEME LIGNE
        
    F= Femme / vsp= vie spirituelle / PSP= Participation SPirituelle / vph= vie physique / PPH= Participation PHysique.
        
    En bon français, cela veut dire la chose suivante :
    La Femme a une Participation SPirituelle dans la vie spirituelle (en d'autres termes, elle ne dispense pas les sacrements mais elle transmet Dieu "spirituellement" : par la catéchèse et l'accompagnement, par exemple) et une Participation PHysique dans la vie physique (en d'autres termes, c'est elle qui porte l'enfant et le met au monde au sens fort du terme).
        
    3-REMARQUE SUR LA FORMULE
        
    En observant attentivement les deux lignes de la formule, on s'aperçoit que l'homme et la femme ont tous les deux un nombre égal de PPH et de PSP sur leur ligne respective (ce qui signifie que chacun d'eux participe PHysiquement à une chose, et SPirituellement à une autre).
    Si les femmes pouvaient être prêtres, alors elles auraient deux PPH sur leur ligne (ce qui créerait un déséquilibre avec l'homme qui, lui, n'en aurait qu'un).
        
    Il est donc préférable, afin de conserver l'égalité entre les deux, que les femmes ne deviennent pas prêtre(sse)s.
        
    Cela, soit dit en passant, ne les empêchera jamais d'être pleinement heureuses et de s'ouvrir totalement !


  • Voici un texte écrit par le père Daniel Ange, le célèbre fondateur de l'école d'évangélisation : "Jeunesse-Lumière". Il tente d'expliquer l'évolution de Jésus dans le sein de la Vierge Marie. Ce texte est tiré du livre "Jeune comme toi".
        
    "ET C'EST DIEU"
        
    Je prends comme point de départ la date du 25 mars (fête de l'Annonciation où l'Esprit Saint a pris la Vierge Marie "sous son ombre" pour qu'elle devienne la Mère du Sauveur).
        
    Le 13 avril (18ème jour de grossesse)
    Au 18ème jour, il a 2 millimètres : la taille... d'un grain de blé ! Et voici : son coeur, le coeur de Dieu commence à battre. Le premier organe que nous voyons sur une échographie est ce petit muscle encore tout ouvert : le coeur, dont on commence déjà à surprendre les palpitations au 18ème jour. Toute la vie de Dieu sur terre commence avec un coeur ouvert. Elle se terminera avec un Coeur à nouveau et à jamais ouvert.
        
    Le 21 avril (26ème jour de grossesse)
    On discerne déjà ses bras qui un jour dessineront entre terre et ciel le signe indélébile de l'Alliance et, le 23 avril, c'est au tour des jambes d'apparaître qui, un jour, vont parcourir Galilée et Judée.
        
    Le 25 avril (30ème jour de grossesse)
    Au 30ème jour, on surprend ce germe divin dans son petit monde si paisible. Il mesure encore qu'un centimètre (10 000 fois l'oeuf fécondé)...
    Et c'est Dieu !
        
    Le 15 mai (50ème jour de grossesse)
    Au 50ème jour, ses mains semblent de petites fleurs, on peut même y discerner des empreintes digitales uniques au monde. Ces mains qui un jour travailleront le bois et se poseront sur les malades...
    Et c'est Dieu !
        
    Le 31 mai (66ème jour de grossesse)
    Aux ultra-sons, on pourrait déjà entendre battre son petit coeur à 65 pulsations-minute. Ce coeur qui ne cessera d'aimer, jusqu'à en être un jour brisé.
    Et c'est Dieu !
        
    Le 1er juin (67ème jour de grossesse)
    Commencent l'ossification du squelette et le tissage des muscles. Bien à l'abri dans son nid, relié à l'usine placentaire par son cordon ombilical, il se redresse. Il mesure trois centimètres et pèse 11 grammes, moins de deux pages d'un livre !
    Et c'est Dieu !
    En deux mois, énorme tâche pour ce petit être qui a ébauché tous ses organes. Reste le travail de fignolage.
        
    Le 10 juin (76ème jour de grossesse)
    En pointillé sur ses petits pieds, on perçoit déjà les empreintes des orteils.
    Et c'est Dieu !
        
    Le 15 juin (81ème jour de grossesse)
    S'il est caressé sur le front, il se met à tourner la tête. Et les mains déjà de bouger...
    Et c'est Dieu !
        
    Le 31 juin (début du 4ème mois de grossesse)
    10 centimètres et 45 grammes. Ses cordes vocales, ses mains, sont formées. Ainsi que ses petites paupières qui vont rester fermées encore 6 mois. Son sexe apparaît : ce sera un garçon !
    Et c'est Dieu !
        
    Le 31 juillet (début du 5ème mois de grossesse)
    Tout est terminé : les doigts, les phalanges, les ongles, les yeux, les paupières, les poils, la fente de l'oreille.
        
    Le 1er août (5ème mois de grossesse)
    Il perçoit les sons extérieurs. Les premiers cheveux commencent à pousser. Il se met à bouger faiblement. Le coeur bat très vite. Sous la peau, les petits vaisseaux transportent le sang à un rythme accéléré.
    Et c'est Dieu !
        
    Le 31 août (début du 6ème mois de grossesse)
    Marie ressent enfin en elle les mouvements de son enfant. Il s'exerce à la déglutition. Les poumons s'entraînent à la vie aérienne. Il mesure maintenant 25 centimètres et pèse 500 grammes.
    Et c'est Dieu !
        
    Le 30 septembre (début du 7ème mois de grossesse)
    Drapé dans ses violes diaphanes, il dort de 16 à 20 heures par jour. Ou bien il suce son pouce et semble nager dans sa bulle.
    Et c'est Dieu !
    Oui, Dieu qui suce son pouce dans le sein d'une femme !
        
    Le 31 octobre (début du 8ème mois de grossesse)
    Il mesure 31 centimètres et pèse 1 kilo. C'est l'aube des sens.
        
    Le 1er novembre (8ème mois de grossesse)
    Il se fait une beauté : ses rides s'effacent. La peau devient rose clair. Son fin duvet disparaît peu à peu. Les poumons se perfectionnent, mais le crâne n'est pas encore complètement ossifié.
    Et c'est Dieu !
        
    Le 15 décembre (derniers jours du 9ème mois de grossesse)
    Tête en bas, bras et jambes repliés sur son ventre, Dieu s'apprête à plonger hors du nid maternel...
        
    Enfin, enfin, il est temps, après ces mois qui filent si vite et en même temps qui paraissent si longs ! (comme symbolisés par ces très longues lignes qui semblaient ne plus finir... Mais il fallait s'attarder sur ce mystère, si peu adoré, et pourtant d'une telle actualité).
    Mais avant d'arriver à Bethléem, avant la nuit de Noël, dis-moi, voudrais-tu vraiment d'un autre Dieu ? De ce Dieu-là, n'es-tu pas content, fier, heureux ?


  • Notre liberté humaine est quelque chose de sacré. Dieu lui-même s'y soumet avec humilité.
    Le but de ce message n'est donc pas de "forcer la décision" (et encore moins de "culpabiliser") mais uniquement de "stimuler la réflexion" des personnes qui sont confrontées à la question de l'avortement (surtout les plus jeunes), et ceci en attirant leur attention sur des points auxquels elles n'ont peut-être pas pensé.
        
    I-VOUS ETES DANS UNE SITUATION FINANCIERE TRES DIFFICILE
        
    a)-Qui vous dit que Dieu - qui veille avec amour sur chaque être humain en particulier - ne va pas vous envoyer d'ici à quelques mois des grâces spécialement adaptées à votre situation : un nouvel emploi stable et correctement payé pour vous ou votre conjoint, un emploi avec un logement de fonction gratuit, un énorme coup de chance à un jeu... ?
    Qu'est-ce qui vous permet de dire avec certitude que cela n'arrivera pas ?
        
    b)-Si certaines personnes vous assurent qu'elles ne sont pas aidées par Dieu, au coeur de leurs difficultés, qui vous dit que ce n'est pas parce qu'elles n'ont pas encore suffisamment confiance en Lui ?
    Qui vous dit que Dieu ne veut pas les aider, Lui, mais que c'est leur manque de foi qui, pour l'instant, L'en empêche ?
        
    c)-Si vous êtes dans une situation vraiment très complexe, avez-vous songé qu'il vous était possible de mettre votre enfant au monde et de le confier ensuite à quelqu'un (un peu comme l'a fait la maman de Moïse en remettant son bébé à la miséricorde de Dieu, avant qu'il ne soit finalement recueilli par la fille de Pharaon) ?
        
    II-VOTRE AMI VOUS DEMANDE DE CHOISIR ENTRE LUI ET L'ENFANT
        
    a)-Si votre ami exerce des pressions sur vous pour que vous ne gardiez pas l'enfant, pourquoi ne pas lui proposer de vous rendre ensemble à Paray-le-Monial (pendant une session pour les familles, par exemple) et de parler avec un prêtre avant de décider quoi que ce soit ?
        
    b)-S'il se montre violent et vous menace, alors, quitte à perdre quelqu'un, pourquoi ne pas décider de garder l'enfant et de laisser le père pendant quelque temps, afin qu'il puisse réfléchir calmement à tout cela (tout en lui précisant bien que votre absence n'est que temporaire et que vous ne cessez pas de l'aimer) ?
        
    c)-Si vous dépendez financièrement du père de l'enfant, pourquoi ne pas songer à vous faire héberger par des parents ou bien par une association qui accueille les femmes confrontées à ce genre de problème (comme "Mère de Miséricorde", par exemple), et ceci le temps que la situation se débloque et que votre ami devienne moins agressif avec vous (vous savez, il n'est pas déraisonnable de croire aux miracles !) ?
        
    III-L'ENFANT QUE VOUS ATTENDEZ EST LE FRUIT D'UNE UNION FORCEE
        
    a)-Il vous semble que vous ne pourrez jamais aimer un enfant que vous avez eu avec quelqu'un qui a abusé de votre personne, mais avez-vous déjà pensé qu'un enfant n'était pas simplement le fruit d'une relation à deux... mais à trois ! (En effet, c'est Dieu qui donne une âme aux êtres humains) ?
    Votre visage et celui de Dieu sont donc appelés à être présents dans l'enfant, eux aussi.
        
    b)-Plus tard, quand il sera grand, qui vous dit que votre enfant ressemblera à son père ? Qui vous dit qu'il ne sera pas totalement différent de lui ? Qui vous dit qu'il ne sera pas comme vous, au contraire, et qu'il ne se tiendra pas de votre côté pour vous écouter, vous soutenir et défendre votre manière de voir les choses ?
        
    c)-Qui vous dit que votre enfant ne deviendra pas un jour quelqu'un d'important (un chef d'état, un artiste connu, un prêtre...), et qu'il ne vous remerciera pas publiquement de l'avoir gardé ? Qui vous dit que sa vie ne vous réserve pas d'énormes surprises qui vous rendront terriblement fière de lui... et de vous ?
        
    En ces jours où vous réfléchissez, je vous propose (ainsi qu'à tous les internautes) de prier un "Je Vous Salue Marie" pour que Dieu vous éclaire, vous guide et vous protège tout au long de votre vie.
        
    Merci d'avoir lu ce message.