• MATER DOLOROSA
        
    Lorsque son Fils, Jésus, fut lamentable et beau,
    Descendu de la croix et mis dans le tombeau,
    Marie, ayant, dans sa plénitude sévère,
    Accompli jusqu'au bout son maternel calvaire,
    Eut soif, soudain, d'un peu de paix, d'isolement.
        
    En dépit de leurs soins, repoussant doucement
    Tous les êtres aimés qui partageaient sa peine,
    Tous, jusqu'à Jean l'apôtre et jusqu'à Madeleine,
    Elle laissa leurs coeurs se consoler entre eux
    Et, seule à seule, avec son rêve douloureux,
    A travers le veuvage éperdu de cette heure,
    S'en revint vers le soir dans sa triste demeure.
        
    L'univers tout entier semblait frémir encore
    Du récent drame auquel il servait de décor.
    Les oliviers, tordus par de tragiques bises,
    Secouaient sur le sol, sans fin, les feuilles grises
    Qui, tels des pleurs de cendre erraient, vol infécond
    Le crêpe échevelé des nuages de plomb
    Voilait le front lointain et livide des cimes
    Où le couchant râlait en des rougeurs de crimes.
        
    Marie, avec effroi, se demandait comment
    Dieu, malgré l'équité de son esprit clément,
    Pardonnerait jamais aux hommes cette faute
    Dont l'aberration se révélait si haute,
    Que les éléments mêmes exhalaient, anxieux,
    L'innombrable courroux de la terre et des cieux.
        
    En révolte, non loin, au coeur d'un térébinthe,
    Une palombe, oiseau de paix, pleurait sa plainte !
        
    Soudain, sur le sentier, au-devant de ses pas,
    La Vierge vit venir une femme. Si las
    Semblait son pauvre corps, courbé
    [par la vieillesse
    Son visage ridé, son regard de détresse,
    Que Marie, au travers de sa propre douleur,
    Devina dans cette âme une misère soeur.
        
    Lors, elle interrogea doucement l'inconnue.
    Celle-ci, d'une voix navrante, contenue,
    Ne put que lui répondre en se tordant les mains
    Et secouant la tête : "Ah ! Passez vos chemins,
    Femme, et laissez leur cours à mes larmes
    [amères...
    Je suis, hélas ! la plus malheureuse des mères !
        
    La Mère des douleurs d'un geste l'arrêta.
    Quel tourment, ici-bas, valait son Golgotha ?
    Quel fils pouvait subir un destin plus infâme ?
    Elle voulut savoir le nom de cette femme...
    L'étrangère frémit. Sur l'émoi d'alentour,
    Ses yeux brûlés, ternis, se fixaient tour à tour,
    En angoisse craintive, en muette prière.
    Son être, sous le poids de la honte dernière,
    Plia. Son souffle, empreint d'horreur, sourd
    [comme un glas,
    Agonisa : "Je suis... la mère... de Judas !"
        
    Marie, à son tour, tressaillit. Puis, convaincue
    Par cette immensité de torture vécue,
    Sentit son coeur se fondre en cri de pitié.
    Douce, elle releva le corps humilié
    Et, dans un fraternel élan, posa ses lèvres
    Sur le pâle visage où les pleurs et les fièvres
    Expiaient, en vertu d'un mystère infini,
    L'autre baiser donné sur le Gethsémani !
        
    Pendant ce temps, non loin, au coeur du
    [térébinthe,
    L'oiseau de paix, l'oiseau d'amour, chantait
    [sa plainte !


  • Après la communion, une fois que le chant de méditation est terminé, il y a un temps qui est normalement réservé à la prière d'ACTION DE GRACE.
    Ce temps n'est jamais utilisé, si ce n'est lors de célébrations importantes comme les baptêmes, les confirmations, les mariages...
    Dans ma paroisse, nous avons décidé de le remettre "au goût du jour" pendant les messes dominicales.
    Voici comment nous nous y prenons :
        
    1-A la sortie des églises, sur les tables de presse, nous laissons des petits papiers (1/3 de format A4) sur lesquels les gens sont invités à écrire une action de grâce personnelle ("Merci Seigneur pour la paix retrouvée dans ma famille", "Merci Seigneur pour une réussite à un examen", "Merci Jésus pour la naissance de notre nouvel enfant", "Mon Dieu, nous te rendons grâce pour nos vacances qui se sont bien passées", "Merci Seigneur pour la force que tu me donnes au coeur de l'épreuve que je traverse"...).
        
    2-Avant chaque messe, les gens peuvent venir déposer leur(s) petit(s) papier(s) dûment rempli(s) dans un panier situé au pied de l'autel.
        
    3-Après le chant de communion, une ou deux personnes de l'équipe liturgique prennent quelques petits papiers au hasard dans le panier (quatre ou cinq) et elles les lisent devant l'assemblée.
    Entre chaque action de grâce, on chante un refrain comme : "Béni le Seigneur ô mon âme, béni le Seigneur à jamais" ou bien "Magnifique est le Seigneur, tout mon coeur pour chanter Dieu, magnifique est le Seigneur".
        
    Au fil des mois, nous avons été amenés à constater que le fait de lire ces prières d'action de grâce avait un triple effet sur les gens :
    a)-Ils prennent peu à peu conscience que l'Esprit Saint est vraiment à l'action dans le peuple de Dieu - puisque des personnes reçoivent des grâces - et qu'il n'y a pas que des mauvaises nouvelles, dans le monde.
    b)-Le fait de prendre conscience que l'Esprit Saint agit réellement, dans la vie des autres, les conduit progressivement à se demander si ce même Esprit n'agirait pas également dans leur vie à eux. Autrement dit, ils en arrivent à chercher les signes de Dieu dans leur propre existence.
    c)-A force de chercher des signes de Dieu dans leur quotidien, ils finissent tôt ou tard par découvrir qu'il y a des événements heureux dans leur vie à eux aussi, et cela les amène progressivement (chose fabuleuse !) à écrire des actions de grâce et à les déposer à leur tour dans le panier avant chaque messe.
    Ainsi, c'est toute la paroisse qui, peu à peu, rend grâce à Dieu et se recentre sur la JOIE.
        
    Je vous assure que cette petite astuce, qui ne coûte absolument rien et ne demande aucune préparation, peut transformer EN PROFONDEUR la vie d'une paroisse.
    Pourquoi n'essayeriez-vous pas ?


  • Existe-t-il encore des jeunes, aujourd'hui, qui ne sont pas tatoués ou qui n'ont pas de piercing ?
    J'en doute fort car la mode a pris une telle ampleur, depuis quelques années, qu'on a l'impression qu'aucun d'entre eux n'est épargné.
    "Jolie sirène" imprimée sur l'épaule ou dans le dos, "boucle d'oreille" portée dans le nez ou fixée sur la lèvre... toutes les partie du corps semblent concernées !
        
    Un jour, en m'interrogeant sur ce curieux phénomène de société, l'idée m'est venue que ce qui poussait les gens à transformer ainsi leur peau en une "feuille de dessin" - ou, si vous préférez, en un "ticket à composter" - c'était peut-être le besoin urgent d'avoir une "présence" stable dans leur vie.
        
    En effet, nous vivons actuellement une période très difficile où les familles éclatent, ou les collègues de travail sont souvent des relations très fugitives (à cause de la multiplication des contrats à durée déterminée), où la fidélité des amis n'est plus toujours à toute épreuve...
        
    Dans ce contexte où il n'est donc pas toujours aisé de tisser des liens solides et durables avec les autres, je me dis qu'il n'est pas si étonnant que cela que les gens cherchent à graver une "présence" (fut-elle un simple "dessin") DANS LEUR PROPRE CHAIR.
        
    De cette manière, ils ont l'impression d'avoir un "repère fixe" dans ce monde agité, de ne plus être seuls, d'avoir près d'eux une "image" qu'ils peuvent regarder dans la glace (autre que la leur), une "image" (un visage, par exemple) qui les accompagne à chaque instant de leur vie, qui les suit partout, qui épouse chacun de leurs gestes, qui reste fidèle, qui ne les contredit et ne les trahit jamais (d'autant moins qu'un tatouage est indélébile)...
        
    Oui, l'explication est sûrement là : on commence à "écrire" sur soi quand il devient très difficile de "compter" sur les autres.
        
    J'ajouterais aussi que le fait que certains se fassent tatouer ou "piercer" des parties très intimes de leur personne (la langue, la poitrine, le nombril... voire même les parties génitales) montre bien à quel point ils ont un besoin immense que cette "présence" soit INTERIEURE à eux-mêmes et qu'elle rejoigne l'endroit le plus PROFOND, le plus caché, le plus inaccessible, le plus secret, le plus INTIME de leur personne (un peu comme pour se dire à eux-mêmes : "Il y a quelque chose au centre de mon être. Je ne suis pas vide"). 
        
    Cette petite analyse valant ce qu'elle vaut, j'aimerais maintenant, chers amis, vous révéler quelque chose me concernant :
    Figurez-vous que moi, RV, je porte un tatouage sur une partie particulièrement intime de mon individu.
    Et oui, c'est ainsi ! Comme quoi, vous voyez, tout "ultra-conservateur" que je suis, je n'ai pas échappé à la mode moi non plus !
          
    En fait, ce sont les membres de ma famille qui m'ont fait tatouer, et ceci alors que je n'étais encore qu'un bébé. L'épisode remonte donc à quelques années !
    D'une certaine façon, grâce à eux, j'ai "anticipé" l'engouement actuel !!
        
    Je vous dirais aussi - et ce sans aucune prétention, croyez-le bien - que la partie concernée est tellement intime que personne au monde ne pourra jamais rivaliser avec moi. C'est impossible !
    Les "accros de la trituration du corps" pourraient bien se faire ouvrir le ventre, se faire "piercer" les intestins ou se faire imprimer un dessin sur l'une de leurs côtes... mon tatouage serait toujours plus étonnant que le leur !
        
    Mais laissez-moi plutôt vous expliquer de quoi il s'agit...
    A l'âge de quelques semaines, ma famille m'a emmené auprès d'un prêtre qui, au cours d'une célébration très simple, m'a mis un peu d'eau sur le visage en prononçant les paroles suivantes : "RV, je te baptise au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit".
        
    Là, à ce moment précis (soyez très attentifs), un signe spirituel INDELEBILE s'est imprimé (devinez où !)... DANS MON AME (article 1280 du CEC) !
    Oui, dans mon âme !! Vous vous rendez compte ?! C'est tout simplement fabuleux !! On est loin (très loin !) des parties purement charnelles de l'être humain !!
        
    Et non seulement ça, mais, en plus, ce signe a immédiatement entraîné en moi une libération du péché (article 1279 du CEC), une participation à la Vie Divine (article 265 du CEC) ainsi qu'une incorporation à l'Eglise du Christ (article 1279 du CEC)
    Et la liste n'est pas exhaustive tellement la grâce a été riche !!! C'est vraiment incroyable !!!
        
    Une telle merveille - qui se situe bien au-delà des images "plates et muettes" qu'arborent les jeunes d'aujourd'hui - dépasse totalement l'entendement car, où que je sois et quoi que je fasse, désormais, je peux TOUJOURS me dire (puisque le signe est indélébile) : "Je ne suis pas seul, DIEU LUI-MEME demeure en moi par mon baptême". Très franchement, chers amis, connaissez-vous quelque chose qui soit aussi EXTRAORDINAIRE ???
        
    Si, en lisant mon message, certains se disaient : "Ah, ces cathos ! Ils ont toujours mieux fait que les autres !", surtout qu'ils ne se sentent pas "frustrés". Non, surtout pas, car ce "signe", que l'on m'a donné, n'est pas hors de leur portée. Absolument pas. Dieu se tient toujours prêt à le donner à quiconque le lui demande.
        
    Si donc, un jour ou l'autre, le désir d'avoir le même "tatouage" grandissait en eux (à condition, bien sûr, qu'ils ne l'aient pas déjà reçu !), surtout qu'ils n'hésitent pas à en parler au responsable de leur paroisse.
    Je suis convaincu que ce dernier, après s'être assuré que leurs motivations étaient bonnes, se fera une joie de les inscrire dans un groupe de préparation au baptême.
        
    Ainsi, ils découvriront que, grâce au mystère de l'amour infini de Dieu qui passe par les sacrements, les hommes ont dorénavant le pouvoir de graver dans les âmes une présence stable, profonde, ineffaçable, et d'une valeur infiniment plus grande qu'un tatouage ou un piercing : LA PRESENCE DE DIEU.
        
    (PS : Baptême, Confirmation et Ordination sont les trois sacrements de l'Eglise qui laissent un signe indélébile et permanent dans l'âme de celui qui les reçoit. De ce fait, ils ne peuvent être administrés qu'une seule fois, comme le stipule l'article 698 du CEC).


  • Il est vrai que les établissements privés sont des lieux où il y a un certain "savoir faire", une certaine "attention à l'autre", et un attachement à certaines "valeurs".
    Toutefois, je crois que ce serait un grand manque d'objectivité que de se contenter de cette vision très "simpliste" des choses.
    En effet, les établissements catholiques (comme l'Eglise toute entière) sont frappés eux aussi de plein fouet par la grave crise spirituelle qui touche nos pays occidentaux :
    -un désintéressement croissant des gens pour la religion.
    -un éloignement de bon nombre de chrétiens eux-mêmes de la vie intérieure, au profit d'un attachement aux seules valeurs de "l'amitié" et de "la solidarité".
        
    Pour ma part, j'ai fait toute ma scolarité dans le privé.
    Au début de ma vie professionnelle, j'ai eu la chance de travailler dans divers établissements catholiques de ma région, et ceci à divers postes (surveillance de jour, surveillance de nuit, enseignement, animation pastorale... ).
    A partir de cette expérience, je voudrais dire que les choses sont loin d'aller de soi en matière de transmission de la foi, dans le privé !
    Dans certains établissements, on peut même parfois en arriver à se demander : "Mais que reste-t-il de la foi, ici ?", "Qui parle de Dieu aux jeunes ?"
    Cela peut vous paraître choquant, je le sais, mais, croyez-moi, c'est quelque chose de bel et bien réel.
        
    Certains pensent peut-être que, dans le privé, la foi est systématiquement transmise par LES PROFESSEURS (qui, plus que tout autre, sont chargés d'apprendre des choses à leurs ‚élèves).
    Que ceux-ci se détrompent !
    Au niveau de l'enseignement à proprement parlé, les programmes sont exactement les mêmes que dans le public (contrat avec l'état oblige) et on constate avec une grande tristesse que, pour une grande majorité d'entre eux, les professeurs ne s'impliquent pas dans la catéchèse.
    Pour la plupart, le choix du privé ne repose d'ailleurs pas sur des motifs "religieux" mais, plutôt, sur un attachement à "leur région" ou à "leur ville".
    Par conséquent, ils sont de moins en moins ceux qui "disent Dieu" au sens fort du terme.

    Certains penseront alors que la foi est sûrement transmise par les EQUIPES EDUCATIVES (c'est à dire les conseillers d'éducation et les surveillants, qui sont chargés de former les jeunes sur le plan comportemental et relationnel).
    Il est vrai qu'à ce niveau, les postes de travail sont restés "de droit privé".
    Ils ne dépendent pas de l'état et la formation est toujours assurée par des organismes catholiques.
    Toutefois, les difficultés financières étant très grandes, actuellement, les établissements tendent de plus en plus à embaucher des CES (Contrat Emploi Solidarité) pour ce genre de fonction.
    Cela veut dire que ceux qui sont chargés de l'éducation des jeunes ne sont pas forcément des chrétiens, mais, d'abord et avant tout, des gens qui vivent dans une situation de précarité.
    Et même si ceux-ci sont des chrétiens, on ne les garde de toute façon que pour une durée déterminée d'un ou deux ans. Jamais plus.
    Ils ne leur est donc pas possible de transmettre la foi sur du long terme. 
        
    Certains se diront alors que la foi est au moins transmise par les ANIMATEURS EN PASTORALE SCOLAIRE (ces laïcs courageux, envoyés par leur évêque pour aider les prêtres dans certains domaines précis : éducation, santé, solidarité, funérailles...).
    Et bien même à ce niveau, il faut savoir qu'il y a de grandes difficultés.
    Les animateurs en pastorale scolaire, en effet, sont aujourd'hui confrontés à une complexification extrêmement grande de leur rôle et, de plus en plus, on leur demande de s'intégrer aux Equipes d'Animation de leurs paroisses - ce qui signifie qu'ils ont énormément de réunions et d'engagements A L'EXTERIEUR des établissements scolaires où ils travaillent.
    La qualité de l'accompagnement des jeunes s'en ressent donc inévitablement (et ceci malgré eux) : ils sont moins disponibles, ils ont moins le temps de préparer les rencontres et les temps forts, ils se concentrent plus sur ce qui est simple (l'amitié et la solidarité)... mais le véritable approfondissement et enracinement de la foi se fait souvent très mal.
        
    Alors où est Dieu, me direz-vous, dans les établissements privés ?
    Et bien, parfois (mais, fort heureusement, pas toujours !) il est très dur de trouver Sa Présence !
    Juste une remarque en forme de "clin d'oeil" pour terminer :
    Vous avez peut-être constaté qu'avant, on disait : "Etablissements d'Enseignement Catholique", pour parler du privé, et qu'aujourd'hui (depuis que les contrats avec l'état sont en vigueur) on dit : "Etablissements Catholiques d'Enseignement".
    L'adjectif "catholique", vous l'avez noté, a changé de place.
    Avant, il qualifiait "l'enseignement" - ce qui laissait entendre que "ce que l'on enseignait" était tout empreint de spiritualité chrétienne, et que l'on transmettait le savoir "à la lumière de l'évangile".
    Aujourd'hui, l'adjectif "catholique" qualifie "l'établissement" - ce qui laisse penser qu'il n'y a plus que les "murs" qui sont catholiques !
    Je fais remarquer cela avec beaucoup d'humour, vous l'aurez sûrement compris !
    Mais, face au désintéressement croissant des gens pour la religion, et face aussi à la surcharge de travail qui "étouffe l'humain", croyez bien que ce "trait d'humour" correspond souvent à une triste réalité !
    Oui, souvent, seuls les murs sont catholiques.
    Dommage qu'ils ne puissent pas prêcher !


  • "On vous dira : "Le voilà, le voici". Ne partez pas, ne vous précipitez pas. En effet, comme l’éclair en jaillissant brille d’un bout à l’autre de l’horizon, ainsi sera le Fils de l’homme lors de son Jour" (Lc 17, 23).
        
    INTRODUCTION
        
    Lorsqu'Il parle de lui-même, dans l'évangile, Jésus emploie à plusieurs reprises l'expression "le Fils de l'homme".
    Ce "titre" peut nous paraître étrange, au premier abord (voire même un peu "obscur"), mais quand on y réfléchit en profondeur, on s'aperçoit qu'il exprime en fait très bien qui est le Christ et quels sont les sentiments de Dieu pour nous.
    Si vous le voulez bien, procédons en deux points.
        
    A-"LE FILS"
        
    Tout d’abord, il est intéressant de noter que Jésus n’utilise pas des formules du type "l’Israélien", "le Galiléen", "le Nazaréen", ou bien "le Charpentier", pour se désigner Lui-même.
    Il n’emploie pas non plus l’expression "le Juif".
    Non, ni sa nationalité, ni son lieu d’origine, ni sa profession, ni même l’héritage religieux qu’Il a reçu au cours de son enfance ne semble être, à ses yeux, ce qui le définit le mieux.
    Jésus se présente à nous d’abord et avant tout comme un "Fils".
        
    Comme nous le savons, un Fils est le fruit d'un amour, ou, plus précisément, le fruit d'une union entre deux personnes qui s'aiment. Dans son cas, on pourrait parler d'un "mariage entre le Ciel et la Terre" car comme nous le dit l'article 480 du Catéchisme de l'Eglise Catholique : "Jésus-Christ est vrai Dieu et vrai homme, dans l'unité de sa Personne divine; pour cette raison Il est l'unique Médiateur entre Dieu et les hommes".
    Et l'article 481 d'ajouter : "Jésus-Christ possède deux natures, la divine et l'humaine, non confondues, mais unies dans l'unique Personne du Fils de Dieu".
        
    Ces deux articles sont extrêmement importants car ils nous montrent bien que la principale particularité du Christ – celle qui fait qu'Il soit si singulier et si cher à notre cœur – est qu'Il possède justement deux natures.
    Oui, Jésus est à la fois homme et Dieu.
    D'ailleurs, nous pouvons tous humblement reconnaître que si cela n'était pas le cas, son histoire nous importerait peu !
    Si cet homme n'était pas Dieu, il n'aurait pas un tel impact sur nous ! Si ce Dieu n'était pas homme, nous ne pourrions pas connaître le Créateur !
        
    A partir de là, nous comprenons peut-être un peu mieux pourquoi Jésus aime se définir surtout comme un "Fils".
    En employant ce mot, en effet, Il indique de manière très clair ce qu'Il est au plus profond de Lui-même : le fruit d'une UNION entre le Ciel et la Terre, la seule personne dans toute l'histoire de l'humanité à posséder deux natures, Le Fils par excellence (le seul qui soit à la fois homme et Dieu).
        
    B-"DE L'HOMME"
        
    Ensuite, nous pouvons noter que le Christ ne dit pas (ou du moins pas très souvent) "le Fils de Dieu", quand Il parle de Lui, mais bien "le Fils de l'homme".
    N'est-Il pas pourtant "Fils de Dieu" ? Si bien sûr !
    Alors pourquoi ne pas utiliser principalement la seconde expression plutôt que la première ?
    Peut-être parce que "Fils de l'homme" insiste plus sur le "don" qui est fait à l'humanité.
    "Fils de Dieu" a un côté "impressionnant" qui nous laisse "sans voix" tellement cela est grandiose.
    "Fils de l'homme", par contre, met plus l'accent sur le mouvement qui va du haut vers le bas (c'est-à-dire du Ciel vers la Terre).
    Autrement dit, cette expression insiste plus sur l'idée qu'un "cadeau" nous est fait, et elle nous suggère aussi que le fruit de l'amour entre le Ciel et la Terre appartient aux hommes.
    Cela nous permet de nous sentir moins "petits".
        
    Enfin, nous pouvons remarquer que Jésus ne dit pas qu'Il est "le Fils de Marie", "le Fils de Joseph" ou bien "le Fils d'Israël" mais "le Fils de l'homme".
    En ce qui concerne ce point précis, on peut penser qu'Il cherche tout simplement à nous faire comprendre que le "don" de Dieu ne concerne pas uniquement quelques personnes (ses parents, ses proches, ses compatriotes...) mais tous les êtres humains répartis sur la surface de la Terre, sans aucune exception.
    Jésus est le Fils de tous et, à travers Lui, c'est l'ensemble du genre humain que Dieu épouse.
    D'ailleurs, cela nous est confirmé par les paroles qu'Il a Lui-même prononcées : "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la Parole de Dieu et qui la mettent en pratique" (Luc 8, 19-21).
        
    CONCLUSION
        
    Pour terminer cette petite réflexion, nous pourrions donc retenir la chose suivante : l'expression "Fils de l'homme" nous indique que Jésus est le fruit d'un amour entre le Ciel et la Terre offert en cadeau à tous les hommes.
        
    C'est là, du moins, une interprétation possible.


  • La veille de la Toussaint, avec une amie, nous décidons d'aller passer l'après-midi dans un petit sanctuaire marial situé à quelques kilomètres de ma ville.
    Nous nous y rendons assez régulièrement pour prier le Rosaire, respirer l'air pur, admirer la nature qui est si belle…
        
    A un moment donné, tandis que nous marchons, elle me dit la chose suivante :
    -"C'est dramatique. Depuis quelque temps, mon ordinateur ne marche plus. Je ne peux ni envoyer d'e-mails à mes enfants ni consulter les sites. Le traitement de texte fonctionne parfaitement, mais pas l'accès à internet".
    -"As-tu essayé de téléphoner à ton fournisseur ou d'appeler un réparateur ?"
    -"Mon mari a fait venir une personne qui connaît très bien l'informatique. Elle a vérifié tous les branchements : le modem, l'unité centrale, la prise téléphonique… et ceci pendant toute la matinée ! Mais elle n'a rien trouvé".
    -"Ah…"
    -"C'est vraiment dramatique parce que, tu vois, depuis que j'ai découvert internet, je ne peux plus m'en passer. Ca ne te ferait rien de t'arrêter à la maison, en revenant, pour voir si tu y comprends quelque chose ?"
    -"Oh, tu sais, je ne suis pas très fortiche en informatique… mais si ça peux te faire plaisir, d'accord".
        
    Un peu plus tard, nous arrivons donc chez mon amie.
    Son mari est là, dehors, près à partir à la chasse.
    Comme elle sait qu'il utilise souvent internet, elle lui demande :
    -"Alors, c'est toujours pareil ?"
    -"Oui, répond-il. J'ai pourtant essayé tout l'après midi. Je crois que l'on pourrait prendre un burin et un marteau, cela ne servirait à rien ! Il y a un sérieux problème avec cette machine ! Essayez si ça vous chante… mais je vous avertis, vous perdez votre temps !"
    Nous lui souhaitons bonne chance pour la chasse et, après avoir pénétré à l'intérieur de la maison et bu un jus de fruit, nous allons dans la pièce où se trouve le fameux ordinateur.
        
    Là, en le regardant, je repense soudainement aux conférences auxquelles j'ai assisté dans les communautés nouvelles.
    Je me souviens notamment de tous ces saints prêtres qui nous ont répété de manière inlassable qu'il fallait toujours avoir confiance en Dieu, même dans les plus petits soucis de notre vie quotidienne.
    Je propose donc à mon amie la chose suivante :
    -"Et si on priait pour ton ordi, avant de l'allumer ?"
    Connaissant les communautés nouvelles tout aussi bien que moi (si ce n'est plus !), elle me répond : "Si tu veux".
    Nous faisons donc cette courte prière : "Mon Dieu, nous savons que rien ne te laisse indifférent, dans nos vies, et que tu es capable de solutionner tous nos problèmes. Si tu le veux, tu peux même guérir les gens malades; alors, combien plus peux-tu aussi remettre en marche cette machine. C'est pourquoi nous te le demandons avec une grande confiance, mon Dieu : jette un regard sur cet ordinateur et fais qu'il fonctionne à nouveau".
    Après cela, nous récitons ensemble un "Je vous salue Marie".
        
    Puis, mon amie s'empresse de s'asseoir face à l'ordi.
    En l'allumant, elle me dit :
    -"Je vais te dire tout de suite si ça remarche !"
    Elle sélectionne un site dans sa rubrique "favoris", appuie sur quelques touches, attend…
    Puis, tout d'un coup, je la vois qui sautille sur sa chaise, applaudit, lève les bras au ciel et crie : "Ca remarche ! C'est incroyable !"
    Elle ajoute aussitôt : "Maintenant viens vite ! Assieds-toi à côté de moi ! Je vais tout de suite te montrer un site fantastique !"
        
    Là, avant d'avancer mon siège, j'attends un instant.
    Oui, j'attends un instant car je suis en train de réaliser que nous oublions (comme toujours dans ces cas-là !) de remercier Dieu pour la grâce qu'il vient de nous envoyer.
    Alors, le cœur tourné à la fois vers le ciel et vers le cyber-espace, nous prenons le temps de faire une petite prière d'action de grâce avec les mots du Gloria : "Gloire à Dieu dans le Ciel ! Grande paix sur la terre ! Gloire à Dieu dans le ciel !! Grande paix sur la terre !!"
    Je pense que les anges ont bien ri, ce jour-là !


  • La conséquence la plus dramatique du péché originel de nos premiers parents est l'apparition de la mort, sur le terre.
    Le théologien François Varillon, pour sa part, l'appelle : "le drame intégral" (cf. son livre : "Joie de croire, joie de vivre", aux éditions le Centurion).
        
    Il est vrai que le fait de mourir a de quoi décourager l'homme !
    A quoi bon vivre quelque chose si c'est pour tout perdre un jour ? peut-on se demander.
        
    -
    Serions-nous heureux d'acheter une maison si nous savions qu'elle allait s'effondrer bientôt ?
    -Serions-nous heureux d'acheter des fruits si nous savions qu'ils allaient pourrir en chemin ?
    -Serions-nous heureux de nous engager sur une route si nous savions qu'elle était barrée plus loin ?
    -Serions-nous heureux d'acheter des actions si nous savions que la société allait faire faillite le lendemain ?
        
    Bien sûr que non ! Toutes ces choses ne pourraient pas nous rendre heureux !
        
    La seule solution pour être "heureux" et considérer en même temps que la mort est une fin définitive, c'est de vivre de "petits plaisirs", de moments "fugitifs", de liens "furtifs" et "fugaces".
    Autrement dit, il faut "ratatiner" l'homme, lui faire oublier sa soif d'éternité, lui enlever sa grandeur et le réduire à un "tas de cellules" éphémères.
    Mais même cela est vain... car le coeur de l'homme, qui a été créé par Dieu, ne peut trouver de repos QUE dans l'Absolu (comme le disait Saint Augustin).
        
    Alors que faire pour découvrir le vrai bonheur ?
    Et bien c'est très simple.
    Il faut décloisonner notre coeur, élargir notre vision à la notion d'éternité et retrouver ainsi l'ESPERANCE.
    Mais attention ! Cela, seul Jésus peut nous le donner !
    En effet, Jésus est le seul qui, dans toute l'histoire de l'humanité, nous a montrer de manière parfaitement claire que la mort n'était pas une fin définitive; et ceci en ressuscitant pour nous d'entre les morts.
    C'est donc en nous rapprochant de LUI que nous pouvons être pleinement heureux.
    Tout le reste, à mon sens, est vain !


  • "Sa mère et ses frères arrivèrent près de lui, mais ils ne pouvaient le rejoindre à cause de la foule. On lui annonça : "Ta mère et tes frères se tiennent dehors; ils veulent te voir." Il leur répondit : "Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique." (Luc 8, 19-21)
        
    Cela est très clair : Jésus fait passer les liens de l'esprit avant ceux du sang.
    Avec lui, les mots "père", "mère", "frère", "soeur", "fils", "fille"... prennent un sens entièrement nouveau. Un sens spirituel. Un sens qui s'ouvre à tous les hommes.
        
    Toutefois, contrairement à certains chrétiens, je ne pense pas que le Christ soit venu sur Terre pour affaiblir les liens familiaux, mais, au contraire, pour les renforcer et les perfectionner.
    Voici, selon moi, ce qu'il aimerait que chaque membre de la famille se dise au fond de lui, après avoir médité le passage ci-dessus.
        
    LE PERE :
    "Si Jésus m'aime comme son père (Joseph), alors cela signifie qu'il aime mon épouse comme sa mère (Marie) et mes enfants comme ses frères et soeurs (c'est à dire comme s'il était lui-même mon fils et celui de mon épouse).
    Par conséquent, je dois aimer mon épouse comme Joseph aimait Marie, et chacun de mes enfants comme Joseph aimait Jésus."
        
    LA MERE :
    "Si Jésus m'aime comme sa mère (Marie), alors cela signifie qu'il aime mon époux comme son père (Joseph) et mes enfants comme ses frères et soeurs (c'est à dire comme s'il était lui-même mon fils et celui de mon époux).
    Par conséquent, je dois aimer mon époux comme Marie aimait Joseph, et chacun de mes enfants comme Marie aimait Jésus."
        
    LES ENFANTS :
    "Si Jésus nous aime comme ses frères et soeurs, alors cela signifie qu'il aime nos parents comme ses propres parents, et chacun d'entre nous comme s'il était l'enfant unique de Joseph et de Marie.
    Par conséquent, nous devons aimer nos parents comme Jésus aimait Joseph et Marie, et nos frères et soeurs comme si chacun d'entre eux était Jésus lui-même."
        
    Pour faire avancer l'amour, dans nos familles, nous pourrions peut être nous demander si les sentiments que nous avons les uns pour les autres, aujourd'hui, sont bien les mêmes que ceux qui unissaient les membres de la Sainte Famille.


  • Voici quelques éléments éclairants au sujet du fameux linceul de Turin (dont on pense qu'il est le suaire dans lequel Jésus a été enseveli).
    Ces éléments sont tirés du magazine "Il est vivant" (le journal de la communauté de l'Emmanuel) de janvier 1999.
        
    1-Après la résurrection de Jésus, le linceul se transmet dans les premières communautés chrétiennes.
    En 1204, il serait volé aux byzantins (à Constantinople, en Turquie) par Othon de
    la Roche (l'un des chefs de la quatrième croisade, chevalier franc-comtois, devenu duc d'Athènes).
        
    2-En 1356, on ne sait pas trop comment, Geoffroy de Charny (un noble champenois) devient le détenteur de la relique.
    Il place cette dernière dans une chapelle qu'il vient de faire construire, mais elle n'est pas exposée (Le Pape Clément VII autorisera l'exposition seulement en 1390).
        
    3-En 1453, Marguerite de Charny (la petite fille de Geoffroy de Charny) vend le linceul au duc Louis de Savoie.
    Le linceul suit alors les déplacements des ducs de Savoie qui, comme tous les nobles de leur époque, bougent beaucoup.
    Le linceul est finalement déposé dans la chapelle du château ducal de Chambéry. Il y a alors un très fort intérêt pour cette relique (des saints et des rois viennent la voir).
    Le Pape Jules II autorise une fête du suaire.
    Le suaire est sauvé d'un incendie en 1532.
        
    4-En 1578, le linceul est transféré à Turin où une chapelle a été construite spécialement à son intention. Il y est vénéré notamment par Saint François de Sales.
    Puis, peu à peu, avec les années, il tombe dans l'oubli.
        
    5-Le 28 mai 1898 (lors d'une exposition), l'avocat Secundo Pia (un photographe amateur) prend le premier cliché du linceul de Turin avec l'accord du roi Umberto.
    Au moment où il développe la pellicule, chez lui, il s'aperçoit que le visage d'un homme (de même que son corps tout entier) apparaît sur le négatif.
        
    6-Depuis cet épisode, de nombreuses études ont été faites sur ce linceul.
    Voici quelques conclusions :
    -L'image comporte une information tridimensionnelle (les parties les plus sombres correspondent aux parties du corps qui auraient été les plus proches du linceul), ce qui atteste qu'elle n'a pas été faite de main d'homme.
    -L'homme mesurait 1,81m.
    -Il était israélien (ses traits sont semblables à ceux des juifs sephardim).
    -Il a été torturé (il a été frappé au visage. Un "casque d'épines" a entouré sa tête. Il a reçu des coups de fouets. Une trace sur l'épaule droite peut avoir été provoquée par le portement d'un objet lourd. Ses poignets et ses pieds ont été transpercés par des clous. Son côté droit a été perforé. Ses jambes n'ont pas été brisées).
    -L'homme était du groupe sanguin AB.
    -Il a séjourné dans le linceul de 36 à 40 heures (information obtenue à partir de données concernant la coagulation des traces de sang présentes sur le linceul).
        
    7-En octobre 1988, suite à l'accord donné par l'archevêque de Turin, on effectue des prélèvements sur le linceul pour essayer de le dater au "carbone 14" (procédé de comptage des atomes qui est ensuite interprêté en terme de vieillissement : moins il y a d'atomes, plus l'objet est ancien. Plus il y a d'atomes, plus il est récent).
    Les recherches, effectuées à Tucson, Zurich et Oxford, donnent des résultats similaires : le linceul daterait des années 1260-1390.
        
    8-Ces résultats sont très vite critiqués par de nombreux scientifiques car du "carbonne 14" a très bien pu être rajouté sur le suaire (ce qui aurait eu pour effet d'augmenter le nombre d'atomes et, par conséquent, de le rajeunir).
    Ce rajout aurait pu se faire de multiples façons :
    -lors de l'incendie de Chambéry de 1532 (où le linceul était exposé).
    -lors de rapiéçages du tissu par des religieuses (avec du tissu de leur époque à elles).
    -lors de la manipulation du suaire (la transpiration des mains, en effet, peut véhiculer des atomes de "carbone 14").
    -lors de transports (des pollens divers peuvent très bien s'être déposés sur le suaire).
        
    9-Des expériences menées sur des cadavres recouverts d'un linge de la même nature ne permettent pas d'obtenir une image semblable à celle du suaire.
    De plus, aucun procédé du XIIIème ou du XIVème siècle ne permettait de la produire.
        
    10-Au printemps 1998, le Pape Jean Paul II est allé se recueillir devant le linceul.
    Pour lui, cette image renvoie au mystère de la souffrance de l'homme et à Dieu Lui-même qui est Amour.


  • Ces réactions (sauf la dernière) ont été publiées dans le catalogue 2006 de "Rassemblement à Son Image" (voir dans l'annuaire de "Chère Gospa").
        
    1-Le Pape Pie XII
    Après avoir pris connaissance de l'ouvrage, en 1948, il a déclaré : "Publiez-le tel quel, qui lira comprendra".
    Plus tard, l'œuvre a été pourtant mise à l'Index mais depuis, l'index de l'Eglise catholique a été abrogé.
    Consulté à ce sujet, le Cardinal Gagnon (Président du Conseil Pontifical pour la Famille), spécialiste de la censure des livres, a jugé comme étant tout à fait conforme aux exigences du Droit Canonique "le genre d'imprimatur accordé par le Saint Père en 1948 devant témoins".
        
    2-Le Cardinal Béa (ancien Supérieur de l'Institut Biblique)
    "Une œuvre aussi intéressante qu'édifiante".
        
    3-Le Cardinal Pandiyara
    L'œuvre "nous révèle la personnalité de Jésus et de sa sainte Mère comme aucun livre ne l'a fait jusqu'ici !"
        
    4-L'Archevêque Carinci (ancien chef de la Congrégation des Rites et Canonisation des Saints)
    "Une œuvre si belle, du point de vue littéraire, et d'un point de vue doctrinal et spirituel si élevée, si accessible, si profonde, et attrayante à la lecture".
        
    5-Monseigneur Michellini
    "L'œuvre de Maria Valtorta fera les délices de l'Eglise renouvelée".
        
    6
    -Le Padre Pio
    En réponse à une pénitente qui lui demandait la permission de lire "l'Evangile tel qu'il m'a été révélé" : "Non seulement je vous permets de le lire, mais je vous le commande".
        
    7-Le Bienheureux Gabriel Allegra (traducteur de la Bible en chinois).
    "Produisant de bons fruits dans un nombre toujours croissant de lecteurs, je pense que l'évangile tel qu'il m'a été révélé de Maria Valtorta vient de l'Esprit de Jésus".
        
    8-Le père Gabriel M. Roschini (osm, professeur à l'université du Latran, philosophe et théologien).
    Aucun autre écrit marial, pas même la somme de tous ceux que j'ai lus et étudiés, n'avait été en mesure de me donner sur Marie, chef-d'œuvre de Dieu, une idée aussi claire, aussi vive, aussi complète, aussi lumineuse et aussi fascinante, à la fois sublime et simple".
        
    9-La Vierge de Medjugorje
    En réponse à une question de Marija sur les livres de Maria Valtorta : "Vous pouvez les lire".