• Voici l'intégralité de l'homélie du Cardinal Schönborn à Medjugorje le 31 décembre 2009, à l'église Saint Jacques. Les sous-titres ont été rajoutés par votre serviteur afin de rendre la lecture et le repérage plus faciles (source : SOM / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).

       

    1-La nouvelle année

      

    Chers frères et sœurs, vous qui êtes ici dans l'église ou sur les places situées devant l'église, et dans la Salle jaune (ndlr : la Salle jaune est une salle de conférence connue, à Medjugorje)... nous sommes tous conscients du fait que c'est un grand privilège de ne pas avoir à célébrer la nouvelle année avec du champagne (rires). Peut-être plus tard (rires et applaudissements).

    Mais maintenant, nous avons la possibilité de célébrer le début de la nouvelle année avec Marie et Joseph, et avec l'Enfant Jésus qui est couché dans la mangeoire, ainsi qu'avec les bergers.

        

    2-La crèche

      

    En ces jours, nous sommes tous venus à Medjugorje pour être particulièrement proches de la Mère de Dieu.

    Ou plus exactement, nous devrions dire que nous sommes venus ici parce que nous savons que la Mère du Seigneur veut être proche de nous.

    Avec Elle, nous voulons commencer une nouvelle année.

    Et la première chose qui me touche, en pensant à la crèche et aux bergers, c'est qu'il n'y avait pas d'anges présents. Là, il y a un ange dans la crèche (le Cardinal montre la crèche de l'église), mais dans l'Evangile il n'y en avait pas. Ils étaient sur les collines avec les bergers. Une armée entière d'anges.  

    Mais Marie et Joseph en ont seulement entendu parler. Les bergers leur en ont parlé.

      

    3-La Gospa

      

    Nous non plus, nous n'avons pas vu la Gospa (le Cardinal emploi le mot "Gospa"). Mais il y a ici des gens qui nous en ont parlé. Et nous croyons que la Mère de Dieu est vraiment proche de nous.

      

    4-L'écoute

      

    La foi vient de l'écoute. Et ce qui m'impressionne en premier, dans l'Evangile de ce jour, c'est le discours sur l'écoute.

    Nous devons d'abord écouter la Bonne Nouvelle. Nous avons deux oreilles, deux yeux, et seulement une bouche. Cela signifie que nous devons beaucoup écouter, beaucoup regarder, et, ensuite, parler.

    Et que sommes-nous censés dire ? Nous sommes censés rapporter ce que nous avons vu et entendu.

      

    5-Le témoignage

      

    Le monde a besoin d'une nouvelle évangélisation et cela est possible seulement à travers des gens pour lesquels il est impossible de garder le silence par rapport à ce qu'ils ont vu et entendu.

    Tous, nous avons reçu la foi. Et à travers notre baptême, nous avons tous reçu la mission de transmettre la foi.

    Les bergers ont rapporté ce qu'on leur avait dit. Et à partir de là, ça a continué.

    L'Evangile, la Bonne Nouvelle, était annoncée et ceux qui l'ont annoncée pouvaient être crus. Ceux qui ont entendu ont vu, également, qu'il y avait une harmonie entre la parole et la vie, et que ce que les témoins avaient vu était aussi vrai dans leur vie.

    Comment pouvons-nous être des témoins de la Bonne Nouvelle ? D'abord, en regardant Marie. Marie gardait tous les événements dans son cœur et elle les méditait.

      

    6-La prière

      

    Frères et soeurs, ce dont ce temps a le plus besoin est la prière. Je dis cela avec une certaine tristesse. Je sais que je ne prie pas assez. Je sais que la prière est la vie. Sans la relation vivante avec Dieu, notre vie devient sèche et vide.

    Qu'est-ce que Marie ne cesse de nous dire ? Priez. Consacrez du temps à la prière. Est-ce que c'est là l'une de nos bonnes résolutions pour la nouvelle année ? Pour nous les prêtres et les diacres ? Pour nous tous ?

    Du temps pour la prière. Cela donne tellement de force et tellement de joie, tellement de clarté. Demandons à Marie qu'elle nous aide à prier plus.

    Quand nous prions, notre parole est aussi pleine de vie. Et c'est alors que notre témoignage devient crédible.

      

    7-Saint Paul

      

    Je veux vous dire quelque chose à propos de ce que l'apôtre Saint Paul nous a dit. L'année Saint Paul est déjà terminée, nous sommes maintenant dans l'année sacerdotale. Mais si la parole de l'apôtre Saint Paul avait une telle force, c'est parce qu'elle était remplie de vie.

    Dans la lecture de ce jour, il parle de Dieu qui nous a envoyé son Fils afin que nous devenions des fils - les filles ne sont pas exclues, ici.

    Les filles et les fils vont ensemble. Mais Paul dit que nous sommes appelés à devenir des fils, et non des esclaves. De même que Jésus est le Fils de Dieu, nous sommes censés appeler Dieu : "Père".

    Au début de cette année, l'apôtre Paul nous dit : vous êtes des fils et non des esclaves.

       

    8-La confession

      

    Medjugorje est un lieu ou beaucoup de gens se confessent.

    La confession est la délivrance de l'esclavage du péché. Rien ne nous rend moins libre que le péché.

    Dieu veut faire de nous des fils. La liberté des enfants de Dieu.

    Et pour cela, il nous a fait le don du sacrement de la Réconciliation.

    Nous devons avoir une nouvelle relation avec Dieu pour pouvoir l'appeler "Abba". Jésus nous a invités à cela afin que nous lui fassions confiance, que nous ayions confiance en Dieu. Il y a tant de crainte de Dieu en nous.

      

    9-La confiance

      

    "Jésus, j'ai confiance en toi" (le cardinal dit cette dernière phrase en croate). Je peux aussi parler polonais (rires) : "Jesu Ufam Tobie". "Jésus, j'ai confiance en toi".

    Le Pape Jean-Paul II nous a laissé ce message : Croyez en la Miséricorde de Dieu. Croyez en la Miséricorde de Jésus.

    Parfois, la confiance peut être héroïque quand la vie devient difficile.

    Quand un mariage devient un fardeau, quand une maladie nous oppresse, quand nous ne savons pas ce qu'il va advenir de notre travail, alors disons : "Jesu Ufam Tobie". Cela peut être héroïque.

    La confiance, c'est vraiment un acte de foi.

    Et encore une fois, nous regardons vers Marie. Qui a posé cet acte de confiance et de foi mieux que Marie ?

    "Jesu Ufam Tobie". Cela doit être notre programme pour l'année qui vient.

      

    10-Louer Dieu

      

    Il est presque minuit et, dehors, on entend les feux d'artifices. Mais nous, nous ne faisons pas de bruit. Nous prions. Nous ne faisons pas de bruit, mais nous chantons !

    Juste un dernier mot : les bergers sont repartis et ont loué Dieu pour tout ce qu'ils avaient vu et entendu. Nous aussi, nous allons rentrer chez nous.

    Afin de pouvoir devenir des témoins de l'Evangile, nous devons d'abord louer Dieu. Les bergers ont loué Dieu pour ce qu'ils avaient vu et entendu.

    J'espère que nous pouvons tous retourner chez nous, après ces jours passés ici, et louer Dieu pour ce que nous avons vu et entendu. Les gens nous croirons, nous aussi, quand nous parlerons. Alors notre parole sera crédible.

    Maintenant, il est pratiquement minuit. C'est exactement le bon moment pour professer notre foi. C'est avec cette foi que nous entrons dans la nouvelle année. Que Dieu bénisse cette année.


  • Voici quelques extraits de la rubrique "Medj-infos".

        
    Le 29 décembre 2009
    Le cardinal Schönborn est arrivé à Medjugorje !
    (info : Medjugorje.net)
    On en parlait depuis longtemps, le cardinal Schönborn est arrivé à Medjugorje le 28 décembre. Il va passer quelques jours dans ce lieu de prière. Lors de son arrivée à l'église Saint Jacques, il a été accueilli par le père Petar Vlasic. Ensuite, il a rencontré les frères franciscains. Le cardinal a dit qu'il avait l'intention de passer du temps à la communauté du Cénacle (fondée par soeur Elvira) ainsi qu'avec la voyante Marija. Il souhaite également confesser les gens. Il faut savoir enfin qu'il présidera la messe de minuit le 31 décembre 2009 (ce qui, en soi, est un événement extrêmement important).
           

    Le 30 décembre 2009
    La conférence du cardinal Schönborn à l'église St Jacques : un merveilleux cadeau de Noël pour Medjugorje !
     (info : FML)
    Aujourd'hui, le cardinal Schönborn a fait une conférence à l'église Saint Jacques, à Medjugorje, à 15 heures, sur le thème : "La Miséricorde divine". La conférence a duré 1h20mn. Les premiers mots qu'il a prononcés sur le podium ont été : "Loués soient Jésus et Marie !" (au début de chaque apparition à Medjugorje, la Vierge dit toujours : "Loué soit Jésus !"). Il a répété ces mots plusieurs fois et a demandé à la foule (l'église était archicomble) de les répéter avec lui.
    Puis il a dit : "Quand vous regardez un endroit comme Medjugorje, vous pouvez voir une super-puissance de miséricorde. Beaucoup d'actes de miséricorde sont nés ici ou ont été encouragés ici". Il a été très applaudi.
    A un moment particulièrement émouvant de son intervention, il a invité les gens à se lever et à chanter le chant "Gospa Majka Moja", qu'il a lui-même repris avec un beau sourire sur les lèvres. Comme nous le voyons, la visite du cardinal Schönborn n'est pas privée. Loin de là ! Elle est un signe tangible que l'Eglise croit à Medjugorje. Je vous donnerai plus d'infos quand on aura la traduction complète du discours.
        
    Le 1er janvier 2010

    La messe du 31 décembre 2009 présidée par le cardinal Schönborn à Medjugorje (info : FML)

    Le 31 décembre, à Medjugorje, l'adoration du Saint Sacrement a commencé à 22h et la messe a débuté à 23h15. L'église était pleine à craquer.

    Le cardinal Schönborn a célébré en latin et il a fait son homélie en allemand. Il a fait plusieurs fois allusions à Medjugorje et il a prononcé plusieurs fois le mot "Gospa" (la "Dame", en croate). Malheureusement, nous n'avons pas de traduction en anglais ou en français pour l'instant (il faudra regarder sur le site officiel de Medjugorje dans les jours qui viennent).

    Un internaute présent sur place a dit qu'il y avait environ 50 prêtres à l'autel avec lui et 50 autres prêtres qui étaient assis sur les bancs de devant.

    Cette messe a été exceptionnelle. Un très très très grand moment pour Medjugorje ! La présence du cardinal Schönborn, un proche de Jean-Paul II et de Benoît XVI, va donner de la pêche pour toute l'année à tous les défenseurs de Medjugorje à travers le monde !!!
       

    Le 4 janvier 2010
    La réaction de l'évêque de Mostar à la venue du cardinal Schönborn à Medjugorje
    (info : LA CROIX)
    La réaction de Mgr Peric (évêque de Mostar) à la venue du cardinal Schönborn à Medjugorje est publiée sur le site Internet du journal "La Croix" >>
          

    Le 7 janvier 2010

    Le Cardinal Schönborn se dit "fasciné" par ce qu'il a vu à Medjugorje (info : LA CROIX)

    A son retour de Medjugorje, le Cardinal Schönborn s'est dit "fasciné" par ce qu'il a vu au cours de son voyage. Il a également appelé à réfléchir aux fruits de Medjugorje, disant notamment : "Peut-être devrions-nous, dans l'Eglise, nous inspirer plus de ce concept de pastorale mariale". Lire quelques unes de ses réactions ici >>

        

    Le 8 janvier 2010

    Extrait de l'homélie du Cardinal Schönborn du 31 décembre 2009 (info : SOM)

    Voici un extrait de l'homélie du Cardinal Schönborn du 31 décembre à Medjugorje (traduit par mes soins à partir de la version anglaise) : "Et la première chose qui me touche, quand je pense à la crèche et aux bergers, c'est qu'il n'y avait pas d'anges présents (...). Ils étaient sur les collines avec les bergers. Une armée entière d'anges. Mais Marie et Joseph en ont seulement entendu parler. Les bergers leur ont dit. Nous non plus, nous n'avons pas vu la Gospa. Mais il y a des gens ici qui en ont parlé. Et nous croyons que la Mère de Dieu est réellement proche de nous" (l'intégralité de l'homélie se trouve sur le site officiel de Medj, dans la partie anglaise).

       
    Le 9 janvier 2010
    Le Cardinal Schönborn veut retourner à Medjugorje
    (info : KATH NET)
    Dans une interview parue sur le site "Kath net", le Cardinal Schönborn a déclaré : "Je veux retourner à Medjugorje". Il a dit également que les apparitions de soeur Faustine avaient été très critiquées, au début, et que la reconnaissance avait pris du temps. Mais finalement, elles ont résisté à l'épreuve du temps.


  • Don Gabriele Amorth - le célèbre exorciste du Vatican et Président d'honneur de l'association des exorcistes qu'il a fondé en 1990 - s'est rendu à Medjugorje en 2002. Là-bas, il a accordé une interview exclusive au père Dario Dodig (source : Medjugorje on line / traduit par mes soins à partir de la version anglaise).

      

    D. DODIG : Dans ses messages, Notre Dame dit souvent que Satan est fort et elle nous invite à prier, à jeûner et à nous convertir.

       

    G. AMORTH : Oui, c'est vrai. Dans un magazine italien, j'ai eu l'occasion de commenter les messages de Notre Dame dans lesquels elle parle de Satan. Elle a souvent parlé de ce sujet. Elle souligne que Satan est puissant et qu'il veut détruire ses plans. Elle nous invite à prier, prier, prier.
        

    Dans ses messages, Notre Dame a parlé du Rosaire, de l'Adoration du Saint Sacrement, de la prière devant la Croix, et elle a même dit qu'à travers la prière les guerres pouvaient être arrêtées. Oui, à travers la prière, nous pouvons même arrêter les guerres.

        

    J'ai toujours compris Medjugorje comme une continuation de Fatima. D'après les paroles de Notre Dame à Fatima, si nous avions prié et jeûné, alors la deuxième guerre mondiale n'aurait pas eu lieu.
    Nous ne l'avons pas écoutée et, de ce fait, il y a eu une guerre.
    Ici aussi, à Medjugorje, Notre Dame appelle souvent à prier pour la paix.

        

    Au cours de ses apparitions, la Vierge se présente toujours sous un nom différent pour montrer le but de ses venues.
    A Lourdes elle s'est présentée comme l'Immaculée Conception, à Fatima comme la Reine du Saint Rosaire.

    Ici, à Medjugorje, Notre Dame se présente comme la Reine de la Paix.

    Nous nous souvenons tous des mots : mir, mir, mir (paix, paix, paix) qui étaient écrits dans le ciel au tout début des apparitions.

    Nous voyons clairement que l'humanité court le risque de la guerre, et Notre Dame insiste sur la prière et sur la vie chrétienne pour atteindre la paix.

        

    Dans ses messages, la Reine de la Paix souligne également le jeûne, qui est un peu oublié dans l'Eglise. Elle parle du jeûne en accord avec ce qui est écrit dans l'Evangile - à savoir qu'avec le jeûne et la prière nous pouvons éliminer toute influence de Satan.

    Cela est vrai. D'abord à Fatima, puis maintenant, ici à Medjugorje, Notre Dame parle souvent de la prière et du jeûne. Je pense que c'est très important parce que les hommes d'aujourd'hui suivent l'esprit de consommation. L'humanité cherche comment éviter toute espèce de sacrifice et, ainsi, elle s'expose elle-même au péché.

        

    En ce qui concerne la vie chrétienne, à part la prière, nous avons besoin d'une certaine austérité de vie. S'il n'y a pas d'austérité de vie, alors il n'y a pas de persévérance dans la vie chrétienne.
        

    Je vais vous donner un exemple : aujourd'hui, les familles se disloquent si facilement. Les couples célèbrent leur mariage, mais ils divorcent vite.

    Cela arrive parce que nous ne sommes plus habitués au sacrifice.

    Afin de vivre ensemble, nous devons être capables d'accepter les déficiences des autres. L'absence de l'esprit de sacrifice conduit à ne pas vivre la vie chrétienne totalement.
        

    Nous voyons avec quelle facilité on pratique des avortements, à cause du manque de volonté de faire un sacrifice pour éduquer des enfants. Et c'est ainsi que la première raison d'être du mariage est détruite. C'est parce qu'il n'y a pas de pratique du sacrifice.

    Nous serons capables de vivre une vie chrétienne seulement si nous avons l'habitude de nous sacrifier nous-mêmes.

        

    D. DODIG : Les fruits de Medjugorje sont nombreux. Les conversions sont nombreuses. Un théologien dit qu'ici, le ciel descend sur la terre. Notre Dame nous appelle à nous abandonner totalement à elle de telle sorte qu'elle puisse nous conduire à Jésus. N'est-ce pas là l'essentiel de la vie chrétienne ?

        

    G. AMORTH : Il n'y a aucun doute là dessus ! Medjugorje est vraiment un endroit où l'on apprend à prier, mais aussi à se sacrifier soi-même, et où les gens se convertissent et changent leurs vies.

        

    L'influence de Medjugorje est mondiale. Il suffit de penser au nombre de groupes de prière qui sont nés grâce à l'inspiration de Medjugorje. Je conduis également un groupe de prière qui a été fondé en 1984.

    Ce groupe a déjà 18 ans. Nous vivons tout un après-midi comme si nous étions à Medjugorje. Il y a toujours entre 700 et 750 personnes. Nous méditons toujours le message de Notre Dame, du 25 du mois, et je lis toujours le message en faisant un lien avec une phrase de l'Evangile, parce que Notre Dame ne dit rien de nouveau. Elle nous invite à faire ce que Jésus nous a appris à faire. Les groupes comme le mien existent dans le monde entier.

        

    D. DODIG : Est-ce vrai que Medjugorje est une "grosse proie" pour Satan ?

      

    G. AMORTH : Il est certain que Medjugorje est une forteresse contre Satan. Satan hait Medjugorje parce que c'est un endroit de conversion, de prière, de transformation de la vie.

       

    D. DODIG : Avez-vous un conseil à nous donner ?

       

    G. AMORTH : Le "testament" de Marie, ses derniers mots écrits dans l'Evangile, sont : "Faites ce qu'il vous dira".

    Ici, à Medjugorje, Notre Dame insiste à nouveau sur le fait que les lois de l'Evangile doivent être respectées.
          
    L'Eucharistie est au centre de tous les groupes de type "Medjugorje" parce que Notre Dame nous conduit toujours à Jésus. C'est là sa principale préoccupation : nous faire vivre les mots de Jésus.
    C'est ce que je souhaite à tout le monde.

          

    Puisse l'Immaculée intercéder pour vous, afin que la bénédiction de Dieu puisse descendre sur chacun d'entre vous, au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit. Amen !

        
    D. DODIG : Merci, Père. Et que Dieu vous accorde une longue vie !


  • PREMIER MESSAGE : "POURQUOI LA VIERGE EST-ELLE APPARUE POUR LA PREMIERE FOIS UN 24 JUIN ?"
        
    La plupart des gens qui écrivent des livres sur Medjugorje disent que la Vierge est apparue pour la première fois un 24 juin parce que c'est le jour où l'Eglise fête la nativité de Saint Jean Baptiste. Saint Jean Baptiste, en effet, est celui qui a "préparé les chemins du Seigneur" (comme il est écrit dans l'Evangile) en annonçant la venue de Jésus. Or, la Vierge, de son côté, conduit elle aussi les hommes vers son Fils, et ceci en les appelant à la prière et à la conversion (tout comme l'a fait Jean Baptiste à son époque).
        
    A noter, toutefois, que l'anniversaire des apparitions est toujours fêté le 25 juin, à Medjugorje (et non pas le 24). La raison en est que le 25 juin 1981 est le jour où les voyants ont parlé à Marie pour la première fois. Le 24, lors de la toute première apparition, ils ont été tellement bouleversés qu'ils se sont enfuis. La date du 25 est donc restée comme la date officielle du début des apparitions. Dans un message donné en avril 1982, la Gospa a d'ailleurs dit ceci : "Je désire une fête de la Reine de la Paix, le 25 juin, jour anniversaire de la première apparition" (peut-être faut-il voir là, également, toute l'humilité de la Vierge qui ne souhaite pas "chiper le 24 juin" à Jean Baptiste, puisque ce jour lui est consacré).
        
    DEUXIEME MESSAGE : "NOËL EN JUIN"
        
    Dans les messages qu'elle nous donne le 25 décembre de chaque année (et notamment dans ceux qui nous sont transmis par le voyant Jakov), la Sainte Vierge nous parle pratiquement toujours de la paix. Et plus particulièrement, Elle nous dit que son Fils Jésus est le Roi de la Paix et qu'Il veut donner Sa bénédiction de paix au monde entier. Ainsi, dans le message mensuel du 25 décembre 2003, Marie nous dit : "Aujourd'hui encore, je vous bénis tous avec mon Fils Jésus dans les bras et je vous l'apporte, Lui qui est le Roi de la Paix, pour qu'Il vous accorde sa paix".
        
    Sachant cela, il y a une chose qui peut retenir notre attention : en avril 82, la Vierge a demandé que l'on instaure une fête de la Reine de la Paix le 25 juin, et ceci en mémoire de la première apparition de Medjugorje. Cela est particulièrement intéressant à noter car le 25 juin tombe exactement 6 mois après Noël. Autrement dit, on peut avoir le sentiment qu'il existe, dans l'année liturgique, une "articulation particulière" (ou, si vous préférez, une "correspondance") entre deux temps forts qui s'appellent et se répondent l'un et l'autre : la naissance du Roi de la Paix (le 25 décembre) qui nous envoie Sa Mère pour qu'Elle nous enseigne, et la fête de la Reine de la Paix (le 25 juin) qui vient sur la Terre pour conduire les hommes vers Son Fils Jésus. Ce parallèle est assez étonnant, je trouve, et il nous explique peut-être pourquoi, à l'approche de l'anniversaire des apparitions de Medjugorje, nous pouvons parfois avoir le sentiment qu'il y a un "petit goût" de Noël !


  • Compte-rendu d'une interview accordée par le cardinal Vinko Puljic – archevêque de Sarajevo – au journal "Famille chrétienne" en mars 2006.
        
    1-Depuis la fin de la guerre (1992-1995), la Bosnie Herzégovine est en paix et 6500 militaires de l'Eufor veillent sur le pays (ils traquent des criminels de guerre, soutiennent les forces de sécurité locales…).
        
    2-Selon les termes des accords de paix de Dayton (qui ont été signés en 1995), la Bosnie est divisée en deux entités : la Republika Srbska (à majorité orthodoxe) et la Fédération croato-musulmane (les croates, qui sont catholiques, y sont minoritaires, et les musulmans majoritaires). Le tout est chapeauté par un Haut Représentant (l'allemand Christian Schwarz-Schilling) qui arbitre en dernière instance et coordonne les actions de la communauté internationale.
        
    3-La guerre a laissé un terrible héritage d'amertume, de soupçon et de crainte dans la population. Le cardinal Puljic visite beaucoup les prêtres et les paroisses pour les stimuler. Il cherche aussi à renforcer l'espérance des fidèles.
        
    4-Les autorités civiles et internationales ne font pas assez pour les catholiques (qui sont minoritaires), et ces derniers n'ont pas des droits égaux à ceux des autres communautés. Avant la guerre, il y avait 820 000 catholiques en Bosnie. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 460 000. Sur le diocèse de Sarajevo, 600 bâtiments ecclésiastiques ont été détruits ou endommagés. Les ruines physiques sont réparées graduellement, mais la guérison du cœur humain est un processus de longue haleine.
        
    5-Peu de réfugiés croates (et, donc, catholiques) sont revenus en Bosnie car ils n'ont pas assez d'argent pour reconstruire leurs maisons. Quelques fonds ont été débloqués, mais il n'y a pas vraiment de volonté de les aider de la part des autorités civiles. Par contre, les autres communautés ont été beaucoup plus soutenues.
        
    6-La Bosnie Herzégovine représente un concentré d'Europe sur un petit territoire. Ici, l'intégration européenne est à l'épreuve. Si elle réussit, l'Europe réussira. Si elle échoue, l'Europe échouera.
        
    7-Des progrès ont été accomplis, en 10 ans, mais ils sont très lents et il y a quelques faux-pas. Par exemple, le Haut Représentant ignore les Croates parce qu'ils sont plus faibles que les Serbes et les Bosniaques. A Caplina (une ville à majorité catholique), les musulmans ont reçu l'autorisation de construire une mosquée en seulement six jours. Par contre, cela fait huit ans que le cardinal Puljic demande l'autorisation de construire une nouvelle église à Sarajevo, et il ne l'a toujours pas reçue. La liberté de conscience - dit le cardinal - la liberté religieuse, ce n'est pas une grâce que l'Etat nous fait mais c'est un droit naturel de chaque personne, que l'Etat doit garantir.
        
    8-Ce qui est effrayant, aujourd'hui, c'est l'apathie de la population. Il y a un très grand nombre de suicides et l'abstention est très forte au moment des élections. La démocratie a été introduite ici de manière non démocratique, et cela a tué la bonne volonté des gens.
        
    9-Il est nécessaire de dialoguer avec les autres religions car, bien que la guerre n'était pas un conflit religieux, des hommes politiques ont manipulé la foi de leurs concitoyens. En même temps, pour bien dialoguer, il faut que les droits soient égaux.
        
    10-Il faut respecter l'Islam et, d'une manière générale, ce qu'il y a de sacré pour les autres. Cette notion de réciprocité est importante. Mais les gouvernements européens ne mettent pas assez de pression sur les pays musulmans où des chrétiens sont persécutés, pour qu'ils puissent exercer librement leur foi.
        
    Voilà, je pense, l'essentiel de ce que l'on pouvait retenir de cette passionnante interview.


  • Quand on regarde l'histoire du monde depuis la fin du Moyen-Age, on s'aperçoit qu'il y a eu une montée en puissance de la pensée anti-cléricale et que les hommes, au fil des siècles, n'ont jamais cessé de s'éloigner de l'Eglise.
        
    Cela a commencé très doucement avec l'humanisme et son retour aux écrits mythologiques (au XVe siècle), puis, ensuite, est venue l'époque des Lumières et sa passion démesurée pour la science (au XVIIIe siècle), puis, enfin, le monde a été littéralement inondé par les théories matérialistes (notamment le marxisme) et leur refus net et catégorique d'admettre l'existence de Dieu (aux XIXe et XXe siècles).
        
    Ce qu'il y a de grave, dans le cas précis du marxisme, c'est que les hommes ont érigé cette doctrine en véritable programme politique (le communisme) pour diriger des peuples, chose sans précédent dans l'histoire.
    Et l'on sait, aujourd'hui, tous les ravages que cela a causés (particulièrement pour les chrétiens) dans l'ex-URSS ainsi que dans tous les pays où l'Union Soviétique a propagé ses erreurs après la seconde guerre mondiale. 
        
    Grâce au rôle tout à fait central joué par le Pape Jean-Paul II, et grâce également à l'action déterminante menée par certains pays comme les Etats-Unis, les peuples qui se trouvaient sous le joug communiste ont pu trouver la force de réagir et de changer les choses. 
        
    En Europe, le souffle de liberté s'est propagé extrêmement rapidement :
    En 1980 (seulement deux ans après l'élection de Jean-Paul II), les polonais, galvanisés par les discours de "leur Pape", créent Solidarnosc et réinstaurent progressivement la démocratie, chez eux.
    En 1985, l'URSS elle-même est touchée par la formidable onde de choc et commence à mettre en place la perestroïka (c'est-à-dire la restructuration et la démocratisation de ses institutions).
    En 1989, le mur de Berlin (qui était le symbole de la division entre l'Est communiste et l'Ouest libéral) s'effondre sous l'œil des caméras du monde entier.
    Puis, peu à peu, c'est toute l'Europe de l'Est qui est gagnée par le souffle de liberté et retrouve enfin l'espérance : la Tchécoslovaquie, la Hongrie, la Roumanie (en 1989)…
        
    Seul point noir, dans ce tableau : la Yougoslavie.
    Ce pays, en effet, est longtemps resté le dernier bastion communiste en Europe. Il a résisté. Il a résisté fortement. Il a essayé de s'accrocher à son hérésie, mais, malgré cela, il a fini par céder lui aussi.
    En fait, il s'est émietté, car les différentes républiques qui le composaient ont proclamé leur indépendance les unes après les autres : la Croatie, la Slovénie et la Macédoine (en 1991), la Bosnie Herzégovine (en 1992)…
        
    La Serbie, qui fédérait alors les différents états formant la Yougoslavie, n'a pas vu d'un très bon œil cette cascade de joie démocratique se déverser abondamment dans ses anciennes républiques devenues indépendantes, et reconnue comme telles par la communauté internationale.
        
    Dans le cas de la Bosnie Herzégovine, par exemple, la Serbie a tenté de toutes ses forces de garder ce pays dans son giron et, pour cela, elle lui a mené une guerre absolument terrible pendant 4 ans (de 1992 à 1995).
    Le voyant Ivan, de Medjugorje, a alors dit ceci : "(…) ceci est une agression du dernier bastion communiste en Europe. Il se bat pour le pouvoir, le privilège qu'il avait auparavant et qu'il ne veut pas lâcher". La voyante Marija, pour sa part, a eu ces mots : "Je crois qu'avec Medjugorje, avec les messages de la Gospa, avec tout ce qui nous arrive, nous assistons à une grande lutte, une lutte contre le communisme précisément. Quand on voit la Tchécoslovaquie ou la Hongrie par exemple où le communisme s'est éteint doucement, lentement, il semble qu'ici chez nous la queue de dragon rouge se débat d'une manière particulière" (source : "Medjugorje, la guerre au jour le jour", de sœur Emmanuel).
        
    Mais, finalement, c'est le souffle de liberté qui a gagné. La Bosnie est devenue indépendante et le pouvoir communiste s'est effondré, en Serbie, en septembre 2000, et ceci avec l'élection de Vojislav Kostunica à la présidence.
        
    Restait le cas du Monténégro (la dernière des six républiques qui formaient l'ex-Yougoslavie).
    Ce pays, en effet, est resté uni à la Serbie au sein de ce que l'on a appelé, à partir de 1992 : la République Fédérale de Yougoslavie.
    Récemment, nous avons appris dans les médias que la population s'était prononcée en faveur de l'indépendance, elle aussi, et que le parlement du Monténégro venait d'entériner ce choix.
        
    Désormais, nous pouvons donc le dire : le communisme européen était mort en tant que puissance dirigeante, le dernier morceau de sa carcasse vient aujourd'hui de retourner définitivement en poussière !


  • (témoignage paru dans "Les Nouvelles des Trois Blancheurs" en avril 2006).
        
    Je suis le curé, responsable de cet endroit connu du monde entier, un lieu où Dieu a touché la terre de manière spéciale. En 25 ans ont été vécues vraiment des grâces spéciales. Nous sommes là pour nous réinterroger ensemble sur ce que nous faisons : Que faire pour que Medjugorje soit vu comme il est. Que nous soyons de vrais messagers de la Vierge. Nous sommes placés par l'Eglise dans cette paroisse.
        
    Je désire attirer votre attention sur une chose : c'est que Medjugorje cette année est marqué par le grand Jubilé : 25 ans d'existence, c'est un quart de siècle. Il y a eu différentes tentations, difficultés. La plus grande preuve de la présence de Dieu – que c'est un acte divin – est le fait que Medjugorje ait survécu à tout cela. Et que la foi de Medjugorje soit arrivée à chaque pays. Il y a chaque année plus de pèlerins. Le sommet de la hiérarchie y vient. C'est devenu un fait très important dans l'Eglise, que cela plaise ou non. 25 ans : c'est un témoignage et la preuve de la présence de Marie. Il nous faut continuer à faire ce que la Vierge demande. C'est une année de gratitude. On ne cherchera pas à faire du spectaculaire. Pour vous et pour moi : une année de gratitude. Il nous faut ressentir cette reconnaissance envers Dieu pour cette grâce incommensurable, reçue gratuitement. C'est sur cela que nous basons le Jubilé. Un quart de siècle, c'est la preuve que nous sommes sur le bon chemin.
        
    En réponse à une question : Il n'y a pas de "confrontation" avec l'évêque. Tous les frères ici ont été nommés dans la pastorale de l'évêque. Ici, c'est avec l'autorisation de l'Eglise. Le Vatican a confirmé que Medjugorje est un phénomène. Le Vatican reste ouvert. Ici, ce n'est pas interdit. L'Eglise réagit rapidement quand quelque chose ne va pas bien. Ici, c'est un fait, pendant 25 ans : on annonce l'Evangile, le royaume de Dieu, le monde se confesse, se convertit, change de manière de vivre, laisse des fruits visibles, que l'Eglise reconnaîtra définitivement.
        
    Les apparitions durent toujours, donc, on ne peut donner une reconnaissance finale. Ce serait dangereux : le phénomène est toujours ouvert. Le processus est normal. Medjugorje veut être dans l'Eglise et veut écouter l'autorité. Nous sommes tous ici selon les prescriptions officielles. Je le répète : ici je suis au nom de l'Eglise. J'ai le devoir de respecter les décisions ecclésiales.


  • Première émission :
    "VICKA : JE VOIS LA VIERGE TOUS LES JOURS"
    (le mercredi 12 avril 2006)

    Une amie m'a fait parvenir un résumé de la première émission :
        
    1)-Le début des apparitions. 
    Le premier jour des apparitions, Vicka se promène avec ses amis, puis ils voient la Vierge sans savoir que c’était elle, mais en étant en même temps persuadés que c’était elle. La Vierge Marie leur fait signe de la main, mais ils prennent peur, et s’enfuient. Ils décident aussi d’y retourner le lendemain, et que s’ils voyaient la même chose, ils décideraient d’en parler.
        
    Le deuxième jour des apparitions, ils retournent au même endroit que la veille, et revoient la Vierge Marie. La vierge Marie leur dit : "Je suis la bien heureuse Vierge Marie, n’ayez pas peur". Ensuite, ils ont prié avec elle, elle a permis des questions. C’est ensuite installé un dialogue. Les questions que Vicka lui posait étaient essentiellement pour des guérisons de personnes.
        
    2)-Les conseils de la Vierge. 
    Depuis toutes ces années, la Vierge Marie lui a donné beaucoup de conseils : Avoir une foi ferme / Dire chaque jour, le "Je crois en Dieu", sept "Notre Père", sept "Je vous salue Marie" et un "Gloire au Père" / Surtout avoir la foi ferme / On peut toujours faire mieux et plus / Marie est la Mère de tous les hommes sur terre, ses messages sont pour tous / Lorsque nous prions pour la Paix, nous devons en premier la paix dans notre cœur / Il faut mettre à la première place sa spiritualité et non les biens matériels.
        
    3)-Les sentiments de Vicka. 
    Vicka nous donne aussi ses émotions depuis qu’elle voit la Vierge Marie : 
    -plus rien ne compte que la Vierge Marie. 
    -on ne peut décrire sa beauté, il n’y a pas de mots pour la décrire. 
    -la beauté intérieure est importante. 
    -la Vierge Marie cache sa douleur. Elle sourit mais elle porte la souffrance. Elle m’a dit d’aller de l’avant comme une maman. 
    -pour les visions la Vierge Marie m’a dit que c’était Dieu qui m’a choisi, pas elle. C’était la volonté de Dieu, pas la sienne. 
    -j’aimerai tant qu’elle apparaisse à tout le monde. Je ressens la paix, la joie… j’aimerai le transmettre.
        
    4)-Le déroulement des apparitions. 
    Ensuite, Vicka nous a expliqué comment se passaient les apparitions. Il y a trois éclairs de lumière. Pour les fêtes, Marie est toute en or. A Noël, elle vient avec Jésus bébé. Un vendredi Saint, elle est venue avec Jésus adulte, recouvert de blessures et une couronne d’épines. Elle est venue avec Lui, pour nous faire voir à quel point il avait souffert pour nous.
        
    Pour Vicka, ces visions ne sont pas une charge, elle ne le ressent pas comme ça. Elle veut tout faire par amour, en dévouement total à Marie. Ses péchés, confie-t-elle, ne sont pas des péchés graves. Ils sont petits. Ils ne sont pas durs à porter. Elle ne sent pas le poids de ses péchés, car ils sont légers. Beaucoup de tests ont été faits. Des tests médicaux, psychologiques et toutes sortes de tests pensés par différentes personnes du monde entier. Aucun n’ont montré de problème.
        
    5)-Le Vatican.
    En ce qui concerne le Vatican, plusieurs personnes sont venues à Medjugorje. Lorsque les voyants sont invités, ils se rendent à l’invitation avec le cœur ouvert. Benoît XVI : la Vierge Marie a dit : "Ne vous faites pas de soucis, je vais m’en occuper".
           
    6)-Conclusion. 
    Vicka a précisé le sens de ses prières. Elle prie beaucoup et en premier pour les malades venant à Medjugorje, mais aussi pour ceux qui ne peuvent pas y aller. Elle demande qu’ils aient la force et la patience pour le don de la Croix.

    Deuxième émission :
    "MEDJUGORJE : L'ANALYSE D'UN PHENOMENE"
    (le mercredi 19 avril 2006)

    Grâce à une personne qui a TPS et qui m'a gentiment proposé de venir chez elle, j'ai pu regarder l'émission : "Medjugorje : l'analyse d'un phénomène".
    Ce programme, très simple et sans aucune prétention, a donné une image très positive du sanctuaire. Pendant environ 45 minutes, divers témoins ont parlé de leur expérience de Medjugorje. Parmi eux, j'ai noté :
        
    1)-Le cardinal Schönborn (de Vienne, en Autriche).
    Il a rappelé d'une manière très claire la position officielle de l'Eglise sur Medjugorje; à savoir que l'Eglise n'a pas dit non à ces apparitions mais que, pour l'instant, on ne peut pas organiser de pèlerinages diocésains (il n'y aura pas de reconnaissance officielle avant la fin des apparitions; sinon, cela équivaudrait à "donner un chèque en blanc"). Par contre, les pèlerinages privés sont autorisés et les prêtres doivent les accompagner. Le cardinal Schönborn a aussi souligné que de très nombreuses vocations naissaient à Medjugorje depuis 25 ans. Le cardinal Lustiger, qui se tenait à ses côtés, est allé dans le même sens.
        
    2)-Le père Jozo Zovko (responsable de la paroisse de Medjugorje en 1981).
    Ce qui m'a une nouvelle fois frappé, en entendant le père Jozo, c'est qu'au fil des années, il n'a cessé de grandir dans la paix et dans la douceur. Pas de plainte, dans ses propos. Pas de paroles désobligeantes vis-à-vis de l'évêque de Mostar. Pas de lassitude. Pas de violence. Pas de crainte. Rien que de la paix et de la douceur. J'ai également noté cette question du journaliste : "Pourquoi ne parvenons-nous pas encore à avoir une position claire et nette sur Medjugorje ? Pourquoi autant d'avis différents ?". A cela, il a répondu : "Nous ne parvenons pas à nous mettre d'accord parce que nous n'avons pas encore commencé notre conversion". Père Jozo : bravo ! Merci !
        
    3)-Sœur Anna Katarina (responsable de la communauté des Béatitudes à Medjugorje).
    Ce témoignage est celui qui m'a le plus profondément touché car sœur Anna Katarina a expliqué que sa vocation était née lors d'une apparition du voyant Ivan sur le mont Krizevac (là où l'on fait habituellement le chemin de croix). Au moment même où la Vierge est apparue, a-t-elle dit, elle a soudainement compris l'amour immense de Dieu pour elle. Si ces paroles m'ont touché, c'est tout simplement parce qu'elles m'ont rappelé ma propre expérience; celle dont j'ai parlé dans le message intitulé "L'apparition de Mirjana du 2 novembre 2000 comme si vous y étiez !" (dans la rubrique "Apparitions"). Etre à côté de la Vierge pendant une apparition, en effet, est la chose la plus grandiose qui me soit arrivée dans ma vie. Je ne pourrai jamais l'oublier.
        
    4)-Gérard Batard (responsable de l'association "Les 3 blancheurs" / voir dans "l'annuaire" de Chère Gospa).
    Gérard Batard est l'intervenant qui a le plus parlé de l'essentiel dans le sens où il a rappelé que c'était la pratique religieuse qui était au centre de la spiritualité de Medjugorje. Il a dit, notamment, cette très belle phrase : "On ne va pas à Medjugorje pour prier. On va à Medjugorje pour apprendre à prier". A lui : bravo ! Et un immense merci à Dieu de nous envoyer des gens qui aiment autant sa Mère !
        
    Voilà, je pense, ce que l'on pouvait dire sur ces deux émissions. Terminons par un grand merci à l'équipe de KTO qui a fait preuve d'un bon discernement en adoptant une attitude d'écoute et d'ouverture vis-à-vis de Medjugorje. Je pense que cela aura aidé à faire tomber quelques barrières.
    Maintenant, si vous êtes d'accord, prions la Vierge de Medjugorje pour qu'elle remercie cette chaîne de télévision en lui envoyant les moyens financiers dont elle a besoin pour subsister.
    >Je vous salue Marie...


  • Quand "La Passion du Christ" est sortie en salle, on a accusé Mel Gibson d'avoir fait un film contre les juifs... et la "polémique" s'est rapidement éteinte.
    Comment aurait-elle pu enfler, d'ailleurs, puisqu'il n'y a pas l'ombre d'un sentiment antisémite dans cette oeuvre !
    Mais jugez plutôt...
        
    1-LE PEUPLE JUIF DANS "LA PASSION"
        
    A aucun moment de "la Passion" Mel Gibson ne fait peser la responsabilité de la mort de Jésus sur le peuple juif.
    Cela est extrêmement clair quand on regarde les images.
    La brutalité et l'inconscience de certains soldats romains est largement évoquée et, de plus, de nombreux juifs sont montrés comme étant des défenseurs du Christ.
    Le long du chemin de croix, par exemple, il y a de nombreuses personnes qui se lamentent.
    -"Arrêtez !", crie une femme de Jérusalem tandis que certains frappent le Christ à terre.
    -"Aide-le, c'est un saint homme !", lance une autre à Simon de Cyrène alors que ce dernier refuse encore d'aider Jésus à porter sa croix.
    Et, tandis que des romains frappent Jésus au sol après une chute, ce même Simon les menace :
    -"Ca suffit ! Ca suffit ! Si vous n'arrêtez pas, je ne porterai pas cette croix un pas de plus. Peu importe ce que vous me ferez".
        
    Il n'y a donc aucune ambiguïté sur ce point : le regard de Mel Gibson sur le peuple juif est parfaitement objectif.
    A aucun moment il ne met tout le monde "dans le même panier".
        
    2-LE SANHEDRIN DANS "LA PASSION"
        
    Le Sanhédrin était la "conférence épiscopale" des grands prêtres de l'époque (si l'on peut dire).
    C'était la plus haute autorité juive.
    Et là encore, Mel Gibson ne porte aucune accusation contre cette institution.
    La meilleure preuve en est qu'au moment où Jésus est interrogé par Caïphe (le Grand Prêtre), deux membres du Conseil s'opposent ouvertement à lui.
    L'un d'eux lui dit :
    -"Tout ce procès n'est qu'un scandale. Ces témoignages ne sont que des contradictions insensées".
    Un autre va même plus loin :
    -"Et d'ailleurs, qui a convoqué cette assemblée ? Et à cette heure de la nuit ? Où sont les autres membres du Conseil ? Un simulacre ! Voilà ce que c'est : un horrible simulacre !"
        
    Là encore, les choses sont parfaitement claires pour tout le monde : à aucun moment Mel Gibson ne porte un coup aux institutions juives.
    Il montre simplement qu'il y a du bon et du mauvais... partout (ça, ce n'est pas de l'antisémitisme !).
        
    3-LE PERSONNAGE DE CAIPHE DANS "LA PASSION"
        
    Il est vrai que Caïphe (merveilleusement bien interprêté par Mattia Sbragia) est le personnage du film qui apparaît comme le plus acharné contre Jésus.
    Il est le premier, par exemple, à crier à Pilate : "Crucifie-le !"
    Toutefois, il faut signaler que Mel Gibson a très bien su éviter le piège de la "diabolisation".
    A plusieurs moments de l'histoire, en effet, la caméra parvient à saisir une lueur d'humanité et de compassion dans le regard de Caïphe.
    C'est le cas, par exemple, après que Jésus ait reçu une première série de coups pendant la flagellation (on dirait alors qu'il admire le courage du Christ), sur le Calvaire (Caïphe regarde parfois Jésus avec douleur), au moment où le voile du Temple se déchire en deux (Il met alors ses mains sur son front et pleure amèrement).
        
    Nous voyons donc bien que, là encore, Mel Gibson ne porte pas un regard de condamnation sur le Grand Prêtre de l'époque, mais un regard de miséricorde qui croit toujours en une possible conversion.
        
    Pour conclure, je dirais simplement qu'à partir du moment où Mel Gibson ne condamne ni les juifs en tant que peuple, ni les institutions juives, ni les représentants officiels de ces institutions, il est tout simplement malhonnête d'affirmer que ce film contient des germes d'antisémitisme.
    Que ceux qui avaient cru en voir des traces... s'achètent des lunettes !!


  • Quand on observe les choses attentivement, on peut découvrir qu'il existe un lien très étroit entre la géographie de Medjugorje et le monde dans lequel nous vivons. Voici pourquoi…
        
    1-LE CLIMAT ET LA VEGETATION.
        
    La Bosnie Herzégovine vit sous un climat de type méditerranéen qui, comme nous le savons, se caractérise par des hivers doux et des étés très chaud et très secs.
    L'une des conséquences de cela est que le pays est très calcaire, les couches de roches s'étendant parfois sur des dizaines et des dizaines de mètres. Certains paysages ressemblent même à de véritables déserts de pierres.
        
    Pourtant, dans la région de l'Herzégovine (où se situe Medjugorje), la flore est très développée : le tabac est l'un meilleurs du monde, les vins (notamment le Zilavka et le Blatina) sont très connus, les cerises mûrissent plus vite qu'ailleurs… à tel point que cette région est – dit-on – l'un des plus grands "potagers" du pays.
        
    Comment cela est-il possible ? C'est très simple :
    -Au Sud, des vents venant de la mer Adriatique apportent régulièrement de l'humidité qui tempère les effets négatifs de la canicule (le "jugo", par exemple, souffle au printemps et en automne).
    -Au Nord, des montagnes qui s'élèvent jusqu'à 2000 mètres retiennent cette humidité apportée par les vents du Sud et permettent ainsi des conditions climatiques favorables au développement de la flore.
        
    L'existence d'un "potager" au sein d'un désert est donc rendue possible grâce aux vents du Sud et aux montagnes du Nord.
        
    2-LE MONDE ACTUEL.
        
    Dans le monde d'aujourd'hui, il se passe un peu la même chose. En effet, notre monde est sec, dur, complexe, violent, cassant… à tel point qu'il peut parfois nous faire penser lui aussi à un véritable désert de pierres où l'amour a énormément de mal à germer.
        
    Or, au sein de cette dureté, il se trouve qu'il y a un "vent frais" qui souffle depuis les apparitions de la Vierge Marie. En effet, la Mère de Dieu prend soin de nous, nous aide, nous aime, nous console, nous donne des conseils, nous éclaire, nous guide, nous encourage… et ceci afin de rendre notre marche plus facile ici-bas. Il y a donc bien un "nouveau climat" qui s'installe grâce à elle.
        
    Toutefois, ce "climat" ne durerait pas si les gens n'avaient pas la foi et si, par conséquent, ils ne mettaient pas en pratique ses recommandations. On peut donc également dire que, chez ceux qui croient en Marie et qui lui font confiance, la foi agit un peu comme une "montagne". La foi, en effet, est ce qui empêche "l'air frais" de se perdre et ce qui permet à la "fraîcheur spirituelle" de se maintenir dans les âmes et dans les cœurs.
        
    Ainsi, grâce à "l'air de la Mère" (qui nous fait donc penser aux vents du Sud) et à la foi des gens (qui n'est pas sans rappeler les montagnes du Nord), des fruits peuvent pousser au cœur de ce désert dans lequel nous vivons : la lumière, la joie, la paix, l'amour, le pardon, des œuvres diverses… faisant de Medjugorje un véritable "potager spirituel" non seulement pour l'Herzégovine mais aussi pour le monde entier.
        
    Le 26 juin 1986, la Vierge nous a d'ailleurs laissé un message très significatif dans lequel elle parle de ce petit village où elle apparaît depuis tant et tant d'années : "(…) Dieu me permet de créer avec Lui cette Oasis de Paix. Je vous demande de la protéger. Que cette oasis soit toujours pure".