• 5-"L'ARRIVEE DE MIRJANA SUR LE TERRAIN DE BASKET DU CENACLE"
        
    Au détour d'une allée, nous sommes arrivés sur le terrain de basket de la communauté.
    Situé un peu en aval des bâtiments principaux, il était entouré de hauts grillages et surplombait le village de Medjugorje.
    Un peu comme si nous étions entre ciel et terre. 
        
    Ce terrain à ciel ouvert avait été aménagé un peu comme une salle de conférence : devant, une statue de Marie avait été placée sur un socle d'environ 1m 50 de haut.
    Le socle avait été recouvert d'un linge blanc qui retombait jusqu'à terre; puis, des chaises et des bancs formaient un demi-cercle par rapport à la statue, couvrant ainsi presque toute la surface du terrain.
        
    Des gens occupaient déjà les premiers rangs. Il s'agissait des parents des jeunes du Cénacle qui avaient eu un "droit de passage".
    Sur la droite, des jeunes (appartenant toujours à la communauté) finissaient de brancher leurs micros, guitares et claviers, et ont rapidement commencé une animation musicale.
    Il y avait des gens à la Vierge et à l'Esprit Saint, des refrains plus courts…
        
    J'ai été très surpris par la qualité de l'interprétation de ces chants.
    La fille qui chantait avait une voix vraiment superbe et elle semblait jouer aussi bien que Billy Joël ou Elton John.
    J'ai immédiatement repéré la marque de son instrument : un Roland G1000 (le type que j'affectionne !).
    Ca sonnait très "professionnel".
    Tous les chants, ou presque, étaient en italien; et tous, nous reprenions en cœur.
        
    Devant ce spectacle, je prenais conscience que cette apparition de Marie avait quelque chose de très moderne : un terrain de basket sous un ciel d'un bleu très pur, avec un beau soleil; d'anciens délinquants jouant sur des instruments actuels et, qui plus est, avec une excellente technique…
    Et puis, comme quand nous étions à l'entrée, par intermittence, cette même sensation d'une baisse de température, de quelque chose de frais dans la tête.
    C'était un peu comme quand on va en montagne : une impression intérieure que tout "se soulève" doucement, qu'on atteint l'air pur, le sommet.
        
    En me retournant, j'ai pu constater qu'environ un millier de personnes étaient présentes sur le site.
    Certaines s'approchaient de la statue de la Vierge et déposaient des photos sur le sol : photos d'enfants malades, d'amis disparus...
    Certaines s'étaient même placées derrière les hauts grillages entourant le terrain pour pouvoir mieux capter le regard de Mirjana quand elle arriverait.
        
    Au bout d'un peu plus d'une heure, nous avons commencé un chapelet : les mystères joyeux.
    Puis, sœur Elvira (la fondatrice de la communauté) est arrivée à la fin des cinq mystères et a fait une petite introduction pour redire que la Vierge allait apparaître et qu'il fallait s'y préparer.
        
    Nous avons ensuite commencé les mystères douloureux.
    Pendant que nous priions, Mirjana est arrivée très discrètement en longeant le terrain de basket par la droite, accompagnée de son mari, Marco.
    Immédiatement, on a senti que bon nombre de personnes avaient les yeux rivés sur elle.
    Un caméraman la filmait en permanence, de très près.
    Alors, je me suis souvenu d'une phrase que Marie avait dit aux voyants au tout début des apparitions : "Vous aurez à souffrir beaucoup".
    Il m'est apparu que Marie, en disant cela, avait voulu faire allusion, entre autre, à ce côté "médiatique" qui colle à notre époque et qui existe même à Medjugorje.
    Et tout cela est pourtant si loin de la Vierge qui nous a toujours demandé de passer une apparition à prier et non pas à filmer ou à prendre des photos.
    Ce phénomène, soit dit en passant, se passe à chaque fois que le Pape se déplace quelque part.
    Mais, pour Mirjana, les gens ne se sont pas levés. Personne n'a parlé. Tout s'est passé très discrètement.
    Mirjana s'est assise à la droite de sœur Elvira tandis que son époux a pris place à la gauche de cette dernière, face à la statue de la Vierge.
    Pour ma part, j'étais à peu près à quatre mètres de Mirjana, coincé entre deux jeunes allemandes (à ma droite) et une grand-mère française (à ma gauche)
        
    (à suivre)


  • 4-"UNE INOUBLIABLE ENTREE AU CENACLE"
        
    Au moment de l'ouverture du portail, nous avons pu assister à une véritable scène de Paradis : tous, sans aucune exception – jeunes, vieux, malades, personnes valides, clergé régulier, clergé séculier, laïcs, consacrés, hommes, femmes, communautés nouvelles et plus anciennes… - oui, tous, nous nous sommes mis à courir à toutes jambes en direction du lieu que le jeune du Cénacle nous indiquait.
    Il s'agissait du terrain de basket de la communauté.
    C'est là, finalement, que Marie viendrait nous rejoindre à 10 heures.
        
    Oui, tous, nous avons couru.
    Et nous l'avons fait en riant.
    Nous nous étonnions nous-mêmes de constater que nous étions en train de courir comme des enfants !
    Cela m'a rappelé une phrase de Vicka qui, le jour de la seconde apparition (le 25 juin 1981) a dit que les voyants avaient littéralement "volés à travers les ronces du mont Podbrdo, comme si une force surnaturelle les avait poussé.
        
    En y réfléchissant par la suite, cela m'a également fait penser à un troupeau d'animaux qui, après une longue marche dans le désert, sent, à des kilomètres, la présence d'un étang.
    Le troupeau fonce alors droit devant lui et rien ne peut arrêter sa course !
    Oui, je peux en témoigner : aucune maladie, aucun handicap, aucune interdiction, aucun mur, aucune force au monde… ne nous aurait arrêté en ce 2 novembre 2000 !
        
    (à suivre)


  • 3-"UN CURIEUX SIGNE SURNATUREL DEVANT LE PORTAIL DU CENACLE"
        
    Devant le portail du Cénacle (qui était fermé), les gens chantaient des refrains tels "Gospa Maïka Moïa " (le chant "phare" de Medjugorje) de même que des chants à l’Esprit Saint.
    Nous nous sommes mêlés à eux.
    Nous avons chanté, bavardé, récité quelques chapelets…
    L’ambiance était très gaie, très amicale.
        
    Je voudrais essayer d’expliquer maintenant une chose sensible que j’ai ressentie pendant ce moment précédent notre entrée dans l’enceinte de la communauté.
    A plusieurs reprises, pendant que nous priions, j’ai eu la sensation très nette que la température ambiante baissait.
    Cela se produisait par intermittence et de manière très brève à chaque fois.
    C’était comme si, soudain, un vent frais venait parcourir le lieu où nous nous trouvions.
    Plus tard, cela m’a fait penser à cette phrase que Marie a dite à Jelena : "Je viendrai dans le vent".
        
    Souvent, quand j’en parle autour de moi, les gens me disent : "C’était à cause de l’ambiance, des gens… tu as eu l’impression qu’il y avait du vent. Le fait de te dire que c’était un moment important t’a donné des frissons… mais c’était dans ta tête".
    Pourtant, je suis absolument certain de ce que j’ai ressenti.
    Je suis sûr que la cause ne venait pas de moi. Je n’ai pas plus créé la sensation de "vent" que je ne crée la sensation "d’humidité" quand la pluie tombe sur moi !
        
    A travers les barreaux du portail, nous pouvions bavarder avec un jeune italien de la communauté du Cénacle.
    Il parlait un peu le français et nous faisait rire.
    Il nous a dit qu’il s’était levé à  5h du matin pour prier pour que ce moment se passe bien.
    Il était chargé de veiller à ce que les gens restent bien calmes.
    Nous l’avons tous remercié en criant : "Gracié ! Gracié !!"
        
    Peu à peu, des cars sont arrivés et la route qui longe le Cénacle est devenue très encombrée.
    Nous avons continué les chants et les prières et nous avons eu des fous-rires.
    Une personne a raconté que deux grands-mères avaient tenté de s’infiltrer dans le Cénacle pendant la nuit pour être sûres d’avoir des places. Celle de 75 ans avait aidé celle de 76 ans à escalader la palissade entourant la communauté.
    C’est un jeune du Cénacle qui les avait gentiment remises dehors, alerté par des bruits.
    Et toujours, par intermittence, tandis que les gens parlaient, riaient, chantaient, la même sensation d’une baisse de température revenait. Parfois, cette sensation devenait plus précise. J’avais l’impression d’avoir un glaçon dans la tête, quelque chose de frais en moi.
        
    Les gens ont continué à affluer : enfants, jeunes, vieux, prêtres, laïcs, moines et moniales de tous les pays…
    Très vite, l’endroit est devenu noir de monde, et je me suis retrouvé tout contre le portail.
        
    Une grand-mère trépignait :
    -"Je suis là depuis 5h du matin !"
    -"Comment se fait-il que vous soyez arrivée si tôt, madame ?"
    -"Je ne pouvais pas dormir !"
    Et nombreux étaient ceux qui disaient la même chose.

        
    Il y a eu, pendant le temps que nous attendions, un autre type d’agitation.
    En effet, certaines personnes avaient le droit de pénétrer à l’intérieur de la communauté en passant par un portillon situé à gauche du grand portail.
    Cela déplaisait beaucoup à ceux qui attendaient : "Pourquoi eux et pas nous ?" J’ai même entendu une personne dire :
    -"La Vierge ne leur laisserait pas le droit de passage !"
    En fait, il s’agissait de parents de jeunes appartenant à la communauté, et qui avaient été invités.
    Parmi les gens qui pouvaient entrer, j’ai également reconnu des prêtres français qui célébraient la messe française de midi.
    Puis, après s’être absenté pendant quelques minutes, le jeune du Cénacle est revenu et a poussé un cri de joie.
    Il venait de recevoir le feu vert pour ouvrir le portail.
    Il était un peu plus de 8 h.
    Tout le monde a crié de joie.
        
    (à suivre)


  • 2-"EN ROUTE POUR LE CENACLE"
        
    Au matin, vers 6 heures, je me suis lever avec en moi un fort désir d'assister à cette apparition.
    Je me suis dit que puisque j'étais là, autant y aller.
    Je me suis levé, j'ai dit la liturgie des heures et des prières personnelles, comme chaque matin.
    Ensuite, je suis descendu dans la salle de réfectoire de la pension.
    La veille, monsieur Vassilj avait dit que le petit déjeuner pourrait être servi plus tôt, exceptionnellement, pour celles et ceux qui souhaiteraient se rendre au Cénacle.
    Au petit déjeuner, j'ai trouvé Jacques (un accompagnateur) et une pèlerine qui était responsable d'un groupe de prière dans sa paroisse.
    Les quelques autres étaient encore au lit.
    Jacques connaissait bien le chemin jusqu'au Cénacle.
    Cela était très pratique pour nous car bien que nous y soyions déjà allés en bus, nous ne nous rappelions plus du trajet.
    Après avoir pris un bol de café au lait et quelques tartines, nous sommes partis.
        
    Sur le chemin, nous avons beaucoup parlé de la position des évêques français sur Medjugorje.
    Nous nous sommes dit que Marie, en apparaissant là, n'avait pas choisi un endroit facile : les frontières sont instables, les races et les religions sont diverses, l'Eglise locale est divisée entre le clergé régulier et le clergé séculier...
    Il nous a semblé que Medjugorje était un résumé, un condensé; un symbole, de toutes les divisions du monde.
    Chemin faisant, nous sommes arrivés aux portes du Cénacle vers 7H20.
    J'ai été immédiatement surpris et heureux de constater que seulement une trentaine de personnes étaient massées devant le grand portail. Nous aurions au moins une place !
        
    (à suivre)


  • 1-"L'ANNONCE DE L'INVITATION"
        
    C'est la veille de l'apparition que l'une de nos accompagnatrices a annoncé au groupe que nous étions invités à y assister.
    L'apparition aurait lieu à la communauté du Cénacle, fondée par soeur Elvira, à 10 heures précises le lendemain matin.
    C'est toujours Mirjana elle-même qui, dans la prière, reçoit l'heure à laquelle la Vierge lui apparaîtra.
    Dès lors, il y a eu, au sein du groupe, une "exitation", une "électricité" comme on n'en voit pas habituellement.
    Chacun sentait bien que notre pèlerinage atteignait là un sommet !
        
    Une pèlerine m'a demandé si j'accepterais d'aller avec elle passer la nuit à "la croix bleue" (un lieu qui est situé pas très loin du Cénacle) afin d'être certains d'avoir une place le lendemain matin.
    En effet, le bruit courait que l'apparition aurait lieu dans une tente pouvant contenir seulement 200 personnes.
    Mais j'ai préféré lui répondre non car je me suis souvenu que la Vierge voulait surtout que l'on mette ses messages en pratique.
    C'était cela le plus important pour elle.
    D'ailleurs, dès les premières apparitions en 1981, elle avait rappelé aux gens : "Heureux ceux qui croient sans avoir vu".
        
    Pour moi, l'essentiel de Medjugorje était donc le contenu des messages, et je trouvais inutile d'assister à une apparition, sachant en plus que je ne verrai rien de toute façon.
    J'ai donc décidé de rester dormir tranquillement à la pension de monsieur Vasilj (le père de la voyante du coeur Jelena qui, après avoir été viticulteur, accueille maintenant des pèlerins).
        
    Ma nuit, cependant, n'a pas été aussi tranquille que je l'aurais souhaité car des membres de notre groupe ont descendu les marches de l'escalier de la pension bien avant le lever du jour.
    Cela m'a réveillé.
        
    (à suivre)


  • Seigneur, il n'est pas toujours facile de te prier.
    Combien de fois, dans ma vie, suis-je resté là devant toi, à te rabâcher les mêmes mots, à ressasser les mêmes problèmes ?...
    Souvent, je regardais sans cesse ma montre pour voir combien il restait de temps avant qu'arrive la fin de ma prière.
    Combien de fois me suis-je laissé distraire par des choses superficielles ou inutiles ?
    Combien de fois ai-je oublié de te parler des autres, de ceux qui souffrent le plus, de tes plans sur moi... de l'essentiel ?
    Combien de fois nos rencontres ont-elles été comparables à un "tissu mal rapiécé" ?
        
    Mais depuis quelques temps, Seigneur, je sens que les choses vont mieux entre nous. C'est comme si le contact était devenu peu à peu plus facile.
    Ca va sûrement te paraître étrange, mais, depuis que j'ai découvert les nouvelles techniques de communication, je sens que je commence à savoir prier...
        
    Maintenant, je suis tout excité avant la prière. Je suis aussi attentif et impatient qu'un enfant devant un écran d'ordinateur.
    Plusieurs fois par jour, je me mets devant la croix.
    J'essaye de bien me tenir devant toi et, dans le secret de mon coeur, je "CLIQUE" sur : "MENU PRINCIPAL".
    Il faut te dire, Seigneur, que j'ai fait le ménage dans ma vie ces derniers temps.
    J'ai jeté tous ces soucis qui encombraient mon coeur et maintenaient mes pensées loin de toi, pour ne garder que l'essentiel.
    C'est ainsi que mon "MENU PRINCIPAL" contient uniquement des "FICHIERS" très importants.
    Parmi eux, il y a : "LOUANGE", "ACTION DE GRACE", VIE INTERIEURE", "EFFORT DE CONVERSION", "FAMILLE", "TRAVAIL", "VOCATION", "PARDON", "INTERCESSION", "EGLISE", "MONDE"...
        
    Chaque jour, Seigneur, j'ouvre ces "FICHIERS" devant toi, et je t'offre tout ce qu'ils contiennent : joies, peines, désirs, craintes...
       
    Pour chaque "FICHIER", j'ai aussi plusieurs "SELECTIONS".
    Par exemple pour le "FICHIER" : "INTERCESSION",   il y a   trois   sélections possibles : "NON-CROYANTS", "MALADES" et "PAUVRES". Pour le "FICHIER" : "EGLISE" il y a de multiples sélections comme : "PAPE", "EVEQUE", "PAROISSE", "UNITE DES CHRETIENS"...
        
    Tous ces "FICHIERS", toutes ces "SELECTIONS", Seigneur, c'est un peu "l'organisation intérieure de ma vie spirituelle". C'est une trace de tous les gens qui ont besoin qu'on prie pour eux pour qu'ils découvrent la foi, trouvent du soutient dans les épreuves... et qu'il ne faut pas oublier.
        
    C'est aussi le rappel de toutes ces parties de moi-même sur lesquelles j'ai besoin que tu mettes un éclairage quotidien.
    C'est le passage en revue de tous les projets qui ont besoin de mûrir dans le secret de nos rencontres avant de voir le jour.
    Ce sont toutes ces choses fondamentales que je dois penser à remettre sous ton regard, chaque jour, pour que ma vie ne soit pas comme un champ en friche où aucun grain n'aurait germé.
    C'est également le rappel de l'importance de la louange; un mot que j'oublierais bien vite si je ne m'efforçais pas de devenir UN HOMME ORGANISE DANS SA PRIERE.
        
    Amen


  • Avant internet, il était très difficile, pour quiconque avait des choses intéressantes à dire (ou des questions intéressantes à poser), de faire entendre sa voix et d'être écouté par un grand nombre de gens.
    Mis à part les professeurs, les chefs d'entreprises, les prêtres et les évêques, les journalistes connus, les hommes politiques, les responsables syndicaux, les artistes... ceux qui avaient le "droit à la parole" n'étaient en fait que quelques "privilégiés".
        
    Depuis l'Internet, par contre, les choses ont bien changé.
    Désormais, en effet, cette chance fabuleuse nous est offerte de pouvoir communiquer directement avec le monde entier, où que l'on soit et qui que l'on soit.
    Ainsi, dorénavant, chacun peut faire PAR LUI-MEME l'expérience de cette chose fantastique qu'est L'UNIVERSALITE.
    C'est absolument FA-BU-LEUX !
        
    Pour ma part, je dois bien avouer qu'Internet a été une découverte très très très importante dans ma vie.
    Lorsque j'ai commencé à me connecter aux forums des grands journaux chrétiens, il y a environ un an, et que j'ai commencé à lire les messages des internautes, j'ai été tout de suite époustouflé par les richesses tout à fait incroyables que chacun portait au fond de lui; surtout en ce qui concerne les questions liées à la religion : la foi, la confiance dans l'épreuve, la conversion, la transmission des valeurs chrétiennes...
    Grâce à certains internautes, j'ai pu trouver des réponses à des questions que je me posais depuis des années, et auxquelles personne n'était jamais parvenu à répondre.
    Grâce à d'autres, j'ai pu participer à des conversations dont la profondeur m'a bouleversé... au point de faire de moi quelqu'un de "différent", dans ma vie quotidienne.
        
    Tout cela, j'en ai parfaitement conscience, est vraiment une chance incroyable.
    Mais maintenant, après toutes ces heures d'échanges passionnants (et ce n'est qu'un début !), il y a une petite question qui commence à pointer au fond de moi.
    Cette question, c'est la suivante : tous ces trésors dont les autres m'ont enrichi, au fil des mois, ne sont-ils QUE pour eux et pour moi ?
    Autrement dit, tout ce que nous nous sommes dit, pendant tout ce temps, doit-il rester uniquement "entre nous" ?
    Et bien pour ma part, j'aimerais dire que je sens grandir en moi une nouvelle responsabilité depuis que je "surfe sur le web" (responsabilité qui devient plus vive au fur et à mesure que je prends conscience que tous les gens n'ont pas la chance d'avoir internet chez eux, et que toutes les communes ne sont pas - pas encore, du moins ! - équipées de Centres Multimédias).
    Cette responsabilité, c'est celle qui consiste à répercuter ce que j'ai appris, autour de moi, par tous les moyens : par la parole, bien sûr, mais aussi par courrier, par fax, par e-mail... et ceci en envoyant des "impressions" ou des "photocopies" de messages intéressants à des gens susceptibles d'être intéressés par tel ou tel forum.
    C'est là quelque chose d'essentiel pour moi, car s'il n'y avait pas cette ouverture sur la vie quotidienne, alors internet ne ferait que me renfermer sur moi-même.
        
    Si vous me le permettez, j'aimerais terminer en lançant un vibrant appel :
    Internautes de tous les pays du monde, ne laissons pas nos richesses se perdre !
    Grâce à tout ce que nous nous apportons mutuellement, allumons le feu sur la terre !!
    Faisons connaître et aimer la Vérité partout !!
    Soyons les étincelles de la nouvelle évangélisation !!!


  • Article posté sur La Croix.com en 2005
        
    Depuis l'élection de Benoît XVI, de très nombreux chrétiens disent des choses dans le style : "Courage, ce Pape pourrait fort bien nous réserver des surprises !", "Confiance, il pourrait finalement se révéler différent de ce que l'on dit de lui !", "Patience car, avec le temps, il pourrait nous dévoiler une facette de sa personnalité que nous ne connaissons pas !"...
        
    Ces réflexions (que je trouve plutôt amusantes) me donnent envie de leur poser une petite question : "Et vous, allez-vous parvenir à surprendre Benoît XVI ??"
    Autrement dit :
    -Allez-vous enfin comprendre que l'homme est un être religieux et que son coeur est sans repos tant qu'il ne demeure en Lui ? (Saint Augustin)
    -Allez-vous enfin comprendre que la foi n'est pas simplement "une idée en l'air" mais qu'elle comporte aussi un part d'exigences (notamment celle de pratiquer sa religion) ?
    -Allez-vous enfin remettre l'eucharistie au coeur de vos vies au lieu de paresser au lit le dimanche matin ? (cette remarque est surtout valable pour les catholiques)
    -Allez-vous enfin redécouvrir l'importance de la prière personnelle et arrêter de passer toutes vos soirées devant la télévision ?
    -Allez-vous enfin cesser d'inventer de faux prétextes pour faire la guerre et avoir l'humilité de reconnaître vos torts quand vous vous êtes trompés ?
    -Allez-vous enfin vous mettre à chercher Dieu avec autant d'empressement que l'argent, la beauté physique, le sexe, la puissance et la gloire ?
    -Allez-vous enfin comprendre que les biens spirituels sont infiniment supérieures aux biens matériels ?
    -Allez-vous enfin saisir que l'Eglise est la gardienne de richesses spirituelles i-nes-ti-ma-bles et qu'elle ne peut pas réformer ses dogmes comme on réforme des lois ?
        
    Oh, mon Dieu (je me tourne vers Toi car je n'entends personne répondre à mes questions), les chrétiens vont-ils enfin comprendre que ce que les médias appellent "l'ultra conservatisme" n'est en fait rien d'autre qu'une manière stricte (mais ô combien nécessaire aujourd'hui !) d'être fidèle à ton Fils Jésus et de Lui obéir ?
    Et vont-ils redevenir eux-mêmes fidèles et obéissants ?
    Cela, je le comprends bien, c'est surtout l'avenir qui le dira.
        
    Mais en attendant, mon Dieu, une chose est certaine : ce n'est sûrement pas à Benoît XVI de surprendre le monde ! Ce serait plutôt au monde de chercher à étonner le nouveau pape (et, par la même occasion, de chercher à T'étonner Toi) !!
     


  • Voici donc les règles du groupe de prière de Jelena, que la Vierge elle-même lui a dictées le 16 juin 1983 :
        
    1-Renoncez à toutes les passions et désirs désordonnés. Evitez la télévision, particulièrement les émissions néfastes, les sports excessifs, la jouissance intempestive de nourriture et de boissons, l'alcool, le tabac, etc.
        
    2-Abandonnez-vous sans restriction aucune à Dieu.
        
    3-Bannissez définitivement toute angoisse. Qui s'abandonne à Dieu n'a pas de place dans son cœur pour l'angoisse. Les difficultés subsisteront, mais elles serviront à la croissance spirituelle et rendront gloire à Dieu.
        
    4-Aimez vos adversaires. Bannissez du cœur haine, amertume, jugements préconçus. Priez pour vos adversaires et appelez la bénédiction divine sur eux.
        
    5-Jeûnez deux fois par semaine au pain et à l'eau. Rejoignez le groupe au moins une fois par semaine.
        
    6-Consacrez journellement au moins trois heures à la prière, dont au moins une demi-heure le matin et le soir. Dans ce temps de prière sont comprises la sainte messe et la prière du Rosaire. Réservez-vous des instants de prière au cours de la journée et, chaque fois que les circonstances le permettent, recevez la sainte communion. Priez avec un grand recueillement. Ne regardez pas sans cesse la montre, mais laissez-vous conduire par la grâce de Dieu. Ne vous souciez pas trop des choses de ce monde, mais confiez tout cela dans la prière à notre Père céleste. Si on est trop préoccupé, on ne peut pas bien prier, car la sérénité intérieure fait défaut. Dieu contribuera à conduire à bonne fin les choses d'ici-bas, si on s'efforce d'œuvrer pour les siennes. Ceux qui fréquentent l'école ou vont au travail doivent prier une demi-heure le matin et le soir et, si possible, participer à l'eucharistie. Il faut étendre l'esprit de prière au travail quotidien, c'est-à-dire accompagner le travail par la prière.
        
    7-Soyez prudent car le démon tente tous ceux qui ont pris la résolution de se consacrer à Dieu, et plus particulièrement ceux-là. Il leur suggérera qu'ils prient trop, qu'ils jeûnent trop; qu'ils doivent être comme les autres jeunes et aller à la recherche des plaisirs. Qu'ils ne l'écoutent pas et ne lui obéissent pas ! C'est à la voix de la Vierge qu'ils doivent prêter attention. Lorsqu'ils seront raffermis dans la foi, le démon ne pourra plus les séduire.
        
    8-Priez beaucoup pour l'Evêque et les responsables de l'Eglise. Pas moins de la moitié de leurs prières et de leurs sacrifices doit être consacrée à cette intention.