• (texte rédigé par des catéchistes à partir d'articles de presse, et figurant au programme d'une aumônerie scolaire).
        
    Se nourrir est un acte très important.
    Par lui, nous donnons à notre corps les ressources en énergie dont nous avons besoin, et sans lesquelles nous ne pouvons rien faire.
    Bien se nourrir est tout aussi important, car si certains aliments fortifient notre corps, d'autres peuvent lui nuire.
    Oui, l'alimentation a des répercussions sur l'être humain.
    La fameuse crise de la vache folle qui a secoué l'Europe en janvier 1997 témoigne que l'on doit faire très attention à ce que l'on mange.
        
    Des scientifiques américains ont montré que certains aliments ont même une influence sur l'aspect extérieur de l'être humain.
    Ils ont entre autre démontré que le riz avait des vertus adoucissantes pour la peau.
    C'est ainsi, expliquent-t-ils, que bon nombre de chinois sont imberbes.
    La prise régulière d'un aliment depuis l'enfance peut donc avoir des répercussions sur l'aspect de l'individu.
        
    Le sociologue Claude Fischer nous dit que dans certaines tribus des sociétés anciennes, les chasseurs refusaient de manger du porc-épic car celui-ci se roule en boule face au danger.
    Les chasseurs craignaient que cette nourriture ne leur transmette les défauts de l'animal.
    Claude Fischer explique : "L'acte de manger est particulièrement intime. En ingurgitant un aliment, il s'introduit en nous et devient notre substance. C'est comme un vêtement ou une voiture qui jouent des rôles symboliques dans notre société".
        
    Ce que nous lisons, ce que nous regardons, ce que nous écoutons… a également une grande importance sur ce que nous sommes intérieurement (nos humeurs, nos idées, nos opinions, notre façon de penser et notre manière de nous exprimer, nos goûts, notre vision du monde et des autres…).
    Une étude très sérieuse menée par des milieux américains en 1997 a même montré que le succès de la série télévisée "Urgence" a fait augmenter les demandes des étudiants pour trouver un poste en service d'urgence de 300% !
    Preuve que le petit écran peut avoir une influence bénéfique en montrant, comme dans cette série, la vie de médecins qui font l'impossible pour sauver leurs malades.
        
    Pour Liliane Lurça, psychologue pour enfants, la télé a aussi des effets pervers sur les plus jeunes : "Quiconque a approché un enfant sait qu'il construit sa personnalité en imitant.
    La télévision regardée depuis le plus jeune âge imprime en lui des modèles.
    De nos jours, ces modèles sont souvent funestes et pervers.
    Chacun sait qu'il faut éviter à un enfant d'avoir de mauvaises relations. Pourquoi en irait-il autrement avec la télé ?"
        
    Pour conclure, nous pourrions peut-être retenir ce slogan publicitaire qu'a adopté une chaîne de télévision culturelle allemande : "Ce que regarde un enfant est aussi important que ce qu'il mange".


  • Qui donc est capable de comprendre la richesse d'une seule de tes paroles, Seigneur ? Ce que nous en comprenons est bien moindre que ce que nous en laissons, comme des gens assoiffés qui boivent à une source. Les perspectives de ta parole sont nombreuses, comme sont nombreuses les orientations de ceux qui l'étudient. Le Seigneur a coloré sa parole de multiples beautés, pour que chacun de ceux qui la scrutent puisse contempler ce qu'il aime. Et dans sa parole, il a caché tous les trésors, pour que chacun de nous trouve une richesse dans ce qu'il médite.
        
    La parole de Dieu est un arbre de vie qui, de tous côtés, te présente des fruits bénis; elle est comme ce rocher qui s'est ouvert dans le désert pour offrir à tous les hommes une boisson spirituelle. Selon l'Apôtre, ils ont mangé un aliment spirituel, ils ont bu à une source spirituelle.
        
    Celui qui obtient en partage une de ces richesse ne doit pas croire qu'il y a seulement, dans la parole de Dieu, ce qu'il y trouve. Il doit comprendre au contraire qu'il a été capable d'y découvrir une seule chose parmi bien d'autres. Enrichi par la parole, il ne doit pas croire que celle-ci est appauvrie; incapable de l'épuiser, qu'il rende grâce pour sa richesse. Réjouis-toi parce que tu es rassasié, mais ne t'attriste pas de ce qui te dépasse. Celui qui a soif se réjouit de boire, mais il ne s'attriste pas de ne pouvoir épuiser la source. Que la source apaise ta soif, sans que ta soif épuise la source. Si ta soif est étanchée sans que la source soit tarie, tu pourras y boire à nouveau, chaque fois que tu auras soif. Si au contraire, en te rassasiant, tu épuisais la source, ta victoire deviendrait ton malheur.
        
    Rends grâce pour ce que tu as reçu et ne regrette pas ce qui demeure inutilisé. Ce que tu as pris et emporté est ta part; mais ce qui reste est aussi ton héritage. Ce que tu n'as pas pu recevoir aussitôt, à cause de ta faiblesse, tu le recevras une autre fois, si tu persévères. N'aie donc pas la mauvaise pensée de vouloir prendre d'un seul trait ce qui ne peut être pris en une seule fois; et ne renonce pas, par négligence, à ce que tu es capable d'absorber peu à peu.


  • Le but d'une grève est très simple : il s'agit de mettre une entreprise en danger par la cessation du travail et, ainsi, d'amener le patron à accepter les revendications des ouvriers. C'est une sorte de "chantage", si l'on peut dire, dans lequel la "monnaie d'échange" est l'avenir de l'entreprise elle-même.
        
    Le problème, en France, c'est que les grèves à répétition dans le domaine des transports en commun perturbent et agacent profondément les gens. On en est même arrivé à un point où certains employeurs refusent d'embaucher les personnes qui se rendent sur leur lieu de travail en empruntant les lignes de RER qui sont les plus souvent en grève.
        
    Il existerait pourtant bien un moyen, pour les ouvriers qui ont des revendications à faire entendre, de faire pression sur leurs patrons sans que les usagers aient à en souffrir.
    Il suffirait tout simplement qu'ils autorisent les gens à voyager gratuitement ! Et oui ! Autrement dit, il leur suffirait de ne plus contrôler les billets dans les trains, de ne plus vendre de ticket dans les bus ou dans le métro… et de permettre aux voyageurs de monter à bord sans aucun titre de transport.
    Au bout de quelques jours, la menace d'une faillite commencerait à se profiler à l'horizon (l'effet serait donc exactement le même qu'avec une grève classique).
        
    La différence, c'est que les passagers seraient non plus les victimes mais les bénéficiaires des conflits sociaux.
    - Prions pour que les syndicats entendent cette idée !


  • La communauté "L'Oasis de la paix" est vraiment la communauté née de "l'événement Medjugorje".
    Actuellement, elle possède environ une dizaine de maisons réparties à travers le monde. La plupart d'entre elles sont situées en Italie, mais on en trouve également au Brésil, en Jamaïque ainsi qu'à Medjugorje.
    Il arrive d'ailleurs assez souvent que tel ou tel voyant ait son apparition quotidienne ou annuelle dans l'une ou l'autre de ces maisons. Il n'est donc pas superflu de connaître cette communauté. Voici, en quelques mots très brefs, son histoire…
        
    Quelques années après le début des groupes de prière "de type Medjugorje", le désir "d'aller plus loin" a émergé chez certains membres de ces groupes.
    Le 4 décembre 1985, la voyante Marija a interrogé la Vierge sur le projet du père Gianni Sgreva (un passioniste italien) de fonder une communauté religieuse vivant les messages de Medjugorje.
    La réponse de Marie a alors été la suivante : "Je préfère lui répondre personnellement".
    Quelques mois ont passé, le projet a dû mûrir, et, le 7 juin 1986, il y a eu une nouvelle question posée par Marija au sujet de cette communauté.
    La Vierge a dit : "Oui, il faut prier. Ce que vous faites me plaît. Gardez pour le moment une prière active, et Dieu illuminera les autres projets".
        
    "L'Oasis de la paix" s'est constitué juridiquement le 25 mars 1987, et, deux mois plus tard, une première maison s'est ouverte à Priabona (en Italie).
    Le 25 décembre 1990, une chose importante s'est passée : la première reconnaissance ecclésiale a eu lieu dans le diocèse de Sabina-Poggio-Mirteto. Le processus pour devenir un institut de vie consacré est en cours auprès des dicastères compétents du Saint Siège.
    En attendant, "L'Oasis de la paix" est une association publique de fidèles.
        
    La communauté est composée de frères et de sœurs (comme dans les instituts traditionnels), mais aussi de prêtres, de laïcs consacrés et, chose peut-être un peu surprenante pour nous, de familles (c'est-à-dire de parents et d'enfants).
    Tous ces gens sont unis par un même désir de vivre les messages de la Gospa. Aux vœux traditionnels (pauvreté, chasteté et obéissance) a été rajouté un quatrième voeu : "être paix". Il faut dire que Marie est la Reine de la Paix et que ses demandes de prières en faveur de la paix sont très fréquentes.
        
    Il y a aujourd'hui environ 130 frères et sœurs dans le monde dont 9 ont été ordonnés diacres ou prêtres.
    Les gens mariés et les consacrés séculiers (c'est-à-dire ceux qui ne vivent pas dans la communauté mais qui ont un travail, un logement à eux…) sont présents partout dans le monde : en France, aux USA, au Cameroun, en Espagne, en Irlande…
    L'italien et l'anglais sont les deux langues officielles de la communauté.     
    Ceux qui vivent dans la communauté  n'ont pas de travail salarié. Ils ont une vie de prière très forte : rosaire quotidien, adoration de la croix, du Saint Sacrement, jeûne le mercredi et le vendredi, prières pour la paix… Ils peuvent éventuellement participer à des tâches liées à l'agriculture, l'artisanat (musique, icône…), mais leur activité principale est l'accompagnement des gens en difficulté. Ils essayent notamment de faire en sorte que les gens puissent retrouver les "rythmes naturels" de la vie, la paix intérieure…
        
    Les membres de "L'oasis de la paix" font aussi beaucoup de témoignages au cours de "missions populaires". Ils sont également très portés sur tout ce qui touche à l'œcuménisme (c'est-à-dire les relations entre les catholiques, les protestants, les anglicans et les orthodoxes).
        
    A l'occasion, ayons une petite intention pour eux !


  • SŒUR ELVIRA : "IL FAUT APPRENDRE LE TEMPS DE DIEU" (interview accordée à Emmanuel Pellat et parue dans le magazine "Famille chrétienne" du 7 février 2004).
        
    Rencontre avec sœur Elvira, la fondatrice du Cénacle. Une femme impressionnante, au regard saisissant, qui parcourt aujourd'hui le monde pour visiter "ses enfants".
        
    EMMANUEL PELLAT : Sœur Elvira, pourquoi avez-vous créé la communauté du Cénacle ?
        
    SŒUR ELVIRA : Tout cela ne m'appartient pas, ce fut comme un tourment qui est né en moi. Mon âme souffrait devant tous ces jeunes perdus, abandonnés… Je sentais qu'on pouvait leur donner quelque chose, mais j'étais alors sœur de la Charité de Besançon, en Italie, et j'y étais très bien ! J'étais une religieuse amoureuse… amoureuse de la vie, de la nature, du travail, de la charité. Rien ne me pesait, j'étais vraiment très bien dans ma congrégation. Et puis il est arrivé cet appel dans mon cœur, et j'ai été troublée. J'ai commencé à me poser des questions, à souffrir, à avoir des insomnies. C'était comme une invitation du Seigneur, sans signe particulier, mais néanmoins un appel insistant. Dans chaque chose que je faisais, je ressentais le devoir de penser aux jeunes. J'en ai alors informé mon supérieur, je lui ai expliqué ce que je ressentais, cet appel très fort.
        
    EMMANUEL PELLAT : Parlons de vous, sœur Elvira. Qui êtes-vous ?
        
    SOEUR ELVIRA : Je suis née en 1937, à Sora, dans le Lazio, la région de Rome. Mais, en 1940, quand la guerre a commencé, nous sommes partis dans le Piémont, à Alexandria. Et une fois la guerre finie, nous y sommes restés. J'ai vécu une enfance d'après-guerre. Il y avait beaucoup de pauvreté, nous avions faim… C'était difficile. Ma mère m'a beaucoup donné, elle a un peu remplacé mon père. Car mon père était faible. On m'a dit d'ailleurs que je ressemblais à mon père. Il était faible, parce que lui aussi, comme un drogué, avait une dépendance : il buvait. Il était souvent saoul, parfois pendant toute une semaine. Alors, ma mère a été là pour deux. Quand mon père était dans cet état, c'est moi qui le servais. Un jour, comme ça, il m'a envoyé chercher des cigarettes en pleine nuit… je me souviens, j'avais 5 ans. Il faisait nuit noire, il y avait de grands arbres, avec des ombres impressionnantes, comme d'immenses bras, j'avais l'impression qu'ils allaient m'attraper. Je courais, je chantais, il a fallu que je surmonte ma peur. Maintenant, quand je relis cette histoire, je vois clairement la présence de l'Esprit Saint dans mon père. Avec lui, j'ai appris le service, la charité, l'humilité. Je comprends maintenant que le Seigneur me préparait…
        
    EMMANUEL PELLAT : Pouvez-vous nous parler de votre rencontre avec le Seigneur ?
        
    SŒUR ELVIRA : Je l'ai rencontré à 12 ans. Je vais vous faire une confidence que je n'ai pas souvent faite. Nous étions très pauvres et je n'avais pas toujours de chaussures. J'étais pieds nus et je voyais les sœurs passer avec des petites filles, toutes bien habillées, pour aller à la messe. Je les regardais et je leur demandais d'aller avec elles. Mais les religieuses me répondaient : "Tu es sans chaussures, ce n'est pas possible d'aller à la messe comme ça. Tu dois rentrer chez toi". Alors, un jour, je suis allée à la messe toute seule. Ce fut vraiment un moment fascinant. Je vois encore l'église dans laquelle je suis entrée, avec sur la gauche une ­­­petite grotte de Lourdes. Je me suis approchée, il y avait trois petits bancs. Je me suis mise à genoux, face à la Vierge et je l'ai regardée dans les yeux. Alors, j'ai compris ! Elle m'a communiqué l'appel à la vie consacrée. [Un temps de silence] Et puis, il y avait cette petite lumière allumée, qui veut dire qu'il y a là Jésus Eucharistie dans le tabernacle. L'église était vide. J'ai marché pieds nus vers l'autel. Je sentais quelque chose à l'intérieur de moi, le Seigneur m'avait touchée. Mais c'est impossible à expliquer…
        
    EMMANUEL PELLAT : Entre l'intuition et la réalisation du Cénacle, il s'est passé des années. Des années que vous dites difficiles, mais aussi fructueuses…
        
    SŒUR ELVIRA : Je suis gênée à chaque fois que j'en parle, parce que je ne voudrais pas dire du mal de ma congrégation. Pourtant, c'est vrai qu'il a fallu que j'attende sept ans. Sept années pendant lesquelles j'ai répété cet appel à mes supérieurs. Mais je n'ai jamais pensé à sortir de la communauté, je voulais rester dans l'obéissance. Par ailleurs, la quarantaine venant, plus les années passaient et plus je me disais que j'allais devenir trop vieille pour une telle aventure. Quand est arrivé le moment de m'y lancer, j'avais 47 ans. Le Seigneur me montrait que pour Lui rien n'est impossible. A l'époque, je pensais ouvrir une maison avec une cinquantaine de drogués et dans laquelle il y aurait des allées et venues. Et puis, nous avons ouvert une deuxième, puis une troisième maison, puis la vingtième, la trentième… et maintenant nous avons 45 maisons.
        
    EMMANUEL PELLAT : Cette période d'attente, de souffrance, vous a donc préparée à vivre auprès de ces jeunes ?
        
    SŒUR ELVIRA : Oui, c'est surtout ça. Pendant cette période, j'ai continué à faire mon devoir, à faire tout ce que mes supérieurs me demandaient, mais avec une maturité humaine et religieuse différente. C'est tout le travail de la Grâce à travers la souffrance, à travers la Croix. Cela fait mûrir une qualité d'amour qui résiste au temps, à la douleur, à la maladie. Aujourd'hui, c'est aussi un témoignage pour tous ces jeunes, souvent pressés, auxquels il faut apprendre le temps de Dieu; car Il agit toujours au bon moment.
        
    EMMANUEL PELLAT : Pourquoi avoir choisi le nom de communauté du Cénacle ?
        
    SŒUR ELVIRA : Parce que la présence de la Vierge est centrale dans la communauté. Ensuite, parce que les garçons de la communauté sont comme moi, comme les Apôtres, pleins de timidité, de peurs, enfermés sur eux-mêmes. En arrivant, ils n'osent pas montrer leurs mains, leurs bras, qui n'ont servi qu'à se droguer. Alors que maintenant, ils les utilisent pour le travail, pour embrasser, pour prier. Au Cénacle, c'était la même chose : les Apôtres étaient remplis de peur, et puis ils sont sortis pleins de force, de courage, prêts à mourir pour témoigner de la Résurrection.
        
    EMMANUEL PELLAT : Au départ, le Cénacle n'accueillait que des jeunes toxicomanes. Aujourd'hui, il accueille tout âge et tout type de détresse. Pourquoi ?
        
    SŒUR ELVIRA : Parce que j'ai compris que tant qu'on ne dépend pas que de Dieu et de son amour, on est comme un drogué. Nous sommes tous intoxiqués par nos ambitions, nos désirs de puissance, de gloire, par notre tristesse, par l'alcool, que sais-je encore… Et lorsque nous sommes dépendants de nos états d'âme, nous ne sommes pas libres, vrais, attentifs. Parce qu'il nous manque l'Amour.
        
    EMMANUEL PELLAT : Pour sortir de cet état, vous préconisez la méthode forte. Vous conseillez ainsi aux parents d'un enfant drogué de le mettre dehors. Le seul moyen, selon vous, de le sauver ?
        
    SŒUR ELVIRA : Il ne s'agit pas de le mettre à la porte pour être tranquille, mais pour lui apprendre à aimer. Car l'amour se développe dans la souffrance. Eduquer un enfant, ce n'est pas toujours lui dire "oui". Un enfant a besoin, dès son plus jeune âge, qu'on lui dise "non", qu'on lui dise la vérité, la vérité de l'histoire humaine, celle de la Croix.
        
    EMMANUEL PELLAT : Est-ce aussi dans ce même souci de vérité qu'au Cénacle il est demandé à chaque nouveau d'arrêter, non seulement toute consommation de drogue, mais aussi tout médicament, tout traitement ?
        
    SŒUR ELVIRA : Tout ce que nous proposons à la Communauté, nous le justifions. Nous ne disons jamais : "Tu fais ça, parce que !" Nous expliquons tout. Quand un jeune arrive, il ne peut pas fumer, ni téléphoner, lire des journaux, ou regarder la télévision. Nous lui disons : "Ici, il n'y a rien de tout ça. Tu vas changer. Tu as connu les cigarettes, le sexe, la télé… tu as tout eu, tout ce qu'il est possible d'avoir, et pour finir, tu t'es drogué. Nous, nous croyons que tu es capable d'autre chose. Alors nous te proposons de tout arrêter, pour renaître ! Tu vas commencer à penser vraiment, à vouloir vraiment, tu vas commencer à dormir, à manger normalement…"
        
    EMMANUEL PELLAT : La règle d'or de la communauté est : "Prière, travail et amitié", un régime bien difficile pour des jeunes qui, pour la plupart, ne sont pas croyants en arrivant…
        
    SŒUR ELVIRA : Qu'elle soit croyante ou non, ce qui nous intéresse, c'est la personne humaine qui souffre, qui se détruit. Peu importe la religion. Et puis, ce que nous suivons, ce n'est pas une religion ! C'est Jésus de Nazareth, mort et ressuscité par amour ! Les garçons qui arrivent ne le savent pas, mais moi je le sais. Alors je leur dis : "Tu vas te mettre à genoux, tu vas prendre la Croix entre tes mains, et tu vas répéter ce que je te dis. Ne t'inquiète pas pour la Foi, je l'ai pour toi. Répète après moi : "Jésus est ressuscité. Jésus est mon unique Sauveur". Et puis, il va se mettre devant l'Eucharistie, et là, il va rencontrer Jésus, parce que Dieu est un Dieu réel, présent, vivant. Alors il est vraiment sauvé.
        
    EMMANUEL PELLAT : Que dîtes-vous à tous ces jeunes pour les décider à faire le pas, pour les convaincre de s'en sortir ?
        
    SŒUR ELVIRA : La première chose, c'est de les regarder dans les yeux et de les embrasser [elle se lève et joint le geste à la parole avec le responsable de la maison de Lourdes, très ému, lui-même ancien drogué]. Je lui dis : "Tu es important, beaucoup plus que tu ne le penses. A l'intérieur de toi, il y a une richesse énorme. C'est le Seigneur qui l'a mise là pour toi. Mais Il t'a fait libre. Alors, c'est à toi de faire le choix. Si tu dis "oui", tout changera. Si tu dis "non", tu vas rester dans le puits, tout seul. La communauté est une corde pour t'aider à remonter. Sache que tu vas peiner, que tu vas souffrir. Mais tu trouveras ici beaucoup de personnes pour t'aimer. Tu dois vouloir t'en sortir". La plus belle chose qui se passe alors, c'est quand ils me demandent : "Combien ça coûte ?" [rires]. Je leur dis : "Nous ne voulons pas de sous, ni de toi ni de ton père, ni de ta mère, ni de l'Etat, parce que tu as ta dignité. Je ne veux pas que tu dépendes de quelqu'un. Le prix ? C'est ta vie !"


  • INTRODUCTION
        
    En entrant au Cénacle, nous ne savions pas que nous aurions à nouveau l'occasion de franchir ce portail, deux jours plus tard, pour l'apparition mensuelle de Mirjana. On nous a fait entrer dans la chapelle, et nous nous sommes assis avec d'autres groupes de pèlerins français. Deux personnes - un adulte roumain et un jeune italien - nous ont souhaité la bienvenue depuis l'autel. C'est la personne roumaine qui a pris la parole en premier pour nous dire quelques mots dans un très bon français.
        
    1-LA PRESENTATION DE LA COMMUNAUTE
        
    L'homme a immédiatement attiré la sympathie de son auditoire car il y avait dans son regard un je-ne-sais-quoi de facétieux qui plaisait beaucoup. Il avait beaucoup d'humour et s'exprimait avec une très grande facilité.
    Il a commencé par nous expliquer l'origine de la communauté du Cénacle. C'est donc sœur Elvira, une religieuse italienne, qui, en 1983, a eu l'idée, avec un trio de sœurs, de fonder une communauté pour venir en aide aux jeunes drogués et aux jeunes délinquants de Turin (avouons que le début de cette histoire n'est pas sans nous rappeler celle d'un certain… Jean Bosco !).
        
    Sœur Elvira, comme elle le dit souvent elle-même, possède l'intelligence d'une poule. C'est-à-dire qu'elle n'a aucune formation à l'encadrement de jeunes, aucune notion de psychologie, aucune expérience dans le milieu de l'éducation, aucun diplôme, aucun charisme particulier pour le commandement et l'autorité. Rien. Rien si ce n'est une immense foi en Jésus Christ.
    Nul doute que ce petit bout de femme d'1 mètre 52 serait passé pour une folle auprès des services sociaux de notre pays si elle était allée les voir pour leur parler de son projet !
    Son intuition a donc été que la drogue, l'abus de sexualité, la délinquance… sont en fait des conséquences directes d'un mal qui remonte à plus loin dans le temps. Le vrai problème, d'après elle, est le sens de la vie.
    Dans sa communauté, la drogue est remplacée par :
    -3 heures de prière par jour, dont les trois parties du Rosaire récitées à genoux (à 6h, à midi et à 19h).
    -8 à 10h de travail quotidien (confection d'icônes, nettoyage des lieues…).
    -beaucoup de discussions de groupe.
        
    La question qui vient immédiatement à l'esprit est bien évidemment celle de savoir COMMENT un jeune qui vient de vivre une existence complètement dissolue peut supporter un menu spirituel aussi copieux ?
    Voici donc en quoi consiste la méthode mise au point par sœur Elvira : Chaque nouvel arrivant est mis sous la protection d'un aîné appelé "ange gardien". Le rôle de cet aîné est de le suivre 24h/24. Il parle alors sans cesse au nouveau venu, lui explique le sens de la vie, l'aide quand les blessures du passé remontent en lui, prie pour lui et avec lui… et cela sans jamais discontinuer, pendant tout le temps nécessaire pour que le nouveau commence enfin à changer.
    L'adulte roumain, qui nous a expliqué cela, nous a dit aussi qu'il n'y avait aucun plaisir, dans la communauté : pas de cigarette, pas de drogue, pas de musique…
    Il a également eu cette phrase que je trouve empreinte d'un humour profondément spirituel : "Notre vie n'est pas courante. Même les films américains les plus fantaisistes n'y ont pas pensé".
    Il a enfin insisté sur le fait que Dieu était le plus grand "psy". Sœur Elvira, pour sa part, emploie souvent l'expression "christothérapie".
        
    Les jeunes du Cénacle restent en moyenne trois ou quatre ans dans la communauté, après quoi ils parviennent généralement à revoler de leurs propres ailes. A noter également que tous les biens de la communauté - des meubles à la nourriture, en passant par les vêtements - sont des dons.
        
    2-LE TEMOIGNAGE D'UN JEUNE MEMBRE DU CENACLE
        
    Puis, au bout d'une petite heure, le jeune italien, qui était resté silencieux jusque là, a donné son témoignage. Il nous a parlé en italien, tandis que la personne roumaine traduisait en français. Alexandro, âgé d'environ 25 ans, nous a dit avoir commencé à mentir à ses parents pour pouvoir sortir le soir avec ses copains. Il prétendait qu'il allait les rejoindre pour faire des révisions scolaires. Il avait en fait de très grosses difficultés de communication avec ses parents qui, travaillant tous les deux dans l'enseignement, étaient toujours très occupés. Ce qui le faisait souffrir, c'était surtout que tout le monde lui disait : "Quelle chance tu as d'avoir des parents comme ça !"
    Alors, progressivement, il a commencé à croire que le problème c'était lui-même. Rapidement, il est tombé dans le sexe, l'alcool, l'argent facile… mais, au fond de lui, il restait toujours très triste.
    Conduit en pèlerinage à Medjugorje par sa maman qui priait beaucoup pour lui, il est entré à la communauté du Cénacle et assure y avoir vécu une véritable conversion. Il a dit qu'il y avait surtout appris à ne plus avoir peur de dire la vérité et à se regarder en face.
    Puis, tandis qu'il finissait son exposé, la porte de la chapelle s'est ouverte, laissant apparaître une toute petite femme au visage très doux, très gracieux, très chaleureux : sœur Elvira ! Notre accompagnatrice nous a alors chuchoté : "C'est incroyable ! C'est au moins la 50ème fois que je viens à Medjugorje, et je ne l'avais encore jamais vue !"
        
    3-LE TEMOIGNAGE DE SŒUR ELVIRA
        
    Sœur Elvira nous a parlé quelques minutes, elle aussi, et elle nous a notamment expliqué le sens d'une fresque qui était peinte sur le mur derrière l'autel, et qui représentait  Jésus sortant des gens de leurs tombeaux.
    Si vous le voulez bien, je vous rapporte ici quelques unes de ses paroles (toutes ne sont pas forcément en lien avec cette fresque) : -"L'amour, c'est préférer souffrir soi-même plutôt que de faire souffrir l'autre".
    -"Pour aimer, il faut pardonner et bénir ses ennemis".
    -"Pour savoir si on a aimé, il faut imaginer le moment de la mort. Si on a peur, il faut se réconcilier".
    -"La chrétienté, c'est faire vivre le Christ aujourd'hui".
    -"Il ne faut jamais contempler le péché, mais la miséricorde de Dieu". -"Il faut enlever la peur de ne pas avoir raison".
    -"L'amour est une conquête sur tous les sentiments négatifs qui voudraient nous régir".
       
    Sœur Elvira m'a beaucoup touché. C'est une femme très énergique, qui parle avec une grande douceur mais d'une manière toujours très percutante. Je crois que tous les enfants du monde rêveraient de l'avoir pour grand-mère !
    Lorsque j'étais petit, je me souviens qu'il y avait une grand-mère chez qui ma mère m'emmenait souvent. Cette grand-mère reste aujourd'hui l'un des plus beaux souvenirs de mon enfance.
    Plus tard, à l'âge adulte, devant les difficultés de la vie, il m'est souvent arrivé de me dire : "Si seulement il restait encore des gens comme elle !"
    J'avoue qu'en sœur  Elvira, j'ai retrouvé une "trace" de cette grand-mère.
        
    CONCLUSION
        
    Ce qu'il y a de merveilleux chez toutes les personnes que l'on est amené à rencontrer à Medjugorje, c'est cet esprit d'enfance qui transparaît très fortement en elles. C'est un peu comme si le fait de mettre les messages de la Vierge en pratique finissait par donner une "nouvelle identité" aux gens. Ils deviennent alors plus beaux, ils attirent, ils mettent en confiance, ce qu'ils disent sonne juste… et un nouveau souffle vous envahit à leur contact !
        
    La communauté du Cénacle, qui n'est pas présente seulement à Medjugorje, regroupe actuellement 45 maisons réparties dans 24 pays à travers le monde. Elle accueille près de 1800 jeunes chaque année. Comme on pourrait le dire à Fatima, c'est le triomphe du Cœur Immaculé de Marie qui est en cours de réalisation !
    Vous ne trouvez pas, chers amis internautes ?


  • Afin de ne pas trop surcharger cet article (le sujet abordé, en effet, est très riche), voici simplement 10 points importants pour essayer de synthétiser au mieux ce que nous dit le Magistère sur la délicate question de la résurrection des corps. Allons-y ! (article publié pour la première fois le 1er décembre 2005)
        
    1-L'enseignement de l'Eglise sur la Vie après la vie se résume à deux choses essentielles :
    a)-L'âme et le corps, qui se séparent au moment de la mort (le corps retourne en poussière tandis que l'âme immortelle monte auprès de Dieu), sont appelés à être réunifiés un jour.
    b)-L'homme réunifié est appelé à être jugé par Dieu et à aller soit au Paradis, soit au Purgatoire, soit en Enfer.
        
    2-Quand elle parle de ces deux événements (la réunification de l'âme et du corps, et le jugement de Dieu), l'Eglise les renvoie "à la fin du monde", c'est à dire au jour où le Christ reviendra sur Terre (lors de son second avènement).
    a)-Paragraphe 1001 du Catéchisme de l'Eglise Catholique : Quand les morts ressusciteront-ils ? "(...) Définitivement au dernier jour (Jn 6, 39-40. 44. 54; 11, 24); "à la fin du monde". En effet, la résurrection des morts est intimement associée à la Parousie du Christ (...)".
    b)-Paragraphe 1039 du CEC : Quand le jugement aura-t-il lieu ? "La résurrection de tous les morts, "des justes et des pécheurs" (Ac 24, 15), précédera le Jugement dernier".
        
    3-Cela étant, il est important de signaler aussi que l'Eglise reconnaît l'existence d'un "jugement particulier" survenant au moment même de la mort d'une personne.
    a)-Paragraphe 1022 du CEC : "Chaque homme reçoit dans son âme immortelle sa rétribution éternelle dès sa mort en un jugement particulier qui réfère sa vie au Christ, soit à travers une purification, soit pour entrer immédiatement dans la Béatitude du ciel, soit pour se damner immédiatement et pour toujours".
    C’est là un point très important à connaître.
        
    4-Si l'Eglise reconnaît l'existence d’un "jugement particulier" dès la mort, elle ne nous parle pas d'une "réunification particulière" (si l'on peut dire) qui précéderait ce "jugement particulier". Autrement dit, elle croit fermement que seul le jugement est "anticipé", et pas la résurrection en elle-même. Pour le Magistère, la réunification de l'âme et du corps aura bel et bien lieu à la fin du monde. En attendant ce jour, seul le composé spirituel de l'homme (c'est à dire l'âme) demeure, dans l'Au-delà.
        
    5-Cette conviction que la réunification de l'âme et du corps n'a pas lieu au moment même de la mort pose des problèmes à certains théologiens:
    a)-Pourquoi les voyants qui ont été gratifiés de visions de l'Au-delà (à Fatima ou à Medjugorje, par exemple) ont-ils vu des gens "entiers" (c'est à dire ayant une âme et un corps) au Paradis ou en Enfer ?
    b)-Comment Elie et Moïse ont-ils pu apparaître à Jésus avec un corps, lors de l'épisode de la Transfiguration sur le mont Tabor, alors qu'ils étaient morts depuis longtemps (Mc 9, 2-10) ?
    c)-Dans la parabole de l'homme riche et de Lazare (Luc 16, 19), pourquoi Jésus fait-il dire à l'homme riche (qui vient de mourir) : "Abraham, mon père, aie pitié de moi et envoie Lazare tremper le bout de son doigt dans l'eau pour me rafraîchir la langue, car je souffre le supplice dans ses flammes".
    Comment peut-il être question d'un "doigt" et d'une "langue" si les défunts n'ont pas de corps ?

        
    6-Depuis des années, un fort courant de pensée affirmant que la réunification de l'âme et du corps se fait juste après la mort (et non pas à la fin des temps) s'est développé dans l'Eglise. Sœur Jeanne d'Arc (une spirituelle connue qui, comme le Magistère, défend l'idée de la résurrection finale) constate que ce courant est devenu puissant (se reporter ici à la page 121 de son livre : "Mort, immortalité, résurrection", aux éditions Desclée de Brouwer).
        
    7-A titre personnel, je pense qu'il n'y a absolument pas de contradiction entre le fait que des défunts puissent ne pas avoir de corps (pas avant le temps de la résurrection finale, du moins) et le fait qu'ils puissent apparaître malgré tout avec un corps (lors de phénomènes mystiques, par exemple). Voici pourquoi :
    a)-Un corps peut parfaitement être visible sans être matériel. C'est là un point très important. En effet, les anges sont des créatures purement spirituelles (voir les paragraphes 328 et 330 du CEC) et cela ne les empêche pas d'être visibles par les hommes (la Vierge Marie a bien vu l'ange Gabriel avec un "corps", lors de l'Annonciation, et ceci en dépit du fait que sa nature d'ange faisait qu'il n'y avait pas d'élément matériel en lui).
    b)-Dieu peut donc très bien permettre que les défunts aient un corps "spirituel" après leur mort (selon la belle expression du père François Varillon) tout en réservant la résurrection de la chair pour la fin des temps. Cela ne me paraît pas du tout incohérent.
        


        
    8-Pour illustrer le point 7, voici un extrait de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé", de la célèbre mystique italienne Maria Valtorta. Dans cet extrait, Maria Valtorta décrit l'ange Gabriel au moment de l'Annonciation (Tome 1, chapitre 23) :
    "Il doit nécessairement prendre un aspect humain. Mais cet aspect transcende l'humain. De quelle chair est formée cette figure très belle et fulgurante ? De quelle substance Dieu l'a-t-elle matérialisée pour la rendre sensible aux sens de la Vierge ? Seul Dieu peut posséder ces substances et s'en servir si parfaitement. C'est un visage, c'est un corps, ce sont des yeux, une bouche, des cheveux et des mains comme les nôtres, mais ce n'est pas notre opaque matière. C'est une lumière qui a pris la couleur de la chair, des yeux, de la chevelure, des lèvres, une lumière qui se meut et sourit, regarde et parle".
         


        
    9-Pour illustrer le point 7, voici un second extrait de "L'évangile tel qu'il m'a été révélé". Dans ce deuxième extrait, Jésus parle du jour où il ouvrira les portes du Ciel, juste après sa mort, et où les défunts pourront entrer au Paradis (Tome 7, chapitre 231, page 526) :
    "L'humanité qui nous a précédés et qui fut juste retournera à l'endroit qui lui était destiné, avec en tête le Premier-né, déjà complet en sa chair et en son esprit, et avec ses frères dans le vêtement de lumière qu'ils auront jusqu'au moment où leurs chairs aussi seront appelées à la jubilation".
    Note : dans cet extrait, on peut tout à fait penser que Jésus fait allusion au corps quand il parle d'un "vêtement de lumière". En effet, dans un chapitre précédent, il avait dit (et ce au cours d'un discours sur la chasteté) : "La jouissance des âmes victimes est toute entière dans l'esprit, et si elles revêtent une chair, elle n'est pas plus qu'un vêtement. Penses-tu que les habits que nous revêtons aient des sentiments ? Il en est de même de la chair pour ceux qui vivent de l'esprit : un vêtement, rien de plus" (Tome 7, chapitre 214, page 382).
             


        
    10-Pour illustrer le point 7, on pourrait ajouter également cet extrait du célèbre livre : "Récits d'un pèlerin russe" (deuxième récit) :
    "Lorsque les esprits apparaissent sous une forme corporelle, ils empruntent à l'air et à l'éther un corps palpable, qu'ils rendent ensuite de nouveau aux éléments. Et de même que l'air possède une force de tension, qui lui permet d'avancer et de reculer, l'âme, revêtue de cette force, peut aussi faire différentes choses".
        


        
    Voilà, j'espère que ce message aura permis à certains d'y voir un peu plus clair !


  • INTRODUCTION
        
    Oui, c'est vrai, nous avons tous un seul Père qui est dans les Cieux : Dieu. Cela n'empêche pas, notons-le quand même, que nous ayons aussi des parents biologiques (notre père et notre mère) et des parents spirituels (celles et ceux qui nous ont guidés sur le chemin de la foi). Dans le cas de l'Eglise, il me semble que ce rôle de parents est tenu par deux personnes particulières : le Pape (il est en quelque sorte le "père spirituel" de tous les hommes) et la Vierge Marie (elle est la mère de chacun d'entre nous).
    Ce qui est un peu attristant, quand on regarde notre chère Eglise de France actuellement, c'est qu'il y a encore trop peu d'amour pour l'un et pour l'autre.
        
    1-LE PAPE
    Le Pape porte une très lourde charge, dans l'Eglise. D'autant plus lourde que les attaques lancées contre le christianisme sont aujourd'hui très nombreuses. On pourrait donc logiquement s'attendre à ce que les chrétiens de notre pays se rangent tous derrière lui pour l'aider et le soutenir dans sa mission.
    Malheureusement, les enseignements et les directives donnés par le Saint Père sont souvent à peine suivis !
    Mettons-nous toujours l'eucharistie au centre de notre dimanche ? Croyons-nous encore en la présence réelle de Jésus dans le Saint Sacrement ? Incite-t-on les fidèles à revenir à la confession individuelle ? L'année du Rosaire et celle de l'eucharistie ont-elles été l'occasion, pour nous, de mettre le chapelet et la messe en valeur ? Y a-t-il encore des baptisés qui croient fermement que l'Enfer et le Purgatoire ne sont pas des histoires inventées par le Magistère ?
        
    Ah, Seigneur, non seulement nous n'accueillons plus (ou si peu) les enseignements du successeur de Pierre, mais, en plus de cela, nous sommes fiers de récupérer les idées du monde et de les lui jeter à la face en lui disant : "Voilà ce que nous voulons !" (un peu comme les juifs qui avaient demandé au prêtre Aaron de leur fabriquer un veau d'or).
    Vraiment, il faut le reconnaître, nous sommes tombés bien bas !
        
    2-LA VIERGE
    Dans un rêve, Saint Jean Bosco avait vu l'Eglise sous l'apparence d'un grand bateau avec le Pape à la proue et la Sainte Vierge à la poupe. Ainsi, disait-il, l'Eglise pouvait éviter tous les obstacles et trouver sa route par tous les temps, même les plus mauvais.
    Mais qui se tourne encore vers Marie, aujourd'hui ? C'est là une bonne question que nous pouvons tous nous poser.
    Oui, qui obéit à ce qu'elle nous a demandé à Lourdes, à Fatima, ou à Medjugorje ?
        
    Nous réunissons-nous pour prier le Rosaire avec nos proches, chaque soir ? Jeûne-t-on au pain et à l'eau, dans les foyers ? Méditons-nous les messages que la Mère de Dieu nous a laissés, au fil des siècles ? Lisons-nous régulièrement une prière de consécration à son cœur immaculé (personnellement, en famille ou en paroisse) ? Entend-on des voix s'élever lorsque des auteurs dits "modernes" nient son immaculée Conception ou sa conception virginale ?
        
    Ah, Seigneur, non seulement nous n'avons pas assez d'amour pour ta Mère, mais, en plus de cela, nous sommes fiers de traiter "d'immatures" tous ceux qui lui vouent une profonde dévotion.
    Nous aimons nous moquer de la piété mariale des communautés nouvelles (bien que les fruits qu'elles portent devraient nous faire très sérieusement réfléchir !) et nous tenons trop souvent pour pas grand-chose les petits groupes de spiritualité qui ont un grand amour pour la Vierge. Oui, vraiment, c'est un fait, nous sommes tombés très bas !
        
    CONCLUSION
    Seigneur, ce qu'il faudrait, pour que l'Eglise de France ressuscite, c'est qu'il y ait un resserrement doctrinal autour des enseignements et des directives du Pape; surtout que notre siècle est vraiment un grand siècle de la papauté.
    Cela devrait être, pour nous, une stimulation.
    Il faudrait aussi qu'il y ait un changement comportemental au niveau de la prière et de la conversion. Nous devrions tous prier plus et nous convertir plus, et ceci dans un esprit marial.
    Si nous faisions cela, alors je suis certain que Dieu nous enverrait les grâce de joie, de paix, d'amour, de pardon, de guérison… (ainsi que les vocations !) dont nous avons tant besoin.
    De plus, notre pastorale fonctionnerait mieux elle aussi. En effet, les gens seraient attirés par nous avant même que nous ayons prononcé un mot. Notre manière d'être, à elle seule, les "aimanterait" à Toi.
        
    Dans son livre intitulé "Medjugorje, les années 90" (aux éditions des Béatitudes), sœur Emmanuel cite une prophétie de Marthe Robin. La célèbre mystique de Châteauneuf de Galaure avait prédit que la France, à cause de son orgueil, tomberait bien bas; plus bas que toutes les autres nations.
    Mais elle avait aussi ajouté que, dans sa désolation, notre pays se souviendrait de Dieu, qu'il crierait vers Lui et que ce dernier enverrait sa Mère à notre secours.
    Alors, il y aurait en France une forte effusion de l'Esprit Saint.
    Prions, mon Dieu, pour que tout cela se réalise et pour que ce "sursaut" se fasse dans les âmes et dans les cœurs. Ainsi, s'appuyant sur le Pape et sur la Vierge, la France pourra vraiment retrouver sa place de Fille aînée de l'Eglise. Pour ta plus grande gloire.


  • "Maître, c'est toi qui a créé le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s'y trouve, toi qui a mis par l'Esprit Saint ces paroles dans la bouche de notre père David, ton serviteur : Pourquoi donc ces grondements des nations et ces vaines entreprises des peuples ? Les rois de la terre se sont rapprochés et les chefs se sont assemblés pour ne faire qu'un contre le Seigneur et contre son Oint.
        
    Oui, ils sont vraiment assemblés en cette ville, Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d'Israël, contre Jésus, ton saint serviteur, que tu avais oint. Ils ont ainsi réalisé tous les desseins que ta main et ta volonté avaient établis.
        
    Et maintenant, Seigneur, sois attentif à leurs menaces et accorde à tes serviteurs de dire ta parole avec une entière assurance. Etends donc la main pour que se produisent des guérisons, des signes et des prodiges par le nom de Jésus ton saint serviteur".
          
    (Actes 4, 24-30)


  • INTRODUCTION
        
    Quand nous regardons un écrin, nous constatons qu'il est composé de deux parties distinctes : la partie supérieure (le couvercle) et la partie inférieure (le réceptacle) qui contient le bijou que l'on veut protéger.
    En réfléchissant sur l'histoire de Medjugorje, il m'est apparu qu'il n'était pas du tout impossible de comparer la Vierge Marie à une "perle" et la spiritualité franciscaine à une sorte  "d'écrin".
    Voici, en quelques mots très simples, pourquoi :
        
        
    1-LA PARTIE SUPERIEURE DE L'ECRIN (le couvercle)
        
    Comme nous l'avons vu dans l'article intitulé : "Medjugorje, la nouvelle poudrière de l'Europe", la Bosnie Herzégovine est un pays qui, au cours de son histoire, a connu de nombreuses périodes d'occupation : la présence turc (de 1463 à 1878), l'administration austro-hongroise (dès 1878), suivie de l'annexion du pays par cette même puissance (en 1908).
    Puis sont venues les guerres mondiales, avec l'intégration au royaume des Serbes, Croates et Slovènes (en 1918), et, enfin, il y a eu une longue période dominée par les communistes (de 1945 à 1992-1995); période au cours de laquelle la foi catholique a très durement souffert.
        
    Pendant la guerre de Bosnie (de 1992 à 1995), par exemple, lorsque certaines voix se sont élevées pour demander à l'armée serbe d'épargner au moins le sanctuaire de Medjugorje, on a pu entendre alors ce genre de réponse venant des agresseurs : "Nous ferons de Medjugorje notre dessert !" (cf. le livre "Medjugorje, la guerre au jour le jour", de sœur Emmanuel).
    Comme quoi, vous voyez, les choses sont loin d'avoir été simples pour la population locale !
        
    Quand on considère tous ces événements avec du recul, on se dit que la foi catholique aurait sûrement été réduite à néant si les Franciscains n'avaient pas été présents auprès des gens pour partager leur peine dans les moments difficiles, pour assurer la catéchèse, pour leur donner les sacrements (souvent dans le secret, d'ailleurs, comme en France pendant la période qui a suivi la révolution française)…
    Oui, sans eux, il est clair que l'Eglise aurait complètement perdu pied dans cette région du monde.
    En ce sens, on peut donc parfaitement dire que les Franciscains ont joué un rôle "d'écran protecteur" pour la foi, de "bouclier", ou, si vous préférez, de "couvercle de protection". Un peu comme pour un écrin.
    Et il est évident que sans cela, le sanctuaire de Medjugorje n'aurait jamais pu grandir et se développer; pas plus que Jésus, à son époque, n'a pu faire grandir dans la foi les gens qui ne croyaient pas en Lui.
        
        
    2-LA PARTIE INFERIEURE DE L'ECRIN (le réceptacle)
        
    La deuxième chose que nous pourrions souligner, c'est que les frères Franciscains n'ont pas été uniquement des "protecteurs de la foi", à Medjugorje. Leur rôle ne s'est pas limité à celui "d'ange gardien".
    Ils ont aussi été - et cela est très important - des diffuseurs de la spiritualité franciscaine.
    Autrement dit, ils ont "insufflé" et "imprimé"  dans l'esprit des gens (ne serait-ce que par leur exemple) : un certain style de vie, une certaine manière de se comporter et d'aborder les événements, une certaine façon de penser et de regarder le monde, une certaine conception de l'Eglise...
    Tout cela est fondamental car, en forgeant ainsi les mentalités, ils ont permis aux gens d'approfondir leur foi et de progresser spirituellement selon la voie tracée par saint François d'Assise.
        
    Or - et c'est là le point tout à fait central de ce deuxième paragraphe - il se trouve qu'il existe de nombreux points communs entre cette spiritualité franciscaine et les messages de la Gospa. Et oui ! C'est incroyable, non ?
    A partir de là, on peut dire que les franciscains, en "préparant les âmes", ont aussi permis aux gens de mieux "intégrer", de mieux "comprendre", de mieux "s'approprier" et de mieux "laisser descendre en eux" les messages de la Vierge; d'où mon idée de parler de la spiritualité franciscaine comme d'un "réceptacle".
        
    Bien évidemment, certains d'entre nous se demandent quels sont ces points communs, justement.
    Sans chercher à faire ici une étude très approfondie de la question, j'ai essayé d'en relever trois qui m'ont paru particulièrement importants.
    Si vous le voulez bien, les voici :
        
    a)-L'idée qu'il ne faut pas se laisser modeler par le monde moderne mais qu'il faut revenir à Dieu.
        
    Tout d'abord, il est intéressant de savoir que chez saint François d'Assise, on sent très nettement une volonté de se mettre à l'écart afin de revenir aux sources de la foi.
    Il faut dire que son époque, très marquée par les débuts du commerce international et par la course à l'argent, avait grandement besoin de quelqu'un qui fasse une "rectification de tir".
    En décidant de mener une vie pauvre et en remettant l'évangile au centre de la vie chrétienne, saint François d'Assise a donc permis ce réajustement.
        
    Or, dans les messages de Marie, aujourd'hui, on constate que des paroles allant dans le même sens reviennent assez régulièrement. Voici quelques exemples : "Mon fils souffre beaucoup car le monde ne se convertit pas (…)" (le 15 octobre 83) / "(…) Le monde est pris dans un grand tourbillon. Il ne sait pas ce qu'il fait. Il ne se rend pas compte dans quel péché il s'enfonce (…)" (le 17 février 84) / "(…) Vous vous perdez facilement dans les choses matérielles et humaines, et vous oubliez que Dieu est votre plus grand ami (…)" (le 25 février 92) / "Chers enfants, (…) je vous invite à vous décider à nouveau à aimer Dieu par-dessus tout.  En ces temps où, à cause de l'esprit de consommation on oublie ce que signifie aimer et apprécier les vraies valeurs, je vous invite à nouveau, petits enfants, à mettre Dieu à la première place dans vos vies. Que Satan ne vous attire pas avec les choses matérielles mais au contraire, petits enfants, décidez-vous pour Dieu qui est liberté et amour" (le 25 mars 96).
        
    Nous voyons bien, en lisant ces extraits, que l'idée qu'il ne faut pas prendre le monde en exemple mais remettre Dieu au centre de nos vies est très présente chez la Vierge de Medjugorje également.
        
    b)-L'idée que la nature est importante.
        
    Ensuite, en lisant la vie de saint François d'Assise, on découvre aussi que la nature occupe une très grande place, chez lui. J'en veux pour preuve son célèbre "Cantique du soleil" (appelé parfois "Louanges des créatures"), dans lequel il rend grâce à Dieu d'avoir créé le soleil, la lune, les étoiles, le vent, l'eau, le feu, la terre, l'herbe… et même la mort corporelle.
        
    Et là encore, dans les messages de Marie, on découvre qu'il y a des références très fréquentes à la nature.
    Généralement, la Vierge fait allusion à la création dans trois cas : pour nous demander d'aller nous y ressourcer, pour comparer les hommes à des fleurs ainsi que pour faire un parallèle entre le renouvellement de la nature et la vie spirituelle.
    Mais, si vous êtes d'accord, lisons plutôt les extraits suivants : "Aujourd'hui, je vous invite à aller dans la nature car là, vous rencontrerez Dieu le Créateur" (le 25 octobre 1995) / "Je désire que vous soyez une fleur qui fleurisse pour Jésus à Noël. Une fleur qui ne cesse de fleurir quand Noël sera passé" (Avent 83) / "Chaque seconde de prière est comme une goutte de rosée matinale qui rafraîchit pleinement chaque brin d'herbe et la terre. De la même façon la prière rafraîchit l'homme" (le 27 janvier 86).
        
    Nous voyons donc bien, une nouvelle fois, que la nature est un point de rapprochement très net entre la spiritualité franciscaine et les messages de la Vierge (je vous signale, au passage, que vous pouvez trouver des articles plus complets sur ce thème dans la rubrique : "La nature" du site "Chère Gospa").
        
    c)-L'idée que la vie doit être vécue dans la joie.
        
    Enfin, chez saint François d'Assise, on remarque que la notion de joie est vraiment fondamentale.
    D'ailleurs, à ce sujet, il est intéressant de savoir que, contrairement à certains saints qui ont connu de longues périodes de doutes et de ténèbres, saint François, lui, a été joyeux tout le temps.
    Avant sa conversion, il était déjà le leader d'une bande de joyeux drilles qui chantaient dans les rues de sa ville.
    Pendant son incarcération (lors d'une guerre entre Assise et Pérouse), il n'avait de cesse de raconter des plaisanteries pour remonter le moral de ses co-détenus.
    Après sa conversion, il ne supportait pas de voir ses frères faire grise mine et les poussait toujours vers la gaieté.
        
    Dans les messages que Marie nous donne à Medjugorje, on constate une fois encore que la joie est très présente elle aussi.
    Mais jugez plutôt : "N'ayez pas peur ! Demeurez dans la joie, c'est mon souhait" (le 7 septembre 81) / "Je vous appelle tous à vous réjouir de la vie que Dieu vous a donnée" (le 25 mai 88) / "Je ne souhaite pas que votre vie soit dans la tristesse mais qu'elle soit réalisée dans la joie pour l'éternité, selon l'évangile" (le 25 décembre 96) / "Ouvrez-vous à Dieu et donnez-lui toutes vos difficultés et vos croix, pour que Dieu transforme tout en joie" (le 25 juillet 89) / "Réfléchissez et priez et alors Dieu naîtra dans votre cœur et votre cœur sera joyeux" (le 25 août 96) / "Je veux que par vous le monde entier connaisse le Dieu de la joie" (le 25 mai 88) / "Jésus désire remplir vos cœur de paix et de joie" (le 25 décembre 96) / "Nous tous, au ciel, nous sommes heureux, mais nous avons besoin de la joie de vos cœurs" (le 21 avril 84)…
        
    Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de donner d'autres exemples pour montrer que la joie est un autre thème de rapprochement très fort entre la spiritualité franciscaine et la Mère de Dieu !
        
    CONCLUSION
        
    Pour conclure cet article, il me semble que nous pourrions retenir que les Franciscains ont eu (et ont encore aujourd'hui, bien sûr) une "double-action" sur la paroisse de Medjugorje; paroisse dont ils ont officiellement reçu la charge en 1892 (même si leur présence dans la région remonte en à bien plus longtemps que cela).
    -Tout d'abord, ils ont protégé la foi de la population dans les moments de tempête (islamisation, occupation, guerres, communisme…), agissant ainsi comme le couvercle d'un écrin.
    -Ensuite, ils ont également "préparé les esprits" à mieux recevoir et à mieux accueillir les messages de la Vierge, et ceci en enseignant des valeurs communes à saint François d'Assise et à Marie !
    Parmi ces valeurs, on peut noter : la nécessité de mettre Dieu au centre de sa vie (notamment par la lecture de l'évangile et la prière), la place centrale de la nature et l'importance de la joie (et on pourrait sûrement en rajouter beaucoup d'autres : le travail sur soi-même, l'amour entre les gens... !).
    Par cette "double-action", je pense, les Franciscains ont permis aux messages de la Gospa de ne pas "se perdre" mais, au contraire, d'être écoutés, accueillis, aimés, médités, analysés, compris, conservés, mis en pratique, partagés, traduits, diffusés dans le monde entier… sans quoi, nous le comprenons bien, rien n'aurait pu se faire.
        
    Un tout dernier mot, pour finir : On rencontre parfois des personnes qui se demandent pourquoi la Vierge n'est pas apparue à des non-croyants - pour les convertir - plutôt qu'à 6 jeunes gens issus d'un village très bien encadré religieusement.
    A cette remarque, je crois qu'il faut répondre par une autre question : que se serait-il produit si Marie s'était manifestée à des non-croyants ? Et bien, selon toute vraisemblance, il se serait passé la même chose que lorsque son Fils, au temps de son incarnation, s'approchait des gens qui ne le reconnaissaient pas comme Fils de Dieu : il ne pouvait faire parmi eux aucun miracle ! Voilà ce qui se serait passé !
        
    Alors, si vous le voulez bien, terminons en rendant grâce à Dieu d'avoir permis que les Franciscains soient présents depuis si longtemps à Medjugorje. Si nous avons autant reçu et si autant de prodiges s'opèrent là-bas, c'est aussi grâce à eux !
        
    Lien :
    Sainte Claire d'Assise : l'héroïne de Medjugorje ! >>